38 Le Mystère de la Chambre Jaune de Gaston Leroux Nom

Transcription

38 Le Mystère de la Chambre Jaune de Gaston Leroux Nom
Le Mystère de la
Chambre Jaune
Nom :_________________________
de Gaston Leroux
Classe : _______________________
Folio Junior Ed. spéciale
FICHE D’AUTOCORRECTION
FICHE D’AIDE :
Fiche No 3 : Les lieux
ÉTAPE 2
Mon 1er est entouré d'eau
Mon 2e suit le chiffre 1
Jeanne d'Arc s'est battue pour mon 3e.
ILE DE FRANCE
M. de Marquet est le juge d'instruction du parquet de Corbeil (page 30).
La rivière qui coule à l’ouest de Corbeil est L’Orge.
Le département dont il est question est l’Essonne.
FICHES D’APPRONDISSEMENT
Fiche No 1 : Les cartes d’identité
Joséphin – Joseph – Rouletabille – célibataire – Paris – grosse tête ronde, imberbe,
rouge avec des bosses sur le front – intelligent, serviable, souvent de bonne humeur
Stangerson – Mathilde – mariée – Château du Glandier - cheveux blonds coiffés en
arrière – yeux bleus, teint de lait, – extrêmement froide, très mystérieuse
Larsan – Frédéric – Ballmeyer – marié – 176cm (taille moyenne) – cheveux
grisonnants - belle tête, teint mat, profil dur, front proéminent, yeux doux et ronds
– homme élégant et sympathique, artiste en son genre, très fier de lui-même,
souvent désabusé et sceptique.
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Darzac – Robert – Paris – collier de barbe – homme intelligent, professeur à la
Sorbonne.
Fiche No 2 : Les coupables potentiels
Les coupables potentiels
COUPABLES
POTENTIELS
Père Jacques
Les concierges
Darzac
INDICES
p. 18 : « Mais voilà que nous avons découvert, par terre, mon revolver. »
p. 130 : « Le père Jacques … reconnut de vieilles chaussures à lui… »
p. 130 : « Alors, montrant le mouchoir dont se servait le père Jacques,
Frédéric Larsan dit : « Voilà un mouchoir qui ressemble étonnamment à
celui qu’on a trouvé dans la Chambre Jaune »
p. 130 : « Enfin …, le vieux béret basque trouvé également dans la
Chambre Jaune aurait pu autrefois coiffer le chef du père Jacques. »
p. 235 : « … les effets qu’il avait jetés sur une chaise étaient dans un
état lamentable, et … ses chaussures, des souliers tout à fait pareils à
ceux que nous connaissions, étaient extraordinairement boueux. »
p. 238 : « Vous êtes allé avec le fantôme jusqu’à la route d’Epinay bras
dessus, bras dessous ! »
p. 58 : « … il est inexplicable que les concierges aient eu le temps
d’entendre les coups de revolver, « de s’habiller », de parcourir l’espace
assez grand qui sépare leur loge du pavillon, tout cela en deux minutes ;
car il ne s’est pas écoulé plus de deux minutes entre les coups de
revolver et le moment où ils ont été rencontrés par le père Jacques. »
p. 58 : « …ils étaient habillés… Entièrement, solidement et chaudement… Il ne manquait aucune pièce à leur costume. La femme était en
sabots, mais l’homme avait ses souliers lacés. Or, ils ont déclaré s’être
couchés comme tous les soirs à neuf heures. »
p. 58 : « … nous n’avons rien entendu… on ne peut rien entendre. Les
concierges ont donc menti, cela ne fait point de doute… Ils étaient
prêts ; ils étaient déjà dehors non loin du pavillon ; ils attendaient
quelque chose. »
p. 115 : « Tout prouve que vous étiez dehors, près du pavillon, au
moment du drame. … Votre silence atteste votre complicité ! »
p. 99 : « Et puis il transporta cette nouvelle semelle de papier sur les
empreintes de la bottine de M.Darzac. L’adaptation était parfaite… »
p. 140 : « Un homme répondant à s’y méprendre au signalement de M.
