cpcc - Conseil Permanent de la Comptabilité au Congo
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cpcc - Conseil Permanent de la Comptabilité au Congo
MINISTERE DES FINANCES CONSEIL PERMANENT DE LA COMPTABILITE AU CONGO « C.P.C.C » DISCOURS DU SECRETAIRE GENERAL DUCPCC PRONONCE A L’OCCASION DE LA CEREMONIE D’OUVERTURE DU SEMINAIREATELIER SUR LA VULGARISATION DE LA CENTRALE NATIONALE DES BILANS EN LA SALLE LA BOURGEOISE. Kisangani, le 11 septembre 2013 1 ‐Monsieur le Ministre Provincial des Finances, ‐Monsieur le Maire de la Ville de Kisangani, ‐Monsieur le Président Provincial de la F.E.C. Kisangani, ‐Monsieur le Bourgmestre de la Commune de MAKISO, ‐Distingués invités, en vos grades, rangs et titres respectifs, ‐Mesdames et Messieurs les Séminaristes. Avant toutes choses, permettez-moi de m’acquitter d’un agréable devoir, celui de vous adresser à tous et à chacun, au nom du Conseil Permanent de la Comptabilité au Congo, qui a été chargé d’animer ce séminaire, mes sincères remerciements pour avoir accepté de répondre à l’invitation qui vous a été lancée à l’occasion de la cérémonie officielle d’ouverture du séminaire atelier sur la vulgarisation de la Centrale Nationale des Bilans. C’est donc une immense joie pour nous de vous souhaiter la bienvenue dans ce beau cadre, de la BOURGEOISE, qui nous servira, pendant 03 jours, de lieux de réflexion et d’échange sur les différents thèmes liés aux difficultés rencontrées par les opérateurs économiques dans la tenue de la comptabilité et dans le remplissage des tableaux de synthèse du PCGC et ceux préconisés par le système comptable OHADA. Nos remerciements s’adressent particulièrement à Monsieur le Président de la F.E.C. Kisangani qui, dès l’annonce de l’organisation de ce séminaire atelier par le CPCC, n’a ménagé aucun effort pour mobiliser ses membres afin de les faire bénéficier de la formation de ce jour. L’objectif de ce séminaire atelier est de former les agents économiques aux techniques de remplissage et de présentation des tableaux de synthèse fiable, exempt d’erreur et de tout biais et facilement acceptés par la Centrale Nationale des Bilans. -Monsieur le Ministre Provinciale des Finances, ‐Monsieur le Maire de la Ville de Kisangani, ‐Monsieur le Président Provinciale de la F.E.C. Kisangani, ‐Monsieur le Bourgmestre de la Commune de MAKISO, ‐Distingués invités, en vos grades, rangs et titres respectifs ; ‐Mesdames et Messieurs les Séminaristes. Depuis plusieurs décennies, la Centrale Nationale des Bilans (CNB) du CPCC éprouve d’énormes difficultés dans son fonctionnement. Difficultés qui sont 2 liées au nombre peu élevé des tableaux de synthèse réceptionnés en vue d’un traitement approprié, à la qualité des informations financières contenues dans ces tableaux ainsi qu’à la méconnaissance avérée de la mission du CPCC par les opérateurs économiques, surtout ceux de l’intérieur du pays. Cette situation n’a pas facilité la tâche du CPCC dans la réalisation de l’une des missions lui reconnues à travers l’Ordonnance n° 74-164 du 21 avril 1978 portant organisation et fonctionnement du Conseil Permanent de la Comptabilité au Congo, à savoir, l’organisation et le fonctionnement de la Centrale Nationale des Bilans. En effet, dans le cadre du fonctionnement de la CNB, il a été constaté que très peu d’opérateurs économiques viennent déposer leurs tableaux de synthèse au CPCC, et de ceux-là qui sont disposés à le faire, c’est seulement une infime partie qui présente des tableaux de synthèse cohérents et exempts d’erreurs et des biais significatifs, la grande partie de tableaux devant au préalable être retraités avant d’être validés par la CNB. En cas d’incohérences graves, les tableaux sont rejetés ; dans ce cas, l’entreprise est considérée par le CPCC comme n’ayant pas déposé ses tableaux de synthèse. Conséquence : Elle est contrainte au payement inutile, de l’astreinte par jours de retard faute du dépôt au CPCC. Du point de vue du CPCC, cette situation du non dépôt conduit à la réduction du nombre des tableaux à centraliser par la CNB, ce qui fausse et retarde la publication de la Centrale des bilans. C’est dans ce cadre que le CPCC avec l’appui logistique et financier du COREF, a organisé ce séminaire atelier afin d’aider nos opérateurs économiques à faire accepter leurs tableaux de synthèse à la CNB et bénéficier, par ce fait, des avantages qu’offrent une centrale des bilans. -Monsieur le Ministre Provinciale des Finances, ‐Monsieur le Maire de la Ville de Kisangani, ‐Monsieur le Président Provinciale de la F.E.C. Kisangani, ‐Monsieur le Bourgmestre de la Commune de MAKISO, ‐Distingués invités, en vos grades, rangs et titres respectifs ; ‐Mesdames et Messieurs les Séminaristes. La centrale des bilans présente de nombreux avantages aux opérateurs économiques (les entreprises, l’Etat) et ce sur un double aspect : 3 1. Simplification administrative pour les entreprises La Centrale des bilans contribuera à la simplification administrative en éliminant les demandes d’informations redondantes des différentes administrations. Les entreprises ne déposeront qu’une seule fois leurs comptes annuels et grâce « au monitoring », la Centrale des bilans se chargera de les mettre à la disposition des Administrations et autres acteurs intéressés par ces informations. 