editorial langue de pute
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Mensuel à périodicité aléatoire «LE RETOUR» N° 14 MAI JUIN 1997 EDITORIAL Par Pastis Duval On les a enfin vu ! C’est vrai on les a vu. Mais qui ? S’agit-il de Pierre Bouteilly, également connu sous le nom de Gepetto, qui offrait l’autre jour le triste visage de la vieillesse délinquante en pleine rue de Verneuil avant que de s’endormir dans la pose typique du vendeur du « Réverbère » qui a bu son troisième litre de préfontaine revigorant à l’issue de son harassant travail. S’agit-il de son fils et de ses amis de l’équipe cadette qui eurent cette année le privilège de ramasser les nombreuses balles échappées au cours de la dernière finale du championnat de France deux ans après que nous eussions demandé ce privilège pour notre centenaire ? Sont-ce les deux juniors qui, comme tous les ans remettaient le Bouclier de Brennus à l’issue de la même finale et qui, sur fond sonore de bafouillements de Salviac, parvinrent, cette année à occuper le premier rang de la tribune officielle nous masquant ainsi brièvement les marchands de places qui relèguent les joueurs dans les virages. Ou ne s’agirait-il pas plutôt des joueurs qui ont disputé le match contre Stratford et ramené la Rose cup en France après de trop nombreuses années d’exil dans les brumeuses contrées d’Outre-Manche ? Cette équipe a, en effet, surpris ceux qui ne l’avaient vue qu’au cours du terne championnat dont elle a gratifié le club. A quelques, notables il est vrai, exceptions près, elle n’était pas différente de celles qui ont glané humiliations et défaites sur tous les terrains de la banlieue rouge. Mais son esprit était différent et c’est ce qui fit la différence et permit aux spectateurs de voir des joueurs plutôt que des estivants en short promenant leurs crampons sur l’herbe rare d’une pelouse à l’herbe douteuse. De manière collective, un tel comportement n’était apparu que par éclipses après s’être manifesté au début de la saison lors du stage à Etaples. Après une réunion de dialogue en forme de bilan de la saison au cours de laquelle la parole s’est vue confisquée de fait aux joueurs, ne conviendrait-il pas de s’interroger sur le fait que les matches lors desquels ils furent les plus efficients se sont déroulés cette années sans le soutien moral de l’entraîneur qui leur reprochait leur apathie. LANGUE DE PUTE Scandale politique! Afin de ne pas déplaire à Benoît FISSE, ami personnel d’un membre haut placé du SCUF MAG, la rédaction dudit journal aurait tout simplement pris la décision d’éviter les tournures utilisant l’imparfait du subjonctif. Le français, jadis malmené par des hordes d’uhlans, fut donc bafoué cette année dans ses conjugaisons. Et c’est donc en tant qu’uhlans que les membres de ce journal tentent, après la mort de M. BLED, d’assassiner M. BESCHEREL. Après avoir promené son homologue de Stratford a travers les bars à tapas de la Bastille, le président aurait, contrairement à son invité, calé sur le champagne du petit déjeuner. Après un réveil difficile, Michel, songeant à des réveils plus glorieux, eût ces mots empreints de la sagesse de nos pères : « C’est dur de vieillir » J. Clément tient à rassurer la population du boulevard Bourdon. L’être éructant et vomissant qui a traversé l’enfilade des chambres de bonne avant que d’aller déféquer au milieu d’un appartement lui a été ramené par la police. Il ne s’agissait pas d’un pervers à la recherche d’une innocente fillette à violer mais bien d’un joueur de rugby anglais de genre rural, peu accoutumé au tout à l’égout , qui cherchait la cabane au fond du jardin. D’après M. J.M.H., secrétaire non déclaré de J. Hospital, les conditions de travail seraient insupportables rue Hautefeuille. Son indemnité de frappe se serait limitée à une salade avariée. Jusques à quand le président laissera-t-il son fils exploiter les joueurs en tentant de les empoisonner afin que ceux-ci