MangoNewsfeed - Réseau National d`Information Commerciale

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Bulletin d’information ECOWAS-TEN sur les chaînes de valeur
Octobre 2012
Infos du marché
Importations de mangues de l’UE: hausse de
52% pour les pays ouest-africains
Origines
Côte d'Ivoire
Mali
Burkina Faso
Guinée
Gambie
Ghana
Sénégal
Togo
Guinée-Bissau
Total
Janvier à juin
2011
2012
10 105
1 283
1 664
93
783
144
514
2
1
14 588
15 289
2 983
1 755
655
649
585
264
3
0,3
22 183
Variation
51%
133%
5%
606%
-17%
307%
-49%
29%
-70%
52%
Bonne nouvelle pour les exportateurs de mangues de
l’espace CEDEAO. Pour la période allant de janvier à juin,
les dernières données en provenance d’Eurostat font état
d’une reprise importante en 2012 pour les pays
fournisseurs de mangues de la sous-région vers l’Union
européenne. En effet, les arrivages ouest-africains sont
passés de près de 15 000 à plus de 22 000 tonnes, soit
un saut d’environ 7 000 t. principalement dû à une
importante reprise des expéditions ivoiriennes.
Il est important de noter que la période analysée ne prend
pas en compte la campagne du Sénégal qui se déroule du
mois de juillet jusqu’à la fin août.
En 2012, la mouche des fruits fait perdre
€ 2,8 millions aux exportateurs de la CEDEAO
Plus de 90 interceptions! C’est ce que révèlent
les statistiques compilées par Europhyt, le
système d’information sur les interceptions
phytosanitaires de l’Union européenne
(http://tinyurl.com/3h674o6). La problématique de la
mouche des fruits a encore une fois handicapé
lourdement les exportations de mangues de la
sous-région, le coût étant évalué à €2,79 millions
(soit FCFA 1,83 milliard) à raison de €30,000
par interception.
La Côte d’Ivoire remporte la première place de
ce triste palmarès, avec 34 interceptions en sol
européen, suivi du Ghana (28) et du Mali (15).
Juin et juillet ont été les mois les plus
particulièrement touchés par la présence des
mouches (bactrocera invadens, ceratitis cocera,
tephritidae) dans les envois sous-régionaux.
Origines Jan Fév Mar Avr Mai Jui Jul Aou Total
Côte d'Ivoire
3 12 18
1
34
Mali
3 11
1
15
Burkina Faso
3
8
11
Ghana
3
1
4 10
8
2
28
Sénégal
1
1
2
Togo
1
1
2
Gambie
1
1
Total
3
1
4 10 12 21 39
3
93
Depuis près de 10 ans, la mouche des fruits menace de façon
générale la production de la mangue ouest-africaine, en affectant
la qualité de celle-ci et en perturbant les échanges commerciaux,
ce qui réduit les sources de revenus et la sécurité alimentaire de
milliers d’acteurs.
ECOWAS-TEN : Le Réseau des Experts pour l’Entreprise et le Commerce de la CEDEAO
(REC/CEDEAO) ou ECOWAS Trade and Enterprise Experts Network (ECOWAS/TEN) est une
association régionale créée à Accra en mars 2010 dont le siège est basé à Abidjan.
L’objectif général d’ECOWAS-TEN est de contribuer au développement économique et social de la
région ouest-africaine par la promotion et le développement des exportations afin de lui assurer une
meilleure intégration dans le système commercial multilatéral.
Pour mener à bien l’ensemble de ses activités, ECOWAS/TEN s’appuie sur un certain nombre de
mécanismes, dont son Secrétariat Technique Permanent basé à Cotonou, ses Points Focaux
Nationaux dans tous les Etats membres de la CEDEAO en charge de mobiliser le soutien des
institutions nationales tant publiques que privées, et son réseau INFONET d’information sur les
chaines de valeur qui couvre l’ensemble des pays de la région. En outre, ECOWAS-TEN se dote
progressivement de centres de ressources spécialisées, dont celui d’Accra qui est en charge de
développer la capacité d’information commerciale du réseau.
