Colle MP semaine 2. Le 18/09 2016. Nom : Cunat Cours : Taylor
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Colle MP semaine 2. Le 18/09 2016. Nom : Cunat Cours : Taylor
Colle MP semaine 2. Le 18/09 2016. Nom : Cunat Cours : Taylor-Lagrange. Exercice 1. ** utilisation de la formule de Taylor-Lagrange Soit f ∈ C 2 (R, R). On suppose |f | et |f 00 | majorées, on note A = kf k∞ et B = f 00 ∞ . Montrer que |f 0 | √ est majorée par 2 AB. Indication : Le titre donne déjà une indication ! On utilisera ensuite qu’un certain trinôme est de signe constant. Pour tout (a, h) ∈ R2 , il existe c tel que f (a + h) − f (a) − f 0 (a)h = 2 h2 00 f (c). 2 D’où f 0 (a)h = f (a + h) − f (a) − h2 f 00 (c) et |f 0 (a)||h| 6 2A + B2 h2 . D’où (un nombre est inférieur à sa valeur absolue !) |f 0 (a)|h 6 2A + B2 h2 . On obtient un trinôme du second degré en h qui ne change pas de signe. Son discriminant est négatif, ce qui permet de conclure. Exercice 2. *** terme général d’une série P convergente Soit u ∈ (R+ )N décroissante. On suppose n un convergente. Montrer que limn→∞ nun = 0. Indication : On peut procéder par l’absurde et revenir à la définition d’une limite. Supposons par l’absurde que limn→∞ n · un 6= 0, donc il existe ε ∈ R+∗ tel que ∀n0 ∈ N, ∃n > n0 tq |nun | > ε. Fixons un tel ε. Comme u est positive, on a ∀n0 ∈ N, ∃n > n0 tq un > nε . Soit n0 ∈ N et n comme dans l’assertion ci-dessus. Du fait que u est décroissante, on a : u0 > u1 > . . . un > d’où en sommant : n X ε n uk > ε. k=0 Là, on a traduit l’hypothèse de l’absurde. Reste à voir comment s’en servir... On va contredire le fait que la suite des restes tend vers 0 Le fait que la suite des reste tend vers 0 prouve que ∃n0 ∈ N tq ∀n > n0 , ∞ X k=n0 uk < ε . 2 Fixons un tel n0 , et appliquons notre hypothèse à 2n0 . Le ε 2 et le 2n0 ont été trouvé au brouillon pour obtenir une contradiction... ε Nous obtenons un nombre n1 > n0 tel que un1 > . Alors, grâce au fait que u est positive et décroissante : n1 ∞ X k=n0 n1 X uk > k=n0 uk > (n1 − n0 + 1)ε n1 (n1 − n0 + 1) > 21 . n1 ∞ ∞ X X ε ε Maintenant les hypothèses uk > et uk < sont contradictoires, d’où la démonstration. 2 2 Et comme n1 > 2n0 , on obtient que k=n0 Exercice 3. ** exemples de séries Nature de la série de terme général : k=n0 1 1) e − (1 + )n n √ 2) cos(π n2 + n + 1) Indication : Comme le terme général ne fait intervenir que des fonctions usuelles, un développement asymptotique est une manière simple de conclure. 1 e 1 1. On trouve e − (1 + )n = + O( 2 . n n→∞ 2n n −1 qui est le terme général d’une série divergente. De plus, cet équivalent Ainsi le terme général est équivalent à 2n et de signe constant, donc les théorèmes de comparaison s’appliquent. On déduit que la série diverge. √ 1 3π +O . Ainsi la série est somme de deux série convergente 2. On trouve cos(π n2 + n + 1) = (−1)n n→∞ 8n n2 (l’une alternée, l’autre par comparaison à une série de Riemann), donc elle converge. Nom : Teulé Cours : Séries de terme général équivalent. Exercice 1. ** contre-exemple au théorème sur les séries de terme général équivalent (−1)n Nature de la série √ . Commentaires ? n + (−1)n Indication : Effectuer un développement asymptotique. (−1)n On trouve que la série diverge, alors que son terme général équivaut à √ , terme général d’une série convergente. n Bien sûr, ceci est possible car ce n’est pas une série à termes positifs. ! (−1)n Notons au passage que c’est une série alternée mais que le théorème du cours ne s’applique pas car √ n + (−1)n n’est pas décroissante. Exercice 2. ** suite récurrente (CCP) Soit u ∈ RN telle que u0 ∈]0, 1[ et ∀n ∈ N, un+1 = 12 (u2n + un ). 1. Montrer que u converge vers 0. X 2. Donner la nature de la série uk . k Indication : 1)suite récurrente : utiliser la fonction f : x 7→ 21 (x2 + x). 2) d’Alembert 2 N n∈ 1. 2. ∀n ∈ N, X |un+1 | 1 1 1 = −→ donc par le critère de d’Alembert, la série uk converge. |un | 2 |un + 1| n→∞ 2 k Exercice 3. * exemples à paramètres Soit α ∈ R. Pour quelles valeurs de α les séries suivantes convergent-elles ? Divergent-elles grossièrement ? P α 1) k ln(1 + k ) X ln(k + 1) − ln(k) 2) kα k X 1 3) sin( )k α k k X k+1 4) (k 2 + k + 1)α k r X k+1 α 5) − exp( ) k k k Indication : Nom : Arricault Cours : Définitions générales sur les séries. Démo : d’Alembert. Exercice 1. * exemples dans le cas ambiguë de d’Alembert P un+1 Donner un exemple de suites u ∈ (R∗ )N telle que limn→∞ = 1 et n un converge, puis telle que u n P n un diverge. P P 1 k 1 diverge, k converge. Dans les deux cas, le quotient des termes généraux tend vers 1. k2 Exercice 2. ** comparaison dePséries an converge. Que dire de la sérieP de terme général (a0P ...an√ )n∈N ? Soit a ∈ (R+ )N tel que la série P Soit encore b ∈ (R+ )N tel que la série bn converge. Que dire de n max(an , bn ) ? De n an bn ? Indication : Utiliser les théorèmes de comparaison. Notons que toutes les séries étudiées sont à termes positifs, donc les théorèmes de comparaison s’appliquent. X • Comme la série an converge, son terme général tend vers 0. Donc à partir d’une certain rang, disons n0 , n an 6 1. 3 Dès lors pour tout n > n0 , on a a0 . . . an 6 a0 . . . an0 aX n . Le terme a0 . . . an0 est juste une constante, et an est le X terme général d’une série convergente. Donc la série a0 . . . an0 an converge, et par comparaison, a0 ...an n n aussi. X • L’inégalité ∀n ∈ N, max(an , bn ) 6 an + bn permet de conclure que max(an , bn ) converge. n • Enfin, l’inégalité ∀n ∈ N, Xp √ an + bn an bn 6 prouve que la série an bn converge. 2 n 4