EDITORIAL LANGUE DE PUTE

Transcription

EDITORIAL LANGUE DE PUTE
Mensuel à périodicité aléatoire
EDITORIAL
«LA CONTINUITE» N° 15 SEPTEMBRE 1997
Par Laure Sinclair
Voici une nouvelle saison pour le S.C.U.F. et pour le S.C.U.F.
Mag.
L’amorce de la saison rugbistique semble prometteuse puisque
les équipes première et réserve sont actuellement à trois victoires
chacune. Les cadets et les juniors ont également accompli des débuts
brillants malgré la contre performance de ces derniers face aux
vieux. Une bonne ambiance, dans la lignée de celle de l’année
dernière, règne sur le club qui a assimilé sans problèmes un nouvel
entraîneur et un certain nombre de joueurs qui y font leur retour ou
leur arrivée. Seul problème, une préparation individuelle d’inter
saison sur laquelle nos ne reviendrons pas et quelques accidents ont
entraîné un nombre important de blessés dès le stage à Etaples.
Pour ce qui est du S.C.U.F. Mag, un nouveau rédacteur rejoint
l’équipe à laquelle il collaborait déjà épisodiquement. Nicolas
Hossard compensera par sa présence un retrait de Thierry Potier de
l’effectif senior qui compromettra la fraîcheur de ses informations.
Cette évolution permettra, nous l’espérons, d’assurer une continuité
de parution du journal au delà de ce numéro de reprise. Sa première
série s’était, en effet, interrompue par suite d’un semblable abandon
des deux rédacteurs il y a cinq ans.
Vous remarquerez peut-être des curiosités stylistiques par rapport
à la teneur habituelle de nos pages au sein des articles de l’un de nos
journalistes. L’effet est voulu puisque ce rédacteur a passé une partie
de l’année passée à se plaindre d’une censure larvée consistant à
couper ses articles et à en réécrire une partie. Devant une production
de rentrée particulièrement décalée par rapport à ses goûts littéraires,
le rédacteur en chef autoproclamé a décidé de publier les textes en
question in-extenso et sans correction autre qu’orthographique. Le
lectorat tranchera par ses réactions sur l’opportunité de conserver
l’une ou l’autre formule.
Quoi qu’il en soit, bonne lecture et bonne saison 1997 - 1998 !
ON LES A RETROUVE !
Notre numéro 7 les signalait comme disparus,
PierreLouis et Pierre Olivier ont brusquement reparu
cette saison accompagnés d‘autres anciens comme
Hubert de Thoisy, Arnaud de France ou Stéphane
Durand. Ils ont été retrouvés à l’occasion du mariage
du Myopathe auquel la rédaction était représentée.
Nous leur souhaitons beaucoup d’enfants.
LANGUE DE PUTE
Pour des questions de décence, nous ne communiquerons pas les résultats du BAC 97. Le club sera-t-il encore
universitaire dans 5 ans avec les sponsors Legendre et la génération montante ?
Fondé sur la silhouette et le dynamisme du fils de Tata Lolo, un bruit a couru au Touquet. Certaines personnes ont
comparé Yann au Guerrier et se sont demandé si les relations de ces deux représentants du staff cadet ne seraient pas plus
anciennes et intimes qu’il n’apparait au premier abord.
Après un coup de pied malheureux à Thierry Nezondet, compagnon de Chonchon, Thierry Potier s’est entendu demander
par ses camarades de la Trois vieux s’il essayait de se placer pour faire de voyages gratuits.
Vincent Massy semble désaprouver le concept d’entraîneur-joueur. Il a clairement manifesté son opinion à ce sujet à
Bernard Colomb à l’occasion du premier match de championnat. Ce dernier, constatant que Plastoc l’avait dans le nez, s’est
retiré du terrain 3 secondes après y être entré.
Jean Pierre Le Bal’ch, également connu sous le sobriquet de «l’homme qui valait 200 balles», participe désormais à
l’entraînement des seniors. En le voyant officier sur le terrain, certaines mauvaises langues se sont demandé s’il n’allait pas
enseigner aux botteurs la technique du coup de pied dévissé.
ECHOS DES JUNIORS
Par Antoine Bouteilly
S.C.U.F. P.U.C. 7 - 5
En tout début de saison ce « match
amical » (quoique ce ne soit pas
vraiment la formule appropriée vu
l engagement quelque peu physique de
la partie !) contre nos voisins pucistes a
permis aux entraîneurs de se faire une
opinion sur l’équipe junior qu’ils auront
le devoir, que dis-je le plaisir, voire
même l’honneur de diriger cette année.
