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Février 2015 GDS u d ipe ite une u q é ha L’ sou nnée s u vo ne a n o b 5 201 GDS’ infos L’actualité sanitaire animale LE MOT DU PRESIDENT L’Indre-et-Loire est un département d’élevage multiespèces important. Il nous est impératif de maintenir un état sanitaire satisfaisant. Cette mission, vous l’avez très bien réalisée en 2014, mais l’effort ne peut être relâché sous peine d’avoir des conséquences dramatiques dans nos élevages. C’est le combat ingrat du sanitaire : ne jamais se croire à l’abri d’une mauvaise surprise. C’est pourquoi, je vous invite à ne pas relâcher votre vigilance et vous souhaite une bonne année . Didier PAULIN, Président du GDS37. PROPHYLAXIE BOVINE = Les GDS agréés « OVS » Dans ce numéro : Mot du Président 1 Prophylaxie bovine OVS 1 Prophylaxie caprine 2 Prophylaxie ovine 2 Avortement - Généralités 2 Listéria 3 Porc 3 BVD 4-5 Formations 5 Abeilles 6 Collecte déchets ) Influenza aviaire 7 Carré farago 8 Exercices DDPP 8 Le GDS a été chargé, depuis 2004, des premières étapes de la surveillance sanitaire vis-à-vis de la brucellose, de la tuberculose et de la leucose bovine. Cette gestion fait l’objet de conventions de délégations de missions de service public. Depuis 2013 cette délégation a fait l’objet d’une convention tripartite entre l’État, le GDS 37 et à présent GDS Centre. En effet, c’est à présent la fédération régionale des GDS (GDS Centre) qui est agréée. Les GDS départementaux continuent à réaliser le travail en local, mais dans un cadre et des procédures régionales. Pour obtenir son agrément d’«OVS» (Organisme à Vocation Sanitaire), GDS Centre a dû engager une démarche d’accréditation de service d’inspection (ISO 17020). Cette démarche n’a pas d’impact pour les éleveurs, pour lesquels les règles de prophylaxies restent les mêmes. • Pour les cheptels laitiers livrant en laiterie : analyse annuelle sur le lait de tank pour la brucellose, tous les cinq ans pour la Leucose, 2 fois par an pour l’I.B.R et la BVD (adhérents GDS) ; pour le varron : contrôles aléatoires et orientés des élevages; • Pour les cheptels laitiers ne livrant pas en laiterie et les cheptels allaitants : analyses sur prises de sang des bovins de 24 mois et plus, présents le jour du passage du vétérinaire entre le 01/11/2014 et le 30/04/2015. Attention, maximum 3 mois entre le début et la fin des prises de sang. Et maximum 15 mois entre 2 campagnes de prophylaxie. • Pour les cheptels dérogataires : Ateliers d’engraissements de bovins mâles en bâtiment isolé (ASDA jaune) : une visite annuelle du vétérinaire sanitaire pour le maintien de dérogation. Pour les contrôles d’introduction nous vous rappelons que tout animal doit être dépisté quelque soit l’âge. Page 2 GDS’ infos PROPHYLAXIE CAPRINE : allègement de la prophylaxie OBLIGATOIRE Depuis l’arrêt ministériel du 10/10/2013, le contrôle sérologique annuel de la brucellose pour les caprins concerne uniquement une partie des animaux présents âgés de plus de 6 mois. Les prises de sang doivent être effectuées par le vétérinaire sanitaire : • Sur tous les boucs âgés de plus de 6 mois, • Sur tous les animaux introduits depuis le contrôle précédent, • Sur 25 % des femelles présentes âgées de plus de 6 mois avec un minimum de 50 (soit toutes les femelles pour les troupeaux possédant moins de 50 chèvres) Pour les zones où la majorité des élevages commercialisent du lait cru, comme notre département, ou des produits fabriqués au lait cru, le dépistage reste annuel. Ce rythme peut être triennal ou quinquennal dans d’autres régions. PROPHYLAXIE OVINE = passage en quinquennal La recherche Brucellose ne se fera plus tous les 10 ans mais tous les 5 ans. La recherche se fera sur : • 25 % des femelles de plus de 6 mois avec