Copie de Alimentation et religion

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Copie de Alimentation et religion
ALIMENTATION &
RELIGIONS
La valeur sacrée des aliments
1. Classification des différents critères
Ces usages peuvent être classés selon différents
critères :
L'obligation (de consommer) ou l'interdiction. Les
interdictions sont plus fréquentes que les obligations ;
La force obligatoire :
depuis la simple recommandation jusqu'à la
prescription inévitable dont le non-respect peut
entraîner l'exclusion du transgresseur, voire sa mort
La permanence :
prescription temporaire ou permanent
Le motif :
explicite (par exemple la commémoration d'un
événement particulier) ou
implicite (il n'y a pas de justification propre, c'est
simplement une règle de l'appartenance à la religion).
Les formes les plus courantes de prescriptions
alimentaires sont :
1.des diététiques particulières permanentes (viande
halâl, nourriture cachère, macrobiotisme, végétarisme,
végétalisme, etc.) qui se répartissent autour de la
dialectique entre le pur et l'impur.
Les formes les plus courantes de prescriptions
alimentaires sont :
1.des diététiques particulières permanentes
2.des diététiques particulières temporaires.
Un certain nombre d'Églises chrétiennes préconisent de
ne pas manger de viande ni de laitages le vendredi. Il
s'agit de commémorer, par une alimentation
volontairement appauvrie, un événement particulier, en
l'occurrence la mort du Christ.
Les formes les plus courantes de prescriptions
alimentaires sont :
1.des diététiques particulières permanentes
2.des diététiques particulières temporaires.
3.la pratique du jeûne plus ou moins complet, sur des
périodes plus ou moins prolongées et régulières,
accompagnée ou non d'abstinence alimentaire et
sexuelle.
1. Classification des différents critères
2. Les “Alicaments”
❖
Certaines croyances populaires datant de la
médecine ancienne nous ont fait conserver des
remèdes par la nourriture, comme la diète
(consistant à nourrir la personne malade seulement
avec du pain sec et de l'eau, ce qui peut être par
ailleurs dangereux car affaiblit plus souvent la
personne que l'aide à guérir), ou les fameux
"remèdes de grand-mère" qui sont parfois efficaces
par effet placebo ou par utilisation de plantes
thérapeutiques contenant un principe actif effectif.
❖
Nouvelle tendance des aliments “qui soignent”
1. Classification des différents critères
2. Les “Alicaments”
3. Les grandes religions monothéistes
3.1.Judaïsme
❖
Le judaïsme, indique les faits suivants :
Les ruminants à sabots fendus, bovidés et cervidés sont permis ;
Le porc a le sabot fendu, mais il ne rumine pas. Sa consommation
est interdite, ainsi que son élevage sur la Terre d'Israël.
❖
Le judaïsme, indique les faits suivants :
Les ruminants à sabots fendus, bovidés et cervidés sont permis ;
Le porc a le sabot fendu, mais il ne rumine pas. Sa consommation
est interdite, ainsi que son élevage sur la Terre d'Israël.
Parmi les poissons, seuls ceux à nageoire et à écailles sont autorisés,
ce qui exclut les anguilles, les crustacés, les coquillages, les homards
et écrevisses.
❖
Le judaïsme, indique les faits suivants :
Les ruminants à sabots fendus, bovidés et cervidés sont permis ;
Le porc a le sabot fendu, mais il ne rumine pas. Sa consommation
est interdite, ainsi que son élevage sur la Terre d'Israël.
Parmi les poissons, seuls ceux à nageoire et à écailles sont autorisés,
ce qui exclut les anguilles, les crustacés, les coquillages, les homards
et écrevisses.
Parmi les oiseaux, seuls ceux qui présentent un ergot et ne se
nourrissent pas d'animaux sont autorisés.
❖
Le judaïsme, indique les faits suivants :
Les ruminants à sabots fendus, bovidés et cervidés sont permis ;
Le porc a le sabot fendu, mais il ne rumine pas. Sa consommation
est interdite, ainsi que son élevage sur la Terre d'Israël.
Parmi les poissons, seuls ceux à nageoire et à écailles sont autorisés,
ce qui exclut les anguilles, les crustacés, les coquillages, les homards
et écrevisses.
