EDITORIAL LANGUE DE PUTE
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EDITORIAL LANGUE DE PUTE
Mensuel à périodicité aléatoire EDITORIAL «LA CONTINUITE» N° 15 SEPTEMBRE 1997 Par Laure Sinclair Voici une nouvelle saison pour le S.C.U.F. et pour le S.C.U.F. Mag. L’amorce de la saison rugbistique semble prometteuse puisque les équipes première et réserve sont actuellement à trois victoires chacune. Les cadets et les juniors ont également accompli des débuts brillants malgré la contre performance de ces derniers face aux vieux. Une bonne ambiance, dans la lignée de celle de l’année dernière, règne sur le club qui a assimilé sans problèmes un nouvel entraîneur et un certain nombre de joueurs qui y font leur retour ou leur arrivée. Seul problème, une préparation individuelle d’inter saison sur laquelle nos ne reviendrons pas et quelques accidents ont entraîné un nombre important de blessés dès le stage à Etaples. Pour ce qui est du S.C.U.F. Mag, un nouveau rédacteur rejoint l’équipe à laquelle il collaborait déjà épisodiquement. Nicolas Hossard compensera par sa présence un retrait de Thierry Potier de l’effectif senior qui compromettra la fraîcheur de ses informations. Cette évolution permettra, nous l’espérons, d’assurer une continuité de parution du journal au delà de ce numéro de reprise. Sa première série s’était, en effet, interrompue par suite d’un semblable abandon des deux rédacteurs il y a cinq ans. Vous remarquerez peut-être des curiosités stylistiques par rapport à la teneur habituelle de nos pages au sein des articles de l’un de nos journalistes. L’effet est voulu puisque ce rédacteur a passé une partie de l’année passée à se plaindre d’une censure larvée consistant à couper ses articles et à en réécrire une partie. Devant une production de rentrée particulièrement décalée par rapport à ses goûts littéraires, le rédacteur en chef autoproclamé a décidé de publier les textes en question in-extenso et sans correction autre qu’orthographique. Le lectorat tranchera par ses réactions sur l’opportunité de conserver l’une ou l’autre formule. Quoi qu’il en soit, bonne lecture et bonne saison 1997 - 1998 ! ON LES A RETROUVE ! Notre numéro 7 les signalait comme disparus, PierreLouis et Pierre Olivier ont brusquement reparu cette saison accompagnés d‘autres anciens comme Hubert de Thoisy, Arnaud de France ou Stéphane Durand. Ils ont été retrouvés à l’occasion du mariage du Myopathe auquel la rédaction était représentée. Nous leur souhaitons beaucoup d’enfants. LANGUE DE PUTE Pour des questions de décence, nous ne communiquerons pas les résultats du BAC 97. Le club sera-t-il encore universitaire dans 5 ans avec les sponsors Legendre et la génération montante ? Fondé sur la silhouette et le dynamisme du fils de Tata Lolo, un bruit a couru au Touquet. Certaines personnes ont comparé Yann au Guerrier et se sont demandé si les relations de ces deux représentants du staff cadet ne seraient pas plus anciennes et intimes qu’il n’apparait au premier abord. Après un coup de pied malheureux à Thierry Nezondet, compagnon de Chonchon, Thierry Potier s’est entendu demander par ses camarades de la Trois vieux s’il essayait de se placer pour faire de voyages gratuits. Vincent Massy semble désaprouver le concept d’entraîneur-joueur. Il a clairement manifesté son opinion à ce sujet à Bernard Colomb à l’occasion du premier match de championnat. Ce dernier, constatant que Plastoc l’avait dans le nez, s’est retiré du terrain 3 secondes après y être entré. Jean Pierre Le Bal’ch, également connu sous le sobriquet de «l’homme qui valait 200 balles», participe désormais à l’entraînement des seniors. En le voyant officier sur le terrain, certaines mauvaises langues se sont demandé s’il n’allait pas enseigner aux botteurs la technique du coup de pied dévissé. ECHOS DES JUNIORS Par Antoine Bouteilly S.C.U.F. P.U.C. 7 - 5 En tout début de saison ce « match amical » (quoique ce ne soit pas vraiment la formule appropriée vu l engagement quelque peu physique de la partie !) contre nos voisins pucistes a permis aux entraîneurs de se faire une opinion sur l’équipe junior qu’ils auront le devoir, que