ne dévoilent pas ses fraudes vis à vis du rectorat. Le discours de Vincent Massy à l’occasion du repas de départ de nos amis anglais fut émouvant de lyrisme et bien digne de sa verve enflammée et de son talent oratoire bien connus. Nous ne résistons pas à la tentation de vous le livrer in extenso : « Je suis content qu’on ait gagné ! Merci et à l’année prochaine ». Vu le degré de polyglotisme de notre capitaine, la traduction fut assurée par Juliette. DEPLACEMENT EN Le Bilan de la saison des jeunes qui jouent dans l’équipe junior VENDEE du SCUF pour la saison 96-97 et ne s’en sont pas si mal sortis... Par Antoine Bouteilly Par Casanis De ce Week-end dit « rugbystique », on reteindra surtout... le week-end. En effet, notre sympathique équipe passa (ce qui devient malheureusement habituel) complètement à coté du rendez -vous fixé avec le XV de Sablais. A la clef, un score fleuve en notre défaveur, dû à une défense scufiste amorphe n’ayant pas encore digéré le petit déjeuner préparé par le nutritionniste du club, C. Lapouge, à base de café tiède, sandwiches au pâté et saucisson du pays (à 7 heures du matin, ça arrache). Les (rares) balles d’attaque furent tout aussi improductives alors que les vendéens, renforcés, il est vrai par l’appui de plusieurs juniors et menés par un énorme pack de 700 kilos (élevé au cassoulet dans la pure tradition du pays), développèrent un jeu fluide et engagé. Les noirs et blancs n’eurent l’honneur sauf que grâce à leur prestation remarquée à la buvette du club. Vite remis de leur défaite par l’excellente bière vendéenne, nos scufistes revivifiés retournèrent à Saint Gilles pour y préparer un samedi soir d’anthologie avec concours de placages sur la plage, attaque rangée de tous les kebabs et autres marchands de liquides gazeux à base de malt et de houblon puis, gigantesque chasse au Davin armés de polochons. Le staff d’encadrement (qui nous avait laissé quartier libre pour aller s’arsouiller sans nous) ne revint que plus tard, titubant, les yeux vitreux, le regard embrumé par l ’alcool de Tireaubois et incapable d’articuler le moindre mot. Le lendemain, tout le monde arborait la même tenue : maillot de bain et casquette plombée. Partie de foot sur la plage, baignade puis rugby et ce fut déjà l’heure de partir. Mais le retour en car fut, lui aussi, très instructif avec cours de chansons paillardes dispensés par maître Lapouge et l’ami Jeff. De retour à Paname, les coeurs étaient lourd mais heureux, les esprits égayés par la 1664 chaude retrouvée dans les cales du car et les yeux gonflés (non par fatigue mais pour persuader les parents qu’une grasse matinée s’imposait le lendemain). Ultime rendez-vous de l’équipe cadette millésime 96 - 97 le samedi 31 sur la pelouse du Parc des Princes pour la finale du championnat de France... Pour y ramasser les balles. Malgré un début de saison difficile, marqué par la défection de leur entraîneur fétiche, une piètre prestation en Balandrade et l’arrivé du triste Clément Chambaz, nos courageux futurs bacheliers ont remplit le contrat qu’ils s’étaient fixés en début de saison. L’équipe maudite qui les avait fait chuter la saison dernière en Philiponneau (St Nazaire) a été balayée. Les trente deuxièmes de finale ont été dépassés et c’est au terme d’un match d’anthologie que nos juniors ont quitté, la tête haute, cette compétition. Un groupe soudé caractérise l’équipe junior de cette année. Les cadets montants ont fait preuve d’une grande adaptabilité et de talent. Une ligne de trois quarts exceptionnelle et de solides avants, organisés et solidaires, ont relevé les défis que leur a imposés un encadrement renouvelé, compétent et plein d’ambition. Que dire de plus... La remise du bouclier de Brennus fût, cette année, effectuée par (Yan Connoly) et (Julien Emery). Soyez en fiers, c’est un honneur et en plus vous ne payez pas vos places pour assister à la finale. Mais attention à vos voisins de tribune et aux