Quand l`ado sèche… - DSDEN de Charente
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Quand l`ado sèche… - DSDEN de Charente
Quand l’ado sèche… Regard posé par les assistants sociaux scolaires de Charente Maritime sur l’absentéisme Janvier 2008 1 Au collège, on les appelle, les intermittents de l’école, les zappeurs, les touristes, les décrocheurs … En n’étant pas là, ils font néanmoins beaucoup parler d’eux. Par leurs absences, ils existent aux yeux des autres. Ils font l’objet de nombreux rapports officiels, de publications diverses, de colloques, de statistiques, de signalements… Ils mobilisent les équipes éducatives, les parents, les travailleurs sociaux, les juges, les psychologues… Qui sont-ils vraiment ? L’équipe des assistants sociaux scolaires de Charente Maritime s’est intéressée à la problématique de l’absentéisme scolaire qui est souvent un indicateur de difficultés complexes et multiples, à la croisée de plusieurs champs : social, médical, éducatif... Pourquoi sont-ils absents ? Que veulent-ils nous dire ? Quels sont ceux pour lesquels le service social scolaire intervient ? Le service social en faveur des élèves, dans ses missions (circulaire du 11/09/1991) participe à la prévention des conduites à risque (fugues, tentatives de suicide, consommations de substances psycho actives, absentéisme) Dans son projet académique, le service social s’est donné comme objectif de favoriser l’intégration scolaire et l’insertion sociale des élèves et définit la prévention de l’absentéisme comme une de ses missions prioritaires. Des données statistiques du service social 2006/2007, il ressort que 514 élèves ont été suivis avec pour motif premier l’absentéisme, soit 10 % des élèves suivis en 2006/2007 (4987 élèves suivis). A travers ce document, les assistants sociaux veulent partager leurs réflexions avec les différents partenaires de la communauté éducative et les différents professionnels des services éducatifs, sociaux, judiciaires, médicaux... Regards sur l’absentéisme : Pour le législateur, l’assiduité scolaire est fixée par le nombre de demi-journées d’absence non justifiées ; en référence aux manquements à l’obligation scolaire, les établissements sont tenus de repérer et de traiter en interne les situations d’absentéisme conformément au décret n° 2004- 162 du 19 février 2004. 2 Si l’ensemble des contacts avec les familles, les mesures prises pour rétablir l’assiduité n’ont pas les résultats escomptés, le chef d’établissement transmet le dossier de l’élève à l’inspecteur d’académie (cf. lettre de monsieur l’inspecteur d’académie de Charente Maritime aux chefs d’établissements du 8 novembre 2OO7). Lorsque le « dossier de signalement » d’absentéisme de l’élève arrive à l’inspection académique, le service de la division de la vie scolaire (DSV2) adresse une lettre de rappel de l’obligation scolaire à la famille. Cette lettre vient renforcer les actions menées. Depuis la rentrée de septembre 2007, sur décision de la commission de suivi de l’absentéisme, la famille peut être convoquée par l’inspecteur d’académie. La typologie des absences présente différentes formes : retards répétés, absences sélectives (matières, horaires), absences perlées, absences lourdes, rupture de la scolarité. Ces absences interpellent l’établissement lorsqu’elles ne sont pas justifiées et régularisées par la famille ou que le motif évoqué ne parait pas fondé. L’absentéisme peut donc se définir comme un comportement d’élève en situation d’absences répétées et volontaires ; l’absence peut être consciente sans pour autant être choisie. L’absentéisme recouvre des réalités très diverses allant d’une conduite banale de transgression à l’adolescence, à l’indicateur potentiel d’une problématique particulière ou d’une pathologie. D’après le professeur MARCELLI, «l’absentéisme nous alerte quand il y a répétition des absences, augmentation dans la durée… quand on arrive toujours en retard, quand on est absent 2 ou 3 aprèsmidi par semaine ». Le service social scolaire, dans le cadre de ses missions de prévention intervient prioritairement dans les situations où l’absence peut être le symptôme, l’indicateur, mais aussi le masque de problèmes psycho affectifs, sociaux, familiaux, économiques. Au cours de l’année 2006 / 2007, nous nous sommes intéressés aux collégiens absentéistes de Charente Maritime, soumis à l’obligation scolaire. 