le père - vincent
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le père - vincent
La nuit. Celle de ses 60 ans. Le père est ligoté et bâillonné sur une chaise. Enfin, le fils, en smoking, entre. Une forêt noire et 60 bougies illuminent alors la pièce. Il parle, seul, interpelle le père et lui demande les réponses qu’il a toujours attendues alors qu’il lui a interdit physiquement la parole. Dans une volonté apparemment inébranlable, il lui annonce qu’il va, pour ses 60 ans, lui offrir sa mort. Le tuer pour ses soixante ans. Alors, sur fond de menace de mort, il dira à son daddy tout l’amour qu’il aurait voulu pouvoir lui donner et recevoir en retour. Pendant une heure, ce qui pourrait ressembler à un procès n’est en fait qu’un verdict finalement inattendu. Voilà, il aurait aimé pouvoir lui cuisiner un bon repas, un bœuf bourguignon ou quelque chose dans le genre, il aurait aimé pouvoir lui offrir un bon whisky, il aurait aimé pouvoir aimer lui donner du plaisir. Oui, de la même manière qu’il aurait aussi aimé que son père lui fasse une simple accolade, juste une tape sur l’épaule, une broutille, une connerie, des bonbons à la sortie de l’école, une glace, une petite voiture, un « bravo fiston ». Oui, c’est certain, il aurait aimé un sourire, pour rien… au Vingtième Théâtre 7 rue de Plâtrières, 75020 PARIS 01 43 66 01 13 du 2 mai au 17 juin 2007 du mercredi au samedi à 21h30 et le dimanche à 17h30 contact presse vincent serreau 01 42 61 18 00 / 06 07 63 69 83 www.vincent-presse.com l'auteur Christophe Averlan Il écrit sa première pièce La salle d’attente en 1996, qu’il mettra en lecture à la librairie théâtrale « Le coup de théâtre ». L’année d’après, il présente 22 au salon courbe de la Fondation Suisse, recueil de textes et de musiques (pour piano, 2 violons, 1 violoncelle, 1 clarinette). Puis il écrit en 1998 deux pièces pour deux personnages Des roses rouges et des monstres, pour laquelle il obtient l’aide d’encouragement de la DMDTS, et Clair Obscur. En 2000, c’est Tranquillus, village tranquille, et en 2002 il collabore avec l’artiste plasticien Jérôme Liniger sur un ouvrage en édition limitée, Lui/Il. Dans cette période, il prête sa plume aux créations chorégraphiques de Sophie Landry, et écrit son premier roman Printemps. En 2005, il rencontre Emeric Marchand, à qui il propose d'enregistrer Mentir (précisément), une pièce sombre pour 7 personnages et 4 acteurs. Ce sera le début de leur collaboration. Suite à ce travail, Émeric lui soumet l'idée d'une pièce, qui deviendra, trois mois plus tard Happy Birthday Daddy. Depuis, Christophe Averlan se tourne vers l'image et travaille sur l'adaptation en long métrage de sa pièce Clair obscur. Après en avoir tourné quelques séquences de travail, et séduit par la direction d'acteurs, il met en suspend ce projet et entreprend l'écriture et la réalisation d'une série de six courts-métrages, tous sur un ton léger et basé sur les rapports de couples : Jolie excuse, État des lieux, Déclaration, Le prince charmant, Repas de famille, et Promesses. le metteur en scène Patrice Kerbrat Metteur en scène de près d’une quarantaine de pièces, Patrice Kerbrat est tourné vers les auteurs contemporains puisqu’une majorité de son travail leur est consacrée. En 1987, il est le premier à monter Yasmina Reza avec Conversation après un enterrement. Deux ans après, ce sera La traversée de l’hiver, pour lequel il obtiendra un Molière du Meilleur Spectacle créé en province. Puis, plus tard, ce sera Art et Trois versions de la vie. Il monte entre temps Rebours, de Pierre Laville, Mères, portraits d’Arnold Wesker, Aïda vaincu de René Kalisky, La nuit juste avant les forêt de Bernard-Marie Koltès, Long voyage vers la nuit, d’Eugène O’Neill, L’une et l’autre de Loleh Bellon, Quand elle dansait, de Sherman, ou encore Tout contre, de Patrick Marber. Il aime Pinter et monte La Collection et L’amant, il s’attachera à l’écriture de Jean-Marie Besset et crée « La fonction » en 1990, puis, de 1994 à 1996, coup sur coup, Ce qui arrive et ce qu’on attend, Grande École, et Un cœur français. Quand il s’attarde sur les auteurs classiques, c’est pour Andromaque, de Racine, Père de Strindberg, Oncle Vania de Tchekhov, ou Don Juan de Molière. Dernièrement, il a mis en scène La Danse de l’albatros de Montparnasse. Gérald Sibleyras au Théâtre Également comédien, il a notamment joué au théâtre sous la direction de Antoine Vitez, Philippe Adrien, Jacques Lassalle, Jorge Lavelli, Bernard Murat… Émeric Marchand (le fils) Formé à l’École d'Art Dramatique du Théâtre National de Chaillot puis à l’École Nationale Supérieure de Saint-Étienne. Il joue Cléante dans Le Bourgeois gentilhomme de Molière mis en scène par Viviane Théophilidès - Gennaro dans Lucrèce Borgia de Victor Hugo mis en scène par Daniel Benoin d’Artagnan dans Les Trois mousquetaires » d’Alexandre Dumas mis en scène par Marcel Maréchal et Raoul Billerey - Alain et Steve dans Faut-il tuer le clown ? puis Un homme parfait mis en scène par Jean-Pierre Dravel et Olivier Macé Platonov et Kostia dans Paroles d’acteur d’après Tchekhov mis en scène par Niels Arestrup - Julien dans Étoiles de Pierre Laville mis en scène par Maurice Benichou, ou dernièrement Patrick dans Portrait de famille mis en scène par Marion Bierry. Il s’attaque au monologue La Nuit juste avant les forêts de Bernard-Marie Koltès dont il signe la mise en scène avec Justine Heynemann. Il a assisté à la mise en scène Jean-Pierre Dravel et Olivier Macé, Hélène Zidi Chéruy et Niels Arestrup. A l’image, il travaille avec Patrice Chéreau, Didier Delaitre, Daniel Vigne, Denis Amar… Il participe à une dizaine de courts-métrages sous la direction notamment d’Yvon Marciano, de Juan Solanas, de Samuel Tasinaj ou encore de Laurent Boulanger. Il a écrit, réalisé et produit un court-métrage En phasis. Jean-Yves Chilot (le père) Formé par François Florent (1981:classe de 1ère année) et par Francis Huster (1982 : classe de 3ème année), c’est Robert Hossein qui lui a mis le pied à l’étrier. Il a interprété Molière, Feydeau, Saint-Exupéry, Camus …. Il doit à Jean-Pierre Dravel et Olivier Macé et à leur « …Clown » (Michel Roux) d’avoir rencontré et joué une première fois avec Émeric Marchand. Au cinéma il a travaillé pour Gérard Pirès, Francis Veber, Michel Boujenah,…et à la télévision pour Jean-Daniel Verhaeghe, Jacques Fansten, Pierre Boutron, Jacques Renard ….