Outre les légères altercations entre les
deux packs et la cinquantaine de
maladresses commises par les trois
quarts des deux équipes (à en faire
rougir d’envie ceux des équipes senior
scufistes...), on notera le bon
engagement des avants noirs et blancs,
la volonté de créer du jeu derrière, mais
aussi quelques lacunes défensives, des
commentaires incessants de joueurs sur
les décisions de l’arbitre et un soutien
souvent trop tardif. Mais ce n’est que le
début de las aison et la condition
p hysiq ue n’est p as vr aiment
convaincante (n’est-ce pas Edouard ?).
En tout cas, la victoire est là et l’équipe
a montré qu’elle avait un joli potentiel
(on a, par exemple, découvert chez
certains joueurs d’étonnantes et utiles
capacités dans la « distribution de
patates », le « prenage de pénalités »,
« l’oubliage de cotisation » ou encore le
feintage de blessure pour sortir à la mitemps », voire même « l’expulsionage
temporaire de capitaine pour brutalité
mal dissimulée »). Prometteur !
STAGE AU TOUQUET : 17 JUNIORS METTENT À SAC LE
PREMIER ÉTAGE D’UNE PENSION EN CENTRE VILLE.
PAR LOLO FERRARI
Dans la cadre des sorties
pédagogiques du Scuf une vingtaine de
juniors se sont joints au stage organisé
par une poignée de résistants à
l’immobilisme. Après une petite sortie
en ville le vendredi soir, histoire de
grignoter quelque chose avant d’aller se
coucher, nos juniors ont décidé de
prendre l’initiative face à une trentaine
de seniors apathiques et pas vraiment
disposés à mettre à profit la fin de la
soirée.
pleuvaient, certains gueulaient et d’autres
répliquaient. On retiendra la performance
de Sébastien Champion dans l’art de
tomber dans les embuscades JeanBarnabétiennes (Cf. article « Ses amis
l’appellent JB. »).
La bataille faisait rage lorsqu’un cri
d’alarme interrompit la mêlée. Les
gendarmes se trouvaient sur la rue d’en face
pour constater un tapage nocturne. (Nous
signalons ici la judicieuse appellation de
cette infraction qui semble convenir à
Armés de polochons et vêtus de merveille à la situation dramatique qu’était
leurs simples sous-vêtements (style Troll en train de vivre notre ami Champion : dans
ou Red Hot Chili Pepers selon les la gueule après 1h du matin).
références) nos intrépides sont allés
braver le sommeil des seniors en
Les esprits ont été obligés de se
abordant tous les lits superposés qui se calmer mais on peut dire que nos juniors
trouvaient à leur portée. UN ont de la santé et que tous le monde en à
VACARME DU TONNERRE s’en est pris pour son grade. Merci à eux d’avoir
suivi. Les murs tremblaient, les coups dynamisé un groupe de Scufistes qui se
montrent quelquefois bien trop
OUI L’AMOUR EXISTE AU
S.C.U.F.
Un vieux couple a ainsi été
immortalisé par nos paparazzi
avant qu’il ne puisse s’enfuir en
direction du tunnel de l’Alma.
La poursuite à moto, menée par
Philippe Crépin, s’est très vite
arrêtée pour cause d’accident.
On murmure d’ailleurs que, cette
fois, malgré l’état des poursuivis
c’était le motard qui avait bu le
plus
Leçon de chose : « Ce tarbâ de sa race ! »
par Lolo Ferrari
L’échange culturel fait partie de l’émulation intergénération qui a caractérisé le stage du Touquet. Nos juniors ont su
s’intégrer, prendre des initiatives et étonner leurs aînés. Mais ce qui semble avoir le plus frappé les seniors est l’étrange dialecte
pratiqué par la jeunesse d’aujourd’hui.
Bien sûr, toutes les générations ont développé des codes et langages permettant de marquer les différences et de paraître
plus ou moins à la page. Du louchébem de François Lormeau au Verlan des 71’s, on en arrive aujourd’hui à la génération TNT :
Techno, Nintendo, Ta mère à poil chez Hospital. Nous devons, aux observations d’Olivier Merous, l’analyse qui vous permettra
de comprendre et de pratiquer l’ensemble du dialecte urbain TNT de la région parisienne.
Il suffit de terminer toutes vos phrases par « de sa race » et d’accoler un « bâtard » à toutes allusions à une personne..
Illustrations : « Jean-Marc m’a adressé une piètre passe » donne « Ce bâtard ma donné une boule de sa race ». Ou encore,
« Madame, excusez moi de vous déranger » donne « Hé bâtarde, casses toi salope » (On note ici l’emploi du féminin de bâtard
ainsi que la non application de « sa race » à la fin de la phrase, qui reste incompatible avec l’emploi de « salope »). Dernier
exemple : « Je me suis acquitté du paiement de ma cotisation forfaitaire annuelle au club » donne « Qu’il aille se faire enculer ce
bâtard avec sa cotise de sa race ! » (On note l’emploi de la traduction du verbe sodomiser qui reste une marque de distinction et
de grande convivialité).