un minimum de 50 animaux prélevés (soit toutes les femelles pour un troupeau de moins de 50 brebis), • Tous les mâles reproducteurs, • Tous les animaux introduits dans l’année. AVORTEMENT Avortements : Déclarez les ! Photo B. Dubuis FET 2010 • Déclaration obligatoire La réglementation impose que tous les avortements de ruminants doivent être déclarés afin de vérifier qu’un animal avorté ne soit pas atteint de Brucellose. La déclaration de ces avortements ainsi que leur analyse sont les moyens les plus efficaces pour surveiller le retour de cette maladie transmissible à l’homme. L’éleveur doit déclarer les avortements à son vétérinaire sanitaire dès le premier avortement chez les bovins et dès qu’il observe au moins 3 avortements en 7 jours chez les petits ruminants. Qu’est ce qu’un avortement ? En pratique, un avortement est une interruption de la gestation au cours de la période fœtale. Mais réglementairement, un avortement est l’expulsion de tout fœtus et animal à terme ou non, mort-né ou succombant dans les 48 heures qui suivent la naissance chez les bovins et dans les 12 heures qui suivent la naissance pour les petites ruminants. • Changement de protocole en bovin Jusqu’au 01/11/2014, le GDS finançait pour chaque avortement bovin le panel d’analyses suivantes : sérologies fièvre Q, BVD, néosporose, chlamydiose et la salmonelle par bactériologie. Ayant très peu d’avortement positif en chlamydiose et salmonelle, une réflexion a été menée sur les recherches à faire. Depuis le 01/11/2014, le premier avortement déclaré est analysé en sérologie BVD, fièvre Q et néosporose. Lors du deuxième avortement déclaré moins de 30 jours après le 1er avortement : un nouveau kit d’analyse est fait = il s’agit d’une PCR multiplex + la sérologie BVD et néosporose. Le PCR multiplex permet de réaliser un diagnostic direct par PCR (Polymerase Chain Réaction ) à partir d’un écouvillon cervical sur les 8 principaux agents d’avortement. Les pathogènes recherchés sont Anaplasmose, BHV4, Campylobacter, Listériose, Chlamydiose, Fièvre Q, Leptospirose, Salmonellose. Déclarez bien à votre vétérinaire s’il s’agit d’un second avortement en moins 30 jours. Page 3 Février 2015 LISTÉRIA : MAITRISE SANITAIRE en production fermière En production fermière, les produits à risque sont les produits laitiers non pasteurisés, les viandes peu cuites, produits de charcuterie. Le paquet hygiène (réglementation s’appliquant aux denrées d’origine animale) stipule que le producteur est responsable de la qualité sanitaire de ses produits et doit être en mesure de gérer le risque Listéria sur son atelier. Le GDS accompagne les producteurs fermiers pour la mise en place d’autocontrôles et plans de maîtrise sanitaire avec les formations « Guide des bonnes pratiques d’hygiène». Chaque année, des alertes sanitaires sont déclenchées suite à des contrôles ou autocontrôles positifs. Objectif : protéger le consommateur. Mais les retombées économiques pour les producteurs sont souvent dramatiques et les filières dans leur ensemble en sont affectées. Les fromages mis en vente ne doivent pas présenter de traces de listéria. Des résultats non conformes impliquent le retrait de la vente des produits incriminés, voire le rappel des formages vendus, ou à défaut, l’information du consommateur en magasin sur la présence de listéria. Symptômes chez les chèvres Les chèvres peuvent occasionnellement présenter les symptômes (troubles neurologiques, avortements, mammites) mais le plus souvent l’infection passe inaperçue. Listeria monocytogenes naturalezaeitinerariosjsb.blogspot. Action GDS 37 En 2013/2014, quatre élevages de chèvres ont été concernés par un épisode de listéria décelé par les autocontrôles (lait et/ou fromages) PORCINS - DIARRHÉE ÉPIZOOTIQUE PORCINE (DEP) Une souche hyper virulente de diarrhée épizootique porcine (DEP), maladie virale porcine, circule actuellement en Amérique du Nord. Afin de se doter des moyens d’intervenir en cas d’introduction de cette souche en France, le Ministère en charge de l’agriculture a inscrit cette maladie d’élevage, au titre d’émergence, dans la liste des dangers sanitaire de 1ère catégorie et a mis en place un dispositif de surveillance. Grâce à la mise en place de ce dispositif de surveillance, une suspicion de DEP a été déclarée précocement dans un élevage de porcs naisseur/engraisseur de 300 truies situé dans le département du Nord de la France. Le temps d’avoir les résultats d’analyses de laboratoire et d’effectuer l’enquête épidémiologique, l’élevage a été placé sous surveillance par arrêté préfectoral le 01/10/14. Les résultats des analyses ont permis de confirmer le cas de DEP et d’identifier la souche du virus. La souche concernée n’est pas identique au virus hyper-virulent présent en Amérique du Nord, à l’origine de la mise en place du dispositif national de surveillance mais elle correspond à une souche moyennement virulente récemment identifiée aux Etats-Unis et en Europe (Allemagne, Belgique, Espagne et Italie). MISE EN PLACE DE LA VISITE SANITAIRE PORCINE En 2015, la visite sanitaire porcine a pour objectif de faire reconnaître le statut des élevages vis-à-vis du risque « trichine », conformément au règlement 2075/2005 CE. Cette visite ne sera effectuée que dans les élevages fermés pour une reconnaissance officielle des exploitations appliquant des conditions d’hébergement contrôlée. Les élevages de plein air seront exclus du dispositif dans un premier temps. L’ensemble des élevages fermés devront donc être visités avant le 31 décembre 2015. L’objet de la visite sanitaire porcine portera, entre autres, sur les protections sanitaires mises en place vis-à-vis de la faune sauvage, la lutte contre les nuisibles, la gestion des cadavres, la gestion des aliments, l’identification, etc La visite 2015 est prise en charge par l’État à hauteur de 8 AMV. Dans le cas où un éleveur n’aurait pas de statut reconnu lors de cette visite, il pourra solliciter à nouveau une visite de son vétérinaire sanitaire dès que les non conformités auront été résolues. Cette revisite sera à la charge de l’éleveur. Attention : afin de bénéficier de la visite sanitaire porcine, vous devez avoir déclaré un vétérinaire sanitaire auprès de votre DDPP. Source GDS Les symptômes DEP dans cet élevage ont été les suivants : diarrhée, quelques vomissements, environ 100 % de morbidité chez les porcelets (cf fiche jointe). Le taux de mortalité est à ce jour de 13 % chez les porcelets dans cet élevage. Nous savons par ailleurs qu’une ou plusieurs souches de coronavirus circulent actuellement en Europe (cas sporadiques en Allemagne et en Italie cette année), provoquant un tableau clinique similaire à la DEP mais avec des mortalités moindres et une contagiosité plus faible. Page 4 GDS’ infos BVD : nouvelle action vache gestante et projet fiche bilan La BVD n’est pas une maladie réglementée mais sa maîtrise est importante pour les élevages. Le GDS met à disposition des éleveurs et de leurs vétérinaires des outils pour améliorer le contrôle de la BVD dans le département. L’objectif est de dépister et éliminer le plus précocement possible les animaux IPI. En fonction de l’analyse réalisée l’interprétation va donc varier : soyez prudent dans l’interprétation des résultats et n’hésitez pas à demander conseil ! Source TCEL Qu’est ce qu’un IPI ? Si un veau est infecté in utéro entre le 40ème et le 125ème jour de gestation : son organisme reconnait le virus comme « normal », il n’a pas de réaction de défense et pas de production d’anticorps. A la naissance, ces