dis-je le plaisir, voire même l’honneur de diriger cette année. Outre les légères altercations entre les deux packs et la cinquantaine de maladresses commises par les trois quarts des deux équipes (à en faire rougir d’envie ceux des équipes senior scufistes...), on notera le bon engagement des avants noirs et blancs, la volonté de créer du jeu derrière, mais aussi quelques lacunes défensives, des commentaires incessants de joueurs sur les décisions de l’arbitre et un soutien souvent trop tardif. Mais ce n’est que le début de las aison et la condition p hysiq ue n’est p as vr aiment convaincante (n’est-ce pas Edouard ?). En tout cas, la victoire est là et l’équipe a montré qu’elle avait un joli potentiel (on a, par exemple, découvert chez certains joueurs d’étonnantes et utiles capacités dans la « distribution de patates », le « prenage de pénalités », « l’oubliage de cotisation » ou encore le feintage de blessure pour sortir à la mitemps », voire même « l’expulsionage temporaire de capitaine pour brutalité mal dissimulée »). Prometteur ! STAGE AU TOUQUET : 17 JUNIORS METTENT À SAC LE PREMIER ÉTAGE D’UNE PENSION EN CENTRE VILLE. PAR LOLO FERRARI Dans la cadre des sorties pédagogiques du Scuf une vingtaine de juniors se sont joints au stage organisé par une poignée de résistants à l’immobilisme. Après une petite sortie en ville le vendredi soir, histoire de grignoter quelque chose avant d’aller se coucher, nos juniors ont décidé de prendre l’initiative face à une trentaine de seniors apathiques et pas vraiment disposés à mettre à profit la fin de la soirée. pleuvaient, certains gueulaient et d’autres répliquaient. On retiendra la performance de Sébastien Champion dans l’art de tomber dans les embuscades JeanBarnabétiennes (Cf. article « Ses amis l’appellent JB. »). La bataille faisait rage lorsqu’un cri d’alarme interrompit la mêlée. Les gendarmes se trouvaient sur la rue d’en face pour constater un tapage nocturne. (Nous signalons ici la judicieuse appellation de cette infraction qui semble convenir à Armés de polochons et vêtus de merveille à la situation dramatique qu’était leurs simples sous-vêtements (style Troll en train de vivre notre ami Champion : dans ou Red Hot Chili Pepers selon les la gueule après 1h du matin). références) nos intrépides sont allés braver le sommeil des seniors en Les esprits ont été obligés de se abordant tous les lits superposés qui se calmer mais on peut dire que nos juniors trouvaient à leur portée. UN ont de la santé et que tous le monde en à VACARME DU TONNERRE s’en est pris pour son grade. Merci à eux d’avoir suivi. Les murs tremblaient, les coups dynamisé un groupe de Scufistes qui se montrent quelquefois bien trop OUI L’AMOUR EXISTE AU S.C.U.F. Un vieux couple a ainsi été immortalisé par nos paparazzi avant qu’il ne puisse s’enfuir en direction du tunnel de l’Alma. La poursuite à moto, menée par Philippe Crépin, s’est très vite arrêtée pour cause d’accident. On murmure d’ailleurs que, cette fois, malgré l’état des poursuivis c’était le motard qui avait bu le plus Leçon de chose : « Ce tarbâ de sa race ! » par Lolo Ferrari L’échange culturel fait partie de l’émulation intergénération qui a caractérisé le stage du Touquet. Nos juniors ont su s’intégrer, prendre des initiatives et étonner leurs aînés. Mais ce qui semble avoir le plus frappé les seniors est l’étrange dialecte pratiqué par la jeunesse d’aujourd’hui. Bien sûr, toutes les générations ont développé des codes et langages permettant de marquer les différences et de paraître plus ou moins à la page. Du louchébem de François Lormeau au Verlan des 71’s, on en arrive aujourd’hui à la génération TNT : Techno, Nintendo, Ta mère à poil chez Hospital. Nous devons, aux observations d’Olivier Merous, l’analyse qui vous permettra de comprendre et de pratiquer l’ensemble du dialecte urbain TNT de la région parisienne. Il suffit de terminer toutes vos phrases par « de sa race » et d’accoler un « bâtard » à toutes allusions à une personne.. Illustrations : « Jean-Marc m’a adressé une piètre passe » donne « Ce bâtard ma donné une boule de sa race ». Ou encore, « Madame, excusez moi de vous déranger » donne « Hé bâtarde, casses toi salope » (On note ici l’emploi du féminin de bâtard ainsi que la non application de « sa race » à la fin de la phrase, qui reste incompatible avec l’emploi de « salope »). Dernier exemple : « Je me suis acquitté du paiement de ma cotisation forfaitaire annuelle au club » donne « Qu’il aille se faire enculer ce bâtard avec sa cotise de sa race ! » (On note l’emploi de la traduction du verbe sodomiser qui reste une marque de distinction et de grande convivialité). Merci de votre attention et rendez-vous à la prochaine leçon de sa race... 2 Renouvellement des cadres Ils pourraient être les brillants "comédiens" - grâce à leur physique apollinien - d'une sit'com d'AB production, et pourtant, cette année encore, ils ont décidé de vivre dans l'ombre. Leur meneur, bien connu dans l'univers ovale, se nomme Michel HOSPITAL. Sa vie est faite sur mesure; il déteste tout ce qui est trop petit. Un conseil : si vous le rencontrez, gonflez les joues. Evitez de lui parler car, le cas échéant, la mise en scène serait démasquée; l'erreur pourrait vous être fatale. En effet, il lui suffit de lever l'auriculaire droit pour que surgisse, venu de nulle part, Monsieur DOLLARS, alias J.S., qui aime les comptes exacts et la précision en général. J'en veux pour preuve son coup de pied légendaire, celui-là même qui l'a rendu célèbre dans le milieu noir et blanc. S'il vous demande de l'argent, et il le fera forcément, n'hésitez pas à lui dire que vous êtes étudiant, chômeur et militaire. Ajoutez un verre au SCUF Dream, vous aurez peut être droit à un tee-shirt du tournoi passé. SCUF Dream, le nom est lâché. Malgré les rumeurs, sachez que Bernard LAMBERT n'habite pas à l'étage, ni au sous -sol d'ailleurs, mais que si on a pu l'apercevoir cet été à quatre pattes au rez-de -chaussée c'est qu'il refaisait le sol. A ce propos, soyez sympa: la prochaine fois que vous vous y trouverez, dites, en regardant le sol vers l'entrée: "oh, ça a changé ici !". Cela ne vous coûte rien, et vous lui ferez tellement plaisir. Attention seulement à ne pas vous tromper de LAMBERT, car son homonyme (loin d'être son synonyme) est bien plus rapide au 100 mètres et ses fonctions bien différentes puisque Christos, avec la complicité de Pierre SAMPERMANS et François LORMEAU, gambade folatrement Par Zara White Le chantier du siècle Par Tabatha Cash avec les juniors tandis que Bernard CHOURAQUI est devenu leur manager (rugby professionel oblige). Font aussi parti des cadres notre diététicien Christophe LAPOUGE, Laurence POIROT et son ami intime Jeff RICHARD (Yann n'est pas le fils qu'ils ont eu ensemble contrairement à l'idée ue certains se font). En ce qui concerne les cadets. Leur coaching est assuré par PETITET, qui leur apprend à plaquer comme Au temps des Boniface's, LAGUERRE qui leur enseigne (espace blanc à remplir en cas d'idée) et le grand Pascal POLETTI qui leur transmet la passion des Nuits Bleues. L'autre séparatiste du club (mais celui-ci est Basque) s'occupe avec toujours autant de détermination que les années passées de notre belle école de rugby; son nom vous est forcément familier c’est JeanLouis IGARZA qui leur apprend à ne pas plaquer. Les entraîneurs seniors, quant à eux, ne totalisent à trois que quatre jambes et cinq mains (trois si l'on ne prend pas en compte celles de Martial LAMY). Ce dernier est le seul rescapé de la saison passée puisque vous n'êtes pas sans savoir que Christian POULIQUEN a sauté en marche du bateau (il s'agissait en fait d'un sous-marin), et que Jacques SCHWARTZ a pris du galon et fait désormais partie du "clan des costardcravatte du bord du terrain du jeudi soir" .Martial va travailler cette année aux côtés d'un ancien de la Trois, JeanPierre LE BALC'H, et de Bernard COLOMB, cerveau de la bande. Merci à tous ceux là de consacrer au SCUF cette saison que nous souhaitons excellente à Depuis l’avènement de la Ve République en 1958, la France aura été fortement marquée par le passage de Grands Hommes tels Just Fontaine, Antoine Kombouaré ou Daniel Bourrel, ainsi que par le souci manifesté par d’autres, moins influents, de laisser une trace, ne serait-ce