editorial langue de pute

Transcription

editorial langue de pute
Mensuel à périodicité aléatoire
«LE RETOUR»
N° 14 MAI JUIN 1997
EDITORIAL
Par Pastis Duval
On les a enfin vu !
C’est vrai on les a vu. Mais qui ?
S’agit-il de Pierre Bouteilly, également
connu sous le nom de Gepetto, qui offrait
l’autre jour le triste visage de la vieillesse
délinquante en pleine rue de Verneuil
avant que de s’endormir dans la pose
typique du vendeur du « Réverbère » qui
a bu son troisième litre de préfontaine
revigorant à l’issue de son harassant
travail. S’agit-il de son fils et de ses amis
de l’équipe cadette qui eurent cette année
le privilège de ramasser les nombreuses
balles échappées au cours de la dernière
finale du championnat de France deux
ans après que nous eussions demandé ce
privilège pour notre centenaire ? Sont-ce
les deux juniors qui, comme tous les ans remettaient le Bouclier de Brennus à l’issue de la même finale et qui, sur fond
sonore de bafouillements de Salviac, parvinrent, cette année à occuper le premier rang de la tribune officielle nous masquant
ainsi brièvement les marchands de places qui relèguent les joueurs dans les virages. Ou ne s’agirait-il pas plutôt des joueurs
qui ont disputé le match contre Stratford et ramené la Rose cup en France après de trop nombreuses années d’exil dans les
brumeuses contrées d’Outre-Manche ?
Cette équipe a, en effet, surpris ceux qui ne l’avaient vue qu’au cours du terne championnat dont elle a gratifié le club.
A quelques, notables il est vrai, exceptions près, elle n’était pas différente de celles qui ont glané humiliations et défaites sur
tous les terrains de la banlieue rouge. Mais son esprit était différent et c’est ce qui fit la différence et permit aux spectateurs
de voir des joueurs plutôt que des estivants en short promenant leurs crampons sur l’herbe rare d’une pelouse à l’herbe
douteuse. De manière collective, un tel comportement n’était apparu que par éclipses après s’être manifesté au début de la
saison lors du stage à Etaples.
Après une réunion de dialogue en forme de bilan de la saison au cours de laquelle la parole s’est vue confisquée de fait
aux joueurs, ne conviendrait-il pas de s’interroger sur le fait que les matches lors desquels ils furent les plus efficients se sont
déroulés cette années sans le soutien moral de l’entraîneur qui leur reprochait leur apathie.
LANGUE DE PUTE
Scandale politique! Afin de ne pas déplaire à Benoît FISSE, ami personnel d’un membre haut placé du SCUF MAG, la
rédaction dudit journal aurait tout simplement pris la décision d’éviter les tournures utilisant l’imparfait du subjonctif. Le
français, jadis malmené par des hordes d’uhlans, fut donc bafoué cette année dans ses conjugaisons. Et c’est donc en tant
qu’uhlans que les membres de ce journal tentent, après la mort de M. BLED, d’assassiner M. BESCHEREL.
Après avoir promené son homologue de Stratford a travers les bars à tapas de la Bastille, le président aurait,
contrairement à son invité, calé sur le champagne du petit déjeuner. Après un réveil difficile, Michel, songeant à des réveils
plus glorieux, eût ces mots empreints de la sagesse de nos pères : « C’est dur de vieillir »
J. Clément tient à rassurer la population du boulevard Bourdon. L’être éructant et vomissant qui a traversé l’enfilade des
chambres de bonne avant que d’aller déféquer au milieu d’un appartement lui a été ramené par la police. Il ne s’agissait pas
d’un pervers à la recherche d’une innocente fillette à violer mais bien d’un joueur de rugby anglais de genre rural, peu
accoutumé au tout à l’égout , qui cherchait la cabane au fond du jardin.
D’après M. J.M.H., secrétaire non déclaré de J. Hospital, les conditions de travail seraient insupportables rue
Hautefeuille. Son indemnité de frappe se serait limitée à une salade avariée. Jusques à quand le président laissera-t-il son fils
exploiter les joueurs en tentant de les empoisonner afin que ceux-ci ne dévoilent pas ses fraudes vis à vis du rectorat.