TEN
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Perspectives encourageantes pour la mangue
en Afrique de l’Ouest
Nigeria: “Mon verger
peut générer N3.5
milliards par an”
Nigeria: “Industrie du jus:
création de marchés
profitables”
Mali : Arrivage de 9 600
pots de confiture de
mangue en France
The Nigerian Voice – 18 août 2012.
Sebore Farms présente le potentiel
inexploité de l’industrie de la mangue au
Nigéria, que ce soit pour le marché
national ou international. « M. Nyako,
Gouverneur de l’Adamawa, affirme que la
section « mangue » de sa ferme, Sebore
Farms, pourrait générer 5 milliards de
Naïras (environ 15 milliards FCFA) par an.
Selon lui, la ferme, avec ses 50.000
manguiers, a la capacité de produire
10.000 tonnes de mangues par an, sur
une base de 200 kg de mangue par arbre.
«Si vous faites du jus de 10.000 tonnes de
mangues au prix actuel du jus sur le
marché, vous obtiendrez environ 5
milliards de Naïras, alors que tout ce qu'il
vous en coûterait pour la fabrication du jus
ne dépassera pas 1.5 milliard de Naïras ».
La suite: http://tinyurl.com/czv7x4t
This Day Live – 12 avril 2012. L’article
présente les espoirs placés dans l’usine de
fabrication de concentré de fruits
Teragro située à Makurdi (État du Benue)
afin de trouver des débouchés
commerciaux pour des fruits telle que la
mangue. « L'usine, d'une capacité de
26.500 tonnes, a été installée par le
gouvernement de l'Etat de Benue en 2005,
mais n'avait pas encore été mise en
service. L'usine a une capacité de
traitement par heure de 6 tonnes
d'oranges, 5 t. de mangues et 4 t.
d'ananas. A l’heure de la genèse de
l’industrie du jus de fruits au Nigéria dont
les importations de concentrés de fruits
avoisinent le milliard de dollars, il va sans
dire qu’une telle initiative est promise à un
grand avenir ».
La suite: http://tinyurl.com/cskbygd
La société française La Ferme d’Alizée
annonce sur son site web la réception de
confitures de mangue produites au Mali.
Plus d’infos : http://tinyurl.com/ccf9neg
Ghana: Booster la production de
mangues dans la zone de Savane
Ghana Business News – 21 août 2012. L’article présente un effort important pour le développement de l’industrie de la
mangue dans le nord du Ghana par les autorités et acteurs impliqués. « Le Fonds d’Investissement pour le Développement
des Exportations et de l'Agriculture (EDAIF) et l’Agence Adventiste pour l’Aide et le Développement (ADRA) ont signé mardi
un protocole d'accord à Accra, en vue de fournir un soutien financier et une expertise technique aux agriculteurs et groupes
d'agriculteurs de la zone de savane dans le cadre d’un projet de production, de transformation et d'exportation de mangues.
Ce projet s’inscrit également dans le cadre du renforcement de l'agro-industrie ». La suite: http://tinyurl.com/9xuleed
Ghana: Mettre la mangue sur
les marchés internationaux une priorité nationale
GhanaWeb – 14 août 2012. L’ONUDI a organisé
un atelier portant sur l’innovation dans les
chaînes de valeur de fruits et légumes du Ghana
afin d’identifier des interventions à mener dans le
secteur. «Les acteurs du secteur des fruits et
légumes du Ghana ont appelé à placer en
priorité la mangue et l’orange pour l’amélioration
de la qualité des produits à l'exportation,
l’augmentation de leur valeur ajoutée et leur
conformité aux normes et standards du marché.
Ils ont également appelé à l’élaboration d’une
stratégie nationale de logistique et la
vulgarisation des entrepôts pour la conservation
en vue de garantir la qualité des fruits. ». La
suite: http://tinyurl.com/cbgqfc9
Bulletin ECOWAS-TEN
Focus : part de marché de la mangue
d’Afrique de l’Ouest dans l’UE en 2011
États-Unis
8 475
Pakistan 3%
11 743
5%
Autres
33 269
13%
Israël
14 016
6%
Af rique de
l'Ouest
21 231
8%
Brésil
91 445
36%
Pérou
72 362
29%
Octobre 2012
En 2011, l’Afrique de
l’Ouest occupait 8% des
parts de marché de la
mangue dans l’Union
européenne. Les données
d’Eurostat montrent que le
Brésil détient 36% du
marché total évalué à plus
de 250 000 tonnes. Au
niveau de la sous-région,
le premier fournisseur était
la Côte d’Ivoire (10,000 t.)
suivi du Sénégal (5 400 t.)
