Fidelity - Flash produit
Transcription
Fidelity - Flash produit
Flash Produit FAST Europe Fund Mai 2016 Des divergences sectorielles inhabituelles Anas Chakra gère le fonds FAST Europe depuis 2006. Il détient 20 ans d’expérience dans le domaine de l’investissement. Il a rejoint Fidelity en 1995 au poste d’analyste, couvrant plusieurs secteurs ainsi que les actions sudafricaines. Anas possède un MBA de l’Université de Pennsylvanie et une maîtrise en statistiques de l’Université de Paris. Depuis qu’Anas Chakra a repris la gestion de FAST Europe Fund en décembre 2006, le fonds a enregistré une performance nette de 69,8 %1, contre seulement 24,2 % pour son indicateur de comparaison. De plus, il a également enregistré une solide performance relative avec une volatilité bien moindre que son indicateur de comparaison et la moyenne de sa catégorie, d’où une excellente performance ajustée du risque. Cela témoigne de l’approche prudente axée sur la valorisation absolue qu’adopte Anas Chakra et de l’utilisation efficace de la gamme d’instruments du fonds FAST, dont notamment les ventes à découvert, les options et l’adaptation de l’exposition nette du fonds. Comment expliquez-vous la récente sous-performance du fonds ? Les premiers mois de 2016 se sont révélés être une période agitée pour les investisseurs en actions. Les marchés ont été les témoins d’un mouvement de rotation sectorielle particulièrement brutal et circonscrit dans le cadre duquel les valeurs financières ont fait les frais de la détérioration du sentiment. Historiquement, lorsque la confiance des investisseurs est ébranlée, on assiste généralement à un repli des secteurs cycliques et à une surperformance des secteurs plus défensifs sur fond de mouvement de fuite vers la qualité. Or cette fois-ci, et de manière plutôt inhabituelle, les valeurs minières ont sensiblement surperformé des marchés orientés à la baisse, tandis que le secteur de la santé traditionnellement défensif a reculé (Graphique 1). Graphique 1. Performances des secteurs lors des périodes de baisse 50% 40% 30% 20% 10% 0% -10% -20% -30% 2007 - 2009 Perf. relative du secteur bancaire 2011 Perf. relative du secteur minier summer 2015 Perf. relative du secteur industriel 2016 Perf. relative du secteur de la santé Source : Fidelity International, au 30 avril 2016 En règle générale, je m’attends à une surperformance du fonds lorsque les marchés sont orientés à la baisse en raison de mon approche prudente et de mon accent mis sur la préservation du capital. C’est d’ailleurs ce dont témoigne mon positionnement actuel : le fonds surpondère la santé et sous-pondère les secteurs cycliques tels que l’industrie et l’exploitation minière. Toutefois, les groupes de santé n’ont pas offert leurs caractéristiques défensives habituelles – sur fond de critiques d’Hillary Clinton à l’égard de ce qu’elle a appelé des « prix abusifs » fixés par les laboratoires pharmaceutiques – et ont emboité le pas à la baisse des indices. Et, à l’inverse, les actions des groupes miniers et industriels ont vu leurs cours s’envoler. Dans ce contexte, le fonds a sous-performé l’indice MSCI européen de 5,4 % avec des performances de, respectivement, -10,7 % et -5,3 % sur les quatre premiers mois de l’année 2016. Si le secteur financier a sous-performé le marché, l’absence d’exposition à HSBC et ses positions courtes sur certaines valeurs ont permis de neutraliser l’impact de la surpondération du secteur. En dépit de la récente performance décevante, je continue de m’employer à générer des performances ajustées du risque attractives sur le long terme. Depuis que j’ai commencé à gérer le fonds en décembre 2006, il a surperformé l’indice de plus de 45 % avec une volatilité moindre et l’un des ratios d’information parmi les plus élevés de sa catégorie. Avez-vous modifié le positionnement du portefeuille compte tenu des récentes tendances ? Les valeurs liées aux matières premières, en particulier les groupes miniers, ont concédé du terrain au cours du second semestre 2015 en raison des inquiétudes liées aux pays émergents et à la croissance mondiale. En février, le regain d’optimisme à l’égard de la reprise chinoise a favorisé un rebond. Toutefois, j’ai été surpris par l’ampleur de ce rebond dans la mesure où ces secteurs continuent de présenter de médiocres fondamentaux. C’est d’ailleurs ce dont témoigne le Graphique 2 : les secteurs des matériaux et de l’énergie ont été les témoins de certaines des plus importantes révisions à la baisse des prévisions de bénéfices. Selon moi, les actions de ces sociétés étaient bon marché pour une bonne raison et, d’un point de vue