propositions malhonnêtes qu’ils ont pu vous faire. Nous adressons une pensée à Denis Rausch qui a fortement contribué (avec Le Guerrier et Colcot) à bâtir les fondations de ce groupe. Mais des rumeurs circulent, et des départs pour des Clubs plus ou moins prestigieux sont à craindre. Espérons que le Milan AC proposera moins que Michel H. (c’est-à-dire une bouteille de Calva de Franceville) à ces jeunes hommes qui constituent le vivier de demain et de nos futures victoires. Le cirage de pompe du rédacteur responsable des juniors et maintenant terminé et celui-ci souhaite de bonnes vacances et la réussite aux examens de tous les juniors. Salutations scufistes. ECHOS DIVERS La critique cinéphilique continuera l ‘année prochaine dans les colonnes du Scuf Mag. Notre rédacteur nous a communiqué les titres des films qui vous attendent pour la rentrée : Le colosse des marais de la mort, Ben Kenobi contre Chouraki, L’ideuse créature qui venait de Mars, et Philippe chante le Karaoké (On attend avec impatience la suite de Philippe font des saucisses frites). Le printemps s’installe dans les plaines et les esprits ; ainsi la phrase entendue dernièrement à un traditionnel congrès Lacanien du Scuf Dream : " quand il fait chaud, on a les jambes lourdes". Prochain sujet thématique prévu pour le jeudi 24 Avril : "T’as vu les avions volent bas aujourd’hui -Oui, il parait qu’il y a des travaux sur Orly! ". Les membres du Club des Buffalos tiennent à préciser qu’ils continueront à déranger les paisibles soirées du Scuf Dream l’année prochaine. Si les règles vous paraissent encore floues ou si vous désirez vous renseigner sur les modalités d’inscription. Démerdez-vous ! 2 The greatest victory of the year Le Terrain est mou voire gras. Le temps est inquiétant et les parapluies sont aux aguets. Les équipes de Stratford Upon Avon et du SCUF entrent sur le terrain. Chacune des deux équipes a eu le temps d’effectuer un échauffement spécifique propre à une condition physique irréprochable. Ainsi le SCUF s’activait à tendre les bras vers le ciel, façon Gilbert BOURDIN lors de ces nombreuses batailles contre des milliers de lémuriens, dans une inertie convaincante tandis que les joueurs de Stratford réalisaient des roulades au sol, façon tambour de machine à laver, de manière à bien humecter toute la surface de leur estomac, dans l’éventualité où l’alcool n’aurait pas déjà reflué vers leur gosier. Conformément à la tradition, c’est, cette année au tour, de Stratford de vérifier si l’arbitre ne fredonne pas l’hymne français avant le coup d’envoi. Les premiers heurts voient les avants de chaque équipe s’affronter. Le pack du SCUF monopolise le ballon, en l’animant sous la forme de percussions et de libérations au sol qui se ponctuent d’ataviques maladresses. La défense anglaise est bien regroupée. Leur ligne bloque les erratiques libérations de ballon vers les trois-quarts par une monté rapide amplifiée par la lenteur dans l’enchaînement Soutien-Passe. Par analogie, les lignes arrières musellent les velléités d’attaques de leurs vis-à-vis du fait d’un gros travail des deux centres. A chaque mêlée, Stratford subit un recul conséquent, avoisinant parfois la dizaine de mètres. La mi-temps survient alors que le SCUF mène par deux essais d’avants non transformés et que le jeu, dans son ensemble, est agréable à regarder. Au début de la seconde mi-temps, le SCUF confirme son emprise sur le match. Les fielleux gottons jouent leur dernier atout en remplaçant leur demi de mêlé par un quelque chose qui ressemble plus à une boule de billard qu’un homosapiens de l’ère moderne. Parlons maintenant du match au passé pour lui donner la touche dramatique qu’il mérite. Rien n’y fit et le SCUF, par de multiples attaques dans l’axe, relayées par ses troisièmes lignes enfonça le clou par un troisième essai. Dès lors, des joueurs de Stratford, habitué au fair-play le plus britannique, exprimèrent à l’arbitre leurs doutes quant