Objet d`étude double. Les réécritures, et la question

Transcription

Objet d`étude double. Les réécritures, et la question
Objet d'étude double.
Les réécritures, et la question de l’Homme dans les genres de l’argumentation, du XVlème siècle à nos jours.
CORPUS DE TEXTES
Texte A : Voltaire, Candide, ou l’optimisme, 1859, chapitre I, début.
Texte B : Voltaire, Candide, ou l’optimisme, 1859, chapitre XXX, fin.
Texte C : Guy Konopnicki, Candide 2, le retour, © Flammarion, 1999, Avertissement au lecteur.
Texte D : Guy Konopnicki, Candide 2, le retour, © Flammarion, 1999, chapitre I, début.
Texte E : Guy Konopnicki, Candide 2, le retour, © Flammarion, 1999, chapitre XXII, fin.
TEXTE A
Candide, ou l’optimisme,
traduit de l’allemand
De Mr. le Docteur Ralph
Chapitre premier. Comment Candide fut élevé dans un beau château, et comment il fut chassé d’icelui.
5
10
15
20
25
Il y avait en Westphalie, dans le château de monsieur le baron de Thunder-ten-tronckh, un jeune garçon à qui la nature
avait donné les mœurs les plus douces. Sa physionomie annonçait son âme. Il avait le jugement assez droit, avec
l’esprit le plus simple ; c’est, je crois, pour cette raison qu’on le nommait Candide. Les anciens domestiques de la
maison soupçonnaient qu’il était le fils de la sœur de monsieur le baron, et d’un bon et honnête gentilhomme du
voisinage, que cette demoiselle ne voulut jamais épouser parce qu’il n’avait pu prouver que soixante et onze quartiers,
et que le reste de son arbre généalogique avait été perdu par l’injure du temps.
Monsieur le baron était un des plus puissants seigneurs de la Westphalie, car son château avait une porte et des
fenêtres. Sa grande salle même était ornée d’une tapisserie. Tous les chiens de ses basses-cours composaient une meute
dans le besoin ; ses palefreniers étaient ses piqueurs ; le vicaire du village était son grand aumônier. Ils l’appelaient tous
Monseigneur, et, ils riaient quand il faisait des contes.
Madame la baronne, qui pesait environ trois cent cinquante livres, s’attirait par là une très grande considération et
faisait les honneurs de la maison avec une dignité qui la rendait encore plus respectable. Sa fille Cunégonde, âgée de
dix-sept ans, était haute en couleur, fraîche, grasse, appétissante. Le fils du baron paraissait en tout digne de son père.
Le précepteur Pangloss était l’oracle de la maison, et le petit Candide écoutait ses leçons avec toute la bonne foi de son
âge et de son caractère.
Pangloss enseignait la métaphysico-théologo-cosmolonigologie. Il prouvait admirablement qu’il n’y a point d’effet
sans cause, et que, dans ce meilleur des mondes possibles, le château de monseigneur le baron était le plus beau des
châteaux, et madame la meilleure des baronnes possibles.
« Il est démontré, disait-il, que les choses ne peuvent être autrement : car tout étant fait pour une fin, tout est
nécessairement pour la meilleure fin. Remarquez bien que les nez ont été faits pour porter des lunettes ; aussi avonsnous des lunettes. Les jambes sont visiblement instituées pour être chaussées, et nous avons des chausses. Les pierres
ont été formées pour être taillées et pour en faire des châteaux ; aussi monseigneur a un très beau château : la plus
grand baron de la province doit être le mieux logé ; et les cochons étant faits pour être mangés, nous mangeons du porc
toute l’année. Par conséquent, ceux qui ont avancé que tout est bien ont dit une sottise : il fallait dire que toute est au
mieux. »
Candide écoutait attentivement, et croyait innocemment : car il trouvait mademoiselle Cunégonde extrêmement belle,
quoiqu’il ne prît jamais la hardiesse de le lui dire. Il concluait qu’après le bonheur d’être né baron de Thunder-tentronckh, le second degré de bonheur était d’être mademoiselle Cunégonde ; le troisième, de la voir tous les jours ; et le
quatrième, d’entendre maître Pangloss, le plus grand philosophe de la province, et par conséquent de toute la terre.