Parmi les oiseaux, seuls ceux qui présentent un ergot et ne se
nourrissent pas d'animaux sont autorisés.
Le mélange sous quelque forme que ce soit de viande bovine et de
lait est interdit. Les familles religieuses disposent de vaisselles et de
fours différents pour produits lactés et produits carnés.
❖
Le judaïsme, indique les faits suivants :
Les ruminants à sabots fendus, bovidés et cervidés sont permis ;
Le porc a le sabot fendu, mais il ne rumine pas. Sa consommation
est interdite, ainsi que son élevage sur la Terre d'Israël.
Parmi les poissons, seuls ceux à nageoire et à écailles sont autorisés,
ce qui exclut les anguilles, les crustacés, les coquillages, les homards
et écrevisses.
Parmi les oiseaux, seuls ceux qui présentent un ergot et ne se
nourrissent pas d'animaux sont autorisés.
Le mélange sous quelque forme que ce soit de viande bovine et de
lait est interdit. Les familles religieuses disposent de vaisselles et de
fours différents pour produits lactés et produits carnés.
En outre, on jeûne pour Yom Kippour et mange un repas spécial
pour la Pâque juive : le seder de Pessa'h, qui commence par les
herbes amères.
❖
Animaux impurs dans le Lévitique
Batte, escargot, caméléon, lézard, taupe, souris, tortue,
belette, lapin, lièvre, furet, porc, chameau, cuculidae,
vanneau, pélican , héron, cigogne, cygne, cormoran,
balbuzard pêcheur, corbeau, chouette lapone, chouette
chevêche, faucon, gypaète barbu, aigle, vautour, baleine,
requin, dauphin, poisson-chat, anguille, méduse, étoile de
mer, hippocampe, calmar, pectinidae, ormeau, moule,
palourde, dendrobranchiata, écrevisse, crevette, langoustine,
crabe, ornithorynque, pingouin, alligator,ver ,fourmi,
serpent, tortue, échidna, hérisson, rat, écureuil, chat, lynx,
gecko, guépard, tigre, lion, loup, chien, renard, dingo, ours,
joint, âne, zèbre, kangourou, singe, gibbon, wombat,
éléphant, corneille, pie, perroquet, cockatoo.
1. Classification des différents critères
2. Les “Alicaments”
3. Les grandes religions monothéistes
3.1.Judaïsme
3.2.Catholicisme
❖
La nourriture spirituelle des chrétiens est
l'Eucharistie, un pain bénit et rompu, en souvenir
du dernier repas du Christ avant sa mort. Le pain
de communion est la manne du Sauveur.
❖
Le christianisme des premiers siècles préconisait
de s'abstenir de viandes sacrifiées.
❖
Il s'agit des animaux sacrifiés en l'honneur des
dieux païens ; cette interdiction s'explique
facilement : manger l'animal offert en sacrifice à
des faux dieux revient à participer au sacrifice.
❖
Plus tard, dans le catholisicme , il s'agit surtout de
réfréner les instincts de gourmandise.
❖
Ce n'est pas le fait en soi d'apprécier la bonne
chère (la bonne nourriture) qui est répréhensible
mais celui de manger plus que de besoin, sans
mesure : "Tout m'est permis, mais tout ne m'est
pas utile" (Lettre de saint Paul).
❖
De nos jours :
l'obligation de faire maigre pendant le Carême (sauf les
dimanches) demeure en théorie. En pratique, certaines
personnes essaient de manger moins riche, en
supprimant par exemple la viande rouge, les confiseries,
la pâtisserie.
Par ailleurs, diverses familles continuent par tradition à
manger du poisson le vendredi ; c'est souvent
également le cas dans les cantines.
Les seuls jeûnes encore prescrits sont ceux du Mercredi des
Cendres et du Vendredi Saint. Le jeûne du Vendredi Saint
(non consommation de viande) est encore suivi par de
nombreuses personnes d'origine catholique, même non
pratiquantes.
Par ailleurs, le jeûne eucharistique a été ramené à une heure,
ce qui est symbolique, sachant qu'en général au moins 30
minutes s'écoulent entre le début de la messe et la
communion.