3 L’étude des situations recensées pour lesquelles le service social a effectué un suivi au cours de cette même année nous a amenés à formuler les deux hypothèses suivantes : - Plus tôt l’absentéisme sera repéré, plus on tentera d’en comprendre les causes toujours multiples et complexes, plus on aura de chance de trouver les remèdes adéquats. - Ce symptôme exige des prises en charge diversifiées et un travail de partenariat pluri professionnel et pluri institutionnel. Méthode utilisée : Sur la base des situations signalées au service social, nous avons élaboré une fiche de recueil des données permettant d’appréhender : - les caractéristiques de l’environnement familial et scolaire - la typologie des absences - les types de difficultés rencontrées chez l’élève - les conduites associées - le traitement de l’absentéisme par le service social scolaire. Chaque assistant social, sur son secteur, a renseigné, de façon anonyme, une fiche par élève. Un groupe de travail a effectué l’analyse statistique des éléments recueillis. Cette analyse s’est par ailleurs appuyée sur les travaux de M. CHOQUET, P. HUERRE, P. JEAMMET, D. MARCELLI. Des caractéristiques multiples 265 fiches ont été collectées dans le cadre de ce travail par les 17 assistants sociaux répartis dans les 51 collèges du département. Elles représentent le nombre de situations pour lesquelles le service social scolaire est intervenu sur la problématique de l’absentéisme. Cela correspond à 0,91 % des collégiens du 4 département. Ce chiffre est à rapprocher des données ministérielles 2005/20061 , qui situent aux environs de 1 % l’absentéisme « lourd » (plus de 10 demijournées par mois) des élèves dans le second degré. L’analyse des données fait ressortir en premier lieu une répartition équitable entre les filles et les garçons. Parmi les caractéristiques marquantes de notre étude on trouve : La typologie des absences On observe que : - 47 % des fiches traitées concernent des absences perlées (4 à 20 demi-journées d’absences non consécutives) - 33 % des fiches concernent des absences lourdes (plus de 20 demi-journées) - 20 % des fiches concernent des élèves en rupture de fréquentation scolaire Autant les élèves en situation d’absentéisme lourd ou en rupture scolaire peuvent être repérés facilement par la communauté scolaire, autant ceux qui s’absentent ponctuellement mettent plus de temps à nous alerter. En effet, parmi ces comportements d’élèves qui « vont et viennent », on peut trouver entre autre, un absentéisme de « confort » (absence la première heure de la matinée, la veille des vacances), un absentéisme de « respiration » (pression des contrôles et des devoirs), un absentéisme « sélectif » (choix des matières ou des enseignants)… Pour certains, ces absences vont rester ponctuelles, pour d’autres, ce comportement pourra s’installer dans la durée. Le décryptage des différents types d’absence peut parfois être une difficulté pour les équipes éducatives, d’où la nécessité d’une évaluation commune et de regards croisés. Il ne peut y avoir de réponse univoque et systématique ; on doit se poser à chaque fois la question : quel sens a cette absence ? 1 Note d’information du MEN (DEPP) N° 07 24 5 Données sociales et familiales On repère que 55 % de ces élèves sont issus de familles monoparentales, alors que l’enquête HBSC2 de 2002 montre que 78, 6 % des enfants de 11 à 15 ans vivent avec leurs deux parents et 11 % seulement dans une famille monoparentale. Les difficultés économiques et sociales que rencontrent certaines de ces familles peuvent être mises en lien avec les problèmes d’absence des enfants. Dans notre enquête, il apparait que parmi les élèves absents, 33 % ont l’un de leurs 2 parents en situation de chômage, invalidité ou longue maladie. D’après D. Thin,3 les conditions familiales d’existence pèsent sur la socialisation et la scolarisation des enfants. Vivant des revenus de la solidarité ou de « petits boulots », ces familles, désaffiliées de la société salariale, ne sont plus dans le lien social ou connaissent des rythmes de vie à contretemps des rythmes imposés par la scolarité. Peuvent s’ajouter à ces difficultés économiques et sociales, des formes de disqualification des parents qui peuvent affaiblir leur autorité parentale et entrainer une distanciation voire une rupture avec l’école. Le travail avec les familles prend