à la lecture qui était faîte en France des règles édictées par l’international board, et les schématisèrent par d’admirables, mais au combien périlleux, « jumps of angels » sur terrain humide. La pénalité qui suivit ne fit qu’attiser le brûlot et les cruels anglois s’élancèrent dans la bataille, la bave aux lèvres et les jambes trépignantes. Tout de suite après, une mêlée ouverte permit au public de connaisseurs de se ragaillardir des ondées inondant (joli enchaînement) le plateau de Vincennes depuis déjà dix minutes et Par Pernod limitant l’expression du jeu. Nous y vîmes Eliot, joueur anglais aimant le rugby, agresser un scufiste par d’habiles mais peu discrets coups de rotule ponctués par un usage de la cheville. Florent Lazzerini qui passait par là, par l’odeur alléché, esquissa un rapide et non moins discret mouvement rotatif du tronc accompagné par l’extension de son bras droit s’achevant sur la tempe d’Eliot. Ce dernier s’effondra dans une secousse rameutant une partie de son équipe vers l’auteur du préjudice au poignet endolori. Un court moment de réflexion permis à l’équipe de Stratford de préférer la pénalité à un pugilat contre un pilier assez large ne protégeant qu’un de ses partenaires et peut-être ami. Dans les 10 dernières minutes, le SCUF marqua un dernier essai pour porter le score à 20 - 0. Celui-ci fût le plus beau car il se construisit par une percussion de Sampermans sur le coté gauche suivi par deux relais avant que S. Lacaze, assurant un excellent soutien, ne parvienne à recevoir, lancé, la passe et à aplatir dans l‘en-but. Cet essai ponctua un match sans trop de mauvais esprit durant lequel le public ne s’ennuya que très rarement. Tout le pack fût à l’honneur et les coups de pied, tous ratés, de T. Schwartz le pousseront sans doute à adopter plus tard un meilleur régime hépatique capable de surmonter les aigreurs d’estomacs responsables de ces échecs. CALENDRIER PREVISIONNEL DES EVENEMENTS EN 1997/1998 STAGE DU TOUQUET Stage du TOUQUET : 5 au 7 ou 12 au 14 septembre 97 (cf article) 1ère soirée : Mi-octobre 97 (Espace 20 ou salle à définir) 1ère soirée joueurs : Fin décembre 97 (SCUF DREAM) 2e soirée : Soirée carnaval en janvier 98 (Espace 20 ou autre) 3e soirée : Mars 98 Tournée Stratford : Week-en du début mai. Du vendredi matin/soir au dimanche soir ; à ce sujet J.HOSPITAL s’est aimablement proposé pour établir un échéancier destiné, chaque mois, à collecter l’argent nécessaire à la tournée. Rappelons pour mémoire que ce système avait été géré par Th.POTIER en 1996 et avait permis au plus grand nombre et donc aux plus désargentés de partir. Tournoi international francilien de rugby à sept : Fin mai 98 Seconde soirée joueurs : Juin 98 Méchoui du SCUF : Courant juin 98 A l’instar de ce qui avait été organisé l’an passé, un stage sera mis en place dans cette charmante bourgade afin de mieux préparer la saison prochaine, dont l’objectif principal sera la montée et une qualification pour le Super Twelve. Ce stage se déroulera autour des deux premiers week-end de septembre avec départ le vendredi soir et retour le dimanche soir. Au programme : entrainements physiques, match contre Etaples (nouveau promu en Promotion d’Honneur), soirées récréatives et échanges avec les autochtones, initiation au welsh (fromage du Nord mariné à la bière) découverte des nouveaux joueurs (afin de ne pas manquer l’intégration de joueurs comme O.DAMOISEAU, dit coco-bel-oeil). La participation devrait être de 200 Francs par joueur (déductibles de vos revenus fonciers). D’ores et déjà, vous êtes invités à vous faire connaitre auprès de la rédaction. A cet effet, une liste sera disposée au SCUF DREAM. Up Your Bump ! ! Par Casanis Un certain nombre de nos camarades ont eu le courage et la gentillesse d’accueillir quelques joueurs de Stratford dans le cadre des échanges interculturels du SCUF. Leur dévouement et leur travail de sape ont, comme vous le savez, porté ses fruits. Nous