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Dernières nouvelles d’Afrique de l’Ouest
Sénégal : Les producteurs ont
exporté plus de 8 000 tonnes de
mangues vers l’Europe en 2011
APS – 31 juillet 2012. Retour sur la campagne
2011 d’exportation de mangues du Sénégal et
rappel des principales difficultés des opérateurs.
« Les producteurs de la Zone sud des Niayes ont
exporté 8.000 tonnes de mangues en Europe,
l’année dernière, a confié Sidy Guèye,
Coordonnateur de la Fédération des Horticulteurs
de la zone des Niayes qui a toutefois relevé la
cherté de la mangue sénégalaise par rapport à
celles des autres pays d’Afrique ». La suite :
http://tinyurl.com/bmsm693
Sénégal : Gare de fret aérien,
un booster pour les
exportations horticoles
Le Quotidien – 6 juin 2012. La gare de fret, cette
infrastructure logistique située à l’Aéroport international LSS,
est appelé à jouer un rôle grandissant dans l’acheminement
des produits horticoles, dont la mangue, sur les marchés
internationaux. « Selon, le responsable de
l’Interprofessionnelle des Horticulteurs, M. Cheikh Ngane,
les producteurs et exportateurs sénégalais ont enfin, un
atout de compétitivité majeur pour leurs produits. Dans la
mesure où ils subissaient un manque à gagner énorme à
cause de l’inexistence d’une gare de fret dotée de chambres
froides et de moyens de palettisation adéquats ». La suite:
http://tinyurl.com/3h674o6
Sierra Leone : Approvisionnement en
mangues de l’industrie Africa Felix Juice Témoignage
Sierramango.wordpress.com – Témoignage d’un acteur qui décrit la saison mangue 2012
d’une organisation de producteurs fournissant Africa Felix juice, une entreprise de fabrication
de jus de mangue et d’ananas. « Pour le compte de la saison 2012 (avril - juillet), les
agriculteurs du secteur de la mangue ont vendu 45 700 caisses de mangues à « Africa Felix
Juice » l’équivalent de 822 tonnes. Cette quantité de mangues représente une augmentation
de 350% par rapport à la saison pilote du projet (2011) ». La suite:
http://sierramango.wordpress.com
Profil Exportateur: Virginie Pugnet, Soleil d’Afrique (Côte d’Ivoire)
Q. Pouvez-vous nous parler brièvement de Soleil d’Afrique?
V.P. : Soleil d’Afrique a été fondé en 2001 et est basé à Korhogo, au cœur de la
production ivoirienne. Nous possédons une station de conditionnement mécanisée et
performante, et nous nous approvisionnons auprès des plantations villageoises. Soleil
d’Afrique exporte uniquement par voie maritime sur les marchés européens environ
600 tonnes par année.
Soleil d’Afrique
Date de création : 2001
Nombre d’employés : 4
permanents, 60 temporaires
Moyenne exportée 3 ans :
600 t.
Email : [email protected]
Bulletin ECOWAS-TEN
Q. Comment s’est déroulée la campagne 2012 ?
V.P. : L’année 2012 marque la première campagne dans une Côte d'Ivoire réunifiée
après dix années de rébellion et de crise économique. Par contre, la filière n'aura pas
répondu aux attentes des exportateurs : simulacre d'organisation, augmentation des
coûts de revient, multiplication des opérateurs, problèmes qualitatifs et logistiques ont
été autant d'entraves au bon déroulement de la campagne 2012.
Q. Auriez-vous des conseils à donner aux autres opérateurs de la mangue en
Côte d’Ivoire et en Afrique de l’Ouest ?
V.P. : 2012 vient encore confirmer que seules la qualité irréprochable et la
compétitivité de nos fruits resteront les atouts majeurs de la valorisation de nos
exportations.