Voltaire, Candide, ou l’optimisme, 1859.
TEXTE B
Chapitre trentième. Conclusion
5
[…] Pangloss, Candide et Martin, en retournant à la petite métairie, rencontrèrent un bon vieillard qui prenait le frais à
sa porte sous un berceau d’orangers. Pangloss qui était aussi curieux que raisonneur, lui demanda comment se nommait
le mouphti qu’on venait d’étrangler. « Je n’en sais rien, répondit le bonhomme ; et je n’ai jamais su le nom d’aucun
mouphti ni d’aucun vizir. J’ignore absolument l’aventure dont vous me parlez ; je présume qu’en général ceux qui se
mêlent des affaires publiques périssent quelquefois misérablement, et qu’ils le méritent ; mais jamais je ne m’informe
de ce qu’on fait à Constantinople ; je me contente d’y envoyer vendre les fruits du jardin que je cultive. » Ayant dit ces
mots, il fit entrer les étrangers dans sa maison ; ses deux filles et ses deux fils leur présentèrent plusieurs sortes de
sorbets qu’ils faisaient eux-mêmes, du kaïmak piqué d’écorces de cédrat confit, des oranges, des citrons, des limons,
10
15
20
25
30
des ananas, des pistaches, du café de Moka qui n’était point mêlé avec le mauvais café de Batavia et des îles. Après
quoi les deux filles de ce bon musulman parfumèrent les barbes de Candide, de Pangloss, et de Martin.
« Vous devez avoir, dit Candide au Turc, une vaste et magnifique terre ? - Je n’ai que vingt arpents, répondit le Turc ;
je les cultive avec mes enfants ; le travail éloigne de nous trois grands maux, l’ennui, le vice, et le besoin. »
Candide, en retournant dans sa métairie, fit de profondes réflexions sur le discours du Turc. Il dit à Pangloss et à
Martin : « Ce bon vieillard me paraît s’être fait un sort bien préférable à celui des six rois avec qui nous avons eu
l’honneur de souper. - Les grandeurs, dit Pangloss, sont fort dangereuses, selon le rapport de tous les philosophes : car
enfin Eglon, roi des Moabites, fut assassiné par Aod ; Absalon fut pendu par les cheveux et percé de trois dards ; le roi
Nadab, fils de Jéroboam, fut tué par Baza, le roi Ela, par Zambri, Ochosias, par Jéhu, Athalia, par Joïada ; les rois
Joachim, Jéchonias, Sédécias, furent esclaves. Vous savez comment périrent Crésus, Astyage, Darius, Denys de
Syracuse, Pyrrhus, Persée, Annibal, Jugurtha, Arioviste, César, Pompée, Néron, Othon, Vitellius, Domitien, Richard
second d’Angleterre, Edouard second, Henri VI, Richard III, Marie Stuart, Charles Ier, les trois Henri de France,
l’empereur Henri IV ? Vous savez... - Je sais aussi, dit Candide, qu’il faut cultiver notre jardin. - Vous avez raison, dit
Pangloss ; car quand l’homme fut mis dans le jardin d’Eden, il y fut mis ut operaretur eum, pour qu’il travaillât : ce qui
prouve que l’homme n’est pas né pour le repos. - Travaillons sans raisonner, dit Martin ; c’est le seul moyen de rendre
la vie supportable. »
Toute la petite société entra dans ce louable dessein ; chacun se mit à exercer ses talents. La petite terre rapporta
beaucoup. Cunégonde était, à la vérité, bien laide ; mais elle devint une excellente pâtissière ; Paquette broda ; la vieille
eut soin du linge. Il n’y eut pas jusqu’à frère Giroflée qui ne rendît service ; il fut un très bon menuisier, et même devint
honnête homme ; et Pangloss disait quelquefois à Candide : « Tous les événements sont enchaînés dans le meilleur des
mondes possibles : car enfin si vous n’aviez pas été chassé d’un beau château à grands coups de pied dans le derrière
pour l’amour de mademoiselle Cunégonde, si vous n’aviez pas été mis à l’Inquisition, si vous n’aviez pas couru
l’Amérique à pied, si vous n’aviez pas donné un bon coup d’épée au baron, si vous n’aviez pas perdu tous vos moutons
du bon pays d’Eldorado, vous ne mangeriez pas ici des cédrats confits et des pistaches. - Cela est bien dit, répondit
Candide, mais il faut cultiver notre jardin. »
Voltaire, Candide, ou l’optimisme, 1859.