Merci de votre attention et rendez-vous à la prochaine leçon de sa race...
2
Renouvellement des cadres
Ils pourraient être les brillants
"comédiens" - grâce à leur physique
apollinien - d'une sit'com d'AB production,
et pourtant, cette année encore, ils ont
décidé de vivre dans l'ombre. Leur meneur,
bien connu dans l'univers ovale, se nomme
Michel HOSPITAL. Sa vie est faite sur
mesure; il déteste tout ce qui est trop petit.
Un conseil : si vous le rencontrez, gonflez
les joues. Evitez de lui parler car, le cas
échéant, la mise en scène serait démasquée;
l'erreur pourrait vous être fatale. En effet, il
lui suffit de lever l'auriculaire droit pour que
surgisse, venu de nulle part, Monsieur
DOLLARS, alias J.S., qui aime les comptes
exacts et la précision en général. J'en veux
pour preuve son coup de pied légendaire,
celui-là même qui l'a rendu célèbre dans le
milieu noir et blanc. S'il vous demande de
l'argent, et il le fera forcément, n'hésitez pas
à lui dire que vous êtes étudiant, chômeur et
militaire. Ajoutez un verre au SCUF Dream,
vous aurez peut être droit à un tee-shirt du
tournoi passé.
SCUF Dream, le nom est lâché. Malgré
les rumeurs, sachez que Bernard
LAMBERT n'habite pas à l'étage, ni au sous
-sol d'ailleurs, mais que si on a pu
l'apercevoir cet été à quatre pattes au rez-de
-chaussée c'est qu'il refaisait le sol. A ce
propos, soyez sympa: la prochaine fois que
vous vous y trouverez, dites, en regardant le
sol vers l'entrée: "oh, ça a changé ici !".
Cela ne vous coûte rien, et vous lui ferez
tellement plaisir.
Attention seulement à ne pas vous
tromper de LAMBERT, car son homonyme
(loin d'être son synonyme) est bien plus
rapide au 100 mètres et ses fonctions bien
différentes puisque Christos, avec la
complicité de Pierre SAMPERMANS et
François LORMEAU, gambade folatrement
Par Zara White
Le chantier du siècle
Par Tabatha Cash
avec les juniors tandis que Bernard
CHOURAQUI est devenu leur manager
(rugby professionel oblige). Font aussi
parti des cadres notre diététicien
Christophe LAPOUGE, Laurence
POIROT et son ami intime Jeff
RICHARD (Yann n'est pas le fils qu'ils
ont eu ensemble contrairement à l'idée
ue certains se font).
En ce qui concerne les cadets. Leur
coaching est assuré par PETITET, qui
leur apprend à plaquer comme Au temps
des Boniface's, LAGUERRE qui leur
enseigne
(espace blanc
à remplir en cas d'idée) et le grand
Pascal POLETTI qui leur transmet la
passion des Nuits Bleues. L'autre
séparatiste du club (mais celui-ci est
Basque) s'occupe avec toujours autant de
détermination que les années passées de
notre belle école de rugby; son nom
vous est forcément familier c’est JeanLouis IGARZA qui leur apprend à ne
pas plaquer.
Les entraîneurs seniors, quant à eux,
ne totalisent à trois que quatre jambes et
cinq mains (trois si l'on ne prend pas en
compte celles de Martial LAMY). Ce
dernier est le seul rescapé de la saison
passée puisque vous n'êtes pas sans
savoir que Christian POULIQUEN a
sauté en marche du bateau (il s'agissait
en fait d'un sous-marin), et que Jacques
SCHWARTZ a pris du galon et fait
désormais partie du "clan des costardcravatte du bord du terrain du jeudi
soir" .Martial va travailler cette année
aux côtés d'un ancien de la Trois, JeanPierre LE BALC'H, et de Bernard
COLOMB, cerveau de la bande. Merci à
tous ceux là de consacrer au SCUF cette
saison que nous souhaitons excellente à
Depuis l’avènement de la Ve
République en 1958, la France aura été
fortement marquée par le passage de
Grands Hommes tels Just Fontaine,
Antoine Kombouaré ou Daniel Bourrel,
ainsi que par le souci manifesté par
d’autres, moins influents, de laisser une
trace, ne serait-ce qu’architecturale, aux
générations futures : les grands travaux
Le SCUF, vieille dame negrabianca
de l’ovale, n’échappe pas à ce
phénomène. Paris a sa Grande Arche, la
Pyramide du Louvre, l’appartement de
Philippe Dufaurre, le 4e arrondissement
accouchera prochainement de son chefd’oeuvre : le SCUF DREAM.