Le discours de Vincent Massy à l’occasion du repas de départ de nos amis anglais fut émouvant de lyrisme et bien digne
de sa verve enflammée et de son talent oratoire bien connus. Nous ne résistons pas à la tentation de vous le livrer in extenso :
« Je suis content qu’on ait gagné ! Merci et à l’année prochaine ». Vu le degré de polyglotisme de notre capitaine, la
traduction fut assurée par Juliette.
DEPLACEMENT EN
Le Bilan de la saison des jeunes qui jouent dans l’équipe junior
VENDEE
du SCUF pour la saison 96-97 et ne s’en sont pas si mal sortis...
Par Antoine Bouteilly
Par Casanis
De ce Week-end dit « rugbystique »,
on reteindra surtout... le week-end. En
effet, notre sympathique équipe passa
(ce qui devient malheureusement
habituel) complètement à coté du rendez
-vous fixé avec le XV de Sablais. A la
clef, un score fleuve en notre défaveur,
dû à une défense scufiste amorphe
n’ayant pas encore digéré le petit
déjeuner préparé par le nutritionniste du
club, C. Lapouge, à base de café tiède,
sandwiches au pâté et saucisson du pays
(à 7 heures du matin, ça arrache). Les
(rares) balles d’attaque furent tout aussi
improductives alors que les vendéens,
renforcés, il est vrai par l’appui de
plusieurs juniors et menés par un énorme
pack de 700 kilos (élevé au cassoulet
dans la pure tradition du pays),
développèrent un jeu fluide et engagé.
Les noirs et blancs n’eurent l’honneur
sauf que grâce à leur prestation
remarquée à la buvette du club. Vite
remis de leur défaite par l’excellente
bière vendéenne, nos scufistes revivifiés
retournèrent à Saint Gilles pour y
préparer un samedi soir d’anthologie
avec concours de placages sur la plage,
attaque rangée de tous les kebabs et
autres marchands de liquides gazeux à
base de malt et de houblon puis,
gigantesque chasse au Davin armés de
polochons. Le staff d’encadrement (qui
nous avait laissé quartier libre pour aller
s’arsouiller sans nous) ne revint que plus
tard, titubant, les yeux vitreux, le regard
embrumé par l ’alcool de Tireaubois et
incapable d’articuler le moindre mot. Le
lendemain, tout le monde arborait la
même tenue : maillot de bain et
casquette plombée. Partie de foot sur la
plage, baignade puis rugby et ce fut déjà
l’heure de partir. Mais le retour en car
fut, lui aussi, très instructif avec cours de
chansons paillardes dispensés par maître
Lapouge et l’ami Jeff.
De retour à Paname, les coeurs
étaient lourd mais heureux, les esprits
égayés par la 1664 chaude retrouvée
dans les cales du car et les yeux gonflés
(non par fatigue mais pour persuader les
parents qu’une grasse matinée
s’imposait le lendemain).
Ultime rendez-vous de l’équipe
cadette millésime 96 - 97 le samedi 31
sur la pelouse du Parc des Princes pour
la finale du championnat de France...
Pour y ramasser les balles.
Malgré un début de saison difficile,
marqué par la défection de leur
entraîneur fétiche, une piètre prestation
en Balandrade et l’arrivé du triste
Clément Chambaz, nos courageux futurs
bacheliers ont remplit le contrat qu’ils
s’étaient fixés en début de saison.
L’équipe maudite qui les avait fait
chuter la saison dernière en
Philiponneau (St Nazaire) a été balayée.
Les trente deuxièmes de finale ont été
dépassés et c’est au terme d’un match
d’anthologie que nos juniors ont quitté,
la tête haute, cette compétition.
Un groupe soudé caractérise
l’équipe junior de cette année. Les
cadets montants ont fait preuve d’une
grande adaptabilité et de talent. Une
ligne de trois quarts exceptionnelle et de
solides avants, organisés et solidaires,
ont relevé les défis que leur a imposés
un encadrement renouvelé, compétent et
plein d’ambition. Que dire de plus...
La remise du bouclier de Brennus fût, cette
année, effectuée par (Yan Connoly) et
(Julien Emery). Soyez en fiers, c’est un
honneur et en plus vous ne payez pas vos
places pour assister à la finale. Mais
attention à vos voisins de tribune et aux
propositions malhonnêtes qu’ils ont pu
vous faire.
Nous adressons une pensée à Denis
Rausch qui a fortement contribué (avec Le
Guerrier et Colcot) à bâtir les fondations de
ce groupe. Mais des rumeurs circulent, et
des départs pour des Clubs plus ou moins
prestigieux sont à craindre. Espérons que le
Milan AC proposera moins que Michel H.
