New York 1997
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New York 1997
New York 1997 Escape from New York Réalisation : John Carpenter Scénario : John Carpenter et Nick Castle Photographie : Dean Cundey et George D. Dodge Musique : John Carpenter et Alan Howarth Production : AVCO Embassy Pictures, International Film Investors Interprétation : Kurt Russell (Snake Plissken), Lee Van Cleef (Bob Hauk), Donald Pleasance (le président des États-Unis), Ernest Borgnine (Cabbie, le chauffeur de taxi), Isaac Hayes (le duc de New York), Harry Dean Stanton (Harold « Brain » Helman) États-Unis, Grande-Bretagne – 1981j – Couleur (Metrocolor) – 99 mn Synopsis En 1988, suite à une explosion de criminalité aux États-Unis, l’île de Manhattan est devenue une ville-prison. Des fortifications et une surveillance constante empêchent ces quelque trois millions d’habitants de fuir. Presque tous criminels, ils se sont organisés en bandes rivales et s’affrontent nuit et jour pour préserver et défendre leur territoire. Sans électricité et au beau milieu des décombres, la violence est reine. A la suite d’un attentat, en 1997, l’avion du président des Etats-Unis s’écrase au coeur de la zone interdite. Protégé par un équipement indestructible, le voilà livré à lui-même. Un seul homme peut tirer l’honorable disparu des griffes des bagnards survoltés : Snake Plissken, héros de la dernière guerre et dangereux criminel... Pistes de travail 1 – Mise en garde contre les dérives politiques américaines Réalisé en 1980, à partir d’un scénario que John Carpenter avait écrit plus tôt en réaction à l’affaire du Watergate (un scandale politique retentissant qui a éclaté en 1974 et a mis fin à la présidence de Richard Nixon, contraint de démissionner), New York 1997 offre la vision d’une Amérique qui a sombré dans le fascisme. 2 – Un monde impitoyable dominé par des criminels Dans cette cité de New York désormais condamnée par des murailles autour de l’île de Manhattan et réduite à une prison à ciel ouvert dans une zone de non droit, les criminels sont livrés à eux mêmes sans espoirs de sortie. Lorsque des terroristes font s’écraser Air Force One dans ces lieux sinistres (avec une séquence tristement prémonitoire - imaginée par John Carpenter 21 ans avant l’attentat fomenté par Ben Laden contre le World Trade Center - où Air Force One, percute un gratte-ciel) c’est un malfrat plus dangereux encore qui est envoyé pour sauver le président des États-Unis, amnistie à la clé. 3 – Un western masqué Presque tous les films de Carpenter sont des westerns masqués et New York 1997 s’avère le plus manifeste de tous. L’histoire délestée de ses aspects futuristes est typique du genre et avec Snake Plissken on a un archétype du héros solitaire taciturne et digne descendant des Eastwood et autres John Wayne. 4 – Trucages Les trucages « à l’ancienne » restent remarquables avec cet usage brillant de maquettes, de matte painting et de trucages visuels qui offrent des vues impressionnantes de ce New York carcéral (l’arrivée en planeur de Snake). Le matte painting est un procédé cinématographique qui consiste à peindre un décor en y laissant des espaces vides, dans lesquels une ou plusieurs scènes filmées sont incorporées). Ce système économique permet d’étendre à l’infini les arrières-plans sans avoir à construire des décors pharaoniques. Il a été largement utilisé dans les films de science-fiction. (Fiche réalisée à partir de la notice de Wikipédia et des critiques du Monde et du site http://chroniqueducinephilestakhanoviste.blogspot.fr)