Octobre 2012
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Dernières nouvelles d’Afrique de l’Ouest
Sinématiali : La ville
attend du Gouvernement
une usine de tomates et
de mangues
Gnui Michel, OCAB : ‘‘Voici
ce qui nous manque pour
relancer la filière fruitière
en Côte d’Ivoire’’
Burkina Faso : État
des lieux de la filière
mangue
Abidjan.net – 14 mai 2012.
L’importance de la transformation de
la mangue en termes de retombées
économiques et sociales est
soulignée à travers cet article.
« Aucune unité industrielle n’existe
pour transformer ces variétés de
mangues en jus ou en confiture
commercialisables sur les grandes
surfaces. Ce sont donc des tonnes
de mangues qui pourrissent chaque
année sous les yeux des paysans ».
La suite : http://tinyurl.com/cqfjcvz
Abidjan.net – 21 août 2012. Entretien avec le
Président de l’Organisation Centrale des
Producteurs-Exportateurs d’Ananas et de
Bananes (OCAB) sur les différents efforts
mis en place pour renforcer les acteurs de
différents produits fruitiers, dont la mangue.
« Cette année, nous avons initié une
campagne de mangue à Korhogo. Cela fait
plus de deux ans que les producteurs n’ont
pu exporter, faute de clients. Ils ne savent
pas à qui vendre leurs productions. Cette
année, nous avons trouvé des importateurs
qui ont pu, à titre d’essai, acheter un peu
plus de mille tonnes de mangues auprès des
producteurs de Korhogo ». La suite:
http://tinyurl.com/cdhsdrn
L’Express du Faso – 26 juillet 2012.
L’article présente les principales
caractéristiques de la production de
mangues au Burkina Faso, avec un focus
sur quelques défis critiques que l’industrie
doit relever. « En amont, des exportateurs
de mangues fraîches et des
transformateurs il y a les producteurs. Eux
aussi ont une grande responsabilité quant
à la qualité du label Burkina. En effet, les
producteurs doivent fournir des produits
exempts de traces de pesticides pour
assurer à la mangue « made in Burkina »,
l’accès aux marchés extérieurs,
occidentaux notamment ». La suite:
http://tinyurl.com/cnt63gc
Mangue du Bénin : comment expliquer la faiblesse de son exportation ?
L’auteur,
Florent
Kpatinde, est
Chef Service
Information et
Communication
à l’Agence
Béninoise de
Promotion des
Echanges
Commerciaux et
Point focal
ECOWAS-TEN
Le Bénin possède les conditions écologiques nécessaires pour une culture intensive de la mangue : climat adéquat,
sols propices, pays sans grands vents. Malgré cette aptitude naturelle, force est de constater que la culture intensive
de mangue n’a pas connu un développement pouvant faire de notre pays un important pays producteur /
fournisseur. La mangue est plantée dans tous les départements du Bénin et on dénombre à ce jour près de 400
planteurs, la grande majorité étant des petits producteurs individuels. Les 10 000 tonnes produites entre les mois
de mars et juin se répartissent sur une superficie totale de près de 1 200 ha. Près de 70% de la production est
destinée à la transformation, et bien que ce fruit soit le plus consommé (50%) avec plus de 13 kg par personne et
par an au sud du Bénin, sa culture fait l’objet de peu d’attention dans les programmes nationaux de développement
agricole. Quelques observateurs et acteurs commentent la filière au Bénin :
Augustin AHOUANSE, producteur et transformateur de mangues, croit que les quelques opérateurs économiques
béninois de mangues souffrent du manque d’information commerciale sur ce produit, de la qualité souvent médiocre
et de l’irrégularité des approvisionnements, de l’indisponibilité d’emballages de qualité, de l’inorganisation des
producteurs et de la faible maîtrise des techniques de transformation conformes aux normes et standards
internationaux. L’intensification de la production ne posera en principe aucun problème majeur, en raison du climat
favorable et de la disponibilité de terres (surtout dans les départements du Borgou, du Zou et de l’Atacora).