(c’est-à-dire une bouteille de Calva de
Franceville) à ces jeunes hommes qui
constituent le vivier de demain et de nos
futures victoires.
Le cirage de pompe du rédacteur
responsable des juniors et maintenant
terminé et celui-ci souhaite de bonnes
vacances et la réussite aux examens de tous
les juniors. Salutations scufistes.
ECHOS DIVERS
La critique cinéphilique continuera l ‘année prochaine dans les colonnes du
Scuf Mag. Notre rédacteur nous a communiqué les titres des films qui vous attendent
pour la rentrée : Le colosse des marais de la mort, Ben Kenobi contre Chouraki,
L’ideuse créature qui venait de Mars, et Philippe chante le Karaoké (On attend avec
impatience la suite de Philippe font des saucisses frites).
Le printemps s’installe dans les plaines et les esprits ; ainsi la phrase entendue
dernièrement à un traditionnel congrès Lacanien du Scuf Dream : " quand il fait
chaud, on a les jambes lourdes". Prochain sujet thématique prévu pour le jeudi 24
Avril : "T’as vu les avions volent bas aujourd’hui -Oui, il parait qu’il y a des travaux
sur Orly! ".
Les membres du Club des Buffalos tiennent à préciser qu’ils continueront à
déranger les paisibles soirées du Scuf Dream l’année prochaine. Si les règles vous
paraissent encore floues ou si vous désirez vous renseigner sur les modalités
d’inscription. Démerdez-vous !
2
The greatest victory of the year
Le Terrain est mou voire gras. Le temps
est inquiétant et les parapluies sont aux
aguets. Les équipes de Stratford Upon Avon
et du SCUF entrent sur le terrain. Chacune
des deux équipes a eu le temps d’effectuer
un échauffement spécifique propre à une
condition physique irréprochable.
Ainsi le SCUF s’activait à tendre les
bras vers le ciel, façon Gilbert BOURDIN
lors de ces nombreuses batailles contre des
milliers de lémuriens, dans une inertie
convaincante tandis que les joueurs de
Stratford réalisaient des roulades au sol,
façon tambour de machine à laver, de
manière à bien humecter toute la surface de
leur estomac, dans l’éventualité où l’alcool
n’aurait pas déjà reflué vers leur gosier.
Conformément à la tradition, c’est, cette
année au tour, de Stratford de vérifier si
l’arbitre ne fredonne pas l’hymne français
avant le coup d’envoi.
Les premiers heurts voient les avants de
chaque équipe s’affronter. Le pack du
SCUF monopolise le ballon, en l’animant
sous la forme de percussions et de
libérations au sol qui se ponctuent
d’ataviques maladresses.
La défense anglaise est bien regroupée.
Leur ligne bloque les erratiques libérations
de ballon vers les trois-quarts par une monté
rapide amplifiée par la lenteur dans
l’enchaînement Soutien-Passe. Par analogie,
les lignes arrières musellent les velléités
d’attaques de leurs vis-à-vis du fait d’un
gros travail des deux centres.
A chaque mêlée, Stratford subit un recul
conséquent, avoisinant parfois la dizaine
de mètres. La mi-temps survient alors
que le SCUF mène par deux essais
d’avants non transformés et que le jeu,
dans son ensemble, est agréable à
regarder.
Au début de la seconde mi-temps, le
SCUF confirme son emprise sur le
match. Les fielleux gottons jouent leur
dernier atout en remplaçant leur demi de
mêlé par un quelque chose qui ressemble
plus à une boule de billard qu’un homosapiens de l’ère moderne.
Parlons maintenant du match au
passé pour lui donner la touche
dramatique qu’il mérite.
Rien n’y fit et le SCUF, par de
multiples attaques dans l’axe, relayées
par ses troisièmes lignes enfonça le clou
par un troisième essai. Dès lors, des
joueurs de Stratford, habitué au fair-play
le plus britannique, exprimèrent à
l’arbitre leurs doutes quant à la lecture
qui était faîte en France des règles
édictées par l’international board, et les
schématisèrent par d’admirables, mais
au combien périlleux, « jumps of
angels » sur terrain humide. La pénalité
qui suivit ne fit qu’attiser le brûlot et les
cruels anglois s’élancèrent dans la
bataille, la bave aux lèvres et les jambes
trépignantes.