animaux excrètent le virus en grande quantité, en permanence, sans obligatoirement paraître malade. En général, ils meurent avant l’âge de 2 ans de diarrhée. CONSEQUENCES D’UNE INFECTION PAR LE VIRUS BVD AU COURS DE LA GESTATION 00 30 30 60 60 90 90 150 150 180 180 280 280 Mise-bas Mise-bas Fécondation Fécondation Avortement Mortalité embryonnaire IPI Mortalité embryonnaire BVD « Une surveillance volontaire pour un meilleur suivi de votre élevage ! » Anomalies Anomalies Veau normal ? Veau normal ? séropositif Avortement séropositif 11 Tiré d’une présentation du Dr Maillard Tiré d’une présentation du Dr Maillard Comment détecter les IPI ? Le GDS a mis en place un panel d’actions ♦ Contrôle à l’introduction : Chaque animal introduit est analysé en PCR BVD, c’est-à-dire qu’on recherche la présence du virus. ♦ Attention à l’introduction de vaches gestantes Une femelle gestante peut être négative lorsqu’on recherche le virus mais porter un veau positif IPI. Vous ne pouvez pas savoir si elle a rencontré le virus pendant sa gestation, il faut, soit des analyses complémentaires (recherche anticorps) soit contrôler les veaux naissants. Contactez le GDS ou votre vétérinaire. Interprétation des analyses RECHERCHE DE VIRUS Statut des bovins en fonction de leur résultats d’analyse RECHERCHE D’ANTICORPS (sérologie ELISA anticorps) (isolement, PCR, ou antigénémie : ELISA antigène) VIROPOSITIF VIRONEGATIF SEROPOSITIF Bovin infecté transitoire Bovin anciennement infecté/protégé SERONEGATIF Bovin IPI IPI : infecté permanent Immunotolérant Bovin sans contact avec le virus ces 3 dernières années Page 5 Février 2015 Une fiche bilan BVD. Le GDS possédant un ensemble d’information sur les analyses faites en BVD, une compilation de toutes ces informations sera faite et envoyée annuellement aux éleveurs. Les informations seront les suivantes : • Élevage en plan d’assainissement • Nombre de bovins IPI • Nombre de bovins bénéficiant de la garantie non IPI • Nombre de bovins non testés au moment de l’introduction • Nombre de veaux issus de femelles achetées gestantes • Résultat de sondage lait si calculable • Résultat du sondage BVD viande • Bilans départementaux et régionaux des sondages Nouveau : alerte BVD sur veau naissant issu de vaches pleines achetées Afin de renforcer la protection de nos élevages vis-à-vis de la BVD, le GDS 37 va proposer désormais, aux éleveurs qui auraient introduit des femelles gestantes, de faire un dépistage, dès que possible, sur les veaux nés de ces femelles. Les veaux issus de ces femelles sont en effet les plus susceptibles d’introduire la BVD dans un élevage car jusqu’à présent ils n’étaient pas dépistés. Le GDS 37 adressera un courrier d’information ou mail aux élevages concernés les invitant à réaliser le dépistage sur ces veaux. Nous contacter pour plus de renseignements ! Bouton auriculaire Le bouton auriculaire permet la détection de façon sûre, efficace et pratique des veaux IPI à la naissance. L’éleveur commande ses boutons à A.E.L.L. en même temps que ses boucles d’identification. Il réalise lui-même le prélèvement qui consiste à boucler son veau avec la pince adéquate. Avortement Lors d’une déclaration d’avortement, ou recherche d’anticorps sur la mère, cela sert d’indicateur pour savoir si la mère a rencontré ou non la maladie. Prophylaxie Depuis fin 2013, le GDS a généralisé, pour les élevages adhérents, le sondage BVD en ateliers allaitants et laitiers. Pour les élevages allaitants, les analyses ne se font que sur les femelles nées sur l’exploitation. La 1ère série d’analyse se fait sur les femelles âgées de 24 à 36 mois et la 2ème analyse sur les femelles âgées de 36-48 mois. Si l’élevage n’a pas d’animaux dans ces catégories d’âge au moment de la prophylaxie : aucune analyse