TEXTE C
CANDIDE 2, LE RETOUR
5
10
15
Candide 2, le retour est un remake. L’action se déroule à la fin d’un siècle qui ne fut pas vraiment celui des Lumières.
De sorte que le professeur Pangloss n’est même pas Leibnitz. Synthèse de bien des intellectuels du temps, il se peut
aussi qu’il ressemble, parfois, à l’auteur lui-même.
Il est probable que d’autres se reconnaissent et l’on peut supposer qu’ils goûteront la plaisanterie.
Notre Pangloss ne partage pas toutes les illusions de son précurseur, il ne croit pas qu’il vit dans le meilleur des mondes
et se contente de rechercher le Bien, le Juste et même, en certains cas, la Vertu.
Candide n’est pas tout à fait l’optimiste que Voltaire promenait dans les cataclysmes et les folies de son époque. C’est
un jeune homme d’aujourd’hui, formé par la philosophie de Pangloss. Il croit seulement au Bien, à la Raison et au
triomphe du Droit. Quant à Cunégonde, elle sera toujours la plus belle et la plus douce des jeunes filles que l’on ait
jamais rencontrée.
Les autres personnages sont imaginaires. De même certains pays. Aucune ressemblance n’est fortuite, bien que les
noms aient été changés, à cause des avocats qui ont peur de tout et des tribunaux qui ont une fâcheuse tendance à
rétablir la censure.
Il n’y a pas lieu de formuler des excuses, sauf pour Voltaire et, subsidiairement pour Raymond Roussel, qui nous
pardonnera quelques emprunts aux Impressions d Afrique.
Guy KONOPNICKI, Candide 2, le retour, © Flammarion, 1999.
TEXTE D
I
Où l’on voit Candide naître et devenir
orphelin, puis être confié derechef au plus
grand des philosophes, pour recevoir, dans un
château vosgien, l’éducation idéale
du prochain millénaire.
Candide naquit un jour de 1981 et, par un habile calcul, ses parents surent qu’il aurait vingt ans au cours de la première
année du prochain millénaire. Il allait pourtant devoir son prénom au hasard de sa naissance dans une maternité
parisienne dont l’adresse affichait le nom d’un saint inconnu sur le calendrier, Saint-Maur. On ne pouvait tout de même
5
10
15
20
25
30
35
40
pas l’appeler Maur !
Marchant vers la mairie du XIe arrondissement, son père était au désespoir. Les rues du quartier n’offraient pas un
grand choix : Oberkampf, République, Folie-Méricourt, Chemin Vert, La Roquette... Il y avait bien la place Léon Blum
mais le père de Candide avait rencontré, dans sa jeunesse, l’ombre d’un autre Léon dont il était revenu. Sans oublier
que Léon, c’était « le vieux » et que son fils était jeune et le serait encore en 2001. Il traversa le boulevard Voltaire,
pour examiner les plaques de l’autre côté. Il soupira devant le nom de Ledru-Rollin. Puis, animé par une soudaine
inspiration, il se dirigea sans plus hésiter vers le bureau de l’état-civil.