ici toute sa place afin de comprendre ce qui conduit l’enfant à rompre avec sa scolarité et apporter un soutien à la fonction parentale quand cela s’avère nécessaire. Données scolaires La moitié des élèves présente au moins un an de retard dans leur scolarité. Presque les trois quart des situations d’absentéisme étudiées sont à corréler avec des difficultés scolaires. Le lien fort qui apparait entre l’échec scolaire et l’absentéisme témoigne, s’il en est besoin, de la nécessité de prises en charge pédagogiques et de parcours individualisés. Les différentes études s’accordent à dire que les bons élèves sont rarement absentéistes. Confrontés à l’échec, des collégiens peuvent développer ainsi des pratiques d’évitement de l’apprentissage et de la contrainte scolaire. « L’absentéisme peut 2 Enquête Health Behaviour in School-aged Children (HBSC) “ données françaises de l’enquête internationale : la santé des élèves de 11 à 15 ans en France /2002 3 Cahiers pédagogiques N° 441 de mars 2006/ « Agir contre les ruptures scolaires ou pénaliser les familles ? »Daniel THIN 6 être centré sur la fuite de l’école et du travail scolaire et s’apparente davantage à un décrochage avec désinvestissement de la scolarité 4». L'absentéisme et les autres difficultés repérés suivant le sexe 120 100 fille garçon 80 60 40 20 0 Scolaires Problème de comportement Difficultés relationnelles dans la famille Difficultés relationnelles avec les autres élèves Difficultés relationnelles avec les autres adultes Problème de santé Affectation rejetée Eloignement par rapport au domicile Selon notre étude, 30 % des élèves absents, sont en difficultés relationnelles avec les adultes de l’école (conduites d’opposition, refus d’obéir, perturbations des cours…). Ces manifestations peuvent entrainer un processus de rejet et de sanction pouvant aller jusqu’à l’exclusion. L’accumulation de ces réponses peut conduire à un effet inverse à celui attendu. Les conduites associées L’absentéisme n’est pas dans la plupart des cas un phénomène isolé, il est souvent corrélé avec d’autres indicateurs de risques tels que : conduites addictives, désinvestissement des autres activités, plaintes somatiques… Le tableau ci-dessous indique le nombre d’élèves concernés par chacune des conduites associées en différenciant le comportement des garçons et des filles. Le mal être s’exprime différemment chez les filles et les garçons : - Chez les filles absentes, un tiers manifeste des plaintes somatiques, 14 % ont des conduites suicidaires (tentatives de suicides, idées noires). 4 D. MARCELLI « Absentéisme et autorité » dans l’absentéisme scolaire P. HUERRE 7 - Chez les garçons, la moitié présente des problèmes de comportement, plus du quart est consommateur régulier de drogues ou d’alcool, 21 % manifeste un comportement violent. Ces chiffres correspondent à ceux de l’étude de M. CHOQUET et S. LEDOUX de 19935 sur les différences entre les manifestations du mal être entre les filles et les garçons. ABSENTEISME ET CONDUITES ASSOCIEES SUIVANT LE SEXE Désinvestissement des autres activités fugues Victime de violence violences agies Plaintes somatiques Conduites suicidaires Consommateur régulier de drogues ou d’alcool 0 5 10 15 20 25 30 35 Le désinvestissement des autres activités (arrêt des activités sportives et culturelles, désinvestissement du groupe d’amis habituel) concerne autant les garçons que les filles. D’après D. MARCELLI, « quand l’adolescent est en rupture avec tout ce qui le constitue, et le tient, il est en danger d’inscription dans la marginalité6 » Des réponses diversifiées Le repérage et le traitement interne des situations d’absentéisme sont gérés par les conseillers principaux d’éducation sous l’autorité du chef d’établissement. Ils prennent note des absences et ont vocation à établir une relation avec les familles. Ils font le point régulièrement en échangeant les informations nécessaires pour régulariser les absences, les enregistrer et suivre les élèves concernés. Si les 5 6 M. CHOQUET S. LEDOUX « Adolescents Enquête nationale » INSERM 2003 D. MARCELLI « Absentéisme et autorité » dans l’absentéisme scolaire P. HUERRE 2006 8 40 45 démarches entreprises ne sont pas suivies d’effet, le service social peut être sollicité. Ces situations peuvent être évoquées dans le cadre de « commissions de suivi » qui se réunissent dans l’établissement. Nous avons