n’est réalisée. Un courrier sera envoyé aux élevages ayant des analyses positives. Pour les élevages laitiers, deux analyses de lait sont faites dans le cadre réglementaire donc la BVD est réalisée en plus. Les élevages ayant eu des laits avec un résultat sérologique positif ont reçu un courrier. LES FORMATIONS DU GDS 37 ⇒ ⇒ ⇒ ⇒ B.V.D. : le 03 mars 2015 Eleveur infirmier bovin : les 10 et 17 mars 2015 Pratique de l’aromathérapie : les 25 et 26 mars 2015 Elevage infirmier caprin : les 9 et 16 avril 2015 Source GDS 37 Page 6 GDS’ infos APICULTURE - SITUATION AETHINA TUMIDA Le 22 septembre dernier : information concernant l’apparition d’Aethina tumida en Italie. Ce coléoptère est classé comme danger sanitaire apicole de catégorie 1. Pour l’instant le territoire français est exempt de ce ravageur, mais des précautions sont à prendre. Situation en France Tout d’abord : explication de la situation italienne • Le ministère a envoyé le 20 octobre 2014 aux structures compétentes une note de service ayant pour objet la diffusion des mesures sanitaires visant à renforcer la vigilance. Le dispositif actuel repose sur : La surveillance de rucher suite aux déclarations faites par des apiculteurs Depuis le 11 septembre, jour de la confirmation de • Les contrôles systématiques des importations la présence d’Aethina tumida dans la région de de reines provenant d’Italie Calabre, 49 foyers ont été découverts grâce au • La sensibilisation des apiculteurs et de leurs dispositif mis en place par les autorités italiennes. représentants Lorsqu’un rucher contient des individus Aethina tumida, il est détruit et le sol est brulé puis de l’insecticide y est pulvérisé. ATTENTION une surveillance régulière de vos ruchers permet une bonne gestion sanitaire ! Les autorités italienne indiquent que les pièges ne sont pas infaillibles et que l’inspection cadre par cadre est nécessaire (le faire rapidement car le petit coléoptère de la ruche fuis la lumière). DÉCLARATION DE RUCHER La déclaration de vos ruches prend ici toute son importance, car pour lutter contre l’invasion d’un ravageur il faut que les autorités sanitaires puissent savoir où se trouvent les foyers potentiels et puissent contacter les apiculteurs se trouvant dans des zones à risque. Les meilleures méthodes pour éviter l'introduction d'Aethina tumida sont la prévention et la surveillance. Il est important de savoir d'où viennent vos ruches et où vous les mettez. Une surveillance régulière de vos ruchers permet une bonne gestion sanitaire de ceux-ci. Des colonies fortes et saines, avec des reines jeunes et vigoureuses sont la base de toute prévention pour n'importe quel type de danger apicole. taires apicoles sont contagieux et règlementés, mettre en place des soins, des mesures de surveillance et des mesures de sécurité pour lutter contre ces dangers nécessite une connaissance des emplacements (à la commune et au lieu-dit près) ainsi que le nombre de ruches concernées. Qui doit se déclarer ? Toute personne physique ou morale : particulier, groupement, association, entreprise... propriétaire ou détenteur de ruches, que ce soit à des fins de loisirs ou des fins professionnelles (production de miel, d’essaims, de reines, et d’autres produits de la ruche) dès la première ruche. Nous continuerons à informer les apiculteurs de cette situation préoccupante de manière régulière. Que doit-on déclarer ? L’apiculteur doit déclarer toutes ses colonies (que Pourquoi déclarer ses ruches ? ce soit des ruches, des ruchettes ou des nuclei) Premièrement, il faut savoir que, dès la première ainsi que tous ses emplacements dont ceux où il ruche, on a l’obligation de se déclarer. La loi n’y a pas des ruches toute l’année (y inscrire 0 l’exige à nouveau depuis 2010. ruche). Deuxièmement, il