fondamental, je me demande si ces hausses sont justifiées. Depuis le début de l'année, j’ai allégé l’exposition vendeuse du fonds aux groupes miniers tout en conservant leur souspondération. J’ai également maintenu la surpondération du secteur de la santé dans la mesure où les valorisations demeurent attractives par rapport à leur moyenne à long terme, tandis que les pipelines de médicaments en développement sont synonymes d’opportunités de croissance depuis que le pic d'expiration des brevets est passé. Graphique 2. Evolution des BPA prévisionnels sur 12 mois depuis janvier 2016 Techno. de l’info Conso. cyclique Industrie Conso. de base Santé Télécoms Serv. collectifs Europe Finance Matériaux Energie -30% -3% -3% -3% -4% -6% -5% -6% -8% -13% -11% -23% -24% -18% -12% -6% 0% Evolution des BPA prévisionnels sur 12 mois depuis janvier 2016 (€) Source : JP Morgan, avril 2016. Quelles sont vos prévisions de bénéfices dans les secteurs de l’énergie et des matériaux ? Je pense que le principal déterminant à court terme de l’évolution des prix des métaux industriels va être les politiques mises en œuvre par Pékin. L’accélération des dépenses consacrées aux travaux publics et aux investissements immobiliers serait certainement une bonne chose pour ces secteurs. Toutefois, selon moi, elle n’offrirait qu’un soutien temporaire à des secteurs qui souffrent d’importantes surcapacités. C’est d’autant plus vrai au regard de la baisse structurelle de la demande, alors même que la Chine poursuit le rééquilibrage de son économie en faveur de la consommation et des services. C’est pourquoi je demeure relativement prudent à l’égard des groupes miniers, ce qui est illustré par la sous-exposition au secteur. Les perspectives du secteur de l’énergie sont peut-être moins claires compte tenu du paysage politique ; elles dépendent en grande partie de la décision par les grands pays producteurs d’or noir de réduire ou non leur production. Si l’on en juge par les dernières déclarations faites en Arabie Saoudite, le pays semble prêt à laisser des prix peu élevés pendant un certain temps encore afin de défendre sa part de marché. Mais, sur le seul plan des valorisations, même si le prix du pétrole atteint les 70 dollars le baril, ces valeurs ne sont pas bon marché selon moi. C'est pourquoi je reste légèrement sous-exposé au secteur. Pouvez-vous expliquer l’exposition du fonds aux États-Unis ? L’objectif d’investissement du fonds consiste à avoir un portefeuille investi à hauteur d’au moins 70 % dans des entreprises cotées en Europe. Toutefois, je peux également profiter de la flexibilité dont je dispose pour investir dans des valeurs en dehors de cette région dès lors que j’identifie des opportunités intéressantes ou de meilleures alternatives. J’adopte la même approche basée sur la valorisation absolue, mais je recherche souvent un potentiel d'appréciation plus important – en appliquant une performance minimum plus élevée – pour les positions hors indicateur de comparaison. Compte tenu de cela, l’exposition du fonds aux États-Unis est principalement composée de deux banques : US Bancorp et Wells Fargo. Ce sont là des banques de grande qualité dotées de taux d’endettement et de rentabilité des capitaux propres plus élevés que nombre de leurs concurrentes européennes. De plus, elles sont bien placées pour bénéficier de l’amélioration des conditions macroéconomiques outre-Atlantique, ainsi que des relèvements de taux attendus à moyen terme. Le regain de confiance observé sur le marché du travail et la croissance des salaires devraient favoriser une poursuite de la croissance du crédit des banques américaines et ainsi permettre de compenser l’impact de la baisse des marges d’intérêt nettes. En Europe, la croissance du crédit n’arrive pas actuellement à atténuer dans une même proportion la baisse des marges d’intérêt nettes. Cette combinaison caractérisée par des entreprises de meilleure qualité opérant dans un environnement macroéconomique plus favorable devrait permettre aux banques américaines de surperformer les banques européennes sur un horizon à moyen terme. Graphique 3. Sensible amélioration du marché du travail aux États-Unis 12 145000 10 140000 8 135000 6 130000 4 125000 120000 2000 2 2002 2004 2006 2008 Créations d’emploi hors secteur agricole (milliers), éch. de gauche 2010 2012 2014 2016 0 Taux de chômage (%), éch. de droite Source : bureau américain des statistiques du travail (US Bureau of Labor statistics), avril 2016. Tableau 1. 