en savoir plus - L`écran de Saint Denis

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la nuit de
la dystopie
samedi 8 février/écran 2
ZARDOZ
samedi 8 février/écran 2
21:30
Séance présentée par Olivier Rossignot,
rédacteur en chef cinéma à Culturopoing.com
ZARDOZ DE JOHN BOORMAN
ROYAUME-UNI/1974/COULEUR/1 H 45/VOSTF/35 MM
AVEC SEAN CONNERY, CHARLOTTE RAMPLING
2293. La Terre a été totalement dévastée et la société
est divisée en plusieurs castes : les Brutes, les Exterminateurs et les Barbares qui vouent un culte sans limites
au dieu Zardoz. Tous œuvrent pour les Éternels, un groupe
d’humains immortels. Ce nouvel équilibre social va être
bouleversé lorsque Zed, un Exterminateur, décide de pénétrer chez les Éternels, défiant ainsi le dieu Zardoz.
« Zardoz donne un parfait exemple de récit de sciencefiction moderne. […] La construction entière s’oppose à
une assimilation du film à une utopie positive (le Vortex
n’est pas un modèle idéal) ou à une utopie négative et au
retour corollaire aux valeurs actuelles. Boorman poursuit
la confrontation entre deux cultures, deux civilisations,
qui conduit inexorablement à une méditation sur la civilisation et la culture. Zardoz participe à la fois de l’allégorie et de l’épopée, comme Point Blank participait du film
policier et de l’allégorie et Délivrance du film d’aventures
et de l’allégorie. […] “C’est un film merveilleux, à la fois
récit d’aventures et fable métaphysique” (John Boorman) »
ALAIN GARSAULT, POSITIF N° 157, MARS 1974
00:00
Séance présentée
par Olivier Rossignot
NEW YORK 1997
ESCAPE FROM NEW YORK
DE JOHN CARPENTER
ÉTATS-UNIS–ROYAUME-UNI/1981/COULEUR/1 H 39/
VOSTF/35 MM/INT. – 12 ANS
AVEC KURT RUSSELL, LEE VAN CLEEF,
ERNEST BORGNINE, DONALD PLEASENCE, ISAAC HAYES
1997. Manhattan est devenu une immense prison
d’État où vivent trois millions de condamnés livrés à euxmêmes. Alors que le président des États-Unis se rendait
à une conférence internationale muni de documents d’une
importance vitale, l’avion qui le transportait s’écrase sur
l’île. Snake Plisken, un dangereux prisonnier, est envoyé
sur place pour les récupérer. Il dispose de vingtquatre heures, sinon il mourra.
« New-York 1997 est en quelque sorte un documentaire sur la haine, la méfiance et l’incompréhension qui
relient Carpenter à New York. “Documentaire”, car la
capitale rêvée, ou plutôt cauchemardée par John
Carpenter en 1981 – une cité en ruines, au bord de l’implosion, ravagée par la violence et l’arbitraire, hantée par
la folie et ses monstres –, exhibe déjà tous les signes
annonciateurs d’une catastrophe bien plus vaste. Le premier “film d’action” réalisé par John Carpenter est en
réalité un film d’anticipation. »
HÉLÈNE FRAPPAT, NEW YORK 1997,
UNE LECTURE DU FILM DE JOHN CARPENTER
CAHIERS DU CINÉMA – STUDIO CANAL VIDÉO, 2008

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