1. Classification des différents critères
2. Les “Alicaments”
3. Les grandes religions monothéistes
3.1.Judaïsme
3.2.Catholicisme
3.3.Orthodoxie
❖
Le sens du jeûne Le jeûne est fondé sur une pratique du Seigneur dans le
désert (Mt 4, 2 et Lc 4, 2) et sur une réponse qu'il fit un
jour à ses apôtres. À propos d'un démon que Jésus
venait d'expulser, les disciples lui demandèrent :
"Pourquoi nous autres, n'avons-nous pu l'expulser ?"
Et Jésus répondit : "Cette espèce-là ne peut sortir que
par la prière et par le jeûne" (Mc 9, 29).
❖
Les jours de jeûne deux carêmes (quarante jours avant Noël et quarante jours
avant Pâques en y ajoutant les 8 jours de la semaine sainte).
deux autres périodes de jeûne (celles des apôtres du lundi
après tous les saints jusqu'au 28 juin et de la Mère de Dieu
du 1er au 14 août).
le jeûne la plupart des mercredis et des vendredis de l'année.
le jeûne certains jours comme le 14 septembre, le 5 janvier et
le 29 août.
L'Église préconise également le jeûne eucharistique : une
abstinence la veille et le jeûne durant les heures qui
précèdent la communion. Après avoir communié, le jeûne
est nécessairement rompu.
1. Classification des différents critères
2. Les “Alicaments”
3. Les grandes religions monothéistes
3.1.Judaïsme
3.2.Catholicisme
3.3.Orthodoxie
3.4.L’Islam
❖
Les adeptes s'abstiennent de porc, considéré
comme impur, d'alcool car l'ivresse est dite
ramener l'homme à la dimension de l'animal, et de
fumer. L'interdiction de boire de l'alcool est
inscrite dans le Coran et s'est faite de manière
graduelle. On rapporte un épisode au cours duquel
un homme en état d'ivresse pria et déforma la
sourate qu'il récitait au point de dire le contraire
des paroles divines. Pourtant, au milieu du paradis
des musulmans coule une rivière de vin (qui
n'enivre pas), avec une rivière d'eau, de lait et de
miel.
❖
Halâl est un terme général en langue arabe qui veut
dire « licite », « permis par la religion ». C'est le
contraire de harâm.
❖
On dira donc que boire de l'alcool, manger du porc
ou fumer sont haram. En fait, manger du porc est
permis lorsque c'est la seule nourriture disponible et
que l'on risque de mourir de faim1. En ce qui
concerne la viande, il faut qu'elle soit égorgée par un
musulman, un juif ou un chrétien, au nom de Dieu, et
saignée.
❖
Tout ce qui provient de la mer est considéré halâl.
❖
La plus importante restriction calendaire de l'islam
est le ramadan. Le ramadan commence à la 9 ème
nouvelle lune du calendrier lunaire islamique.
Pendant la durée d’une lunaison les personnes
répondant à certaines conditions doivent s'abstenir
de manger et de boire du lever au coucher du
soleil. L'obligation s'interrompt en cas de maladie,
sous réserve que les jours soient rattrapés dans
l'année qui suit.
La nourriture casher est considérée comme halal, mais
la réciproque n'est pas vraie.
1. Classification des différents critères
2. Les “Alicaments”
3. Les grandes religions monothéistes
3.1.Judaïsme
3.2.Catholicisme
3.3.Orthodoxie
3.4.L’Islam
4. Autres religions végétariennes
❖
Les Jaïns, les bouddhistes et les hindouistes sont
souvent végétariens (les jaïna le sont tous) afin
d'appliquer la non-violence (ahimsa) à toute forme
de vie. Ce n'est cependant pas une prescription
absolue, sauf dans le Jaïnisme où la non-violence
est l'idéal fondateur et fondamental de ses
systèmes métaphysiques et moraux. De même les
Rastafaris préfèrent une alimentation
végétarienne, sans que cela soit un quelconque
dogme.
❖
Dans les campagnes taïwanaises, manger du bœuf
était considéré comme immoral car il est parent du
buffle, partenaire essentiel du paysan. L'interdit est
encore respecté par une minorité de citadins.
❖
Suivant la tradition, les adeptes du paganisme
évitent de manger leur animal de totem ou au
contraire le mangent dans un cadre rituel à des fins
magiques ou lors d'une festivité.
