L`Hôpital de Nyon innove dans les analyses de sang

Transcription

L`Hôpital de Nyon innove dans les analyses de sang
La Côte 21
24 heures | Lundi 28 septembre 2015
Santé
L’Hôpital de Nyon innove
dans les analyses de sang
Le laboratoire
de l’établissement
a acquis un outil
robotisé de pointe
Madeleine Schürch
Regroupement à Nyon
Ce robot va-t-il prendre la place
d'employés? «Non, car il faudra
toujours une présence humaine
pour piloter l’appareil et déterminer si le résultat d’analyse est valable», ajoute le directeur du laboratoire. Ce dernier devrait au contraire continuer son développement. Car son équipe gère non
seulement les besoins des deux
hôpitaux de Rolle et de Nyon,
mais aussi ceux de l’Hôpital de
petit village comme Duillier peut
donner un signal fort à d’autres en
accueillant un petit nombre de réfugiés qui s’intègrent mieux que
lorsqu’ils sont «amassés dans des
mégacentres de ségrégation».
La proposition d’accueillir une
dizaine de requérants est, selon
lui, d’autant plus réaliste que la
Commune est propriétaire de la
villa Bougenier, maison reçue en
legs, qui est vide depuis une année, sans parler de la ferme Francelet, qu’elle vient d’acheter.
«La Commune pourrait même
offrir une aide financière aux particuliers intéressés à accueillir des
réfugiés chez eux», estime ce chimiste à la retraite, d’autant plus
sensible à la cause des migrants
qu’il est lui-même expatrié en
Suisse depuis vingt ans et naturalisé depuis peu.
Si le Conseil a refusé de justesse de renvoyer ce postulat directement à la Municipalité, par 19
contre 17 voix, une commission se
penchera sur le sujet. M.S.
Un postulat demande
que la Commune accueille
au moins dix migrants,
soit 1% de sa population
«Si chaque Commune accueillait
un nombre de réfugiés équivalent
à 1% de sa population, on pourrait
placer 10 personnes à Duillier,
80 000 en Suisse et 5 millions
dans l’Union européenne…» calcule Marco Coletta. Jeudi dernier,
le conseiller communal, appuyé
de cinq autres élus touchés par le
drame des migrants vers l’Europe, a déposé un postulat demandant à la Municipalité de
Duillier de s’engager pour assister
les réfugiés.
«Il ne s’agit pas de charité, mais
de responsabilité citoyenne, car le
premier défi des initiatives d’aide
aux réfugiés est la recherche de
structures d’accueil au niveau local», estimait le postulant. Face au
syndrome du «oui, il faut les accueillir mais pas chez moi», un
Courses de lévriers
Directeur du laboratoire, le Dr Mathias Maitrejean a formé toute son équipe à l’utilisation
de ce nouvel instrument automatisé. ODILE MEYLAN
«Nous avons fait
le pari de garder
et de développer
le laboratoire
pour des raisons
de qualité des
soins, de proximité
et d’efficacité»
Daniel Walch
Directeur du GHOL
En chiffres
44 943 C’est le nombre de
demandes d’analyses faites
au laboratoire du GHOL en 2014,
soit 12,5% de plus qu’en 2013.
12 434 C’est le nombre
d’analyses faites en 2014 ayant
permis de déterminer les
groupes sanguins chez les
patients, dans ce même laboratoire.
857 C’est le nombre de transfusions gérées par le GHOL
à travers les analyses de produits
sanguins labiles.
100 000 C’est, en francs, le coût
de ce nouvel appareil, financé par
le budget d’investissement
du GHOL.
Prangins, des cliniques de la Lignière (Gland), de la Métairie et de
Bois-Bougy (Nyon), sans compter
les médecins et les centres médicaux installés dans la région.
«C’est un choix que nous
avons fait. Au lieu de sous-traiter
les analyses à des laboratoires
privés, comme le font certains
hôpitaux et cliniques, nous avons
fait le pari de garder et de développer ce service, pour des raisons de qualité des soins, de
proximité et d’efficacité», explique le directeur du GHOL, Daniel
Walch. Une proximité qui permet
de livrer en 42 minutes en
moyenne une analyse demandée
par les urgences.
Les laboratoires actuels seront
même agrandis dès la fin de l'année par la pose de structures modulaires, en attendant d’intégrer,
d’ici quelques années, l’extension
prévue côté Lausanne de l’hôpital. Parce qu’il faut, d’une part,
répondre aux sous-traitances, qui
représentent aujourd’hui la moitié des activités du labo, et,
d’autre part, se préparer à accueillir les cinq employés du laboratoire de microbiologie de l’Hôpital de Rolle, qui sera fermé le
1er janvier. «Ce service était confié
à une entreprise externe et nous
avons décidé de tout regrouper à
Nyon en réengageant ce personnel», précise Daniel Walch.
Course à l’équipement?
U Le Grand Conseil vient
d’approuver un dispositif de
régulation des équipements
lourds dans le domaine de la
santé. On peut se demander
si l’appareil sophistiqué acquis
par l’Hôpital de Nyon entre
dans cette catégorie. «Non, car
cet instrument, qui permet
d’optimiser le processus
d’analyses dans un domaine
dont les coûts ont déjà été
considérablement réduits
ces dernières années, est bien
moins cher que les équipements
de radiologie. Il nous aura coûté
un peu plus de 100 000 francs»,
constate le directeur Daniel
Walch. Dans sa liste des
équipements visés par la
régulation, le Conseil d’Etat
retient les instruments liés à
l’imagerie médicale et à la
chirurgie. Soit les IRM,
scanners, lithotripteurs,
angiographies digitalisées, tout
appareil de radiothérapie ou de
chirurgie robotique d’un coût
égal ou supérieur à 1 million de
francs, ainsi qu’un centre de
chirurgie ambulatoire atteignant
2 millions de francs. Le coût
n’est pas le seul critère de prise
en considération, la couverture
des besoins de la population
étant primordiale.
