handicap - Handipole
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forum Publication sur les dispositifs d’insertion en Ile-de-France, à l’initiative de l’Agefiph et de la DRTEFP. 8 N° handicap Novembre 2001 Dans une situation devenue, ces derniers mois, moins favorable pour l’emploi, nous nous devons, plus que jamais de mobiliser toutes nos forces pour continuer à marquer des points contre le chômage. La pleine réussite du Plan d’aide au retour à l’emploi (PARE) dépend en grande partie de l’engagement de l’ensemble des acteurs de cette démarche. Pour les travailleurs handicapés à la recherche Le partenariat ANPE / CAP EMPLOI dans la mise en œuvre des Projets d’action personnalisée d’un emploi, c’est la mise en place d’une collaboration sans faille entre l’ANPE et les CAP EMPLOI, dans une relation de co-traitance, qui assurera l’efficacité d’un élément-phare de ce plan : le projet d’action personnalisée (PAP), qui précise l’aide et le soutien qui doivent être apportés au chômeur pour qu’il retrouve un emploi. La déclinaison francilienne, signée le L’ANPE, dans le cadre de sa mission de service public, a la charge de mettre en œuvre le Programme d’action personnalisée pour un nouveau départ (PAP-ND) dont l’objet est de favoriser le retour à l’emploi de tous les demandeurs d’emploi. Ce programme intègre le Service personnalisé pour un nouveau départ, les dispositions de la convention d’assurance chômage ainsi que les orientations du Plan national d’action français contre la pauvreté et l’exclusion sociale. ••• 29 septembre 2001, de la convention nationale conclue entre l’ANPE et l’AGEFIPH, fixe très clairement l’articulation des compétences de trouvé leurs marques, nous en sommes convaincus, dans ce nouveau dispositif particulièrement adapté à la problématique des travailleurs handicapés demandeurs d’emploi. Andrée Le Guen Déléguée régionale Agefiph Ile-de-France som chacun des acteurs qui auront vite m re i a ORIENTATIONS ET POLITIQUES Le partenariat ANPE / CAP EMPLOI dans la mise en œuvre des Projets d’action personnalisée INSERTION ET ORGANISATION Second programme de lutte contre les exclusions : une opportunité pour les personnes handicapées RÉSEAUX ET ACTIONs Un outil au service des référents et des correspondants : la Cellule d’appui et de conseil FORUM INFO Actualité - Contact Lire page 2 2 4 6 8 Orientations et Politiques Le partenariat ANPE / CAP EMPLOI dans la mise en œuvre des Projets d’action personnalisée ... Le service personnalisé de reclassement se concrétise par un Projet d’action personnalisée (PAP) résultant d’un échange et d’un travail entre le demandeur d’emploi et le conseiller de l’ANPE. Les services qui en découlent seront accessibles à tout demandeur d’emploi. L’AGEFIPH et les CAP EMPLOI sont directement concernés par les demandeurs d’emploi handicapés. Najiba Fradin, Directrice de l’animation des politiques territoriales à l’AGEFIPH, fait le point sur les modifications induites dans les processus d’insertion des travailleurs handicapés. forum handicap 2 En quoi le PAP-ND se différencie-t-il du Service personnalisé pour un nouveau départ ? Le Service personnalisé pour un nouveau départ ne visait que certaines catégories de demandeurs d’emploi alors qu’aujourd’hui, chaque demandeur d’emploi, indemnisé ou non, doit se voir proposer un accompagnement. Passant d’une mesure à caractère conjoncturel à une mesure à caractère structurel,les opérateurs d’insertion se trouvent placés dans une logique d’obligations de moyens. Comment l’activité des CAP EMPLOI s’en trouve-t-elle modifiée ? Alors que le Service personnalisé pour un nouveau départ pouvait générer une activité supplémentaire,assortie de moyens ad hoc, le PAP-ND transforme l’activité structurelle des opérateurs CAP EMPLOI et doit être mis en cohérence avec d’autres indicateurs. L’accompagnement proposé à chaque demandeur d’emploi doit être individualisé et doit apporter les réponses pertinentes à partir d’un diagnostic personnalisé. La nature et la Public concerné Les demandeurs d’emploi handicapés, bénéficiaires de la loi du 10 juillet 1987. L’ANPE oriente vers les CAP EMPLOI les demandeurs d’emploi présentant les caractéristiques suivantes : - le demandeur d’emploi demande à être suivi par un organisme spécialisé, compte tenu de son handicap ; - le demandeur d’emploi présente une problématique liée à son handicap, qui nécessite un diagnostic ou un accompagnement spécialisé ; - le demandeur d’emploi a été ou est déjà accompagné par le CAP EMPLOI ; - le demandeur d’emploi a été orienté par la COTOREP vers le CAP EMPLOI ; - le demandeur d’emploi, bénéficiaire de la loi du 10 juillet 1987, s’inscrit à l’ANPE suite à une rupture du contrat de travail provoquée par l’apparition d’un handicap ou son aggravation. 