2. Meilleure information financière Nombreuses sont les entreprises et les personnes physiques qui souhaitent obtenir des informations concernant la situation et la stabilité financière de leurs concurrents, fournisseurs, clients ou employeurs avant d’entamer des relations d’affaires. Le secteur financier – banque, liquidateurs, investisseurs – ou le secteur des services aux entreprises, peuvent être considérés comme étant des usagers réguliers de l’information que la Centrale des bilans pourrait leur fournir. - Les banquiers, par exemple, sont amenés à octroyer des crédits aux entreprises. C’est pourquoi, dans le cadre de la mesure du risque qu’ils encourent, ils sont à la recherche d’informations fiables relatives aux entreprises. Les normes Bâle II constituent un dispositif prudentiel destiné à mieux appréhender les risques bancaires et principalement le risque de crédit ou de contrepartie et les exigences en fonds propres. Les données fournies par la Centrale des bilans seront à mesure d’apporter des informations complémentaires à ce sujet. - Les investisseurs sont concernés par le risque inhérent à leur investissement et par le ROI (Return On Investment). Ils ont besoin d’informations qui leur permettent de déterminer le moment opportun pour la vente, l’achat ou la conservation de leurs objets d’investissement. - Les actionnaires sont intéressés par les informations qui leur permettent de déterminer la capacité de l’entreprise à payer des dividendes. - Le personnel (actuel et potentiel) d’une entreprise et leurs représentants sont intéressés par des informations sur la stabilité et la rentabilité de l’entreprise, ainsi que par des informations sur la capacité de l’entreprise à leur procurer une rémunération, des avantages en matière de retraite et une sécurité d’emploi. - Les fournisseurs veulent savoir si les créances qui leur sont dues leurs seront payés à l’échéance – un peu à l’instar des banques ou prêteurs, qui considèrent cependant cette information sur un plus long terme que les fournisseurs. - Les clients souhaitent pouvoir apprécier la continuité de l’entreprise, surtout lorsqu’ils ont des relations à long terme avec elle. 4 - L’Etat et les administrations publiques veulent connaître la répartition des ressources et les activités principales des entreprises. Ils imposent souvent des obligations d’information afin de réglementer les activités des entreprises, de déterminer les politiques fiscales et la base de statistiques de produit national. De tout ce qui précède, La Centrale des bilans reste la seule et l’unique source dont dispose le pays pour faciliter l’accès à ces informations financières et comptables. Les bénéfices de cette information financière et comptable pour les entreprises déposantes sont multiples et variés. La Centrale des bilans pourra également jouer un rôle non négligeable dans la prévention de faillites. D’abord elle exigera et veillera à une bonne qualité des comptes annuels, même pour les PME, ce qui leur apportera une certaine rigueur dans la tenue de leur comptabilité. Elle permettra ensuite des analyses de probabilité de défaut ou de solvabilité. La Centrale fournit aussi des Dossiers d’Analyse Financière (DAF) comprenant, entre autres, des comparaisons sectorielles et temporelles à l’aide d’une série de ratios. Ainsi, les entreprises peuvent analyser leur positionnement par rapport à leur secteur d’activité. Elles peuvent également évaluer objectivement leur situation financière et son évolution à l’aide des ratios de liquidité, de solvabilité et de rentabilité. Par conséquent, la Centrale des bilans demeure un atout majeur sur lequel devrontcompter les opérateurs économiques dans leurs actes de gestion et de prises de décisions. Améliorant ainsi leur compétitivité. La CBN permet en outre de booster l’économie par une dynamisation des affaires en publiant des informations sur le classement des entreprises. -Monsieur le Ministre Provinciale des Finances, ‐Monsieur le Maire de la Ville de Kisangani, ‐Monsieur le Président Provinciale de la F.E.C. Kisangani, ‐Monsieur le Bourgmestre de la Commune de MAKISO, ‐Distingués invités, en vos grades, rangs et titres respectifs ; ‐Mesdames et Messieurs les Séminaristes. 5 La méthodologie d’échange qui sera d’usage tout au long de ce séminaire comprendra la projection des transparents spécialement préparés pour chaque exposé qui résument l’essentiel du thème. Nous ne pourrons terminer notre propos sans réitérer nos très vifs remerciements à Monsieur le Ministre Provincial des Finances pour son soutien à cette action de formation. Nos remerciements s’adressent également à tous nos éminents invités qui ont daigné nous consacrer leur matinée en dépit de leurs multiples occupations. À tous les participants, nous souhaitons plein succès dans les travaux. Nous vous remercions pour votre bienveillante attention. Fait à Kisangani, le 11 septembre 2013. André FOKO TOMENA Secrétaire Général du CPCC Réviseur Comptable 6