Robert Darzac, même taille, légèrement voûté, même collier de barbe,
pardessus mastic, chapeau melon, est venu acheter une canne pareille à
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Le garde
celle qui nous intéresse le soir même du crime, vers huit heures. »
p. 143 : «Monsieur Darzac a de si étranges silences qu’on ne sait
exactement ce qu’il faut penser de ce qu’il dit. »
p. 152 : « … tout se tourne contre lui. Les pas élégants relevés par
Frédéric Larsan paraissent bien être les pas du fiancé de Mlle
Stangerson. L’empreinte de la bicyclette peut être l’empreinte de sa
bicyclette ; la chose a été contrôlée. Depuis qu’il avait cette bicyclette,
il la laissait toujours au château. Pourquoi l’avoir emportée à Paris
justement à ce moment-là ?... Depuis le jour où Robert Darzac a
accompagné Mlle Stangerson aux grands magasins du Louvre, jusqu’au
lendemain du crime, l’ex-fiancé n’est point revenu au Glandier. Se
souvenir que Mlle Stangerson a perdu son réticule et la clef à tête de
cuivre quand elle était en compagnie de M. Robert Darzac.
p. 153 : « …Frédéric Larsan … est amené à penser que c’est Robert
Darzac lui-même qui a volé le réticule et la clef … Ce serait M. Darzac en
personne qui, le 24, serait allé demander la lettre au bureau de poste,
lettre qui avait déjà été retirée la veille par Mlle Stangerson ; la
description de l’homme qui s’est présenté au guichet répond point par
point au signalement de M. Darzac. »
p. 154-155 : «Le plus grave de tout est que M. Darzac, qui avait à
faire, à la même heure, à l’heure où son sosie se présentait au bureau de
poste, un cours à la Sorbonne, ne l’a pas fait. Un de ses amis le
remplaçait. Et, quant on l’interroge sur l’emploi de son temps, il répond
qu’il est allé se promener au bois de Boulogne. »
p. 170-171 : «Nous courons à l’échelle ; mais, au moment de nous en
emparer, le père Jacques me montre la porte entrouverte de la petite
pièce du rez-de-chaussée qui est placée en encorbellement à l’extrémité
de cette aile droite du château… Et du même geste significatif, il me
montre la porte entrouverte, l’échelle, la terrasse et la fenêtre, que j’ai
tout à l’heure refermée, de la galerie tournante. … Si c’est le garde qui a
passé par là, il lui aura été facile, sous quelque prétexte, hier soir,
d’aller dans la galerie et de veiller à ce que cette fenêtre soit
simplement poussée à l’intérieur, les panneaux joints, de telle sorte qu’il
n’ait plus, de l’extérieur, qu’à appuyer dessus pour que la fenêtre s’ouvre
et qu’il puisse sauter dans la galerie…
p. 224 : « Celui que sortait, à cette heure, de la chambre d’Arthur
Rance était le garde. C’était l’homme vert. … L’homme vert leva le bras à
deux reprises, fit des signes que je ne comprenais point ; puis,
s’éloignant de la fenêtre, il reprit son ballot et se dirigea, suivant la
galerie, vers le palier. »
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Fiche No 3 : La résolution des mystères
Rouletabille mène l’enquête et trouve l’assassin, Frédéric Larsan, grâce « au bon bout de sa raison ».
A ton avis, que signifie cette expression ?
Rouletabille ne demande pas aux signes extérieurs de lui apprendre la vérité ; il leur demande
de ne pas aller contre la vérité que lui a désignée sa raison. Avant tout, Rouletabille raisonne.
1. La découverte de l’assassin, Frédéric Larsan :
Au lendemain de la galerie inexplicable, Rouletabille s’est appuyé sur le bon bout de sa raison
et est monté dans la galerie. Il s’est rendu compte que l’assassin qu’ils avaient poursuivi n’avait
pu, cette fois, ni normalement ni anormalement quitter la galerie. Il trace alors un cercle dans
lequel il enferme le problème, et pose autour du cercle la réflexion suivante : « Puisque
l’assassin ne peut être en dehors du cercle, il est dedans. » Qui voit-il dans ce cercle ? Le
père Jacques, M.Stangerson, Frédéric Larsan, lui et l’assassin. L’assassin doit donc être l’un
des quatre autres. Rouletabille a déjà vu ensemble le père Jacques et l’assassin, M.
Stangerson et l’assassin, lui et l’assassin, mais jamais Larsan et l’assassin. Larsan est donc
l’assassin. Rouletabille découvre également, dans la chambre de Mlle Stangerson, le binocle de
Larsan, qui est presbyte.
2. Le mystère de la chambre jaune :
Pour Rouletabille, lors du mystère de la chambre jaune, l’assassin n’était pas présent.
L’assassin était donc venu auparavant. Cela a amené Rouletabille à distinguer deux phases :
1. phase pendant laquelle on avait réellement tenté d’assassiner Mlle Stangerson, tentative
qu’elle avait dissimulée ;
2. phase pendant laquelle, à la suite d’un cauchemar qu’elle avait eu, ceux qui étaient dans
le laboratoire avaient cru qu’on l’assassinait.