vous livrons quelques témoignages et impressions suite au passage des anglais dans les foyers Scufistes. Lionel Busson (Résistance Malouine) : « I visited Colombie, Amsterdam and Katmandou, and you ? » Edouard Louis-Dreyfuss (Unijambiste) : « Encore un peu d’escargot dans votre cassoulet pour terminer l’apéritif ? » Jérôme Hospital (Patachdo) : « Je lui ai fait laver les dents au pastis parce qu’il empestait la bière ce sac à vin... » Vincent et Juliette (Love Boat) : « Pas que ça à faire, on a match demain ! » Jérôme Clément (Anticipateur) : « Un nain de jardin qui enterrait sa vie de garçon, sodomisé par un fermier ramené par les flic du sixième étage du Scuf Dream, accroché au plâtre de son pote qui buvait... de la bière je crois bien !? » Olivier & Sylvain Merouz (Siamois) : « J’ai paumé ma méthode d’anglais. An other beer Bill ? » Jean-Marc Hanna (Aigri) : « M’en fous, je gagnerai l’année prochaine !» Florent Lazerrini (Patator Niçois) : « Do you prefeer PSG, OM or my fist on your head ? » Thierry Potier, FD (Files moi Dix balles): « Si vous voulez, on peut encore boire quelque chose, je connais un Pub vachement sympa où le Pastis est encore meilleur» Tomas Schwartz (et toute sa petite famille) : « Je doit avoir la double nationalité sans le savoir au niveau du bar » Michel Hospital (Rose cup winner) : « Good game Ken, good Game... » HOMMAGE AUX LOMBRICS Par Pastis 51 A la fin de cette saison, il convient de jeter un coup de projecteur sur ces hommes de l’ombre (je ne parle pas d’Alexis N’DEM ou de Th.SCHWARTZ les soirs de match) qui vous assurent l’animation extra-sportive, rendent possibles vos cavalcades ovoïdales et vous fournissent un alibi pour, lâchement, abandonner femmes, enfants, maitresses et réalisations extrautérines. En voilà assez ! Debouts les discrets ! Gloire aux petits ! Un grand merci tout d’abord à Bernard LAMBERT, St Pierre de la feuille de match, pape du répondeur, pour son obstination à réunir des individus que seule la perspective de rester voir Dimanche Martin pousse sur les terrains. Bravo pour sa diponibilité (cf. tournoi à 7) et surtout, chapeau bas à l’heureux possesseur de l’organe qui lui vaut ce si poétique surnom de « Bernard le braquemard », que l’on doit au génie décadent d’Edouard .L-D. Un grand merci aux jumeaux du Bld Morland ensuite; à Daniel, ennemi de la commission de surendettement parce qu’il met en faillite d’honnêtes familles en acceptant des consommateurs indigents et étudiants de surcroit, qui mettent en péril foies et bourses; à Philippe, Guy SAVOY scufiste, pour son imagination gourmande, pour sa souplesse, sa disponibilité, sa douceur angevine; à Chr.LAPOUGE, en ce qu’il deux là ainsi qu’à l’ensemble des halles de Rungis de vivre. Encore bravo pour le soutien de tous les instants de P.Y.ISNARD dont les observateurs attentifs de la vie scufiste ont remarqué la position privilégiée organisation des soirées, liens avec les anciens - et les attentions éléctorales qu’il prodigue. Enfin, louons le génie créateur et salvateur de ces formidables rédacteurs du SCUF MAG, sans s’attarder davantage sur leurs grandes qualités de joueur : Thierry, MICHELET aux Montechristos, LANDRU de la Mairie de Paris, est un redoutable censeur, spécialiste de la césure impitoyable de la dernière phrase de JeanMarc; Jean-Marc, justement, régulateur incomparable du jeu des lignes arrières cette saison, si complexé par son échec au Bac français en 1988 qu’il ne peutlus se passer du Petit Robert pour vous éduquer; Bruno, apôtre de la désinformation, est l’homme aux gamètes d’or haï par Fr.LAPLAZE (3 filles) depuis qu’il a eu un fils du 1er coup; enfin Lionel, Ah! Lionel! Assurément le plus beau et le plus fort du groupe, dont le rayonnement sur la politique éditoriale du journal provoque la jalousie et la calomnie capillaire; s’il n’est pas radié du Barreau pour attentat à la pudeur, il sera promis au plus bel avenir (consultations gratuites