est primordial de comprendre Un bulletin apicole sur les modalités de déclaraqu’à partir d’une ruche on peut être confronté à tions de rucher a été envoyé à tous les apiculteurs des problèmes sanitaires. Plusieurs dangers sani- recensés. Page 7 Février 2015 COLLECTE DE DECHETS : LES NOUVEAUTÉS La collecte des déchets vétérinaires était organisée sur l’ensemble du département grâce à la collaboration des vétérinaires ruraux, du Laboratoire de Touraine et du GDS. Dans le cadre d’une restructuration des activités du Laboratoire de Touraine, cette activité a glissé vers le GDS37. Le GDS 37 a trouvé une structure (CHH : Comptoir d’Hygiène Hospitalière) pour maintenir cette activité auprès des éleveurs et des vétérinaires. La nouvelle organisation est lancée depuis début Février 2015. L’éleveur prend son fût de 50 litres ou 30 litres ou 3 litres chez son vétérinaire partenaire de l’action, ou bien au GDS. Le vétérinaire indique la prise du fût au GDS et la facturation de ce service se fera par la suite. Le retour du fût plein chez le vétérinaire se fait à la date indiquée dans le planning. Le lendemain, CHH passera chez le vétérinaire collecter l’ensemble des fûts. Cette collecte est trimestrielle et non plus mensuelle. Les dates de retour sont disponibles chez votre vétérinaire dépositaire de fûts ou auprès du GDS, n’hésitez pas à les demander ! Le prix du fût comprend le prix du fût, le suivi de traçabilité, le coût de collecte et le coût de l’incinération et l’attestation de destruction. Fût Prix * adhérent Prix non adhérent 50 L 18 € 28 € 30 L 15 € 24,50 € 3L 10 € 19 € . Pour que le système dure, il est important que les fûts reviennent dans les délais les plus réduits possibles. Dès que votre fût est plein, ou atteint 15 kg pour un fût de 50 L, portez-le dans les meilleurs délais chez votre vétérinaire selon le planning de collecte (demandez au GDS). * aide du conseil général déduite Les points de dépôts ou collecte de fûts. INFLUENZA AVIAIRE - LE NIVEAU DE RISQUE AUGMENTE Suite à la découverte de cas d’influenza aviaire H5N8 hautement pathogène dans trois pays du Nord de l’Europe et d’un cas en Allemagne le 22/11/2014 sur une sarcelle d’hiver, le niveau de risque a augmenté avec des conséquences particulières pour les éleveurs des communes situées en zone à risque (Bossay-Sur-Claise, Preuilly-Sur-Claise, Tournon Saint–Pierre, Charnizay et Yzeures-Sur-Creuze). Mesures de vigilance pour tous les éleveurs du département sont : • La surveillance clinique quotidienne des volailles est obligatoire pour tous les détenteurs d’oiseaux captifs (> 100 volailles). • Tout détenteur d’oiseaux doit prendre les mesures nécessaires afin de limiter le contact entre ses oiseaux et les oiseaux vivant à l’état sauvage. • L’approvisionnement des oiseaux en aliment et en boisson doit toujours être opéré de telle façon que les oiseaux sauvages ne puissent pas accéder à ces dispositifs ni les souiller. • Il est interdit d’utiliser les eaux de surface pour l’abreuvement des oiseaux et le nettoyage des bâtiments d’élevage, à moins que cette eau n’ait été traitée pour assurer l’inactivation d’un éventuel virus. De bonnes pratiques d’hygiène doivent être appliquées : elles sont répertoriées dans le guide des bonnes pratiques sanitaires qui est téléchargeable sur le site internet de la Préfecture. Le suivi sanitaire des oiseaux doit être assuré et tout symptôme anormal déclaré à son vétérinaire sanitaire. Pour les zones à risque ou le risque est plus élevé, des mesures complémentaires sont prises. Photo B. Dubuis FET 2010 Photo B. Dubuis FET 2010 Page 8 PARTENAIRES - Vente de matériel d’élevage et prestation Site à consulter : lecarrefarago.com Votre GDS au quotidien Suivi des prophylaxies obligatoires et gestion de crise Prophylaxies