Pourquoi Mlle Stangerson, qui connaissait son assassin dès le début, n’a-t-elle rien révélé ?
Elle n’a pas révélé ce nom, car quelques années auparavant, Mlle Stangerson avait épousé, sans
le consentement de son père, un homme qui n’était autre que Ballmeyer-Larsan.
Maintenant, connais-tu tout le mystère de Mlle Stangerson ? Relis bien les pages 312 et 313 (« Et
maintenant….gros soupir »). A ton avis, qui est son enfant ? Justifie ta réponse.
Rouletabille.
Mlle Stangerson avait eu de son mari Jean Roussel (Ballmeyer) un enfant, un garçon.
Mlle Stangerson avait la même odeur que le parfum de la dame en noir que se rappelait
Rouletabille.
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Fiche No 4 : Les comparaisons
C.
1. Comparaison : Un grand bruit de tables, de meubles renversés, jetés par terre, comme
au cours d’une lutte.
Métaphore : Un grand bruit de tables, de meubles renversés, jetés par terre : une vraie
lutte !
2. Comparaison : Un homme a passé comme une ombre à travers les volets.
Métaphore : Une ombre a passé à travers les volets.
3. Comparaison : L’unique Fred raisonne comme une savate.
Métaphore : L’unique Fred, quelle savate !
D.
La comparaison : figure de style établissant un rapport de ressemblance (ou de différence)
entre deux éléments et dont la relation est explicitement formulée à travers un terme
comparatif présent dans l’énoncé. Ce terme peut être : comme, tel, même, pareil, semblable,
mieux que, plus que, sembler, ressembler simuler, etc.
La métaphore : figure de style dont la relation est, au contraire, établie sans terme
comparatif présent dans l’énoncé.
Fiche No 5 : Le journalisme
•
De quel genre
1. un
2. un
3. un
d’article s’agit-il ? Souligne la bonne réponse.
éditorial
fait divers
reportage
•
Quel est, en général, le plan de ce genre d’article ?
1. plan chronologique
2. plan thématique
3. plan avec « retour en arrière »
•
Quelles sont les informations données dans la première phrase ?
Des informations générales (qui ?, quoi ?, où ?, quand ?)
•
Quel est le principal temps utilisé, et pourquoi ?
Le passé composé est le temps le plus souvent utilisé dans le langage oral pour parler d’un
événement passé ; c’est probablement pour cela qu’il tend à remplacer le passé simple dans
le compte-rendu journalistique, genre assez proche de l’oral.
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EN RESUME
1. Ce genre d’article s’appelle un fait divers.
2. Le plan généralement utilisé est chronologique.
3. La première phrase donne en général des informations qui peuvent se résumer par les
questions qui ?, quoi ?, où ?, quand ?
4. On emploie très souvent le passé composé car il est très souvent utilisé dans le
langage oral et dans le compte-rendu journalistique pour parler d’un événement
passé.
Fiche No 6 : Les enquêteurs célèbres
B.
Son « créateur » ?
1. Rouletabille
2. Hercule Poirot
3. Miss Marple
4. Arsène Lupin
5. Sherlock Holmes
Gaston Leroux
Agatha Christie
Agatha Christie
Marurice Leblanc
Arthur Conan Doyle
MISS MARPLE
La vie du personnage:
- Son nom est Jane Marple, surnommée Miss Marple
- Créée en 1930 par Agatha Christie
- Mène de nombreuses enquêtes
- Elle est de nationalité anglaise
Principales histoires dans lesquelles elle enquête:
- l'Affaire Protheroe (1930)
- À l'hôtel Bertram (1965)
- le Major parlait trop (1964)
- la Plume empoisonnée (1942)
- Nemesis (1971)
Quelques informations...
Elle mène une petite vie tranquille de célibataire endurcie dans un village anglais du nom de Ste Mary
Prairie et passe ses journées à jardiner et à observer ses semblables. La vieille dame n’utilise guère
les procédés habituels pour rechercher les indices mais emploie une méthode personnelle, intuitive
et routinière fondée sur la connaissance de la nature humaine.
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HERCULE POIROT
La vie du personnage:
- Son nom est Hercule Poirot
- Créé en 1917 par Agatha Christie
- Il est détective privé
- Il est de nationalité belge
Principales histoires dans lesquelles il enquête:
- La Mystérieuse affaire de Styles (1917)
- Le Crime de l'Orient-Express (1934)
- La Mort dans les nuages (1935)
- Cartes sur table (1937)
- Mort sur le Nil (1936)
Quelques informations...