qu’architecturale, aux générations futures : les grands travaux Le SCUF, vieille dame negrabianca de l’ovale, n’échappe pas à ce phénomène. Paris a sa Grande Arche, la Pyramide du Louvre, l’appartement de Philippe Dufaurre, le 4e arrondissement accouchera prochainement de son chefd’oeuvre : le SCUF DREAM. L’ampleur du chantier en vue ne permettra de procéder dans un premier temps que par tranches de travaux; en effet, la pression des utilisateurs habituels a contraint les promoteurs du projet à écarter l’idée d’une fermeture du type de celle que connait Beaubourg. Pourtant, un collectif de contribuables scufistes (oui, ça existe !) soucieux de l’emploi transparent de leur cotisation (d’ailleurs, à ce propos...) a posé la question de la justification du dernier grand chantier parisien avant l’an 2000 (cf poste de travaux « Réfection des sanitaires », rendu nécessaire par la survenance de l’ouragan Stratford ). L’architecte Jean Nouvel a insisté sur l’obsolescence des dalles du plafond et la nécessité d’embellir le revêtement de sol de l’entrée principale. La moquette à cet endroit a en effet rendu l’âme suite aux assauts forcenés de deux taggeurs vomitifs multirécidivistes : Pascal et Augé. La seconde étape permettra de réhabiliter les vitres de la terrasse d’été souillées par l’action conjointe des Ses amis l’appellent JB Par Lolo ferrari Voici bientôt deux ans qu’une force de la nature a rejoint les rangs de notre centenaire association. Il se fait appeler J.B. dans la vie courante ou M. GRANDVAUX au travail. Il est beau, célibataire, possède un poigne de fer et un regard de braise. Mais combien de personnes connaissent sa réelle identité ? Quel secret cache-t-il derrière les deux lettres de son prénom ? Quelques camarades de promotion (mais oui, Monsieur JB a fait des études commerciales de haut niveau !) présents en équipe senior, hésitent sur la signification de ces légendaires initiales. Tout ce que nous avons pu apprendre, c’est que ce n’est pas Jean-Bastien, Jean-Baptiste, Jean-Bruno, Jean-Bertrand, Jean-Basile ou Jean-Bart (avec ou sans pâté). Les initiales JB correspondrait, selon nos sources avisées (Bernard Lambert dit BL), à : Jean-Barnabé. Vous voici maintenant prévenus. Alors, s’il vous plait, faites un effort et essayez de dire « Bonjour Jean-Barnabé comment vas-tu ? » plutôt que « Salut JB ! ». Merci de participer à cette opération de communication qui rendra le sourire à un grand monsieur que l’on éclipse trop souvent derrières de simples initiales. DERNIERE MINUTE Une soirée du S.C.U.F. rugby est annoncée pour le samedi 25 octobre. Elle devrait avoir lieu dans les salons de la mairie du XIIème arrondissement mais la certitude n’est pas encore absolue à l’heure où nous bouclons cette édition. Pierre Yves Isnard devrait être en mesure de vous confirmer la nouvelle et de vous donner des précisions dès le jeudi 9 octobre au cours de l’entraînement. Les Années juniors Notre plus jeune lecteur L’année s’annonce prometteuse. On recense un effectif officiel de 39 joueurs dont 15 joueurs juniors première année (génération 80). L’équipe se présente cohérente et motivée. (ça, c’est une phrase qui ne veut rien dire, mais qui ne fait pas de mal) L’encadrement sera assuré, comme la saison dernière (on ne change pas une équipe qui gagne), par Christian Lambert en chef d’orchestre, François Lormeau pour les costumes et les décors et Pierre Sampermans à la barre fixe. Les objectifs de cette saison son simple avec une seule équipe engagée cette année : Une qualification en Balandrade, qu’il faudra obtenir au dépend du Stade Français CASG et de Ris Orangis, ou faire mieux que le 16ème de finale de légende discuté en Philiponeau la saison passée. Le calendrier de la phase préliminaire poule 42 en Balandrade : 21 - 09 SCUF - Stade Français CASG retour le 12 - 10 En constante progression dans sa 28 - 09 Ris Orangis - SCUF diffusion, notre gazette gagne chaque retour le 19 - 10 mois une nouvelle frange de la Seul le premier de la poule se qualifie. population dans son lectorat. Celui-ci La première victoire de nos juniors au vient de se rajeunir en la personne de mini tournoi