NOURRITURES
SYMBOLIQUES
& Fêtes religieuses
❖
Certaines nourritures sont traditionnellement
associées à une fête religieuse, comme l'agneau
pascal, le mouton de l'Aïd el Kebir, la crêpe de la
Chandeleur ou le beignet du Carnaval. Cette
association peut être simplement anecdotique (la
bugne) ou un élément essentiel du symbolisme
religieux (l'agneau). Malgré la diminution de la
pratique religieuse, on continue d'associer ces
nourritures à une période de l'année.
❖
Février : Carnaval et bugne ou beignet
❖
Le Carnaval correspond historiquement à une
période de déguisements qui pouvait débuter le
jour de l'Epiphanie, fête des Rois Mages le 2
janvier, mais qui devait se terminer
obligatoirement le Mardi Gras, le jour qui précède
le Mercredi des Cendres, début de la période du
Carême.
❖
Le Carême (du latin quadragesima, le quarantième
jour avant Pâques) est la période de quarante jours
avant la fête de Pâques, qui est une période de
jeûne alimentaire et d'abstinence sexuelle avant le
jour de la résurrection de Jésus Christ.
Le Carnaval est caractérisé, pendant des siècles, dans les
pays catholiques du sud de l'Europe, par des mascarades
(déguisements et masques), comportant des rituels
d'inversion (les pauvres se comportent comme les riches
et peuvent contester l'ordre établi) et des excès
alimentaires, sorte de christianisation des Saturnales et
autres fêtes de fin d'hiver de l'antiquité.
❖
Le dernier jour du Carnaval, avant l'arrivée du
carême, est aussi appelé Mardi Gras, car c'est un
jour de fête, symbole de fécondité, où l'on peut
consommer en abondance les produits interdits
pendant la période de jeûne (viandes et ripaille
alimentaire mais aussi défoulement et orgies
sexuelles).
Le mot Carnaval vient de l'italien carnevale (la viande
s'en va) altération du génois carneleva.
❖
La bugne fait partie de la catégorie des beignets
consommés traditionnellement pendant la période
du Carnaval. Nourriture riche, grasse et sucrée.
❖
Février : Carnaval et bugne ou beignet
❖
Pâques : l'agneau pascal / Mouton de l'Aïd el Kebir
❖
Les sacrifices d'animaux ont été de tous temps une
des base des cultes religieux .
❖
L'agneau est associé étroitement à la religion juive,
puis à la religion chrétienne et à l'Islam, depuis le
sacrifice d'Abraham (Bible : Genèse - 22). Pour
l'éprouver, Abraham reçut de Dieu l'ordre de
sacrifier son fils, Isaac (juifs, chrétiens) / Ismaël
(musulmans), au lieu de sacrifier le traditionnel
agneau.
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L'agneau est associé étroitement à la religion juive,
puis à la religion chrétienne et à l'Islam, depuis le
sacrifice d'Abraham (Bible : Genèse - 22). Pour
l'éprouver, Abraham reçut de Dieu l'ordre de
sacrifier son fils, Isaac (juifs, chrétiens) / Ismaël
(musulmans), au lieu de sacrifier le traditionnel
agneau.
❖
Docile et fidèle, Abraham accepta ce sacrifice. Un
ange l'arrêta à la dernière minute et lui demanda de
remplacer son fils par un bélier prisonnier d'un
buisson.
❖
Puis Yahvé, voulant aider son peuple à sortir
d'Egypte, demanda à Moïse de célébrer la fête de
La Pâque en égorgeant un mouton ou une chèvre
et en mangeant sa chair rôtie le soir de La Pâque,
la veille de la dernière des plaies d'Egypte : le
châtiment des premiers nés d'Egypte (Exode - 12).
❖
La religion chrétienne a multiplié les symboles
autour de l'agneau : parabole du berger et de son
troupeau (symbole du pasteur dirigeant les fidèles
dociles comme des agneaux), l'agneau égorgé
(symbole à la fois du "Juste souffrant" et du
sacrifice de Jésus mort pour racheter nos péchés)
Jésus est souvent décrit comme l'Agneau de Dieu.
❖
Les musulmans égorgent le mouton, pour
commémorer le sacrifice d'Abraham, au moment
de l'Aïd el Kebir (grande fête) ou Aïd el Adha (fête
du mouton). Les chrétiens (catholiques et
orthodoxes) mangent l'agneau le jour de Pâques.