Zacharie SATCHIVI, premier exportateur de jus de mangues au Bénin, estime que les principales difficultés
sont l’indisponibilité de mangues à transformer et la difficulté d’accès à des emballages de qualité. Aussi, son usine
qui a une capacité de transformation de 2,5 tonnes l’heure fonctionne bien en dessous de ses possibilités.
Christophe TOSSOU, chercheur à l’Institut National des Recherches Agricoles du Bénin explique que la faible
production est due au peu d’attention portée par les programmes nationaux de développement agricole et par le fait
que les vergers de manguiers affichent de faibles rendements.
Jean KPETERE, producteur, affirme que les difficultés majeures des producteurs béninois sont l’inorganisation des
acteurs de la filière, la non-maitrise des variétés commercialisables, l’absence d’appui sur les bonnes pratiques en
matière de gestion des vergers et le manque de financement.
Macaire ABOUKE, expert en financement de PME, estime que les banques ne financent pas la filière mangue parce
que l’engagement de l’Etat n’est pas visible et que les acteurs de la filière ne sont pas organisés.
Bulletin ECOWAS-TEN
Octobre 2012
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Profil Exportateur: Davies Korboe, Farm Services
Management Limited (Ghana)
Q. Pouvez-vous nous présenter Farm Services Management Limited?
DK: Farm Management Services Limited (FMSL) Ghana Limited a été créée en 2005
et est basée à Somanya - Région de l'Est. Nous sommes membre de la Yilo Krobo
Mango Farmers Association et du Ghana Shippers Authority. Nous commercialisons
des mangues fraîches au Ghana et à l'étranger. Près de 80% de notre production est
vendue au niveau national. On peut livrer jusqu'à 60 tonnes par semaine aux
producteurs de jus de fruits, tandis que les détaillants représentent environ 20 tonnes
par mois. En ce qui concerne les exportations, les Pays-Bas et le Royaume-Uni sont
nos destinations les plus importantes, et les principales variétés qui y sont expédiées
sont la Kent et la Keitt. Une petite partie de notre production va vers le Liban. En
parallèle, FMSL offre la possibilité à des investisseurs qui seraient intéressés par la
production de mangue de bénéficier de terres (nous possédons plus de 3 200
hectares) et d’un soutien technique de la part de notre équipe.
Q. Comment a été la campagne mangue 2012 ?
DK: Les producteurs et les exportateurs de mangue ont eu un moment de frayeur
pendant la grande saison (mai - juillet) à la suite de la prolifération des mouches
des fruits. L'infestation a affecté la qualité de la mangue exportée. Cependant, la
petite saison (décembre à février) semble promettre parce que les plantations de
manguiers fleurissent très bien alors que l’on constate une baisse drastique de
l’infestation de la mouche.
Q. Est-ce que FSML a rencontré d’autres difficultés importantes cette année?
Farm Services Management Limited
Date de création : 2005
Email : [email protected]
DK: Le défi majeur était l'infestation par les mouches des fruits qui, invariablement,
a affecté la qualité des mangues exportées. En outre, le coût des intrants a
fortement augmenté (+45%) en raison des fluctuations du cours du dollar
américain, en même temps qu’une augmentation du coût de la main-d'œuvre et
des consommables.
Q. Auriez-vous des conseils à donner aux autres producteurs et exportateurs de
mangue de l’espace CEDEAO ?
DK: Je pense que les agriculteurs du Ghana devrait former une association pour
résoudre les problèmes de manière holistique et ce, collectivement. En outre, les
bonnes pratiques d'assainissement agricole doivent être adoptées afin de réduire
l'incidence des parasites et des maladies. En ce qui concerne les acteurs de la
sous-région, je proposerais que ces derniers s'engagent mutuellement afin de
discuter des problèmes auxquels est confrontée l'industrie. Par exemple, le
problème de la mouche des fruits peut être abordé et résolu collectivement dans la
sous-région si les acteurs collaborent.
Industrie de la mangue au Brésil: visite d’une délégation
ECOWAS-TEN / ITC
En novembre 2011, une douzaine d’opérateurs et organisations
impliqués au niveau du renforcement de la compétitivité de la
mangue ouest-africaine ont pris part à une visite technique à
Petrolina au Brésil. Grâce au Centre de commerce
international et à la Commission de la CEDEAO, les
participants ont pu échanger avec des producteurs,
transformateurs et exportateurs du Brésil sur des questions
liées à la gestion de la qualité, aux méthodes de lutte contre les
pestes et maladies, à l’amélioration des rendements et autres.