organisée au Touquet et le Bastien Lamy saisi en train de se match gagné face au PUC nous laissent renseigner sur les mystérieuses présager une belle saison malgré les occupations de son père et les troubles blessures de reprise et de tardifs retours circonstances de sa conception évoquées de vacances. dans notre numéro d’octobre dernier. LES CADETS DE BRENNUS A l’heure actuelle, le responsable de cette rubrique est atterré par le départ de son jeune et talentueux correspondant permanent, A.Bouteilly, dont la prose inspirera désormais le responsable - salaud ! - des juniors. Quand je pense à tout ce que j’avais fait pour lui en termes de formation, d’apprentissage des rudiments de notre langue et d’épanouissement personnel ! Tout ça pour quel résultat ? Hein ? Pour être happé par la concurrence. L’ingrat ! Me voici donc en quête d’un jeune et mignon cadet qui puisse balancer sur ses copains et leur(s) copines et surtout sur les entraineurs, moyennant une ou deux (non, une) bière (en happy hour exclusivement). Nous publierons prochainement la liste des noms de ces futurs stars de l’équipe fanion; espérons simplement qu’ils sauront éviter deux écueils: le tournis donné par les primes de match mirobolantes (10Frs et un Banga), et la pesanteur agaçante des conseillers personnels des joueurs. Quoiqu’il en soit, l’équipe cadet repart sous la direction du triumvirat magique composé de Lambert, Petitet et Laurence, renforcé par l’arrivée de Laurent Laguerre, Afflelou de l’ovale, Varilux de la valise diplomatique. Les cadets devront effacer le goût d’inachevé laissé par la fin de saison passée, alors que le potentiel du groupe et sa solidarité laissaient augurer d’autres résultats. Un challenge assurément intéressant à relever pour les deuxièmes années, dans la mesure où, depuis quelques temps, l’équipe junior est le fer de lance de la section rugby. Un dernier conseil aux jeunes cadets : évitez de trainer au sol, Laurent The War est un professionnel du « shoot’em all » facial (souvenir d’un match de fullcontact pied-tempe). 4 Interview de Bernard Colomb, J.P. Le Balch et Martial Lamy Par Tracy Lord 1 - Quels sont vos objectifs pour cette saison ? J.P.L.B. : La montée, avec l’espérance de disputer le championnat de France Martial : La montée B.C. : Gagner le plus de matches possibles. En fait, remporter la majorité des matches sur la saison. 2 - Quels sont vos cursus et diplômes respectifs ? B.C. : J’ai un diplôme national BESE 1 option rugby. J’entraîne H.E.C. depuis 92 et j’étais, la saisn dernière, l’entraîneur adjoint d’Arthapignet pour l’A.C.B.B. J.P.L.B. : Je détiens un 3ème cycle fédéral qui remplace le 3ème degré et j’entraîne au S.C.U.F. depuis 4 ans. 3 - Votre avis sur l’effectif après le match du 31/8 S.C.U.F. contre « reste de l’équipe » ? B.C. : Il est jeune , enthousiaste, sympathique. Il s’inscrit bien dans l’esprit d’un club universitaire mais reste inexpérimenté. J.P.L.B. : Il faut cependant ajouter que certains joueurs sont munis d’un bon bagage rugbistique. Martial : L’état d’esprit du club est vraiment universitaire, je le confirme. 4 - Quel projet de jeu avez-vous la volonté d’appliquer ? B.C. : J’aimerai plutôt que d’annoncer un projet de jeu, que l’équipe affiche de la simplicité, qu’elle soit énergique et qu’elle fonctionne avec une discipline librement consentie (en espérant que cela dure). 5 - : Pour les statistiques de fin d’année, quelles sont vos mensurations ? B.C. : 1,77 m, 83 kgs, 16% de graisse, d’ailleurs j’aime beaucoup la graisse et surtout le Péloponnèse. 