L’ampleur du chantier en vue ne
permettra de procéder dans un premier
temps que par tranches de travaux; en
effet, la pression des utilisateurs
habituels a contraint les promoteurs du
projet à écarter l’idée d’une fermeture du
type de celle que connait Beaubourg.
Pourtant, un collectif de
contribuables scufistes (oui, ça existe !)
soucieux de l’emploi transparent de leur
cotisation (d’ailleurs, à ce propos...) a
posé la question de la justification du
dernier grand chantier parisien avant
l’an 2000 (cf poste de travaux
« Réfection des sanitaires », rendu
nécessaire par la survenance de
l’ouragan Stratford ).
L’architecte Jean Nouvel a insisté sur
l’obsolescence des dalles du plafond et
la nécessité d’embellir le revêtement de
sol de l’entrée principale. La moquette à
cet endroit a en effet rendu l’âme suite
aux assauts forcenés de deux taggeurs
vomitifs multirécidivistes : Pascal et
Augé.
La seconde étape permettra de
réhabiliter les vitres de la terrasse d’été
souillées par l’action conjointe des
Ses amis l’appellent JB
Par Lolo ferrari
Voici bientôt deux ans qu’une force de la nature a rejoint les rangs de notre
centenaire association. Il se fait appeler J.B. dans la vie courante ou M.
GRANDVAUX au travail. Il est beau, célibataire, possède un poigne de fer et un
regard de braise. Mais combien de personnes connaissent sa réelle identité ? Quel
secret cache-t-il derrière les deux lettres de son prénom ?
Quelques camarades de promotion (mais oui, Monsieur JB a fait des études
commerciales de haut niveau !) présents en équipe senior, hésitent sur la signification
de ces légendaires initiales. Tout ce que nous avons pu apprendre, c’est que ce n’est
pas Jean-Bastien, Jean-Baptiste, Jean-Bruno, Jean-Bertrand, Jean-Basile ou Jean-Bart
(avec ou sans pâté). Les initiales JB correspondrait, selon nos sources avisées (Bernard
Lambert dit BL), à : Jean-Barnabé.
Vous voici maintenant prévenus. Alors, s’il vous plait, faites un effort et essayez
de dire « Bonjour Jean-Barnabé comment vas-tu ? » plutôt que « Salut JB ! ». Merci
de participer à cette opération de communication qui rendra le sourire à un grand
monsieur que l’on éclipse trop souvent derrières de simples initiales.
DERNIERE MINUTE
Une soirée du S.C.U.F. rugby est
annoncée pour le samedi 25
octobre. Elle devrait avoir lieu
dans les salons de la mairie du
XIIème arrondissement mais la
certitude n’est pas encore absolue
à l’heure où nous bouclons cette
édition. Pierre Yves Isnard devrait
être en mesure de vous confirmer
la nouvelle et de vous donner des
précisions dès le jeudi 9 octobre au
cours de l’entraînement.
Les Années juniors
Notre plus jeune lecteur
L’année s’annonce prometteuse. On
recense un effectif officiel de 39 joueurs
dont 15 joueurs juniors première année
(génération 80). L’équipe se présente
cohérente et motivée. (ça, c’est une
phrase qui ne veut rien dire, mais qui ne
fait pas de mal)
L’encadrement sera assuré, comme la
saison dernière (on ne change pas une
équipe qui gagne), par Christian Lambert
en chef d’orchestre, François Lormeau
pour les costumes et les décors et Pierre
Sampermans à la barre fixe.
Les objectifs de cette saison son
simple avec une seule équipe engagée
cette année : Une qualification en
Balandrade, qu’il faudra obtenir au
dépend du Stade Français CASG et de
Ris Orangis, ou faire mieux que le 16ème
de finale de légende discuté en
Philiponeau la saison passée.
Le calendrier de la phase préliminaire
poule 42 en Balandrade :
21 - 09 SCUF - Stade Français CASG
retour le 12 - 10
En constante progression dans sa
28 - 09 Ris Orangis - SCUF
diffusion, notre gazette gagne chaque
retour le 19 - 10
mois une nouvelle frange de la
Seul le premier de la poule se qualifie. population dans son lectorat. Celui-ci
La première victoire de nos juniors au vient de se rajeunir en la personne de
mini tournoi organisée au Touquet et le Bastien Lamy saisi en train de se
match gagné face au PUC nous laissent renseigner sur les mystérieuses
présager une belle saison malgré les occupations de son père et les troubles
blessures de reprise et de tardifs retours circonstances de sa conception évoquées
de vacances.
dans notre numéro d’octobre dernier.
