La présidente de l`Usine à Gaz répond aux critiques
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La présidente de l`Usine à Gaz répond aux critiques
La Côte 23 24 heures | Lundi 7 décembre 2015 Nyon La présidente de l’Usine à Gaz répond aux critiques Non, c’est la ligne artistique voulue par notre directeur, pour cette salle unique dans la ville, que de s’adresser à différents publics. C’est une richesse, mais c’est aussi contraignant. Tout ce que nous impose la politique culturelle régionale, c’est le professionnalisme, la prise de risque, le soutien à la création. Monique Chevallay Piguet, à la tête de l’association qui gère la salle de spectacle, défend la gestion du lieu culturel. Interview Madeleine Schürch Dans sa réponse à l’interpellation, la Municipalité réitère sa pleine confiance à votre association. C’est très satisfaisant, car ce soutien très franc de la Ville témoigne du travail qu’on fait avec elle depuis des années. Elle préside l’Association de l’Usine à Gaz depuis cinq ans. Monique Chevallay Piguet y travaille en coulisses, comme bénévole, depuis plus de treize ans. Alors que le Conseil communal tarde à se prononcer sur un crédit de 16 millions de francs pour construire une deuxième salle de spectacle et des bureaux, qu’une interpellation demande à la Ville de remettre au concours la gestion des lieux, nous avons voulu savoir ce qu’elle répond à ces défis et critiques. Mais elle imposera une nouvelle convention et un cahier des charges précis à atteindre. Nous n’avons pas attendu l’interpellation pour y réfléchir. On y travaille déjà avec le comité de l’Usine, la Ville et la Région. On a présenté un budget additionnel il y a deux ans déjà, car il faudra du personnel supplémentaire pour gérer deux scènes, sur le plan technique comme pour la communication, et éventuellement un adjoint au directeur pour gérer deux salles. L’interpellatrice Roxane Faraut Linarès estime que le futur centre culturel mérite une nouvelle gouvernance. Cela vous choque? Demander la mise au concours de l’exploitation de l’Usine, c’est une remise en cause très sévère de notre association, qui avait été, je le rappelle, créée à la demande de la Municipalité de l’époque. C’est même insultant, car on ne trouve pas partout les compétences que nous mettons à disposition de la Ville de Nyon. Mais certains pensent qu’il faudrait redynamiser l’association. Elle n’a pourtant cessé de s’adapter à l’évolution du monde culturel. Au début, il y avait des bénévoles et un comité qui assumait l’organisation des spectacles. Il y avait peu de soirées. Elle s’est professionnalisée au fil du temps. Son directeur, Pierre-Yves Schmidt, a su donner sa place à l’Usine, alors que l’offre et le nombre de salles se multipliaient en Suisse romande. Aujourd’hui, on en est à 65-70 soirées par année. Il est vrai qu’avec les subventions – on gère un lieu communal –, l’Usine s’est institutionnalisée et a quitté le côté alternatif des débuts, ce que d’aucuns regrettent. Mais on a eu à cœur, en vingt ans, de professionnaliser son exploitation, d’améliorer les conditions de travail pour le personnel fixe (4,5 EPT), de devenir un lieu de formation pour des stagiaires et de résidence pour des artistes. Présidente de l’Association de l’Usine à Gaz de Nyon, Monique Chevallay Piguet est confiante en l’avenir. VANESSA CARDOSO «On ne trouve pas partout les compétences que nous mettons à disposition de la Ville de Nyon» Monique Chevallay Piguet Présidente de l’Association de l’Usine à Gaz de Nyon Qui sont ses membres? Nous sommes 120 membres actifs et cotisants, dont une quarantaine très engagés dans le bénévolat, sans compter des membres de soutien. Un nombre stable, mais avec du renouvellement (25 nouveaux l’an dernier pour une quinzaine de départs). Et nous avons trois jeunes trentenaires au comité. L’association fait ce qu’elle veut, comme elle veut? Nous sommes liés à la Ville par convention. Il y en a eu trois. La première, il y a vingt ans, était très basique. La troisième, en 2013, marquait l’entrée de la Région dans le financement de l’Usine. Avec le directeur, Pierre-Yves Schmidt, je rencontre très régulièrement le municipal et la cheffe du Service de la culture. L’Usine propose un programme très éclectique. On vous l’impose? Certains disent qu’il faudrait du sang neuf pour faire évoluer la programmation. Avant les débats sur la construction d’une deuxième salle, on n’avait jamais de critiques! Maintenant, chacun y va de son commentaire. Roxane Faraut Linarès, par exemple, trouve nul qu’on fasse des spectacles d’humour, qui sont pourtant de qualité. Mais l’essentiel des reproches porte sur les musiques actuelles, le peu de dynamisme pour aller chercher des découvertes. On peut certainement faire mieux, mais on ne peut être pointu sur toute la ligne. L’extension de l’Usine permettra justement d’amener des spectacles de théâtre de plus d’envergure