6 - Estimez-vous que les repas du SCUF Dream participent à une notion de vie saine ou avez vous l’intime conviction que ceuxci ne militent pas en faveur du renom de ce qu’on appelle le paradoxe français ? Pas de réponse La rédaction a donc interprété cela comme une neutralité vis à vis du corps des diététiciennes connu pour être fort beau. 7 - Croyez-vous que le fond physique de la majorité des joueurs est suffisant pour négliger les entraînements dédiés uniquement à cet aspect. ? Unanimement : certainement pas. 8 - Quelques mots à ajouter ? B.C. : Les joueurs sont disponibles intellectuellement. Il faut garder cet état d’esprit durant cette longue saison. J.P.L.B. Tout le monde aura sa chance. L’équipe annoncée le jeudi sera celle de dimanche autant en A qu’en B et en 3. En aucun cas il ne sera question d’absence injustifiée, il est ainsi de rigueur de prévenir Y A T-IL UNE VIE APRES LE SPONSORING LE MOT DU JOUR Par Tabatha Cash Les sponsors sont rares au S.C.U.F ? Pourquoi s’en étonner, la tâche est loin d’être de tout repos. J’en prends à témoin François Legendre des cours du même nom. Ce dynamique chef d’entreprise, voisin du S.C.U.F. Dream, décida un jour, sous la pression de Christophe Lapouge (au moins 150 atmosphères par temps clair) d’investir dans le sponsoring scufiste au profit de nos cadets. Le malheureux ne savait pas dans quoi il s’engageait. Tout d’abord, Christophe fit faire les maillots à des mensurations qui lui permirent de se vêtir confortablement mais empêchèrent des cadets, légèrement moins athlétiques de les revêtir pour jouer sous peine de trébucher dans les plis de ce qui fut pour eux de superbes chemises de nuit club à l’ancienne. Cet inconvénient eût pour conséquence un déficit en promotion et, partant, en retombées commerciales pour les établissements Legendre. Ce n’était cependant que le début des déboires qui allaient frapper la petite entreprise et son directeur. Celui-ci sombra progressivement dans l’éthylisme, adoptant des poses entre fenêtre et radiateur que ne désavoueraient pas les cancres dont il a la charge (notre photo) et alla même jusqu’à contraindre ses correcteurs à officier cet été au S.C.U.F Dream sous la menace du knout de Bernard Lambert promu au rang de surveillant. A l’heure actuelle, pris dans l’engrenage scufiste, il serait sur le point de contribuer à nouveau au financement d’un club qui lui a promis une clientèle qu’il ne trouva pas plus que le raccourci de David Vincent dans les Envahisseurs mais qui lui offre une justification à sa présence dans un débit de boissons au yeux des directeurs d’écoles chrétiennes qui constituent son fonds de commerce. Pour ceux-ci, en effet, il ne vient pas régulièrement y prendre un verre mais des nouvelles d’un club qu’il soutient pour son coté universitaire et surtout pour son originalité puisque, selon ses propres termes, si le S.C.U.F n’est pas toujours bon pour gèrer sa saison sportive, il n’a pas son égal dans la gestion des bars. Compte tenu de l’actualité sportive, chaque mois un mot sera isolé; son sens sera expliqué et son évolution retracée. Nous aurions pu, pour ce numéro de rentrée, exposer les sens du mot « Mercédes 600 »; toutefois, nous lui avons préféré celui de « reprise ». Dans un 1er sens, ce terme existait déjà au Moyen-Age et illustrait, dans le vocabulaire de la féodalité, la prise de possession d’un fief par l’héritier du vassal qui tenait ce fief. De nos jours, c’est un autre mot qui définit cette action : le « piquage de place » (il en va ainsi de la situation opposant le jeune et irrespectueux B. Marolle au très beau et expérimenté O. Bancaud). La reprise sert aussi à désigner l’action de « prendre de nouveau ». Cette acception est issue du vocabulaire maritime et vise la situation dans laquelle un vaisseau qui, après avoir été pris par l’ennemi, est repris par un navire de la nation à qui il appartenait. Le sens a évolué aujourd’hui et définit de nos jours le fait pour un jeune scufiste de la génération 1976, après avoir partagé son amie/ ami avec un camarade de jeu, de la « reprendre » de nouveau. La reprise peut également être définie par la « continuation de ce qui avait été interrompu ». Là, le sens n’a guère évolué et vise par exemple la situation d’un joueur en compagnie d’une jeune femme surpris par des amis dans un vestiaire à Etaples; se dit aussi de la conception du jeune Chambaz, quoique, dans ce cas, l’interruption du processus de procréation ait provoqué d’irrémédiables lésions. Dernier sens emprunté au vocabulaire agricole : la reprise désigne alors « l’action de rentrer dans des fonds dont on fait l’avance ». Appliquée à la communauté scufiste ce terme signifie tout autre chose : « se faire avoir ». CARRIBOU LES ROBINEUX ! On ne répètera