LES CADETS DE BRENNUS
A l’heure actuelle, le responsable de cette rubrique est atterré par le départ de son
jeune et talentueux correspondant permanent, A.Bouteilly, dont la prose inspirera
désormais le responsable - salaud ! - des juniors.
Quand je pense à tout ce que j’avais fait pour lui en termes de formation,
d’apprentissage des rudiments de notre langue et d’épanouissement personnel !
Tout ça pour quel résultat ? Hein ? Pour être happé par la concurrence. L’ingrat !
Me voici donc en quête d’un jeune et mignon cadet qui puisse balancer sur ses
copains et leur(s) copines et surtout sur les entraineurs, moyennant une ou deux
(non, une) bière (en happy hour exclusivement).
Nous publierons prochainement la liste des noms de ces futurs stars de l’équipe
fanion; espérons simplement qu’ils sauront éviter deux écueils: le tournis donné par
les primes de match mirobolantes (10Frs et un Banga), et la pesanteur agaçante des
conseillers personnels des joueurs.
Quoiqu’il en soit, l’équipe cadet repart sous la direction du triumvirat magique
composé de Lambert, Petitet et Laurence, renforcé par l’arrivée de Laurent
Laguerre, Afflelou de l’ovale, Varilux de la valise diplomatique.
Les cadets devront effacer le goût d’inachevé laissé par la fin de saison passée,
alors que le potentiel du groupe et sa solidarité laissaient augurer d’autres résultats.
Un challenge assurément intéressant à relever pour les deuxièmes années, dans la
mesure où, depuis quelques temps, l’équipe junior est le fer de lance de la section
rugby.
Un dernier conseil aux jeunes cadets : évitez de trainer au sol, Laurent The
War est un professionnel du « shoot’em all » facial (souvenir d’un match de fullcontact pied-tempe).
4
Interview de Bernard Colomb, J.P. Le
Balch et Martial Lamy
Par Tracy Lord
1 - Quels sont vos objectifs pour cette
saison ?
J.P.L.B. : La montée, avec l’espérance de
disputer le championnat de France
Martial : La montée
B.C. : Gagner le plus de matches possibles.
En fait, remporter la majorité des matches
sur la saison.
2 - Quels sont vos cursus et diplômes
respectifs ?
B.C. : J’ai un diplôme national BESE 1
option rugby. J’entraîne H.E.C. depuis 92 et
j’étais, la saisn dernière, l’entraîneur adjoint
d’Arthapignet pour l’A.C.B.B.
J.P.L.B. : Je détiens un 3ème cycle fédéral
qui remplace le 3ème degré et j’entraîne au
S.C.U.F. depuis 4 ans.
3 - Votre avis sur l’effectif après le match
du 31/8 S.C.U.F. contre « reste de
l’équipe » ?
B.C. : Il est jeune , enthousiaste,
sympathique. Il s’inscrit bien dans l’esprit
d’un club universitaire mais reste
inexpérimenté.
J.P.L.B. : Il faut cependant ajouter que
certains joueurs sont munis d’un bon
bagage rugbistique.
Martial : L’état d’esprit du club est vraiment
universitaire, je le confirme.
4 - Quel projet de jeu avez-vous la volonté
d’appliquer ?
B.C. : J’aimerai plutôt que d’annoncer un
projet de jeu, que l’équipe affiche de la
simplicité, qu’elle soit énergique et qu’elle
fonctionne avec une discipline librement
consentie (en espérant que cela dure).
5 - : Pour les statistiques de fin d’année,
quelles sont vos mensurations ?
B.C. : 1,77 m, 83 kgs, 16% de graisse,
d’ailleurs j’aime beaucoup la graisse et
surtout le Péloponnèse.
6 - Estimez-vous que les repas du SCUF
Dream participent à une notion de vie saine
ou avez vous l’intime conviction que ceuxci ne militent pas en faveur du renom de ce
qu’on appelle le paradoxe français ?
Pas de réponse
La rédaction a donc interprété cela comme
une neutralité vis à vis du corps des
diététiciennes connu pour être fort beau.
7 - Croyez-vous que le fond physique de la
majorité des joueurs est suffisant pour
négliger les entraînements dédiés
uniquement à cet aspect. ?
Unanimement : certainement pas.
8 - Quelques mots à ajouter ?
B.C. : Les joueurs sont disponibles
intellectuellement. Il faut garder cet état
d’esprit durant cette longue saison.
J.P.L.B. Tout le monde aura sa chance.
L’équipe annoncée le jeudi sera celle de
dimanche autant en A qu’en B et en 3. En
aucun cas il ne sera question d’absence
injustifiée, il est ainsi de rigueur de prévenir
Y A T-IL UNE VIE APRES
LE SPONSORING
LE MOT DU JOUR
Par Tabatha Cash
Les sponsors sont rares au S.C.U.F ?