Tout de suite après, une mêlée
ouverte permit au public de connaisseurs
de se ragaillardir des ondées inondant
(joli enchaînement) le plateau de
Vincennes depuis déjà dix minutes et
Par Pernod
limitant l’expression du jeu. Nous y
vîmes Eliot, joueur anglais aimant le
rugby, agresser un scufiste par d’habiles
mais peu discrets coups de rotule
ponctués par un usage de la cheville.
Florent Lazzerini qui passait par là, par
l’odeur alléché, esquissa un rapide et
non moins discret mouvement rotatif du
tronc accompagné par l’extension de son
bras droit s’achevant sur la tempe
d’Eliot. Ce dernier s’effondra dans une
secousse rameutant une partie de son
équipe vers l’auteur du préjudice au
poignet endolori. Un court moment de
réflexion permis à l’équipe de Stratford
de préférer la pénalité à un pugilat
contre un pilier assez large ne protégeant
qu’un de ses partenaires et peut-être ami.
Dans les 10 dernières minutes, le
SCUF marqua un dernier essai pour
porter le score à 20 - 0. Celui-ci fût le
plus beau car il se construisit par une
percussion de Sampermans sur le coté
gauche suivi par deux relais avant que S.
Lacaze, assurant un excellent soutien, ne
parvienne à recevoir, lancé, la passe et à
aplatir dans l‘en-but.
Cet essai ponctua un match sans trop
de mauvais esprit durant lequel le public
ne s’ennuya que très rarement. Tout le
pack fût à l’honneur et les coups de pied,
tous ratés, de T. Schwartz le pousseront
sans doute à adopter plus tard un
meilleur régime hépatique capable de
surmonter les aigreurs d’estomacs
responsables de ces échecs.
CALENDRIER PREVISIONNEL DES EVENEMENTS
EN 1997/1998
STAGE DU TOUQUET
Stage du TOUQUET : 5 au 7 ou 12 au 14 septembre 97
(cf article)
1ère soirée : Mi-octobre 97 (Espace 20 ou salle à définir)
1ère soirée joueurs : Fin décembre 97 (SCUF DREAM)
2e soirée : Soirée carnaval en janvier 98 (Espace 20 ou
autre)
3e soirée : Mars 98
Tournée Stratford : Week-en du début mai. Du vendredi
matin/soir au dimanche soir ; à ce sujet J.HOSPITAL s’est
aimablement proposé pour établir un échéancier destiné,
chaque mois, à collecter l’argent nécessaire à la tournée.
Rappelons pour mémoire que ce système avait été géré par
Th.POTIER en 1996 et avait permis au plus grand nombre
et donc aux plus désargentés de partir.
Tournoi international francilien de rugby à sept : Fin
mai 98
Seconde soirée joueurs : Juin 98
Méchoui du SCUF : Courant juin 98
A l’instar de ce qui avait été organisé l’an passé, un stage sera
mis en place dans cette charmante bourgade afin de mieux préparer
la saison prochaine, dont l’objectif principal sera la montée et une
qualification pour le Super Twelve.
Ce stage se déroulera autour des deux premiers week-end de
septembre avec départ le vendredi soir et retour le dimanche soir.
Au programme : entrainements physiques, match contre Etaples
(nouveau promu en Promotion d’Honneur), soirées récréatives et
échanges avec les autochtones, initiation au welsh (fromage du
Nord mariné à la bière) découverte des nouveaux joueurs (afin de
ne pas manquer l’intégration de joueurs comme O.DAMOISEAU,
dit coco-bel-oeil).
La participation devrait être de 200 Francs par joueur
(déductibles de vos revenus fonciers).
D’ores et déjà, vous êtes invités à vous faire connaitre auprès de
la rédaction. A cet effet, une liste sera disposée au SCUF DREAM.
Up Your Bump ! !
Par Casanis
Un certain nombre de nos camarades
ont eu le courage et la gentillesse
d’accueillir quelques joueurs de Stratford
dans le cadre des échanges interculturels
du SCUF. Leur dévouement et leur
travail de sape ont, comme vous le savez,
porté ses fruits. Nous vous livrons
quelques témoignages et impressions
suite au passage des anglais dans les
foyers Scufistes.