3 durée de l’accompagnement varient d’un cas à l’autre. Comment s’organise le partenariat avec l’ANPE ? Dans le cadre de la nouvelle politique d’alliance de l’ANPE, dont l’émergence s’est faite indépendamment du PAP-ND, trois types de partenariat sont envisagés : la co-traitance, la coopération et la soustraitance. Avec les réseaux nationaux comme les Missions Locales, les CAP EMPLOI ou l’APEC,c’est plutôt la co-traitance qui est mise en œuvre. Il s’agit d’une collaboration basée sur une complémentarité d’offres de services – et non plus d’une délégation de services, comme par le passé – en référence à des objectifs arrêtés en commun, en particulier relativement au volume du public accueilli et de ses caractéristiques. C’est dans ce cadre que se décline la collaboration entre l’ANPE et les CAP EMPLOI sur le PAP-ND selon les modalités définies par la Convention signée entre l’ANPE et l’AGEFIPH. Quelles sont les principales dimensions de cette convention ? Ses principales dimensions sont les suivantes : - La définition d’un objectif de sous-traitance avec les CAP EMPLOI de 140 000 travailleurs handicapés demandeurs d’emploi,soit environ un tiers du public potentiel ; les deux tiers restant seront donc suivis par l’ANPE. - Une déclinaison locale de cet objectif, à partir d’un objectif régional.Pour l’Îlede-France, cet objectif régional a été fixé à 2 290 DETH pour 2001,puis 6 810 pour chacune des années 2002 et 2003. - La formalisation des conditions de collaboration au sein de conventions régionales ANPE/AGEFIPH et de conventions locales ANPE/AGEFIPH/CAP EMPLOI - L’attribution aux CAP EMPLOI de moyens conjoncturels, co-financés par l’AGEFIPH et l’ANPE, leur permettant d’accompagner le volume des bénéficiaires prévu. - Un suivi du PAP-ND réalisé au sein du Comité de pilotage national et des Comités de pilotage régionaux, afin d’assurer une cohérence dans le suivi de l’activité des CAP EMPLOI. Concrètement, comment le parcours du travailleur handicapé, demandeur d’emploi, se trouve-t-il modifié ? Le PAP-ND modifie sensiblement le partenariat global concernant les travailleurs handicapés, à plusieurs titres. D’abord parce que seuls l’ANPE et les cotraitants peuvent être référents du parcours ou PAP d’un demandeur d’emploi, travailleur handicapé. Le rôle des autres opérateurs (appuis spécifiques, cellules diverses) doit être repositionné. Le demandeur d’emploi handicapé n’a qu’un référent à la fois, l’ANPE ou un cotraitant, alors qu’il pouvait auparavant solliciter en même temps les services de l’ANPE, de CAP EMPLOI, voire ceux d’autres partenaires. Le caractère systématique du PAP-ND mettra probablement en lumière le déficit de réponses apportées à certaines catégories de travailleurs handicapés, notamment à ceux dont le handicap est encore très pénalisant quant à l’accès à l’emploi. En termes de procédures, la Convention prévoit explicitement que les CAP EMPLOI peuvent définir le contenu du parcours qui sera proposé aux demandeurs d’emploi qu’ils suivent,même si le premier entretien d’initialisation du PAP n’est pas délégable.Ainsi, la contractualisation avec le demandeur d’emploi reste toujours du ressort de l’Assedic et de l’ANPE, mais le diagnostic initial et la définition des actions nécessaires seront réalisés par les CAP EMPLOI. Comment voyez-vous l’évolution du partenariat entre l’ANPE et les CAP EMPLOI ? L’AGEFIPH tient le PAP-ND pour un dispositif susceptible de développer le partenariat sur l’emploi des travailleurs handicapés. La notion de parcours individualisé est en effet particulièrement adaptée aux publics demandeurs d’emploi en difficulté, dont font partie les travailleurs handicapés. Sa systémati- sation devrait agir sensiblement sur leur accès à l’emploi. Par ailleurs, le PAP-ND constitue un chantier dans lequel le niveau de formalisation du partenariat avec l’ANPE est très élaboré.A ce titre, il représente une opportunité dans le développement de la collaboration actuelle,dont le degré