10 principales positions actives (% au 30.04.2016) Fonds Indicateur de comparaison Wolseley 6,8 0,2 Nestlé 9,6 3,0 Lloyds 6,5 0,7 BT 6,3 0,7 L’Oréal 5,7 0,6 Wells Fargo 4,8 0,0 US Bancorp 4,8 0,0 Taylor Wimpey 4,7 0,1 Eiffage 4,2 0,0 Sanofi 4,5 1,2 Source : Fidelity International, 30 avril 2016. Tous les investissements, y compris les expositions initiées à l’aide de produits dérivés, liés à une entreprise spécifique ont été regroupés afin de former le pourcentage total de la position sur chaque société. La position globale est ainsi qualifiée de position. Indicateur de comparaison : MSCI Europe. Pourquoi renforcer le poids des entreprises du secteur de la consommation de base compte tenu des valorisations ? J’ai tendance à acheter ces valeurs à chaque fois que j’identifie un solide potentiel d’appréciation et une grande certitude en termes de performance et de moindre volatilité. Généralement, un environnement marqué par une baisse des taux est extrêmement propice à une stabilité des flux de trésorerie et des entreprises telles que L’Oréal offrent de solides performances à moyen terme à la faveur de dividendes raisonnables. Nestlé est également un bon exemple avec un rendement du dividende actuellement de 3 %. Dans l'ensemble, je pense que nous sommes toujours bien rémunérés pour détenir ces valeurs, même aux niveaux de valorisation actuels. Quelle est votre opinion sur le « BREXIT » ? Il est difficile de prédire le résultat du référendum sur l’appartenance du Royaume-Uni à l’UE. L’incertitude que créerait une victoire des partisans du « non » pourrait se traduire par une correction temporaire de toutes les actions britanniques et une dépréciation de la livre sterling. Toute hausse des taux d'intérêt aurait un impact sur les banques, lequel n’épargnerait clairement pas la position du fonds sur Lloyds. Toutefois, au sein du portefeuille, je gère de manière sélective les expositions aux devises en utilisant des « contracts for difference » pour plusieurs de mes positions. Dans l’ensemble, quel jugement portez-vous sur les marchés actions européens ? Sur un horizon à moyen terme, je pense que les politiques des banques centrales ne sont pas particulièrement d’un grand secours et pourraient bien même être déflationnistes, la faiblesse des taux d'intérêt contribuant à une poursuite de la surproduction. De ce fait, le « QE » pourrait bien avoir l’effet inverse de celui recherché. La dette en pourcentage du PIB continue d’augmenter, sauf en Allemagne. Aussi, si la situation demeure telle quelle, l’ajustement nécessaire n’en sera que plus douloureux lorsqu’il interviendra. Le vieillissement de la population, surtout en Europe, et la faiblesse des taux d'intérêt rendent les gens de moins en moins confiants dans leur capacité à financer leur retraite et exercent également des pressions baissières sur la croissance du crédit, d’où une érosion de la rentabilité des banques. Dans ce contexte, je pense qu’il est extrêmement important d’investir dans des entreprises jouissant d’un fort pouvoir de fixation des prix, grâce à la qualité de leur(s) produit(s), à la réglementation ou à d’autres barrières à l'entrée, ainsi que d’une croissance de leurs volumes. Références 1. Au 30 avril (en euro) Ce document est destiné uniquement aux investisseurs résidant en France. Ce document contient des informations destinées aux investisseurs professionnels; il n’est pas destiné ni remis aux investisseurs privés. Ce document ne peut être reproduit ou distribué sans autorisation préalable. Sauf cas contraire, toutes les informations communiquées sont celles de Fidelity. Les valeurs citées dans ce document ne constituent pas des recommandations d’achat. Elles ne sont données qu’à titre d’illustration ou afin d'indiquer que l’OPCVM est actuellement investi dans ces valeurs. Les performances passées ne préjugent pas des rendements futurs. Les actions ne sont pas garanties et peuvent donc perdre de la valeur, notamment en raison des fluctuations des marchés. Fidelity fournit uniquement des informations sur ses produits par conséquent, ce document ne constitue ni une offre de souscription, ni un conseil personnalisé. FIL Limited et ses filiales constituent la structure globale d’investissement qui se réfère plus communément à l’appellation Fidelity International. Les chiffres mentionnés (actifs et ressources) se rapportent à FIL Limited, au [date]. Chiffres non audités. Fidelity, Fidelity International, le logo Fidelity International ainsi que le symbole F sont des marques déposées de FIL Limited. © Fidelity. Toute reproduction interdite sans l'autorisation de l'auteur, FIL Gestion.Pour les compartiments qui investissent dans certains marchés étrangers, la valeur des investissements est susceptible de varier en