L’air était léger comme une phrase de Voltaire... Candide ! Pourquoi diable n’y avoir pas songé plus tôt ! L’enfant
serait Candide.
L’employé enregistra le prénom en félicitant le père pour son originalité : depuis quelque temps, on notait une pléthore
de François, comme, jadis, les Charles avaient succédé aux Philippe. Il restait donc un voltairien à Paris, en cette
époque qui avait vu un grand intellectuel tomber en pâmoison devant des mollahs iraniens !
En quittant la mairie, le père de Candide jugea qu’il était grand temps d’arroser l’événement au Bouquet de Voltaire. Il
l’arrosa si bien que, à la sortie du bistrot, il ne fit pas attention à la couleur des feux. Un car de touristes s’engageait
dans la rue de la Roquette et l’entraîna avec lui jusqu’au cimetière du Père-Lachaise, où l’on décida de le garder pour
l’éternité, au grand soulagement de sa jeune veuve qui économisa ainsi les frais de transport.
Quelques jours plus tard, éprouvée par cette brutale disparition autant que par la dépression consécutive à
l’accouchement, la mère de Candide entreprit un voyage dont elle ne revint jamais. Elle n’était pourtant pas dépourvue
de sentiment maternel puisqu’elle avait confié l’enfant à une riche parente, à moins que ce ne fût simplement une amie,
ou même une voisine, en tout cas, il s’agissait d’une femme d’un certain âge dont les économies fructifiaient, en dépit
de la crise.
Le privilège de l’argent embarrassait la vieille qui était plutôt de gauche, en dépit des déceptions et des désillusions
accumulées au fil des ans. Elle avait donc décidé de consacrer sa fortune à l’éducation des générations futures, afin que
l’humanité s’ouvre enfin à la conscience du monde. Il fallait que quelqu’un commençât pareille expérience et, puisque
le destin lui avait remis Candide, l’orphelin serait le premier bénéficiaire de cette digne éducation.
[…]
Pangloss fut choisi, car il jouissait d’une immense réputation. En ce temps-là, les grandes idéologies s’effondraient et
l’homme se retrouvait plus nu qu’au jardin d’Éden. En quelques idées, en quelques livres, Pangloss l’avait rhabillé pour
l’époque. Alors que la défaite de la Pensée semblait inéluctable, le philosophe était monté en première ligne. Il s’était
fait tout à la fois artilleur et brancardier, pilonnant l’adversaire par de grandes salves d’évidences et fouillant les
décombres pour récupérer de vieilles idées qu’il ramenait à la Lumière. Il avait, ensuite, redécouvert les Vertus et mis
au point la sagesse des modernes. Tel Lazare, le sens se levait du tombeau. Pas tout le sens mais le bon, l’implacable
bon sens.
L’œuvre de Pangloss était indiscutable et d’autant moins discutée qu’elle ne faisait de mal à personne. Le philosophe
s’exprimait toujours avec une grande civilité qui disqualifiait, par avance, ses éventuels contradicteurs. Volontiers
péremptoire lorsqu’il proférait des évidences, il polémiquait avec un adversaire invisible et impalpable qui n’opposait
aucune résistance. Comme la nature selon Pascal, Pangloss avait horreur du vide. Pour cette raison, il accepta, avec
enthousiasme, de devenir précepteur. Il allait s’attaquer aux béances de l’inculture et remplir le cerveau de son élève.
Nul n’était mieux placé que lui pour éduquer Candide : ce génial penseur était aussi un pédagogue qui ne se dérobait
jamais quand il fallait défendre l’école et ses maîtres. Il fit reconstruire, pour son unique élève, l’école de Jules Ferry
avec ses murs de brique grise, sa cour et son préau. Rien ne manquait à cette parfaite réplique des fiers édifices
républicains, pas même l’inscription « école de garçon » – au singulier – « laïque et obligatoire ».
Guy KONOPNICKI, Candide 2, le retour, © Flammarion, 1999.