reste très variable d’un territoire à l’autre. Enfin, la recherche d’efficacité globale du dispositif devrait permettre de réduire les difficultés liées aux procédures administratives (mobilisation des prestations, des mesures), facilitant ainsi l’activité des CAP EMPLOI. ■ Le PAP détermine - les types d’emplois correspondant au profil professionnel du demandeur d’emploi tel qu’il existe lors de son inscription ; - les projets professionnels nécessitant des actions d’adaptation ou de conversion ; - les actions appropriées pour soutenir la recherche d’emploi et pour favoriser le retour à l’emploi du demandeur d’emploi ; - un accès privilégié au contrat de qualification adulte en faveur des travailleurs involontairement privés d’emploi ayant besoin d’acquérir une qualification favorisant le retour à l’emploi ; - les moyens, si nécessaire, facilitant le retour à l’emploi du demandeur d’emploi : aides à la mobilité et mesures pour l’emploi. Les CAP EMPLOI peuvent mobiliser - l’évaluation des compétences et des capacités professionnelles ; - l’évaluation en milieu de travail ; - le bilan de compétences approfondi ; - et, exceptionnellement, les prestations collectives de recherche d’emploi, mobilisables à partir de 12 mois de chômage attesté. Insertion et Organisation 4 En juillet dernier a été présenté le programme de lutte contre les exclusions pour les années 2001 à 2003. Il met l’accent sur l’accès ou le retour à l’emploi des jeunes sans qualification, des Second programme de lutte contre les exclusions : une opportunité pour les personnes handicapées chômeurs de longue durée et des bénéficiaires de minima sociaux. Les personnes handicapées, largement représentées dans ces catégories de public, peuvent donc bénéficier de nouvelles mesures. Le dispositif TRACE ouvert aux jeunes ayant un handicap Le dispositif TRACE (Trajet d’accès à l’emploi), mis en place en 1998 dans le cadre du premier programme de lutte contre les exclusions,devrait être ouvert, par voie de circulaire, aux jeunes souffrant d’un handicap. Le programme fait en effet référence à l’élargissement des conditions d’accès,notamment pour des jeunes ayant des difficultés personnelles d’insertion (discrimination, absence de mobilité, handicap). Une avancée significative puisque le premier programme avait plutôt tendance à considérer le handicap comme un critère d’exclusion du bénéfice de TRACE. L’accompagnement personnalisé des jeunes, qui peut durer jusqu’à 18 mois, pourra même être prolongé d’une période de 6 mois dans certaines situations de “rupture sociale”. Cette disposition peut éventuellement concerner des jeunes atteints de troubles psychiques voire psychiatriques, et est à rapprocher des axes d’intervention retenus en matière de santé mentale.Le second volet du programme de prévention et de lutte contre les exclusions, relatif à l’accès aux droits fondamentaux,prévoit en effet des partenariats locaux entre acteurs sociaux et services de psychiatrie. Il entend également favoriser les interventions de spécialistes dans les lieux de passage des jeunes. Les Missions Locales pourraient donc faire appel à des professionnels de la psychiatrie pour traiter des situations individuelles face auxquelles elles se trouvent souvent démunies, comme peuvent l’être également les CAP EMPLOI, malgré leur spécialisation sur le champ du handicap. Les aides aux chômeurs en grande difficulté Le PAP a été généralisé à tous les demandeurs d’emploi inscrits depuis le 1er juillet 2001, et articulé avec le précédent dispositif pour un “Nouveau Départ”. Les personnes handicapées ont une place particulière dans le PAP-ND (voir article précédent) et peuvent bénéficier, en plus de l’accompagnement personnalisé vers l’emploi, de deux mesures particulières : - La prescription d’un accompagnement spécifique dans l’emploi,pour des questions liées à la reprise d’emploi (gestion du temps, adaptation au poste de travail,de l’environnement relationnel,…) ou à des difficultés extra professionnelles (problèmes d’endettement, judiciaires,psychologiques,psychiatriques, de santé, de logement,…) 5 - Une prestation pour laquelle l’ANPE pourra faire appel à un partenaire cotraitant. - L’accès à des aides à la mobilité en cas de reprise d’emploi,souvent utiles pour les personnes handicapées : aide à la double résidence (6 000 F maximum), aide au déménagement (5 000 F