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Février : Carnaval et bugne ou beignet
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Pâques : l'agneau pascal / Mouton de l'Aïd el Kebir
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1e Novembre : la citrouille d'Halloween
❖
La fête d'Halloween se célèbre dans la nuit du 31
octobre au 1e novembre. Il s'agit d'une fête
traditionnelle américaine d'origine irlandaise qui
s'est développée aux USA à la fin du 19e siècle.
Hallowe'en est une altération de all hallow's eve : la
veille de tous les saints, c'est à dire de la Toussaint.
❖
Traditionnellement, Halloween se caractérise par
des enfants déguisés de costumes effrayants
(fantômes, sorcières, squelettes), qui passent de
porte en porte pour demander des friandises en
criant :
Trick or treat ! (des farces ou des friandises).
❖
Le symbole d'Halloween est une citrouille évidée
dans laquelle on a creusé un visage et placé une
bougie au centre. Cette tête de mort symbolique
était à l'origine un navet, symbolisant une âme
errante, chassée du ciel et de l'enfer. Le folklore
irlandais a en effet la légende de Jack-o'-lantern, un
homme errant sur terre parce que ni Dieu ni le
diable ne voulaient de lui et les navets illuminés
dans la nuit lui ont permis de retrouver son
chemin.
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Février : Carnaval et bugne ou beignet
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Pâques : l'agneau pascal / Mouton de l'Aïd el Kebir
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1e Novembre : la citrouille d'Halloween
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Noël : Les 13 desserts en Provence
❖
Les 13 desserts de Noël sont des nourritures
tellement chargées de symboles qu'on peut se
demander s'il ne s'agit pas d'un "outil de
propagande" créé, vraisemblablement à la fin du
19e siècle, au service de la religion catholique et du
régionalisme provençal.
❖
Les symboles religieux des desserts provençaux
sont nombreux : il y a 13 desserts comme il y a 12
apôtres et le Christ le jour de la Cène (repas du
Jeudi Saint avant la crucifixion de Jésus). Ces 13
desserts doivent être servis sur une table couverte
de 3 nappes blanches éclairée par 3 chandeliers (La
Sainte Trinité, dans la religion catholique est
représentée par le chiffre 3 pour désigner Dieu le
Père, son fils Jésus-Christ et le Saint-Esprit). Ces
nappes servent à conjurer aussi le malheur.
❖
Les 13 desserts sont traditionnellement servis au
retour de la messe de minuit, pour le réveillon de
Noël. La liste de ces 13 desserts varie selon les
différentes régions ou villes de Provence.
❖
Les 4 mendiants, des fruits secs rappelant la
couleur des vêtements de 4 ordres religieux : des
raisins secs pour symboliser les Dominicains, les
amandes pour les Carmes, les figues pour les
Franciscains, les noisettes ou les noix pour les
Augustins.
❖
La pompe à l'huile (ou fougasse) dégustée avec du
vin cuit. C'est une boule aplatie et ajourée de
fentes, faite dans une pâte à pain sucrée, avec de
l'huile d'olive, parfumée à l'eau de fleur d'oranger.
C'est un gage de réussite. La pompe doit être
rompue à la main, comme le Christ a rompu le pain
lors de la Cène, sous peine de ruine dans l'année
qui suit.
❖
Les nougats blancs (aux amandes et aux pistaches),
symbolisant le bien ou les pénitents blancs et les
nougats noirs (au miel et aux amandes),
symbolisant le mal ou les pénitents noirs.
❖
Des fruits : les dattes symbolisant le Christ venu
d'Orient, avec un noyau présentant un O et
rappelant l'étonnement de l'enfant Jésus, quand il a
rencontré ce fruit lors de la fuite en Egypte; des
mandarines ou des oranges, signe de richesse : ces
fruits ont été, jusqu'à la deuxième guerre mondiale,
souvent l'unique cadeau de Noël dans les familles
pauvres; des pommes, poires, raisins blancs
(représentant la vitalité) ou prunes séchées.
❖
Certains produits sont plus liés à une région
donnée: calisson à Aix-en-Provence, fruits confits à
Apt ou Carpentras, par exemple pâte de coing,
cédrat confit, confitures, melon d'hiver.

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