Communiquer sur la Formation : les règles de base

Communiquer sur la Formation :
les règles de base
REPERES
M4-2
Afin d’être efficace, la communication doit respecter certaines règles de base. La
présente fiche à pour objet de présenter les points de vigilance à prendre en compte
pour bien communiquer.
LES 7 POINTS DE VIGILENCE A PRENDRE EN COMPTE
1 - PENSER À SE FAIRE COMPRENDRE
Adressez-vous à votre
interlocuteur CNFPT de
proximité (délégation
régionale ou antenne).
Sachez que de plus en plus
les délégations régionales
s’organisent en proposant
aux Collectivités des
référents de territoires.
Elles proposent des
rencontres de réseaux ou
des journées d’actualité à
destination des DRH ou
Responsable Formation
notamment.
Elles proposent des
publications, des
plaquettes… et un portail
internet < cnfpt.fr > des plus
visités.
D’autres sources externes
généralistes sur la
formation sont aussi
disponibles (CARIF
régional, Centre Inffo
national) sur la VAE (PRC –
Points Relais Conseils), sur
les bilans de compétence
(CIBC – Centre
interinstitutionnel de bilans
de compétences) etc.
Communiquer sur la formation, c’est s’adresser la plupart du temps à des non spécialistes de
la formation ou de la RH.
La simplicité et à la lisibilité du message sont essentielles.
Le système de formation professionnelle est complexe et le statut de la FPT aussi : un gros
effort de vulgarisation est donc nécessaire.
Le message doit être adapté en fonction des interlocuteurs : on ne s’adresse pas de la même
façon à des cadres habitués à formaliser leurs besoins et à des personnels de service pour
qui l’idée de formation reste parfois perçue comme une épreuve scolaire.
2- COMMUNIQUER PAR L’ACTION AUTANT QUE PAR LES DISCOURS
Une très bonne communication, écrite ou orale, ne remplacera jamais le retour d’image.
La cohérence, entre le « dire » et le « faire », d’une DRH vis-à-vis de ses agents, comme le
bouche à oreille qui circule entre eux sur la qualité de telle action ou de tel organisme de
formation participe à cette communication informelle, par l’« image », aussi efficace qu’un
long discours.
3- NE PAS TOUT INVENTER AU NIVEAU DE LA COLLECTIVITE
Par exemple, vis-à-vis de la réforme de la formation dans la FPT, demander à votre service
documentation de vous préparer un dossier actualisé car si la littérature est plutôt abondante
en ce moment, elle évolue fortement au rythme de la parution des décrets.
4- COMMUNIQUER LE PLUS TOT POSSIBLE
Le processus de formation s’enclenche bien avant l’action elle-même.
Quand on commence, collectivement ou individuellement, à réfléchir à ses besoins ne se
prépare-t-on pas déjà à entrer en formation ?
Quand émergent avant les entretiens individuels les priorités d’un plan de formation, les
agents peuvent déjà engager leur propre réflexion vis-à-vis du type de DIF qu’ils pourraient
solliciter.
5- COMMUNIQUER REGULIEREMENT
La formation est un processus continu à relancer de façon quasi permanente. C’est un
processus en boucle : quand on fait le bilan d’un plan ou d’une action, c’est pour attaquer le
ou la suivant(e).
Il est nécessaire de distinguer les informations évènementielles comme le lancement d’un
dispositif lourd et structurant, de l’information courante comme les rappels pour les
inscriptions, les bilans d’actions…
Une communication régulière aidera la formation tout au long de la vie à entrer dans les
pratiques professionnelles de chacun.
6- COMMUNIQUER POUR ETABLIR UNE RELATION
Différencier les quatre niveaux d’objectifs :
1234-
l’information :
la promotion :
la compréhension :
la participation :
faire savoir
mettre en valeur
expliquer
impliquer
7- COMMUNIQUER POUR DONNER DU SENS
Cela repose sur :
1- l’explication des finalités : se former pourquoi ?
2- l’affichage des valeurs : quel plus pour le service public ?
3- le vouloir : quel développement de la motivation à entrer en formation ?
4- le savoir : quel développement de la capacité à agir ?