d’ailleurs repéré que 88% des situations d’absentéisme traitées dans notre étude, nous ont bien été signalées par les établissements scolaires. L’objectif de ces commissions de suivi est « de repérer et de prendre en charge des situations difficiles d’élèves et permet à chaque professionnel de faire valoir sa spécificité, dans le respect de sa déontologie »7. L’assistant de service social a alors un rôle de conseiller social de l’institution et participe à l’évaluation de la situation et à la mise en place d’une intervention lorsqu’elle s’avère nécessaire. Il est bien souvent sollicité pour intervenir lorsqu’il y a rupture du lien avec la famille, lorsque des difficultés sociales, familiales sont repérées ou lorsqu’il y a une suspicion de mineur en danger. Dans le cadre de ses missions et plus spécifiquement celle qui consiste à participer à la prévention des mineurs en danger, le service social, dans sa fonction de médiation, procède à une évaluation de la situation en liaison avec les professionnels de l’établissement et en partenariat avec les différents intervenants socio-éducatifs. Pour procéder à ce travail, l’assistant de service social reçoit l’élève et/ou sa famille en entretien individuel ou familial. Dans les situations où il y a rupture du lien entre le collège et la famille et lorsque l’assistant de service social en évalue le bien fondé, une visite à domicile est effectuée. L’objectif est de comprendre le sens du retrait scolaire, de proposer des aides susceptibles de favoriser la reprise de l’assiduité de l’élève. Ce travail d’accompagnement nécessite du temps, afin, que les familles, acceptent l’intervention d’un professionnel et se mobilisent. La place d’interface de l’assistant de service social entre l’établissement, la famille et les intervenants sociaux, permet dans le même temps d’apporter un éclairage à l’équipe éducative sur chaque situation. Le traitement de ces situations nécessite, bien souvent des orientations et / ou des liaisons : - Vers le médecin scolaire, l’infirmière ou le conseiller d’orientation psychologue 7 BO hors série N° 9 du 4/11/1999 repères pour la prévention des conduites à risques et Annexe Fiche technique « commission de suivi » 9 - Vers les services de consultation médico-psychologique - Vers les services socio-éducatifs (conseil général, justice…) A ce titre, 17 % des situations examinées dans notre étude, ont fait l’objet d’une information signalante aux Délégations Territoriales d’Action Sociale. Dans ces situations l’absentéisme était l’un des éléments d’inquiétude et s’inscrivait dans un ensemble d’indicateurs de danger. Le travail avec les parents permet de mettre en lien et d’accompagner la famille vers des partenaires éducatifs de proximité (centres sociaux, éducateurs de prévention, associations…). Parallèlement, l’assistant de service social participe à l’aménagement des conditions de retour de l’enfant au collège. Perspectives Comme nous l’avons avancé dans nos hypothèses, l’étude confirme : • La pluri-factorialité des causes de l’absentéisme et met l’accent sur les différentes conduites associées à ce comportement. Il est donc pertinent de repérer au plus tôt les manifestations de mal-être des élèves et d’évaluer chaque situation dans sa globalité. A cet effet les commissions de suivi8 (encore appelées groupe de veille, réunion de concertation…) nous paraissent un dispositif pertinent dans ce travail de vigilance. Il est donc indispensable que celles-ci soient étendues à tous les établissements scolaires. Il apparait important que l’ensemble de la communauté éducative des collèges se mobilise dans la prise en compte de ces situations d’absentéisme, par exemple lors des journées de pré-rentrée, de mise en place des projets d’établissement, de groupes de travail avec les professeurs principaux. • La nécessité de prises en charge multiples : pédagogique, éducative, sociale, médicale. Ces interventions exigent des liaisons et des concertations dans l’objectif d’un travail complémentaire, cohérent et efficient : 8 BO Hors série N° 9 du 4 novembre 1999 « Repères pour la Prévention des conduites à risques » 10 • Avec le service de santé scolaire : En effet, nombre de situations nécessitent une évaluation par les médecins scolaires, à même de repérer des souffrances psychiques (phobies scolaires, psychopathologies, syndromes dépressifs, conduites