au 01.49.58.88.94 3,50 Frs/mn ou p36-15 « votre argent, c’est un peu le mien). A l’année prochaine et surtout la santé ! HE IS THE MAN OF THE YEAR ! Par Pastis 51 Elisabeth TEYSSIER le lui avait pourtant prédit : 1997 a vraiment été l’année de Vincent MASSY. Tout d’abord, il n’a exceptionellement pas été blessé cette année et a ainsi pu jouer presque tous les matches. Propulsé capitaine après une active campagne de sa part pendant l’été dernier, Vincent, dit « l’ange blond » (système pileux) ou « plastok » (épaule en titane) ou encore « Vincent, t’es chiant t’es à la place du 10 et tu nous piques tous les ballons (car il est chiant du fait qu’il se trouve entre le 9 et le 10 et donc qu’il pique tous les ballons aux arrières), a débuté la saison par une victoire (Etaples) et l’a cloturée par un triomphe (Stratford). De match en match, les joueurs ont pu noter l’affermissement des cordes vocales du beau capitaine : la mue de sa voix est désormais achevée. De même, sa promotion professionnelle était écrite dans les astres et sera, par conséquent, très appréciée des jeunes scufistes et des nécessiteux le Jeudi soir. Enfin et peut-être surtout, Vincente a conquis le coeur de la douce Julietta, mettant ainsi un terme aux rumeurs persistantes de son déménagement chez François LORMEAUX (autre néo prisonnier de l’amour cette année). Très à son avantage dans ses combinaisons fuschia à La Plagne où à La Torche, Vincent est vraiment l’homme de l’année. 4 LE COIN DES SENIORS Par Pernod ASHLEY EST DE Elle est sortie pleine d’espoir de la ferme. Le coin des seniors a, cette année, relaté les rencontres des équipes réserve et première. Cependant, les résultats de l’équipe trois ont été grandement occultés, non pas par mépris, mais par de multiples raisons dont l’accoutumance coupable d’un journaliste aux plaisirs de la grasse matinée dominicale. Pour cela, nous sollicitons votre indulgence. Autrement et comme tout à chacun, cette saison doit être retracée à partir des données emmagasinées dans la mémoire de ce journaliste et dans l’anarchie du classement de ses fiches, mélangées à celles de la sécurité sociale. Au début, ce furent des nains ET ELLE N’EST PAS CONTENTE ! La période des matchs aller se singularisa par une forte proportion de blessés. Les défaites s’accumulèrent révélant une propension à ne pas savoir écouter et appliquer les consignes (d’un entraîneur « roux poivre et sel » et non pas des bouteilles). Coutumier de débuts de seconde mitemps et d’une gestion de fin de match, catastrophiques, cet effectif manquait de bouteille. Dès les matchs retours, la légendaire richesse du SCUF (avec des éléments tels que pléthore, moult et tant d’autres) et un pack de plus en plus conquérant ne tardèrent pas à s’épanouir. Elle se fait violer sur sa table de cuisine AMSTERDAM UPON AVON ou la « Weed Connection » Nous les connaissions énormes buveurs de bière, incomparables déglutisseurs de « stout », horribles mangeurs; nous les avons découverts monstrueux consommateurs de n’importe quoi, cultivateurs d’herbes odorantes, apprentis chimistes amateurs d’acides et de pilules multicolores. Les joueurs qui les ont accueillis se souviennent que, de la chambre de l’anglois se sont répandues moult volutes indiennes, pakistanaises, thaïlandaises, envoutantes et perturbantes pour les non-initiés. Des cactus se sont alors mis à pousser dans le dos des hôtes français, sous l’oeil éberlué des orangs-outans qui ont envahis soudainement les maisonnées parisiennes. Le n°9 de Stratford se mit en tête de se mettre en condition avant d’aller rendre hommage à la sépulture de Jim Morison ; la voiture d’un des joueurs devint à cette occasion le centre d’échanges non-onéreux de poudre blanchâtre; le malheureux propriétaire du bolide, affolé, se fit alors préciser que loin d’être du Mir couleur, cette substance à inhaler s’apparenterai davantage à du Calgon. Le père du conducteur de ce « coffee schop » ambulant, contraint de nettoyer les taches de cette douteuse lessive, est parti en pélerinage à La Mecque via Karthoum. Décidement, de professionnels du tweed, les anglais sont désormais également de fameux consommateurs de weed. bière anglaise (prononcez « saouteu » Les derniers matchs, abordés la peur au ventre, mirent le SCUF dans une situation peu enviable quant à son maintient. En cherchant la sûreté dans les travers de début de saison, la première offrit généreusement la victoire à son adversaire. Malgré l’absence d’un jeu collectif en trois quart, durant toute la saison, de bonnes surprises rejaillissent. Un Thomas en lequel on peut avoir confiance, la rigueur de Jeff, un Lazz dont le potentiel et le crochet du droit l’affirment en tant que pilier; la polyvalence de Poulard, un pack ayant montré d’excellentes dispositions en mêlée fermée et des futurs seniors prometteurs (euphémisme). (NDLR : Senior : joueur étant junior au 31 Août et a qui on déclare le lendemain ; « tu est senior ».) Il devient évident que notre équipe fanion, ayant peiné cette année pour des raisons plus conjoncturelles que structurelles, évolua dans un championnat où les équipes adverses sont soumises à la faiblesse de leur effectif. Le problème du buteur fût résolu, quant à lui, par un investissement personnel de deux joueurs déjà cités. Suite page 6 HOROSCOPE LE COIN DES SENIORS Par Pernod Suite Ah, l’amour, l’argent et la forme, je suis... Les éléments présentés ici ne sont pas le résultat d’une analyse approfondie, mais plutôt le support à la recherche d’éclairages pouvant faire apparaître des pistes de réflexions à tous ceux qui réclamaient un horoscope lors de chaque parution du SCUF Mag (Cette phrase n’a pour seul intérêt que de plonger son auteur dans un bonheur incommensurable). Celui-ci a été élaboré à partir du thème astral d’un échantillon de 1200 personnes et ce pour chaque signe astrologique ce qui explique le retard de distribution. Agneau au vin rouge Vous tendez à être une forte tête et volontaire dans vos actions. Concrètement vous vous foutez de tout le monde. La plupart des gens vous haïssent mais vous vous en contrefichez. Vous êtes le type de personne capable de se masturber lors d’un mariage. Corrida con torros Chaud et prévenant sont vos caractéristiques les plus attirantes. Vous vous entendez bien avec la plupart des gens car vous êtes bisexuels. Vous portez le plus souvent des sous vêtements féminins et les changez rarement. Gémeau Votre signe dénote une dualité dans votre caractère. Simplement, vous êtes un schizophrène névrotique. Un vrai Gars louche comme ceux que l’on voit dans le métro, le type de personne qui se tuerait afin de gagner un pari. Tumeur et mélanome bénin Vous avez une attitude de bussinessman dans la vie et vous faites de l’argent facilement. Vous êtes sans scrupules et pourriez vendre les membres de votre famille pour acheter un téléphone mobile. Vous êtes probablement fait pour être abattu. Lion l’africain Le type aventureux, toujours à la recherche de frayeurs, et téméraire pour essayer n’importe quoi. En d’autres mots, vous êtes stupide. Vous avez le Q.I. d’un escargot voire d’un nain de jardin et ne deviendrez jamais quelqu’un. Les natifs du lion ont l’avantage de voir le Royaume des Cieux leur appartenir de leur vivant. Pure et rose comme une vierge Vous aimez les bonnes choses dans la vie et vous savez comment les apprécier. Mais vous racontez inlassablement des conneries et n’aimez pas sortir avec de l’argent. Les hommes vierges sont souvent bizarres et les femmes ne le sont pas autant qu’elles peuvent l’affirmer. Balance Vous êtes habitué à tout oublier et vous n’avez pas de rancunes . Cela fait de vous un parfait pigeon. Durant votre vie entière, on se gaussera de vous. Personne n’ira à vos funérailles. Scorpion Vous avez de bon réflexes, vous pensez rapidement et êtes bon au puzzle. De toute façon, se sont vos seuls bons traits. Vous aimez les