Lionel Busson (Résistance Malouine) :
« I visited Colombie, Amsterdam and
Katmandou, and you ? »
Edouard Louis-Dreyfuss (Unijambiste) :
« Encore un peu d’escargot dans votre
cassoulet pour terminer l’apéritif ? »
Jérôme Hospital (Patachdo) :
« Je lui ai fait laver les dents au pastis
parce qu’il empestait la bière ce sac à
vin... »
Vincent et Juliette (Love Boat) :
« Pas que ça à faire, on a match
demain ! »
Jérôme Clément (Anticipateur) :
« Un nain de jardin qui enterrait sa vie de
garçon, sodomisé par un fermier ramené
par les flic du sixième étage du Scuf
Dream, accroché au plâtre de son pote
qui buvait... de la bière je crois bien !? »
Olivier & Sylvain Merouz (Siamois) :
« J’ai paumé ma méthode d’anglais. An
other beer Bill ? »
Jean-Marc Hanna (Aigri) :
« M’en fous, je gagnerai l’année
prochaine !»
Florent Lazerrini (Patator Niçois) :
« Do you prefeer PSG, OM or my fist on
your head ? »
Thierry Potier, FD (Files moi Dix balles):
« Si vous voulez, on peut encore boire
quelque chose, je connais un Pub
vachement sympa où le Pastis est encore
meilleur»
Tomas Schwartz (et toute sa petite
famille) :
« Je doit avoir la double nationalité sans
le savoir au niveau du bar »
Michel Hospital (Rose cup winner) :
« Good game Ken, good Game... »
HOMMAGE AUX LOMBRICS
Par Pastis 51
A la fin de cette saison, il convient
de jeter un coup de projecteur sur ces
hommes de l’ombre (je ne parle pas
d’Alexis
N’DEM
ou
de
Th.SCHWARTZ les soirs de match) qui
vous assurent l’animation extra-sportive,
rendent possibles vos cavalcades
ovoïdales et vous fournissent un alibi
pour, lâchement, abandonner femmes,
enfants, maitresses et réalisations extrautérines.
En voilà assez ! Debouts les
discrets ! Gloire aux petits !
Un grand merci tout d’abord à
Bernard LAMBERT, St Pierre de la
feuille de match, pape du répondeur,
pour son obstination à réunir des
individus que seule la perspective de
rester voir Dimanche Martin pousse sur
les terrains. Bravo pour sa diponibilité
(cf. tournoi à 7) et surtout, chapeau bas à
l’heureux possesseur de l’organe qui lui
vaut ce si poétique surnom de « Bernard
le braquemard », que l’on doit au génie
décadent d’Edouard .L-D.
Un grand merci aux jumeaux du Bld
Morland ensuite; à Daniel, ennemi de la
commission de surendettement parce
qu’il met en faillite d’honnêtes familles
en acceptant des consommateurs
indigents et étudiants de surcroit, qui
mettent en péril foies et bourses; à
Philippe, Guy SAVOY scufiste, pour
son imagination gourmande, pour sa
souplesse, sa disponibilité, sa douceur
angevine; à Chr.LAPOUGE, en ce qu’il
deux là ainsi qu’à l’ensemble des halles de
Rungis de vivre.
Encore bravo pour le soutien de tous les
instants de P.Y.ISNARD dont les
observateurs attentifs de la vie scufiste ont
remarqué la position privilégiée organisation des soirées, liens avec les
anciens - et les attentions éléctorales qu’il
prodigue.
Enfin, louons le génie créateur et
salvateur de ces formidables rédacteurs du
SCUF MAG, sans s’attarder davantage sur
leurs grandes qualités de joueur : Thierry,
MICHELET aux Montechristos, LANDRU
de la Mairie de Paris, est un redoutable
censeur, spécialiste de la césure
impitoyable de la dernière phrase de JeanMarc; Jean-Marc, justement, régulateur
incomparable du jeu des lignes arrières
cette saison, si complexé par son échec au
Bac français en 1988 qu’il ne peutlus se
passer du Petit Robert pour vous éduquer;
Bruno, apôtre de la désinformation, est
l’homme aux gamètes d’or haï par
Fr.LAPLAZE (3 filles) depuis qu’il a eu un
fils du 1er coup; enfin Lionel, Ah! Lionel!