suicidaires…) • Avec les équipes pédagogiques : La réunion d’une commission éducative regroupant le chef d’établissement, le professeur principal, le CPE, le COPsy, les services sociaux et de santé, la famille et le jeune et les partenaires extérieurs concernés (éducateurs justice et DSD…) permet d’appréhender une situation dans sa globalité, d’impliquer chacun et de définir un projet de scolarité. C’est, entre autre dans ce cadre, que la mise en place de PPRE, de dispositifs dérogatoires,…peut s’élaborer dans l’objectif de répondre aux PPRE : projet personnalisé de réussite éducative. Loi d’orientation sur l’école du 23 avril 2005 besoins spécifiques de certains de ces jeunes et de faciliter leur retour au collège. Dans tous les cas, il est primordial de préparer le retour de l’enfant dans sa classe de manière positive avec l’équipe enseignante, la vie scolaire et la famille. • Au niveau de l’inspection académique : La commission départementale de suivi de l’absentéisme pourrait s’ouvrir à d’autres représentants d’institutions (DSD, PJJ, AEMO, services de pédopsychiatrie…) dans l’objectif de : • repérer et mieux connaitre les fonctionnements de chaque institution et entre institutions afin d’en améliorer la coordination et la cohérence, • construire des modalités de travail pluri-institutionnel afin d’améliorer le suivi des situations d’absentéisme les plus complexes, • être force de proposition pour construire des dispositifs de prévention et de prise en charge. Enfin, d’autres axes de réflexion et de travail sont à envisager, notamment le développement avec les partenaires concernés des actions qui concourent à l’accompagnement à la fonction parentale. L. DAHAN B. MOINE Comité de rédaction : S. DARMO B. RAMOS 11 E. DELMAS JC. VALLOT BIBLIOGRAPHIE LIVRES L'enfant et la peur d'apprendre ( 2ème édition) DUNOD 2004 Psychopathologie de la scolarité MASSON 2003 CHOQUET Marie LEDOUX Sylvie ADOLESCENTS enquête nationale les éditions INSERM 1994 GARNIER Pascale Les assistantes sociales à l'école PUF 1997 HUERRE Patrice L'absentéisme scolaire - du normal au pathologique Hachette littérature 2006 JEAMMET Philippe BOCHEREAU Denis La souffrance des adolescents La Découverte 2007 MARCELLI Daniel BRACONNIER alain Adolescence et psychopathologie (6ème édition) MASSON 2004 Ado à fleur de peau Albin Michel 2006 Regards croisés sur l'adolescence, son évolution, sa diversité Editions Anne Carrière 2007 BOIMARE Serge CATHELINE Nicole POMMEREAU Xavier RUFO Marcel CHOQUET Marie ARTICLES JEAMMET Phillippe L'adolescence en difficulté THIN Daniel Agir contre les ruptures ou pénaliser les familles ? revue de la Gendarmerie Nationale N° 217 Cahiers Pédagogiques N° 441 2005 mars-06 RAPPORT COSTA-LASCOUX Jacqueline Malaise dans la scolarité 12 rapport de recherche pour la DPJJ sur les processus de déscolarisation à Corbeil et Grigny, Essonne sept-02 N° ANNEXE Fiche de recueil de données ABSENTEISME Nom Prénom Age Classe Garçon Fille Redoublant Caractéristiques de l’environnement scolaire et familial Retard scolaire (1, 2, 3) Caractéristiques familiales Typologie des absences Type de difficultés repérées chez l’élève 2 parents famille monoparentale Famille recomposée Enfant placé Famille « du voyage » famille nombreuse (3 enfants et +) chômage, invalidité ou longue maladie d’un des parents Absences perlées ou récurrentes (4 à 20 demi journées) Absences lourdes Déscolarisation Absences sélectives (matières, horaires) Retards répétés Scolaires Problème de comportement Difficultés relationnelles avec les autres élèves Difficultés relationnelles dans la famille Difficultés relationnelles avec les autres adultes Problème de santé Affectation rejetée Eloignement par rapport au domicile Consommateur régulier de drogues ou d’alcool Conduites suicidaires 13 Conduites associées du jeune Plaintes somatiques violences agies Victime de violence fugues Désinvestissement des autres activités Cas signalé par l’établissement Cas signalé par la famille Cas signalé par l’inspection académique Cas signalé par un service extérieur Traitement de l’absentéisme Entretien élève Entretien famille Visite à domicile Evaluation sociale /judiciaire en cours Liaisons services socioéducatifs extérieurs Information signalante DTAS Orientation vers partenaires internes Orientation vers services de soin extérieurs Réorientation CNED Re scolarisation 14