maximum), aide forfaitaire aux déplacements quotidiens (1 000 F). Pour les demandeurs d’emploi désirant créer une entreprise, le dispositif EDEN pour le développement d’entreprises nouvelles sera centré sur les créateurs les plus en difficulté dépourvus de capitaux propres. L’avance remboursable va être transformée en prime (montant maximal de 40 000 F), qui pourra s’ajouter à l’aide de l’AGEFIPH pour les personnes handicapées Le programme 2001-2003 : quelques points clefs TRACE • Doublement des entrées actuelles, conventions de coopération entre réseau des Missions Locales et institutions pour les jeunes en situation de rupture sociale, allongement possible de l’accompagnement jusqu’à 24 mois, extension du bénéfice de TRACE à certains jeunes en difficulté personnelle. • Bourse d’accès à l’emploi permettant de bénéficier de ressources pendant les périodes de parcours non rémunérées ou indemnisées. • Expérimentation du report de l’âge limite d’entrée en contrat d’orientation de 22 à 25 ans. • Augmentation des postes de conseiller dans les Missions Locales. • Formation : modification et revalorisation des barèmes de rémunération des stagiaires de la formation professionnelle (inchangés pour les travailleurs handicapés), et renforcement du rôle de l’AFPA en matière d’accompagnement pour la validation des acquis professionnels. Bénéficiaires du RMI et des minima sociaux • Amélioration du dispositif de cumul des minima sociaux et des revenus d’activité. • Élargissement prévu du champ de coordination des Conseils départementaux d’insertion • Augmentation des Commissions Locales d’Insertion (CLI) Insertion par l’Activité Economique (IAE) • Augmentation des moyens des structures de pilotage, d’animation, d’évaluation et d’aide à l’investissement. • Revalorisation de l’aide au poste dans les entreprises d’insertion. • Aide à l’accompagnement dans les associations intermédiaires en fonction de la difficulté d’insertion du public accueilli. • Augmentation de la dotation des Fonds départementaux d’insertion. Aides à l’emploi, à l’insertion • CIE : accompagnement dans l’emploi prévu. Circulaire en attente. • Contrat de qualification adulte : modification des conditions d’ancienneté au chômage. • Parrainage : doublement des crédits. • CES en augmentation, accent sur la qualité de l’insertion. • ASI : augmentation des crédits, redéfinition du champ d’application. Et aussi • Accès aux droits fondamentaux : ressources, logement, santé, connaissances et vie sociale,… (En savoir plus : ASH n° 2225 du 24 août 2001) (montant maximal de 70 000 F). On peut également noter que le programme 2001-2003 prévoit le renforcement des moyens en faveur de la lutte contre l’illettrisme. Ces moyens, souvent difficiles à mobiliser en aval du système scolaire ou éducatif, peuvent constituer une ressource supplémentaire pour certaines personnes handicapées concernées par l’illettrisme : personnes handicapées issues de l’immigration en reconversion professionnelle, personnes sourdes n’ayant pu suivre de cursus scolaire adapté, adultes devant réapprendre leur langue après un traumatisme,… De nouveaux partenaires pour les PDITH ? Les dispositifs RMI et les réseaux de l’Insertion par l’Activité Economique (IAE) font l’objet de mentions particulières pour les années à venir. Outre l’accroissement des moyens de part et d’autre, c’est une démarche de renforcement des fonctions de coordination, de pilotage et d’animation qui est engagée. Pour le dispositif RMI, le Conseil départemental d’insertion est invité à élargir son champ d’intervention à l’ensemble des publics en difficulté,“dans le respect des compétences et des réglementations relatives à chaque dispositif ”. Pour les réseaux de l’IAE, des engagements financiers en direction des têtes de réseaux prévoient d’aider au développement de fonctions d’observatoire, de projets innovants,ainsi qu’un appui à l’ingénierie, au conseil et à la professionnalisation des structures. Ces orientations ouvrent des perspectives nouvelles de partenariat avec les Programmes départementaux d’insertion des travailleurs handicapés ( PDITH ), déjà engagés dans les démarches d’action territoriale du Service Public de l’Emploi. ■ Réseaux et Actions 6 Un outil au service des référents et des correspondants : la Cellule d’appui et de conseil La Cellule d’appui et de conseil du Programme régional de formation des