dans une salle assise confortable, de 229 places au lieu de 160, et de développer l’ancienne salle pour les musiques actuelles, avec des concerts debout. Notre idée est d’y enlever les gradins pour avoir une plus grande capacité d’accueil. Quant au sang neuf, on ne peut que constater le bon travail accompli par notre directeur. Je ne vois pas en quoi un zapping tiendrait face à l’expérience d’un professionnel rodé. Et du sang neuf, on en a mis chaque année dans l’Usine. Saint-Prex accueillera une famille de réfugiés Une famille s’installera dans un appartement communal le 15 décembre. Le loyer sera pris en charge par l’EVAM «C’est une goutte d’eau, mais nous avons trouvé l’idée excellente.» Ayant eu vent de l’action menée par l’association Un village-une famille, qui demande à chaque commune suisse d’accueillir des réfugiés, la Municipalité de Saint-Prex a décidé de sauter le pas. La semaine prochaine, une famille composée de quatre ou cinq personnes s’installera dans un 3,5 pièces dans un immeuble situé au Cheminet 8. «Lorsque nous avons appris l’existence de cette association, nous avions justement un logement qui se libérait dans cet immeuble communal, rapporte Stéphane Porzi, municipal. L’Etablissement vaudois pour l’accueil des migrants (EVAM) est venu sur place pour déterminer s’il pouvait y ins- Noël au château Nyon Le château de Nyon accueille Fabienne Naegeli pour une après-midi de contes sous les sapins, le 9 décembre, entre 14 h et 15 h 30. Outre des lectures et des animations, les enfants dès 5 ans auront droit à un goûter offert. L’entrée est libre, sur inscription à [email protected] ou au 022 363 83 51. M.S. Jeux pour les aînés Gland Les aînés de Gland, soit les personnes de plus de 55 ans, peuvent se rendre mardi 8 décembre à la buvette de la salle polyvalente de Montoly pour une après-midi de jeux de société, organisée par la Société de développement. De 14 h à 17 h. Infos: 079 742 53 55. M.S. Saint-Prex Oui au parking Sous-Crausaz La mise à l’enquête relative à la construction d’un parking et d’un terrain de basket au lieu dit Sous-Crausaz, à Saint-Prex, n’a suscité aucune opposition. Par conséquent, la Commune a obtenu le permis de construire, a annoncé la municipale Barbara Regamey lors du dernier Conseil. Le chantier, devisé à quelque 1,8 million, devrait commencer prochainement et s’achever en mai prochain. A noter que le projet prévoit de déplacer un écopoint et un minipitch (petit terrain de sport). Ce dernier sera sans doute implanté à proximité du préau de l’école. N.R. taller une famille. Cela s’est fait en à peine quinze jours.» L’EVAM se chargera d’attribuer le logement à une famille de réfugiés et s’acquittera du loyer. «A plus long terme, le bail pourrait être transféré à leur nom», précise Evi Kassimidis, porte-parole de l’institution. Et de préciser que «Nous souhaitons aider cette famille à s’intégrer dans le village» Stéphane Porzi Municipal Saint-Prex est l’une des cinq communes vaudoises à avoir mis un appartement à disposition. «Nous souhaitons accompagner cette famille pour l’aider à s’intégrer dans le village, insiste Stéphane Porzi. Nous allons la rencontrer, les convier aux manifestations et leur parler des sociétés locales.» N.R. Cossonay Budget déficitaire pour 2016 Le budget 2016 de Cossonay prévoit un déficit de près de 425 000 francs (après amortissement), sur un total de recettes de 19,5 millions de francs. «Comme à l’accoutumée, une part non négligeable de nos dépenses est constituée de participations facturées par l’Etat de Vaud, indispensable au financement de prestations cantonales dont bénéficient les citoyens de notre commune», précise la Municipalité dans son préavis. Le budget sera soumis à l’approbation du Conseil communal le 14 décembre prochain. N.R. Le chiffre 444 En milliers de francs, il s’agit de l’excédent de charges prévu dans le budget 2016 d’Echichens, sur un total de plus de 13 millions de francs. Soumis au vote du Conseil, jeudi soir, le budget a été accepté à l’unanimité. Dans son préavis, la Municipalité a rappelé que la marge d’autofinancement, positive, se situe à près de 447 000 francs. Par rapport au budget 2015, la facture sociale a diminué de 48 000 francs, pour se situer à plus de 2,1 millions. Par contre, la péréquation a augmenté de 261 000 francs et se situe à plus de 1,7 million de francs dans le budget 2016. L.B. Saint-Cergue La Troupe théâtrale de Trélex célèbre ses 20 ans avec son spectacle «Zorghol 707» 1 2 3 4 5 1. Jeanne-Marie Martinez, Hubert Dottrens, Miriam Perraudin et Nicolas Crisci (de g. à dr.). 2. Beverley Crisci et Irène Echard (de g. à dr.). 3. Stéphane Ruch et Marthe Verschueren. 4. «Gégé» à la technique. 5. Jeremy Savoir et Hubert Dottrens (de g. à dr.). Ultimes représentations: jeudi et vendredi à Genève. Photos Philippe Maeder Retrouvez toutes les photos sur clic-clac.24heures.ch VC1 Contrôle qualité