La guerre de La guerre de Cent Ans

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I S T O I R E
La guerre de
Cent Ans
au carrefour Anjou, Touraine et Poitou,
du traité de Brétigny à celui de Loudun
Claudine DOREAU
Pendant plusieurs années, aux confins du Poitou,
▲
La Roche-Posay, porte fortifiée
(photo NM).
les combats entre les partis français et anglais
furent âpres et violents. Le Picton revient sur ce
sujet des guerres franco-anglaises qui selon le
chroniqueur Froissart furent ici « plus chaudes
que partout ailleurs ».
Notre « carrefour » empiète aujourd'hui
sur deux départements, l'Indre-et-Loire
et la Vienne, il se présente comme un
polygone délimité par Loudun,
Champigny-sur-Veude, Faye-laVineuse, Mirebeau et Moncontour. Par
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Loudun, on accède à l'Anjou, par Fayela-Vineuse et Champigny-sur-Veude à
la Touraine, et par Mirebeau au Poitou.
Sa situation, aux portes de trois provinces, ainsi que la fertilité de son sol, permettent de comprendre l'importance
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des affrontements qui jalonnent son
histoire, notamment entre les traités de
Brétigny (1360) et de Loudun (1372).
Lors du traité de Brétigny, suite à la
déroute de Nouaillé-Maupertuis,
Edouard III d'Angleterre reçoit, avec le
titre de duc d'Aquitaine, presque tout
le sud-ouest de notre pays, à l'exception, au nord, des régions de Loudun,
Mirebeau, Moncontour et Faye-laVineuse, appartenant à l'Anjou.
La frontière qui partageait ainsi notre
actuel département suffit à faire comprendre pourquoi les combats y