ARTHROSE, ARTHRITE
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ARTHROSE, ARTHRITE
Fixe : TOR ARTHROSE, ARTHRITE I/- Généralités : Rhumatisme : maladie articulaire d’étiologie multiple = - Dégénérative - Inflammatoire - Infectieuse - Métabolique Parfois limitée aux structures tendineuses : « rhumatisme abarticulaire ». Dans l’arthrose la primum movens est le cartilage et dans l’arthrite c’est la synoviale. Clinique : o Douleur : A.ose : mécanique (par mobilisation de l’articulation) A.ite : inflammatoire (pas besoin de mobilisation, douleur spontanée souvent à recrudescence nocturne). o Examen : Déformation : épanchement (examen comparatif : gauche et droite) ? Rougeur ? Chaleur ? Limitation des amplitudes ? (mesures : permet d’évaluer l’évolution). La nuit, la cortisone, anti inflammatoire naturel est moins sécrétée que la journée d’où les douleurs nocturnes. Biologie : o Liquide synovial : par ponction aspiration. La consistance physique et l’examen microscopique permettra de faire la différence en mécanique ou inflammatoire. Un liquide puriforme (ressemble à du pus mais origine pas forcément infectieuse) est signe d’inflammation. Un liquide jaune visqueux sera signe d’une atteinte mécanique. o Syndrome inflammatoire sanguin : NFS : si riche en polynucléaires dégradés, signe d’une infection. Si riche en lymphocytes, signe d’une inflammation plus systémique. VS : CRP : Protéine C réactive. D’autant plus élevée que l’inflammation est importante. o Imagerie : Radiographie standard : des deux articulations pour examen comparatif. Si possible en grandeur nature. Echographie : de plus en plus utilisée. Permet de mettre en évidence la caractère d’épaisseur, le caractère vasculaire (echo doppler), TDM (scanner) : le plus approprié pour examiner l’os. Détail de la composition de l’os. L’IRM : permet de savoir si la zone examinée est congestive (tumoral, infection, inflammatoire, mécanique), c'est-à-dire plus ou moins vascularisée. Scintigraphie : injection d’un produit radio marqué qui ira se fixer sur les parties très vascularisées. Arthrographie : geste invasif, donc douloureux et à risque. Injection à l’intérieur de la capsule d’un produit radio opaque. Examen réalisé avec des rayons standards. II/- Arthrose : Maladie dégénérative du cartilage : - Par défaut de sa structure : A. Primitive - Par anomalie des structures avoisinantes : A. Secondaire (ostéo-nécrose, Paget, etc.) Le cartilage étant en renouvellement permanent, l’arthrose n’est pas une « usure » du cartilage et n’est pas liée au vieillissement. Clinique : o Douleur mécanique o Liquide synovial clair et visqueux Biologie : o Absence de syndrome inflammatoire. Imagerie : o Rx : Pincement de l’interligne Ostéophytes Ostéocondensation sous chondrale. Evolution par poussée dans la plupart des cas. Deuxième mode d’évolution, arthrose lentement et régulièrement progressive. Enfin une dernière forme, particulièrement au niveau des articulations portantes, se caractérise par une destruction rapide du cartilage. Facteur étiologiques : o Génétiques : o Endocriniens et métaboliques : hormones sexuelles, obésité, hémochromatose, etc. o Lésions des tissus de voisinage : ménisques, infections… o Anomalies axiales : défauts cotyloïdiens, genu valgum, varum. Cas particuliers : o Arthrose digitale : IPD. o Maladie de Forestier : type spondylarthrite anchylosante. Traitement médical : o Poussées : Paracétamol AINS Infiltrations : cortisone ou acide hyaluronique, dans la capsule. Repos : avec ou sans orthèse. o De fond : Spécifiques : action lente • Piasclédine • Chondrosulf • Art 550 Viscosupplémentation : a. Hyaluronique Kiné et balnéottt o Recherche : o Traitement chirurgical : Corrections axiales : ostéotomies Prothèses. o Prise en charge médico-sociale : Rééducation Ergothérapie Associations (AFLAR, ANDAT, …). III/- Polyarthrite rhumatoïde (PR). C’est le plus fréquent des Rhumatismes Inflammatoires : de 1/100 à 1/1000. Elle touche surtout la femme jeune. Il y a un terrain génétique mais par héréditaire. Elle est de gravité très variable : des formes bénignes avec atteinte oligoarticulaire peu destructrice aux formes sévères avec atteinte viscérale. Clinique : o Classique : oligoarthrite distale symétrique additive respectant les Inter Phalangiennes distales (mains et poignets). o Monoarthrite chronique (une seule articulation touchée depuis plus de 3 mois) o Sévères d’emblée avec signes systémiques. Biologie : o Standard : inflammation (VS augmentée ainsi que de la CRP avec souvent une polynucléose neutrophile). o Spécifique : Facteurs Rhumatoïdes (test de Waller Rose et au latex) : ils sont fréquents mais peu spécifiques. A.C : anti peptides citrullinés : anticorps anti peptides citrullinés. Très spécifiques des la polyarthrite rhumatoïde. RX standard : o Comparatives et à l’échelle 100% o Déminéralisation des épiphyses o Erosions et pincement interligne Echographie : o Epanchement o Synoviale épaissie et hyper vascularisée. Evolution : o Par poussées : ténosynovites puis « pannus » o Destruction articulaire : Tendons et ligaments Cartilage Os o Complications : Rachis cervical (empreinte basilaire et subluxations atlas-axis très volontiers atteinte) Extra-articulaires (nodules, œil, poumon, cœur, vascularites). Traitement : o Poussées : Local : repos +/- orthèses préventives, infiltrations cortisonées Général : paracétamol, AINS, Corticoïdes o De fond Corticoïdes (+/- Plaquenil) Méthotrexate /Leflunomide Biottt (anti TNF alpha, rituximab…) o Chirurgie: Réparatrice et prothèses Préventive : rachis cervical o Ergothérapie Critères thérapeutiques : o Fonction de l’évolutivité (DAS 28) : o Fonction de la réponse (score radiologique de Sharp ou de Sens) On tape fort d’entrée si critères graves.