Assurément le plus beau et le plus fort du
groupe, dont le rayonnement sur la
politique éditoriale du journal provoque la
jalousie et la calomnie capillaire; s’il n’est
pas radié du Barreau pour attentat à la
pudeur, il sera promis au plus bel avenir
(consultations gratuites au 01.49.58.88.94 3,50 Frs/mn ou p36-15 « votre argent,
c’est un peu le mien).
A l’année prochaine et surtout la santé !
HE IS THE MAN OF THE YEAR !
Par Pastis 51
Elisabeth TEYSSIER le lui avait pourtant prédit : 1997 a vraiment été l’année de
Vincent MASSY. Tout d’abord, il n’a exceptionellement pas été blessé cette année et
a ainsi pu jouer presque tous les matches. Propulsé capitaine après une active
campagne de sa part pendant l’été dernier, Vincent, dit « l’ange blond » (système
pileux) ou « plastok » (épaule en titane) ou encore « Vincent, t’es chiant t’es à la
place du 10 et tu nous piques tous les ballons (car il est chiant du fait qu’il se trouve
entre le 9 et le 10 et donc qu’il pique tous les ballons aux arrières), a débuté la saison
par une victoire (Etaples) et l’a cloturée par un triomphe (Stratford).
De match en match, les joueurs ont pu noter l’affermissement des cordes vocales
du beau capitaine : la mue de sa voix est désormais achevée.
De même, sa promotion professionnelle était écrite dans les astres et sera, par
conséquent, très appréciée des jeunes scufistes et des nécessiteux le Jeudi soir.
Enfin et peut-être surtout, Vincente a conquis le coeur de la douce Julietta,
mettant ainsi un terme aux rumeurs persistantes de son déménagement chez François
LORMEAUX (autre néo prisonnier de l’amour cette année).
Très à son avantage dans ses combinaisons fuschia à La Plagne où à La Torche,
Vincent est vraiment l’homme de l’année.
4
LE COIN DES SENIORS
Par Pernod
ASHLEY EST DE
Elle est sortie pleine d’espoir de la
ferme.
Le coin des seniors a, cette année, relaté
les rencontres des équipes réserve et
première. Cependant, les résultats de l’équipe
trois ont été grandement occultés, non pas
par mépris, mais par de multiples raisons
dont l’accoutumance coupable d’un
journaliste aux plaisirs de la grasse matinée
dominicale. Pour cela, nous sollicitons votre
indulgence.
Autrement et comme tout à chacun, cette
saison doit être retracée à partir des données
emmagasinées dans la mémoire de ce
journaliste et dans l’anarchie du classement
de ses fiches, mélangées à celles de la
sécurité sociale.
Au début, ce furent des nains
ET ELLE N’EST PAS
CONTENTE !
La période des matchs aller se singularisa
par une forte proportion de blessés. Les
défaites s’accumulèrent révélant une
propension à ne pas savoir écouter et
appliquer les consignes (d’un entraîneur
« roux poivre et sel » et non pas des
bouteilles).
Coutumier de débuts de seconde mitemps et d’une gestion de fin de match,
catastrophiques, cet effectif manquait de
bouteille.
Dès les matchs retours, la légendaire
richesse du SCUF (avec des éléments tels
que pléthore, moult et tant d’autres) et un
pack de plus en plus conquérant ne tardèrent
pas à s’épanouir.
Elle se fait violer sur sa table de cuisine
AMSTERDAM UPON AVON ou la « Weed Connection »
Nous les connaissions énormes buveurs de bière, incomparables déglutisseurs de
« stout  », horribles mangeurs; nous les avons découverts monstrueux consommateurs
de n’importe quoi, cultivateurs d’herbes odorantes, apprentis chimistes amateurs
d’acides et de pilules multicolores.
Les joueurs qui les ont accueillis se souviennent que, de la chambre de l’anglois se
sont répandues moult volutes indiennes, pakistanaises, thaïlandaises, envoutantes et
perturbantes pour les non-initiés.
Des cactus se sont alors mis à pousser dans le dos des hôtes français, sous l’oeil
éberlué des orangs-outans qui ont envahis soudainement les maisonnées parisiennes.
Le n°9 de Stratford se mit en tête de se mettre en condition avant d’aller rendre
hommage à la sépulture de Jim Morison ; la voiture d’un des joueurs devint à cette
occasion le centre d’échanges non-onéreux de poudre blanchâtre; le malheureux
propriétaire du bolide, affolé, se fit alors préciser que loin d’être du Mir couleur, cette
substance à inhaler s’apparenterai davantage à du Calgon.