fonction des fluctuations des taux de change. Les opérations de change sont effectuées par l’intermédiaire d’une Société membre du Groupe Fidelity à un taux de change déterminé globalement et peuvent donner lieu à un bénéfice pour ladite société. Les titres en portefeuille peuvent être différents de ceux de l'indice. Ainsi, l'indicateur de comparaison est fourni uniquement à titre illustratif. La SICAV Fidelity Active STrategy (« FAST » ou la « SICAV ») est une société d'investissement à capital variable (SICAV) établie au Luxembourg, proposant différentes classes d'actions. Investir dans la SICAV peut impliquer des risques plus importants compte tenu de l'utilisation d'instruments dérivés, tels que des contrats à terme standardisés, des contrats à terme de gré à gré, des swaps et des options. Parmi les exemples des techniques d'investissement donnant lieu à l'utilisation d'instruments dérivés figurent (de façon non exhaustive) la prise de positions synthétiques longues et courtes, la création d'effets de levier entraînant une exposition économique de la SICAV au-delà de la valeur de ses actifs nets ou encore des opérations de couverture. L'effet de levier peut accroître la volatilité des rendements. Si Fidelity International s'appuie sur un processus sophistiqué de gestion des risques en vue de contrôler et maîtriser l'exposition aux instruments dérivés au sein de la SICAV, il est rappelé aux investisseurs que l'utilisation d'instruments dérivés peut impliquer des risques différents de, et dans certains cas supérieurs à, l'ensemble des risques présentés par les valeurs mobilières dont ils sont dérivés. De plus amples détails sur les risques liés à un investissement dans la SICAV sont décrits dans le prospectus dont tous les investisseurs sont invités à prendre connaissance avant toute décision d'investir. En cas de chocs systémiques sur les marchés financiers, la liquidité peut être lourdement restreinte provoquant le retrait de certaines sociétés du marché ou, dans des cas extrêmes, leur insolvabilité. Ces événements peuvent avoir un impact préjudiciable sur la SICAV, en particulier lorsqu'elle est exposée aux sociétés concernées par l'intermédiaire de ses contreparties. De la même façon, la capacité de la SICAV à utiliser des positions synthétiques courtes peut parfois être restreinte dans certains secteurs, sur certains titres ou dans certaines zones géographiques du fait de réglementations locales. ATTENTION : la distribution de ce document et l’offre de souscription peuvent être limitées à certaines personnes. En conséquence, ce document est uniquement destiné et remis à des personnes spécialement sélectionnées, telles que les professionnels de l’investissement qualifiés, et auprès desquelles il peut être légalement promu. Ce document ne saurait constituer ni une offre ni une demande d’achat des actions du fonds mentionné envers quelque personne que ce soit et dans quelque pays que ce soit où une telle offre ou demande serait illégale, ni être diffusé à des personnes n’ayant jamais participé professionnellement à de telles offres. L’investissement dans un des compartiments de la SICAV Fidelity Active STrategy doit s’effectuer dans le cadre de la diversification des actifs (à titre indicatif de l'ordre de 5 à 10% des actifs). Fidelity Funds est une société d’investissement à capital variable de droit luxembourgeois (SICAV). Fidelity Active STrategy est une SICAV de droit luxembourgeois. Le présent document a été établi par FIL Gestion, SGP agréée par l'AMF sous le N°GP03-004, 29 rue de Berri, 75008 Paris. PM 2193 Important: Les renseignements contenus dans ce message sont de nature confidentielle et ne sont adressés qu'à l'attention du destinataire dont le nom figure cidessus. L'utilisation, la divulgation, la copie ou la modification sans autorisation de ce message et/ou de tout fichier joint est strictement interdit. Si vous n'êtes pas le destinataire de ce message (ni responsable de sa remise au destinataire), veuillez en avertir immédiatement l'expéditeur par message de retour et détruire le message original. L'expéditeur ne saurait garantir la sécurité de ce message, ni être tenu responsable de tout endommagement suite à une modification de ce message et/ou de tout fichier joint par un tiers, ou suite à la transmission d'un virus. Fidelity fournit uniquement des informations sur ses produits, par conséquent ce document ne constitue ni une offre de souscription, ni un conseil personnalisé. Les informations ou commentaires figurant dans ce message ne reflètent pas nécessairement l'opinion de FIL Limited, ses filiales ou sociétés affiliées.