La mission a aussi été l’occasion pour la sous-région de
valoriser sa production auprès de possibles partenaires
techniques et financiers (EMBRAPA) ainsi que des
investisseurs.
Bulletin ECOWAS-TEN
Octobre 2012
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Mango Newsfeed
ExPECT Mango Newsfeed : Informer les acteurs de la
mangue de l’espace CEDEAO
Partager des nouvelles, des données, des
informations stratégiques liées à l’industrie de la
mangue en Afrique de l’Ouest, tel est l’objectif
premier d’ ExPECT Mango Newsfeed. Le bulletin
trimestriel ExPECT Newsfeed, préparé par un
groupe d’experts de la région opérant dans le cadre
de l’Initiative ExPECT de la CEDEAO pour la
Compétitivité des chaines de valeur à l’exportation,
est une première en Afrique. ExPECT Mango
Newsfeed, sa première édition, s’intéresse de façon
spécifique aux faits en lien direct avec la
compétitivité de la mangue fraîche et transformée
produite en Afrique de l’Ouest. Cette newsletter est
l’aboutissement des efforts de l’équipe d’ECOWASTEN à travers son réseau d’information commerciale
(INFONET), son Secrétariat Technique Permanent et
ses différents Points Focaux Nationaux, avec
l’assistance technique du Centre du Commerce
International (ITC) et l’appui de la GIZ.
De gauche à droite : B. Abdallah (ECOWAS-TEN), E. Kassi (RCI), B. Agbede
(Benin), F. Kpatindé (Bénin,) A. Adjei-Sam (Ghana),T. Carew (Nigéria), P.
Drogon (RCI), E. Kacou (RCI), G. Ndiaye (Sénégal), V. Nicol (Sierra Leone), B.
Tapgun-Alimikhena (Nigéria), B. Barry (Burkina Faso), B. Barry (Guinée), P.
Dieng (Sénégal), D. Ivanovic (ECOWAS-TEN), K. Amenkey (Togo), P.
Tokpanou (ITC/PACT II).
ExPECT en bref
L’initiative ExPECT pour la Promotion des Exportations et la Compétitivité des
Entreprises est le cadre pérenne d’appui de la CEDEAO pour renforcer la
compétitivité des acteurs des chaînes de valeur dans les filières prioritaires à
fort potentiel d’exportation de la région. Six chaines de valeurs ont été retenues
pour bénéficier de cette initiative régionale, à savoir : la mangue, la noix de
cajou, l’huile de palme, le karité, le sésame et le riz.
ExPECT a été initiée grâce au partenariat entre la Commission de la CEDEAO
et le Centre du Commerce International dans le cadre du programme PACCIA
II. Elle est mise en œuvre par une structure souple et efficace d'appui à la
compétitivité des exportations comprenant des acteurs privés et publics de la
région, opérant à travers des plateformes et outils spécialisés :
- Le Réseau des Experts pour l'Entreprise et le Commerce (TEN), la
plate-forme opérationnelle pour la prestation de services ;
- La Plate-forme des Acteurs de l’Exportation (EAP), le mécanisme de
conseils de politique générale et d'orientation stratégique ;
- Le Forum des Acteurs de l'Exportation (FAE), le porte-flambeau et le
forum de sensibilisation et de plaidoyer.
www.ecowasexpect.com
Mango
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Directeur de publication
Serge BOMBO
Comité de rédaction
Banda ABDALLAH, Brice AGBEDE,
David IVANOVIC
Contributions
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Boubacar BARRY, Tity CAREW,
Papa DIENG, Patricia DROGON,
David IVANOVIC, Emmanuel
KACOU, Florent KPATINDE, Gilbert
NDIAYE, Victoria NICOL
Relecture
Richard BIAOU, Eric GBIAN, Philippe
TOKPANOU
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01 BP 6607 Cotonou
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2e étage, Gbégamey
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