Pourquoi s’en étonner, la tâche est loin
d’être de tout repos. J’en prends à témoin
François Legendre des cours du même
nom. Ce dynamique chef d’entreprise,
voisin du S.C.U.F. Dream, décida un jour,
sous la pression de Christophe Lapouge (au
moins 150 atmosphères par temps clair)
d’investir dans le sponsoring scufiste au
profit de nos cadets. Le malheureux ne
savait pas dans quoi il s’engageait. Tout
d’abord, Christophe fit faire les maillots à
des mensurations qui lui permirent de se
vêtir confortablement mais empêchèrent
des cadets, légèrement moins athlétiques
de les revêtir pour jouer sous peine de
trébucher dans les plis de ce qui fut pour
eux de superbes chemises de nuit club à
l’ancienne. Cet inconvénient eût pour conséquence un déficit en promotion et, partant,
en retombées commerciales pour les établissements Legendre.
Ce n’était cependant que le début des déboires qui allaient frapper la petite
entreprise et son directeur. Celui-ci sombra progressivement dans l’éthylisme, adoptant
des poses entre fenêtre et radiateur que ne désavoueraient pas les cancres dont il a la
charge (notre photo) et alla même jusqu’à contraindre ses correcteurs à officier cet été
au S.C.U.F Dream sous la menace du knout de Bernard Lambert promu au rang de
surveillant.
A l’heure actuelle, pris dans l’engrenage scufiste, il serait sur le point de
contribuer à nouveau au financement d’un club qui lui a promis une clientèle qu’il ne
trouva pas plus que le raccourci de David Vincent dans les Envahisseurs mais qui lui
offre une justification à sa présence dans un débit de boissons au yeux des directeurs
d’écoles chrétiennes qui constituent son fonds de commerce. Pour ceux-ci, en effet, il
ne vient pas régulièrement y prendre un verre mais des nouvelles d’un club qu’il
soutient pour son coté universitaire et surtout pour son originalité puisque, selon ses
propres termes, si le S.C.U.F n’est pas toujours bon pour gèrer sa saison sportive, il n’a
pas son égal dans la gestion des bars.
Compte tenu de l’actualité sportive, chaque
mois un mot sera isolé; son sens sera expliqué et
son évolution retracée. Nous aurions pu, pour ce
numéro de rentrée, exposer les sens du mot
« Mercédes 600 »; toutefois, nous lui avons
préféré celui de « reprise ».
Dans un 1er sens, ce terme existait déjà au
Moyen-Age et illustrait, dans le vocabulaire de la
féodalité, la prise de possession d’un fief par
l’héritier du vassal qui tenait ce fief. De nos jours,
c’est un autre mot qui définit cette action : le
« piquage de place » (il en va ainsi de la situation
opposant le jeune et irrespectueux B. Marolle au
très beau et expérimenté O. Bancaud).
 La reprise sert aussi à désigner l’action de
« prendre de nouveau ». Cette acception est issue
du vocabulaire maritime et vise la situation dans
laquelle un vaisseau qui, après avoir été pris par
l’ennemi, est repris par un navire de la nation à
qui il appartenait.
Le sens a évolué aujourd’hui et définit de nos
jours le fait pour un jeune scufiste de la
génération 1976, après avoir partagé son amie/
ami avec un camarade de jeu, de la « reprendre »
de nouveau.
La reprise peut également être définie par la
« continuation de ce qui avait été interrompu ».
Là, le sens n’a guère évolué et vise par
exemple la situation d’un joueur en compagnie
d’une jeune femme surpris par des amis dans un
vestiaire à Etaples; se dit aussi de la conception
du jeune Chambaz, quoique, dans ce cas,
l’interruption du processus de procréation ait
provoqué d’irrémédiables lésions.
 Dernier sens emprunté au vocabulaire
agricole : la reprise désigne alors « l’action de
rentrer dans des fonds dont on fait l’avance ».
Appliquée à la communauté scufiste ce terme
signifie tout autre chose : « se faire avoir ».
CARRIBOU LES ROBINEUX !
On ne répètera jamais assez combien il est important d’être proche du pouvoir en place et très près de la trésorerie. C’est à cette
proximité que je dois mon voyage au Québec. Qu’en retiens-je aujourd’hui, maintenant ?
Mon attention n’a pas manquée d’être principalement éveillée par la parlure québequoise.