TEXTE E
XXII
Où Candide découvre les histoires de la vieille
et éprouve une immense compassion pour son
infortuné maître
5
10
[…] Candide marcha au hasard des rues. L’air était léger et les filles si belles. Sur le quai Voltaire, le long de la Seine,
à l’étal d’un bouquiniste, il aperçut son nom, au milieu d’ouvrages de Pangloss que l’on soldait.
Pour d’étranges raisons, il ne connaissait pas le roman auquel il devait son patronyme. Il acheta le livre, s’installa à une
terrasse de café et se plongea dans la lecture.
Il aima ce récit pour son audace et sa drôlerie. La fin ne lui convenait pas. Cette histoire de jardin à cultiver n’était pas
du tout à son goût. Voltaire s’était d’ailleurs bien gardé de suivre son propre conseil.
Il se sentit, un instant, abattu, écrasé d’avance par l’énormité de la tâche. Il aurait voulu hurler, appeler ses semblables à
s’élever au dessus des misérables clôtures de leurs jardins, de leurs quartiers et de leurs pays.
Son regard croisa celui d’une jeune fille qui lui souriait.
Pour la première fois de sa vie, il se dit que Cunégonde n’était peut-être pas la plus belle et la plus douce des créatures.
15
20
Candide se promit d’affronter bientôt les grandes tâches philosophiques qui se présentaient à lui, en se donnant, à titre
provisoire, la planète pour jardin. Pangloss avait vécu dans un monde qui semblait immobile. Sa pensée s’était
longtemps heurtée à un mur dressé au milieu de l’Europe, au coeur d’une ville. Ce mur s’était écroulé, entraînant avec
lui les systèmes qui s’y étaient adossés, de part et d’autre.
N’avait-il pas vu les premiers signes de la décadence des Etats-Unis et les soubresauts d’un continent qui étouffe dans
les frontières tracées par des puissances déchues !
Il lui fallait perdre l’habitude de raisonner, comme son maître, pour une société figée, habitée par la peur des
bouleversements et des catastrophes. Pangloss s’était contenté d’échafauder une théorie de l’impuissance qui rendait
plus impuissant encore.
Candide éprouvait maintenant une sensation délicieuse. Il se sentait libre. Libre d’esprit, esprit libre, rien ne l’obligeait
à suivre les sentiers battus. L’inconnu s’ouvrait à lui, c’était vertigineux, mais heureusement, le mot avait un féminin. Il
entreprit de déchiffrer l’inconnue qui lui souriait.
Ce soir-là, il se consola de la perte de Cunégonde et oublia Pangloss, qui s’était d’ailleurs oublié lui-même sous l’effet
des drogues qu’on lui avait administrées.
FIN
Candide 2, le retour, Guy Konopnicki, © Flammarion, 1999.
Question sur le corpus (4 points).
Comment le comique argumentatif et philosophique de Voltaire devient-il un comique polémique chez Guy Konopnicki ?
Vous vous appuierez sur des éléments textuels précis pour justifier votre réponse.
Écriture : vous traiterez ensuite un seul des trois sujets suivants (16 points).
Commentaire : Vous ferez le commentaire du texte A de Voltaire.
Dissertation : À quelles conditions la réécriture d’une œuvre littéraire cesse-t-elle d’être une simple transposition narrative ou
psychologique, et devient ainsi une création à part entière ? Vous construirez votre réponse en vous appuyant sur les textes du
corpus ainsi que sur vos connaissances et lectures personnelles.
Écriture d’invention : Lors d’un débat littéraire, deux critiques sont en désaccord à propos du Candide 2 de Guy Konopnicki :
le premier lui reproche d’avoir choisi la facilité du pastiche et de la transposition, le second lui répond qu’il exprime une réelle
vision du monde. Vous écrirez ce dialogue en veillant à équilibrer les arguments et en gardant un ton courtois, et vous vous
appuierez sur les textes du corpus pour illustrer ce que chacun de vos personnages avance.
HYPOTHÈSE NON RETENUE
(pour l’instant).