jamais assez combien il est important d’être proche du pouvoir en place et très près de la trésorerie. C’est à cette proximité que je dois mon voyage au Québec. Qu’en retiens-je aujourd’hui, maintenant ? Mon attention n’a pas manquée d’être principalement éveillée par la parlure québequoise. Il faut tout d’abord prendre garde à quelques faux amis. Ainsi, les « gosses » par exemple ne sont pas ce qu’ils sont puisque tous les mâles du SCUF en ont , même les juniors. Aussi, messieurs les éducateurs, instituteurs ou professeurs, fussiez-vous dispensateurs de cours à HEC, ne dites pas, au Québec, que vous aimez jouer avec les gosses. Vous risqueriez d’être inculpé pour incitation à la débauche. Dans un autre genre, sachez qu’il ne faut pas dire que Pascal AUGE s’est fait faire une « turlute » à Carnac mais que François LORMEAUX s’y adonne tous les soirs avec frénésie dans un bar à Quiberon (56, chef-lieu : Lorient), la turlute étant une chanson. De même, si certains d’entre nous « pognent » un maximum cela ne veut pas dire pour autant que ceux-ci sont « branleux »1, bien au contraire. Certaines expressions ne manquent par ailleurs pas de surprendre. Ainsi, une personne malchanceuse qui « fucke son char » n’est pas un solitaire qui se soulage dans son pot d’échappement, mais un individu dont le véhicule est accidenté ou hors d’état de marche; vous avez alors affaire à Jean-Marc HANNA, spécialiste de la vente d’épaves aux enchères En outre, une personne qui n’aime pas chauffer dans la noirceur n’est pas forcément quelqu’un qui abhorre la sodomie, mais un conducteur n’appréciant pas la conduite de nuit. Sémantique pour finir : si « Québec » signifie en algonquin (« Kebec ») « endroit-où-le-fleuve-se-rétrécit », « Scuf Dream » (Skûûfdrim, pour la tribu des Houblons) peut se traduire par « lieu-où-tu-pourris-les-entrailles-et-où-tu-gaches-la-vied’autrui ». QUELQUES CONSEILS POUR UN SÉJOUR À DAX Par Tracy Lord UN SAMEDI À LA CAMPAGNE Par Zara White Ce samedi là aurait pu être comme tous les autres s'il n'avait pas eu lieu un 14 juin. A cette époque, Lady Di, Mère Thérésa et PiouPiou, le poisson rouge de mon voisin, étaient encore en vie. Pascal AUGE, lui, n'en était qu'à sa vingt septième opération du foie, et ignorait tout encore des joies du caravanning breton. La journée était, d'après les dires du bulletin de Météo France, "belle dans son ensemble malgré quelques passages nuageux pouvant donner suite à d'éventuelles ondées éparses sur le bassin parisien" (Jacques KESSLER). Mieux que la célèbre Fête à Neuneu, le Méchoui annuel du SCUF présentait un aspect agréable. Tout le monde retrouva rapidement ses marques: Chonchon comptait les boules afin d'établir un plan du tournoi, Col-Cot et Tata-Lolo montaient le bar tandis que Derek roulait déjà dessous; le Président replaçait son mobilier afin de tenir la caisse; enfin, PierreYves ISNARD, Xavier HUTET et Christophe LAPOUGE s'affairaient au rayon alimentation. Ce n'est qu'une fois le bar installé que ceux qui s'étaient moins perdus que les autres arrivèrent. C'est à partir de là que ma mémoire tend à faire défaut. Je me rappelle pourtant qu'ASAN, complice de l'organisation Chonchonesque, a "malencontreusement" failli rater le cochonnet au détriment du doux visage de Jean-Marc HANNA à l'issue d'une finale houleuse. Pendant ce temps, les amis de Pierre SAMPERMANS se livraient à corps perdus à des jeux d'aspect douteux, signes de leurs joie de vivre et fougueuse jeunesse qui nous rappelaient l'absence honteuse des cadets et juniors couverts de prétextes liés aux examens; les rares seniors bacheliers étaient là, eux. Passons. Le ciel s'assombrît lorsque Thierry, avec toute sa bonne intention, offrît une tournée: le strhau fut la boisson imposée (écrire au journal pour avoir la recette, mais franchement, je ne vous le conseille pas). A partir de là, peu de gens maîtrisèrent la situation: Derek sortit de la cave, voulut faire cuire le deuxième mouton (alors que l'équipe sus-citée s'en sortait à merveille), puis fint par imiter le mort au fond du jardin : un grand travail d'acteur. Thomas SCHWARTZ se mit alors à raconter une blague (dont lui