Il faut tout d’abord prendre garde à quelques faux amis. Ainsi, les « gosses » par exemple ne sont pas ce qu’ils sont puisque
tous les mâles du SCUF en ont , même les juniors. Aussi, messieurs les éducateurs, instituteurs ou professeurs, fussiez-vous
dispensateurs de cours à HEC, ne dites pas, au Québec, que vous aimez jouer avec les gosses. Vous risqueriez d’être inculpé pour
incitation à la débauche.
Dans un autre genre, sachez qu’il ne faut pas dire que Pascal AUGE s’est fait faire une « turlute » à Carnac mais que François
LORMEAUX s’y adonne tous les soirs avec frénésie dans un bar à Quiberon (56, chef-lieu : Lorient), la turlute étant une chanson.
De même, si certains d’entre nous « pognent » un maximum cela ne veut pas dire pour autant que ceux-ci sont « branleux »1,
bien au contraire.
Certaines expressions ne manquent par ailleurs pas de surprendre. Ainsi, une personne malchanceuse qui « fucke son char »
n’est pas un solitaire qui se soulage dans son pot d’échappement, mais un individu dont le véhicule est accidenté ou hors d’état de
marche; vous avez alors affaire à Jean-Marc HANNA, spécialiste de la vente d’épaves aux enchères
En outre, une personne qui n’aime pas chauffer dans la noirceur n’est pas forcément quelqu’un qui abhorre la sodomie, mais un
conducteur n’appréciant pas la conduite de nuit.
Sémantique pour finir : si « Québec » signifie en algonquin (« Kebec ») « endroit-où-le-fleuve-se-rétrécit », « Scuf
Dream » (Skûûfdrim, pour la tribu des Houblons) peut se traduire par « lieu-où-tu-pourris-les-entrailles-et-où-tu-gaches-la-vied’autrui ».
QUELQUES CONSEILS POUR UN SÉJOUR À
DAX
Par Tracy Lord
UN SAMEDI À LA CAMPAGNE
Par Zara White
Ce samedi là aurait pu être comme tous les
autres s'il n'avait pas eu lieu un 14 juin. A
cette époque, Lady Di, Mère Thérésa et PiouPiou, le poisson rouge de mon voisin, étaient
encore en vie. Pascal AUGE, lui, n'en était
qu'à sa vingt septième opération du foie, et
ignorait tout encore des joies du caravanning
breton. La journée était, d'après les dires du
bulletin de Météo France, "belle dans son
ensemble malgré quelques passages nuageux
pouvant donner suite à d'éventuelles ondées
éparses sur le bassin parisien" (Jacques
KESSLER).
Mieux que la célèbre Fête à Neuneu, le
Méchoui annuel du SCUF présentait un aspect
agréable. Tout le monde retrouva rapidement
ses marques: Chonchon comptait les boules
afin d'établir un plan du tournoi, Col-Cot et
Tata-Lolo montaient le bar tandis que Derek
roulait déjà dessous; le Président replaçait son
mobilier afin de tenir la caisse; enfin, PierreYves ISNARD, Xavier HUTET et Christophe
LAPOUGE s'affairaient au rayon alimentation.
Ce n'est qu'une fois le bar installé que ceux
qui s'étaient moins perdus que les autres
arrivèrent. C'est à partir de là que ma mémoire
tend à faire défaut. Je me rappelle pourtant
qu'ASAN, complice de l'organisation
Chonchonesque, a "malencontreusement" failli
rater le cochonnet au détriment du doux visage
de Jean-Marc HANNA à l'issue d'une finale
houleuse. Pendant ce temps, les amis de Pierre
SAMPERMANS se livraient à corps perdus à
des jeux d'aspect douteux, signes de leurs joie
de vivre et fougueuse jeunesse qui nous
rappelaient l'absence honteuse des cadets et
juniors couverts de prétextes liés aux
examens; les rares seniors bacheliers étaient
là, eux. Passons.
Le ciel s'assombrît lorsque Thierry, avec
toute sa bonne intention, offrît une tournée: le
strhau fut la boisson imposée (écrire au journal
pour avoir la recette, mais franchement, je ne
vous le conseille pas). A partir de là, peu de
gens maîtrisèrent la situation: Derek sortit de
la cave, voulut faire cuire le deuxième mouton
(alors que l'équipe sus-citée s'en sortait à
merveille), puis fint par imiter le mort au fond
du jardin : un grand travail d'acteur. Thomas
SCHWARTZ se mit alors à raconter une
blague (dont lui seul a le secret) et que je vous
rapporte telle qu'elle: "Monsieur et madame
Tom jen aihutoutmavi ont un
fils.........DEREK".