Cossonay
Route fermée
à la circulation
Versoix Dimanche 4 octobre,
la Société lémanique des courses
de lévriers organise, au cynodrome de Versoix, une course
internationale, la dernière de la
saison. Les épreuves débuteront
à 10 h 30. Finales à 14 h. Y.M.
Nyon Les Brésiliens de la Cia
Dela Praka proposent un voyage
chorégraphié et poétique dans
lequel danse contemporaine,
acrobaties, portés et jonglagecontact s’enchaînent en mouvements fluides et où la musique
en direct crée une authentique
atmosphère onirique. Emotions
fortes au rendez-vous de ce
spectacle pour jeune public qui
aura lieu mercredi 30 septembre
à l’Usine à Gaz à Nyon. Y.M.
La route cantonale n° 251 B-P,
qui relie Penthalaz et Cossonay,
sera interdite à toute circulation
pendant deux jours, soit entre
demain matin à 6 h et mercredi
soir à 20 h. Ce tronçon subira en
effet d’importants travaux
de réfection de la chaussée.
Le chantier prévoit également
la pose d’un nouveau revêtement bitumineux. Dès lors, les
automobilistes seront priés de
suivre une déviation via le
village de Gollion, et ce dans les
deux sens. Une signalisation sera
mise en place pendant la durée
du chantier.
N.R.
Future volière
Le chiffre
Cirque poétique
77
DR
C’est une grosse boîte qui ressemble à un immense photocopieur.
Mais la comparaison s’arrête là. A
l’intérieur, cet instrument ultrasophistiqué cache un bras robotisé
qui permet d’effectuer en un seul
processus toute la chaîne des analyses immuno-hématologiques.
C’est un outil totalement nouveau
sur le marché, puisqu’il a été
lancé cet été, à Londres, par l’entreprise biomédicale américaine
Bio-Rad. L’appareil IH-500, installé en août dernier à l’Hôpital de
Nyon, est le premier opérationnel
en Suisse et même dans le monde,
puisque son industrialisation ne
fait que commencer.
Cet appareil sert d’abord à déterminer et à analyser les groupes
sanguins. Il permet aussi de contrôler au plus fin les poches de
sang transfusées aux patients. Jusqu’ici, les laborantins utilisaient
quatre appareils différents pour
procéder au pipetage, à l’incubation, à la centrifugation et enfin au
scannage des résultats.
Dans le nouvel instrument,
toutes ces opérations sont intégrées grâce à l’utilisation du robot
à six axes. «Il permet de réduire le
nombre de manipulations et offre
une grande fiabilité pour sécuriser toute la chaîne des transfusions sanguines», explique le directeur du laboratoire, le Dr Mathias Maitrejean. La technique de
l’agglutination, soit un test au
moyen d’un gel lancé par DiaMed
en 1988 – entreprise de Cressier
(FR) reprise par Bio-Rad en 2007
–, est devenue le standard mondial. «Dans cette machine, la technique a été adaptée à l’automatisation, ce qui permet une standardisation et une excellente traçabilité des données», explique
Renata Carissimi, responsable des
ventes en Suisse.
Un Duilliéran monte au
front pour les réfugiés
Le chantier du Zoo La Garenne,
à Le Vaud, avance à grands pas.
Vendredi, les ouvriers ont installé
des poteaux de 27 m de haut.
Ceux-ci borderont la volière, qui
accueillera les vautours et les
bouquetins. «Ce sera la plus
haute d’Europe», précise Michel
Gauthier-Clerc, directeur.
La fermeture de l’ancien parc est
fixée au 31 janvier prochain.
L’équipe a mis en place un
compte à rebours sur son site
www.lagarenne.ch. N.R.
En pour-cent, il s’agit du taux
d’imposition de la commune de
La Chaux pour l’année prochaine,
soit un statu quo. «Nous n’avons
pas de gros investissements dans
le pipeline pour 2016», a rappelé
Jean-Daniel Guex, municipal
des Finances. Cela dit, l’Exécutif
n’a pas souhaité proposer une
baisse d’impôts pour autant.
«Nous devons consolider nos
hypothèques», a justifié l’élu.
Sans débat ni discussion, et
suivant l’avis de la commission
chargée d’étudier le préavis,
l’assemblée a validé à l’unanimité
le maintien du taux d’imposition
à 77%. N.R.
Féchy L’Arménie et la commune d’Oberdiessbach étaient les invités de la 18e Fête du Raisin, samedi
1
2
3
4
5
1. Marta Rose, Michelle Maguire
et Daniel Rose (de g. à dr.).
2. Alexandre Groeneweg.
3. Ursula Stauffer et Johanna
Schutz.
4. Christophe Brocard et Alex
Henchoz.
5. Jane Leithead et Samantha
Jones.
Photos Florian Cella
Retrouvez toutes
les photos sur
clic-clac.24heures.ch
VC1
Contrôle qualité