seul a le secret) et que je vous rapporte telle qu'elle: "Monsieur et madame Tom jen aihutoutmavi ont un fils.........DEREK". *Légende : Histoire où des fées, des chevaliers et des manants Puis vint l'heure de l'animation karaoké au partagent les subventions des collectivités locales pour écraser les coin du feu, genre ambiance fin de soirée au dragons, les sorcières et la joue de bœuf servie par la boucherie Sanzot Macumbo Club avant que chacun reprenne le chemin du retour la tête pleine de ce que vous Dax, Dax, Dax, (pas la Micheline) quelle est donc cette ville qui, dans la bouche de ceux qui s’y rendent, émet le parfum suave de bonheur et de récupération nerveuse. Deux intrépides reporters ont décidé de lever le voile devant tant de légendes*. Munis chacun d’une coquille St Jacques sacrée, achetée chez M. Picard, puis trempée dans un bénitier de l’église St Nicolas du Chardonneret, ils choisirent d’affronter des légions, non plutôt des hordes, non en fait de prendre le train pour Dax. A Dax, la journée est chaude et la nuit longue. Prévoyez tout problème de peau en appliquant régulièrement de la crème. Surtout lorsqu’il fait nuit, et de manière à se mettre à l’abri des caprices e tous les alcooliques, nous vous préconisons une protection solaire d’indice 8. Afin d’éviter les jets de sangria, préférez donc une « waterproof » car les verres de pastis se renversent allègrement lorsque les couples dansants bousculent leur porteur. N’en proposez pas à vos voisines, j’ai essayé, cela ne marche pas. Ah oui, au fait, ne soyez pas surpris par le fait que 9 filles sur 10 y soient jolies et que les autres servent des frites dans des vans aménagés, cela vous évitera de baver la bouche ouverte sur l’épaule de votre voisin. En flânant au travers de la vieille ville, vous découvrirez le bar des filles, bar tenu uniquement par des membres du sexe féminin autour duquel se presse une foule de chacals. Après la nuit, les corridas agrémentent vos fins de journées et, dans l’éventualité ou ce sont vos premières corridas, la rédaction vous garantit que les taureaux sont de fiers reproducteurs et que tous leurs organes au repos, comme ceux de Jérôme H. sont tapissés de poils. Nous vous avertissons que les arènes de Dax se divisent en 2 types de tribunes : celles de l’ombre et celles du soleil. Aucun rapport avec la trilogie de la Guerre des étoiles. Dans les premières, vous cherchez à vous réchauffer en vous serrant sur vos voisines excitées par le spectacle rutilant de mâles s’affrontant, dans les secondes, vous tentez vainement de décoller vos voisins de vos bras soudés par le rayonnement solaire et l’activité des glandes sudoripares (Vidal page 2017). Au cours de la soirée, vous rencontrez d’anciens scufistes se rassurant sur leur masculinité en exhibant leur « pideu » et néanmoins petit. De cette façon ; il peut se targuer, les mouches en témoignent, de n’avoir pas eu à se laver depuis trois jours ainsi qu’à siéger sur le trône, pour le bonheur des ragondins de l’Adour et des cafetiers de Dax. (Cette méthode, axée sur le gain de temps est décriée par tous les proctologues). La population semble à majorité hétérosexuelle mais le doute subsiste car, avec mon charme inégalable et mon talent d’orateur, jen’ai reçu comme seule réponse « 3 pastis,4 ginkass ça sera tout ? ». Même la méthode fondamentale du « Lycée de Maisons Alfort » fut inopérante. Finalement, après des heures passées à chanter et à boire, la seule remarque qui me vient à l’esprit est qu’il fait plus chaud dans une rame de métro que dans celle d’un T.G.V. Cette idée m’effleura l’esprit (au retour de Dax) lorsque la fraicheur de notre compartiment assomma les deux journalistes aguerris que nous étions. Durant les 4H30 du trajet retour, notre conversation s’identifia aux dialogues d’un « Beavis et Butt-Head » première génération. Pour les fêtes de Dax 1998, je conseille à tous les scufistes festivaliers d’apporter un plein tube de citrate de betaïne, un tube de paracétamol à remplacer en cas de problèmes de pression oculaire par de l’aspirine (et une cuvette au pied du lit). 6
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