Cet enquêteur maniéré, au crâne ovoïde aux yeux verts éclatants de malice, à la moustache superbe
dont il est si fier, et aux cheveux teints est un homme d’âge mûr, tiré à quatre épingles, maniaque,
toujours impeccablement vêtu, et soucieux de sa morale autant que de son confort. Il se croit
presque infaillible et ne manque ainsi pas d’affronter les adversaires les plus terribles. Selon
Hercule Poirot, la meilleure façon de démasquer un criminel (ou de dénouer une énigme) est de
s’asseoir dans un fauteuil et d’utiliser au mieux « ses petites cellules grises » alors que la recherche
d’indices matériels ne reste que secondaire.
SHERLOCK HOLMES
La vie du personnage:
- Son nom est Sherlock Holmes
- Créé en 1887 par Arthur Conan Doyle
- Il est détective
- Il est de nationalité anglaise
Principales histoires dans lesquelles il enquête:
- Un Scandale en Bohême (1891)
- La Ligue des rouquins (1891)
- Une Affaire d'identité (1891)
- Le Mystère de Val Boscombe (1891)
- Les Cinq pépins d'orange (1891)
- L'Homme à la lèvre tordue (1891)
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- L'Escarboucle bleue (1892)
- Le Ruban moucheté (1892)
- Le Pouce de l'ingénieur (1892)
- Un Aristocrate célibataire (1892)
- Le Diadème de béryls (1892)
- Les Hêtres-Rouges (1892)
Quelques informations...
Sur son enfance et son adolescence, on ne sait pas beaucoup de chose. C'est pendant les deux années
qu'il passe au collège (on ne sait pas lequel) que Sherlock Holmes prend conscience qu'il peut gagner
sa vie grâce à ce qui n'est pour lui qu'un simple passe-temps : l'observation et la déduction. Le père
de son seul ami du moment lui ouvre les yeux en lui lançant : "Je ne sais pas comment vous vous
débrouillez, Monsieur Holmes, mais j'ai l'impression que tous les détectives officiels ou officieux
sont à côté de vous des enfants. C'est là votre carrière, Monsieur !" Puis, pendant ses dernières
années à l'université (on ne sait pas laquelle), on se met à parler de lui et de ses méthodes (sa
carrière commence ainsi).
ARSENE LUPIN
La vie du personnage:d
- Son nom est Arsène Raoul Lupin
- Créé en 1905 par Maurice Leblanc
- Il a fait des études de droit et de médecine (enrichies par un stage en dermatologie où il
apprendra à modifier un visage), d'excellentes études classiques de latin et grec et peut se vanter
d’une bonne maîtrise des langues vivantes.
Principales histoires dans lesquelles il enquête:
- Arsène Lupin, gentleman cambrioleur (1907)
- Arsène Lupin contre Sherlock Holmes (1908)
- La Double Vie d’Arsène Lupin (1910)
- Les trois Crimes (1910)
- Le Bouchon de Crystal (1912)
- Les Dents du Tigre (1921)
Quelques informations...
Arsène Lupin est un des personnages les plus populaires en France. Mi-Robin des Bois, mi-Dom Juan,
à la fois Gentleman et Cambrioleur, il est voleur et séducteur…
Chez Arsène Lupin, le vol est un jeu de l'esprit. Il effectue ses cambriolages en virtuose avec ironie
et audace. Quand il dépouille une victime, c'est avec une élégance rare…
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FICHE D’AUTOEVALUATION :
Comment se nomme le personnage qui a été victime de tentatives d’assassinat ?
Robert Darzac
Mlle Stangerson
Arthur Rance
tué par le Père Jacques
l’amant de Mlle Stangerson
« L’homme vert » est :
un garde-chasse
Qui est le narrateur principal de l’histoire ?
Rouletabille
Gaston Leroux
Sinclair
Comment se nomme le policier chargé de l’enquête ?
Frédéric Larsan
Rouletabille
Monsieur de Marquet
Le Père Jacques
L’homme vert
Qui est tué ?
Mlle Stangerson
Finalement, quel personnage est arrêté et doit passer en jugement pour les tentatives d’assassinat ?
Robert Darzac
Ballmeyer
Frédéric Larsan
Pour Rouletabille, le détail qui désigne l’assassin est :
le binocle
les empreintes de pas
la canne
Dans la chambre jaune, l’assassin a échappé aux témoins :
en passant par la fenêtre
en passant par la cheminée
parce qu’il n’était pas là
L’assassin voulait obtenir de Mlle Stangerson :
des documents
la rupture de son mariage
de l’argent
Ballmeyer
Darzac
Finalement, l’assassin est :
Larsan
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