bovine, ovine, caprine et porcine ; Délivrance des appellations I.B.R. et Varron, BVD ; Acteurs au sein des cellules de crise en cas de plans d’urgence, d’épizooties (ESB, FCO, H5N1, Fièvre Aphteuse) Plans d’action collectifs B.V.D., paratuberculose, parasitisme, tremblante, Fièvre Q, lutte contre le varroa, etc… Caisses de solidarité Fonds de Mutualisation Sanitaire (F.M.S.E.) ; Fond de recherche ; Caisses d’aide au diagnostic : prise en charge d’analyses complémentaires en cas de problèmes sanitaires et caisse « coups durs » : aide à la mortalité. Conseils et prévention des risques en élevage Appuis techniques dans les élevages; Formations Éleveur - Infirmier; Bilan sanitaire pré-complété; Collecte des déchets d’activité de soins à risque infectieux Actions en faveur de la qualité du lait et des produits fermiers Le Carré Farago.com - Matériel d’élevage Vous pouvez désormais commander sur le site lecarrefarago.com à n’importe quel moment. Ce Le GDS 37 est associé au GIE lecarrefarogo.com site vous permettra de bénéficier des meilleurs pour vous faire bénéficier via son site internet tarifs grâce à ce regroupement. De même vous de la vente en ligne de matériel d’élevage : pouvez y retrouver des fiches techniques prohygiène, approvisionnement et traitement de duits et des vidéos sur l’utilisation de certains l’eau, bâtiment et environnement, suppléments matériels. nutritionnels, soins aux animaux, contention, Votre interlocuteur est Thomas Maurice. bien-être et santé animale, parage et équipeCette année, GDS Centre et ment de protection. Carré Farago étaient préCe rapprochement s’opère dans un souci d’ap- sents pendant 3 jours à porter toujours plus de proximité aux éleveurs Ferme Expo Tours. Un jeu du département. Ce GIE est initialement issu de concours était organisé. C’est la filiale du GDS 53 et regroupe désormais 11 le GAEC De Bré qui a remporGDS (de la région Centre à la Bretagne). té l’électrificateur. Source GDS 37 PLAN D’URGENCE Dans le cadre des délégations de l’État, les GDS départementaux ainsi que leurs filiales sont impliquées dans la gestion des plans d’urgence lors de la déclaration de suspicions d’une maladie réglementée telle que la Fièvre aphteuse, peste porcine influenza aviaire. Ces différents exercices au niveau de la DDPP 37 sont de 3 niveaux : • Exercice niveau 1 : exercice (en salle ou terrain) avec la DDPP seule +/- labo ou GDS; initiative départementale. Alerte avec gestion administrative. • Niveau 2 : exercice (en salle ou terrain) avec plusieurs DDPP d’une même région ou une seule DDPP avec les partenaires sanitaires (labo, GDS, Vétos) ; initiative régionale ou DDPP. Alerte avec implication DDPP, GDS et Farago Touraine sur le terrain. Le GDS et Farago Touraine doivent monter le rotoluve à l’entrée de l'élevage. • Niveau 3 : exercice (en salle ou terrain) avec une ou plusieurs DDPP et des acteurs autres Autocontrôles bactériologiques en élevage de volailles; Visites Accidents de fabrication ; Programmes de surveillance du lait et du fromage. Source GDS 37 que ceux intervenant en santé publique vétérinaire sous l’autorité du préfet. Initiative préfectorale. Alerte avec l’ensemble des partenaires, s’ajoute la préfecture, la gendarmerie etc… avec mise en place d’une cellule d’urgence. Le 7 juillet 2014 , un exercice de niveau 2 a été réalisé sur la gestion d’un cas d’influenza en aviaire. Il a eu lieu à la station avicole de l’INRA, le vétérinaire sanitaire, la DDPP et le GDS. Cet exercice avait pour objectif de monter le nouveau rotoluve mis à disposition des GDS par le SRAL. 38 rue Augustin Fresnel B.P. 50139 37171 CHAMBRAY-LES-TOURS Cedex Téléphone : 02 47 48 37 58 / Télécopie : 02 47 74 62 40 Messagerie : [email protected] Rédigé avec les sources des GDS 28, 36 et 41