*Légende : Histoire où des fées, des chevaliers et des manants
Puis vint l'heure de l'animation karaoké au
partagent les subventions des collectivités locales pour écraser les
coin
du feu, genre ambiance fin de soirée au
dragons, les sorcières et la joue de bœuf servie par la boucherie Sanzot
Macumbo Club avant que chacun reprenne le
chemin du retour la tête pleine de ce que vous
Dax, Dax, Dax, (pas la Micheline) quelle est donc cette ville qui,
dans la bouche de ceux qui s’y rendent, émet le parfum suave de
bonheur et de récupération nerveuse.
Deux intrépides reporters ont décidé de lever le voile devant tant
de légendes*.
Munis chacun d’une coquille St Jacques sacrée, achetée chez M.
Picard, puis trempée dans un bénitier de l’église St Nicolas du
Chardonneret, ils choisirent d’affronter des légions, non plutôt des
hordes, non en fait de prendre le train pour Dax.
A Dax, la journée est chaude et la nuit longue. Prévoyez tout
problème de peau en appliquant régulièrement de la crème. Surtout
lorsqu’il fait nuit, et de manière à se mettre à l’abri des caprices e tous
les alcooliques, nous vous préconisons une protection solaire d’indice 8.
Afin d’éviter les jets de sangria, préférez donc une « waterproof » car les
verres de pastis se renversent allègrement lorsque les couples dansants
bousculent leur porteur.
N’en proposez pas à vos voisines, j’ai essayé, cela ne marche pas.
Ah oui, au fait, ne soyez pas surpris par le fait que 9 filles sur 10 y soient
jolies et que les autres servent des frites dans des vans aménagés, cela
vous évitera de baver la bouche ouverte sur l’épaule de votre voisin.
En flânant au travers de la vieille ville, vous découvrirez le bar des
filles, bar tenu uniquement par des membres du sexe féminin autour
duquel se presse une foule de chacals.
Après la nuit, les corridas agrémentent vos fins de journées et,
dans l’éventualité ou ce sont vos premières corridas, la rédaction vous
garantit que les taureaux sont de fiers reproducteurs et que tous leurs
organes au repos, comme ceux de Jérôme H. sont tapissés de poils.
Nous vous avertissons que les arènes de Dax se divisent en 2 types
de tribunes : celles de l’ombre et celles du soleil. Aucun rapport avec la
trilogie de la Guerre des étoiles. Dans les premières, vous cherchez à
vous réchauffer en vous serrant sur vos voisines excitées par le spectacle
rutilant de mâles s’affrontant, dans les secondes, vous tentez vainement
de décoller vos voisins de vos bras soudés par le rayonnement solaire et
l’activité des glandes sudoripares (Vidal page 2017). Au cours de la
soirée, vous rencontrez d’anciens scufistes se rassurant sur leur
masculinité en exhibant leur « pideu » et néanmoins petit.
De cette façon ; il peut se targuer, les mouches en témoignent, de
n’avoir pas eu à se laver depuis trois jours ainsi qu’à siéger sur le trône,
pour le bonheur des ragondins de l’Adour et des cafetiers de Dax. (Cette
méthode, axée sur le gain de temps est décriée par tous les
proctologues).
La population semble à majorité hétérosexuelle mais le doute
subsiste car, avec mon charme inégalable et mon talent d’orateur, jen’ai
reçu comme seule réponse « 3 pastis,4 ginkass ça sera tout ? ». Même la
méthode fondamentale du « Lycée de Maisons Alfort » fut inopérante.
Finalement, après des heures passées à chanter et à boire, la seule
remarque qui me vient à l’esprit est qu’il fait plus chaud dans une rame
de métro que dans celle d’un T.G.V. Cette idée m’effleura l’esprit (au
retour de Dax) lorsque la fraicheur de notre compartiment assomma les
deux journalistes aguerris que nous étions.
Durant les 4H30 du trajet retour, notre conversation s’identifia aux
dialogues d’un « Beavis et Butt-Head » première génération.
Pour les fêtes de Dax 1998, je conseille à tous les scufistes
festivaliers d’apporter un plein tube de citrate de betaïne, un tube de
paracétamol à remplacer en cas de problèmes de pression oculaire par de
l’aspirine (et une cuvette au pied du lit).
6

Documents pareils

EDITORIAL LANGUE DE PUTE EDITORIAL Bis AVIS DE

EDITORIAL LANGUE DE PUTE EDITORIAL Bis AVIS DE président dehors », ou d‟une hygrométrie exceptionnelle, à faire pleurer d‟envie un disparu de Vaison-la-Romaine), notre vaillante équipe junior recevait les colosses du Blanc-Mesnil. Battus 03 à 1...

Plus en détail

l`équipe scufiste

l`équipe scufiste prolongation de 2 semaines due au froid polaire qui s'était abattu sur l'Ile de France, se retrouvaient en ce samedi 16 janvier pour affronter une des meilleures équipes de son championnat, dauphin...

Plus en détail