petits animaux et adorez mettre vos doigts ensemble au fond de votre appendice nasal. vos vêtements en subissent les conséquences. Sagittaire avant de s’en servir Vous êtes du type romantique, coeur tendre et amoureux des arts. Vous êtes probablement susceptible d’importer de la pornographie allemande et des jouets sexuels. Vous appréciez l’inceste et avez choisi la carrière de professeur des écoles. Capricorne, c’est fini Vous êtes profonds et personnels dans vos pensées, le type tranquille par excellence. Avare, réservé , vous êtes un homosexuel renfermé. Votre meilleur copain est probablement un enfant de coeur. Verseau Vous avez une prestance académique et vous finirez par travailler dans le monde juridique. Cela signifie que vous êtes certainement un pervers, sinon du moins un travesti. Votre partenaire sexuel idéal est un petit labrador affublé de bas résilles. Poisson Vous êtes un éternel optimiste, voyant toujours le meilleur de chaque situation. Vous n’avez pas la perception de la réalité et vivez dans un monde de rêve. Tout le monde vous considère comme le plus grand idiot vivant. Vous échouerez continuellement car l’on vous trouve vraiment trop c... Des milliers d’amis, comme dans tous les pays 6 Un état d’esprit SCUF, a singulièrement réapparu en l’absence de joueurs au passé rugbistique éloquent, ce qui lui a cruellement fait défaut, mais a permis une pleine cohésion et l’établissement d’excellentes relations entre joueurs. Depuis fort longtemps, le groupe n’avait été aussi soudé. A preuve, les bières sont offertes non pas dans l’esprit « Une que le fisc n’aura pas » mais plutôt dans la tradition « la prochaine, on la boit au Birdland ». Les groupes d’affinité ont versé dans l’intégration de tous les néoseniors (ou l’inverse). De nombreuses actions ont permis de rendre les joueurs partie prenante dans la vie du club. Pour mémoire le Scuf-Mag (dans le prochain numéro des femmes se battent dans la boue en tailleur CHANEL), le stage à Etaples, les soirées dont la nuit apothéose du 26 octobre, la confrérie des «Bufflows». D’incontestables succès sont à citer tels qu’un capitaine ayant un peu lâché la planche à voile pour, et oui, une femme. Un talonneur ayant décidé de réviser au dessus du Hide Out et un Président qui va enfin graver la Rose’s Cup. Les nains ont mis des talonnettes La valeur de nos résultats avec, la quatrième place du SCUF au tournoi à 7 de Noisy derrière le PUC, le Métro et Clamart et la victoire contre Stratford, va en s’étoffant et confirme, sur la base du jeu produit, l’envie de jouer et l’acquis de ce groupe. En maintenant ce potentiel d’accueil et sa structure, le SCUF est sur une bonne voie, la meilleure. Enfin pour conclure, voici une phrase qui doit permettre à tous de méditer « Les Showsing et les Winkong sont ennemis mortels depuis toujours monsieur BURTON ». LE MOT DES REDACTEURS Le Scuf mag, créé pour tirer autant de conclusions que possible d’une année de fonctionnement du SCUF, et pour permettre à quatre hurluberlus d’accéder sans invitation à la tribune de ceux qui exècrent le mutisme, sauf s’il est pathologique, a le bonheur de vous informer qu’après la fin de championnat et du challenge qui s’y substitue (Private joke : du procureur ?) durant lequel toutes les équipes engagées ont excellé dans l’art de faire tomber les ballons, les derniers joueurs qui n’étaient pas rassasiés de rugby par une année en demie-teinte ont encore eu l’occasion d’évoluer au cours de tournois à sept, du match de Stratford et de celui qui a marqué la réouverture de la porte de Choisy. Ces activités s’achevant, les susdits irresponsables, espèrant qu’ils ont réussi au moins partiellement dans la mission qu’ils s’étaient fixé de vous informer, vous soutenir, voire même de vous divertir, epèrent tous vous retrouver en pleine forme pour notre numéro de reprise à la rentrée et le début de la prochaine saison et vous souhaitent à tous : BONNES VACANCES !