Le père du conducteur de ce « coffee schop » ambulant, contraint de nettoyer les
taches de cette douteuse lessive, est parti en pélerinage à La Mecque via Karthoum.
Décidement, de professionnels du tweed, les anglais sont désormais également de
fameux consommateurs de weed.
 bière anglaise (prononcez « saouteu »
Les derniers matchs, abordés la peur au
ventre, mirent le SCUF dans une situation
peu enviable quant à son maintient. En
cherchant la sûreté dans les travers de début
de saison, la première offrit généreusement la
victoire à son adversaire.
Malgré l’absence d’un jeu collectif en
trois quart, durant toute la saison, de bonnes
surprises rejaillissent. Un Thomas en lequel
on peut avoir confiance, la rigueur de Jeff, un
Lazz dont le potentiel et le crochet du droit
l’affirment en tant que pilier; la polyvalence
de Poulard, un pack ayant montré
d’excellentes dispositions en mêlée fermée et
des futurs seniors prometteurs (euphémisme).
(NDLR : Senior : joueur étant junior au
31 Août et a qui on déclare le lendemain ;
« tu est senior ».)
Il devient évident que notre équipe
fanion, ayant peiné cette année pour des
raisons plus conjoncturelles que structurelles,
évolua dans un championnat où les équipes
adverses sont soumises à la faiblesse de leur
effectif. Le problème du buteur fût résolu,
quant à lui, par un investissement personnel
de deux joueurs déjà cités.
Suite page 6
HOROSCOPE
LE COIN DES SENIORS
Par Pernod
Suite
Ah, l’amour, l’argent et la forme, je suis...
Les éléments présentés ici ne sont pas le résultat d’une analyse approfondie,
mais plutôt le support à la recherche d’éclairages pouvant faire apparaître des pistes
de réflexions à tous ceux qui réclamaient un horoscope lors de chaque parution du
SCUF Mag (Cette phrase n’a pour seul intérêt que de plonger son auteur dans un
bonheur incommensurable). Celui-ci a été élaboré à partir du thème astral d’un
échantillon de 1200 personnes et ce pour chaque signe astrologique ce qui explique
le retard de distribution.
Agneau au vin rouge
Vous tendez à être une forte tête et volontaire dans vos actions. Concrètement vous
vous foutez de tout le monde. La plupart des gens vous haïssent mais vous vous en
contrefichez. Vous êtes le type de personne capable de se masturber lors d’un
mariage.
Corrida con torros
Chaud et prévenant sont vos caractéristiques les plus attirantes. Vous vous
entendez bien avec la plupart des gens car vous êtes bisexuels. Vous portez le plus
souvent des sous vêtements féminins et les changez rarement.
Gémeau
Votre signe dénote une dualité dans votre caractère. Simplement, vous êtes un
schizophrène névrotique. Un vrai Gars louche comme ceux que l’on voit dans le
métro, le type de personne qui se tuerait afin de gagner un pari.
Tumeur et mélanome bénin
Vous avez une attitude de bussinessman dans la vie et vous faites de l’argent
facilement. Vous êtes sans scrupules et pourriez vendre les membres de votre
famille pour acheter un téléphone mobile. Vous êtes probablement fait pour être
abattu.
Lion l’africain
Le type aventureux, toujours à la recherche de frayeurs, et téméraire pour essayer
n’importe quoi. En d’autres mots, vous êtes stupide. Vous avez le Q.I. d’un
escargot voire d’un nain de jardin et ne deviendrez jamais quelqu’un. Les natifs du
lion ont l’avantage de voir le Royaume des Cieux leur appartenir de leur vivant.
Pure et rose comme une vierge
Vous aimez les bonnes choses dans la vie et vous savez comment les apprécier.
Mais vous racontez inlassablement des conneries et n’aimez pas sortir avec de
l’argent. Les hommes vierges sont souvent bizarres et les femmes ne le sont pas
autant qu’elles peuvent l’affirmer.
Balance
Vous êtes habitué à tout oublier et vous n’avez pas de rancunes . Cela fait de vous
un parfait pigeon. Durant votre vie entière, on se gaussera de vous. Personne n’ira à
vos funérailles.
Scorpion
Vous avez de bon réflexes, vous pensez rapidement et êtes bon au puzzle. De toute
façon, se sont vos seuls bons traits. Vous aimez les petits animaux et adorez mettre
vos doigts ensemble au fond de votre appendice nasal. vos vêtements en subissent
les conséquences.
Sagittaire avant de s’en servir
Vous êtes du type romantique, coeur tendre et amoureux des arts. Vous êtes
probablement susceptible d’importer de la pornographie allemande et des jouets
sexuels. Vous appréciez l’inceste et avez choisi la carrière de professeur des écoles.
Capricorne, c’est fini
Vous êtes profonds et personnels dans vos pensées, le type tranquille par
excellence. Avare, réservé , vous êtes un homosexuel renfermé. Votre meilleur
copain est probablement un enfant de coeur.
Verseau
Vous avez une prestance académique et vous finirez par travailler dans le monde
juridique. Cela signifie que vous êtes certainement un pervers, sinon du moins un
travesti. Votre partenaire sexuel idéal est un petit labrador affublé de bas résilles.
Poisson
Vous êtes un éternel optimiste, voyant toujours le meilleur de chaque situation.
Vous n’avez pas la perception de la réalité et vivez dans un monde de rêve. Tout le
monde vous considère comme le plus grand idiot vivant. Vous échouerez
continuellement car l’on vous trouve vraiment trop c...
Des milliers d’amis, comme dans tous les pays
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Un état d’esprit SCUF, a singulièrement
réapparu en l’absence de joueurs au passé
rugbistique éloquent, ce qui lui a cruellement fait
défaut, mais a permis une pleine cohésion et
l’établissement d’excellentes relations entre
joueurs. Depuis fort longtemps, le groupe n’avait
été aussi soudé. A preuve, les bières sont offertes
non pas dans l’esprit « Une que le fisc n’aura
pas » mais plutôt dans la tradition « la prochaine,
on la boit au Birdland ». Les groupes d’affinité
ont versé dans l’intégration de tous les néoseniors (ou l’inverse).
De nombreuses actions ont permis de rendre
les joueurs partie prenante dans la vie du club.
Pour mémoire le Scuf-Mag (dans le prochain
numéro des femmes se battent dans la boue en
tailleur CHANEL), le stage à Etaples, les soirées
dont la nuit apothéose du 26 octobre, la confrérie
des «Bufflows». D’incontestables succès sont à
citer tels qu’un capitaine ayant un peu lâché la
planche à voile pour, et oui, une femme. Un
talonneur ayant décidé de réviser au dessus du
Hide Out et un Président qui va enfin graver la
Rose’s Cup.
Les nains ont mis des talonnettes
La valeur de nos résultats avec, la quatrième
place du SCUF au tournoi à 7 de Noisy derrière
le PUC, le Métro et Clamart et la victoire contre
Stratford, va en s’étoffant et confirme, sur la
base du jeu produit, l’envie de jouer et l’acquis
de ce groupe. En maintenant ce potentiel
d’accueil et sa structure, le SCUF est sur une
bonne voie, la meilleure.
Enfin pour conclure, voici une phrase qui
doit permettre à tous de méditer « Les Showsing
et les Winkong sont ennemis mortels depuis
toujours monsieur BURTON ».
LE MOT DES REDACTEURS
Le Scuf mag, créé pour tirer autant de
conclusions que possible d’une année de
fonctionnement du SCUF, et pour permettre
à quatre hurluberlus d’accéder sans
invitation à la tribune de ceux qui exècrent
le mutisme, sauf s’il est pathologique, a le
bonheur de vous informer qu’après la fin de
championnat et du challenge qui s’y
substitue (Private joke : du procureur ?)
durant lequel toutes les équipes engagées
ont excellé dans l’art de faire tomber les
ballons, les derniers joueurs qui n’étaient
pas rassasiés de rugby par une année en
demie-teinte ont encore eu l’occasion
d’évoluer au cours de tournois à sept, du
match de Stratford et de celui qui a marqué
la réouverture de la porte de Choisy.
Ces activités s’achevant, les susdits
irresponsables, espèrant qu’ils ont réussi au
moins partiellement dans la mission qu’ils
s’étaient fixé de vous informer, vous
soutenir, voire même de vous divertir,
epèrent tous vous retrouver en pleine forme
pour notre numéro de reprise à la rentrée et
le début de la prochaine saison et vous
souhaitent à tous :
BONNES VACANCES !

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