travailleurs handicapés (PRFTH) en Ile-de-France est un outil destiné à répondre aux demandes des référents et correspondants du PRFTH. Sur simple appel téléphonique, elle apporte des réponses et un soutien pour toute situation d’accueil ou de suivi de personnes handicapées dans les dispositifs de formation de droit commun. L e Programme régional de formation des travailleurs handicapés en Île-deFrance (PRFTH) a pour objectif de favoriser et de développer l’accueil du public handicapé dans les formations de droit commun.Depuis près de deux ans maintenant, la coordination du PRFTH a constitué et mobilise deux grands réseaux : celui des référents au sein des organismes de formation et celui des correspondants au sein des structures d’accueil, d’orientation et de placement des demandeurs d’emploi, notamment des Missions Locales et des PAIO. C’est pour aider ces acteurs, qui n’ont pas toujours une expérience ou une formation suffisantes pour leur permettre d’appréhender tous les aspects spécifiques du handicap,que la Cellule d’appui et de conseil a été mise en place en juin dernier. Elle est conçue pour apporter un service simple et réactif aux référents et aux correspondants du PRFTH pour l’ensemble des situations qu’ils peuvent rencontrer lors de l’accueil ou du suivi d’une personne handicapée. Concrètement, la Cellule d’appui et de conseil peut,sur simple appel du référent ou du correspondant : • étudier avec lui sa demande ; • identifier les ressources et mesures éventuellement mobilisables ; • relayer sa demande vers les opérateurs de terrain adaptés à la situation ; • si nécessaire, apporter des conseils pour le montage de dossiers financiers (pour les surcoûts liés au handicap) ; • renseigner sur le rôle et le champ d’intervention des acteurs spécifiques Référents et correspondants Les référents des centres de formation et les correspondants identifiés dans les structures d’accueil, d’orientation et de placement sont des personnes ressources au sein de leurs équipes pour tout ce qui concerne l’accueil et le suivi du public handicapé. A fin août 2001, ce réseau comptait 374 référents et 95 correspondants. 7 Contact intervenant dans l’insertion des personnes handicapées (COTOREP, opérateurs des PDITH, CAP EMPLOI,…). Une mission d’information et de relais Les appels reçus par la Cellule d’appui et de conseil concernent des situations très variées. Il peut s’agir, par exemple, de demandes de renseignements sur les mesures AGEFIPH ou d’interrogations sur la manière d’entamer une démarche de reconnaissance du handicap ou encore de demandes de soutien ou de relais pour l’accueil et l’accompagnement d’une personne handicapée en formation ou, plus largement, dans son parcours d’insertion. Dans la majorité des cas, la Cellule d’appui et de conseil est en mesure d’apporter une réponse immédiate aux questionnements et problématiques soulevés par ses interlocuteurs.La plupart des situations exposées ont fait l’objet d’un relais vers un opérateur de terrain spécialisé dans l’insertion des personnes handicapées : un CAP EMPLOI,la COTOREP,la CDES,une plateforme d’accueil ou encore une mission Cellule d’appui et de conseil du PRFTH 6 rue Pierre Lescot 75001 Paris Katell Le Reste tél. : 01 55 34 39 29 fax : 01 55 34 39 11 e-mail : [email protected] information-sensibilisation des entreprises. Mais c’est auprès des chargés de relations alternance jeunes handicapés (CRAJH) que la majorité des situations exposées à la Cellule d’appui et de conseil a trouvé une réponse. La plupart d’entre elles concernent en effet des jeunes,y compris dans les situations rencontrées par les centres de formation. Un travail d’analyse des demandes Deux exemples de situations concrètes Demande d’un référent Souhaitant intégrer une personne déficiente auditive dans un module de technique de recherche d’emploi, le responsable d’un centre de formation, référent du PRFTH, a contacté la Cellule d’appui et de conseil. L’ayant informé de la possibilité de mobiliser un interprète de la langues des signes, elle propose au responsable d’inciter le stagiaire à se rapprocher d’un CAP EMPLOI. Déjà suivi par ce type de structure, le relais est passé à cet organisme, la Cellule d’appui et de conseil s’étant auparavant assurée que celui-ci était en mesure de répondre à l’attente du centre de formation. Le CAP EMPLOI a donc recherché directement l’interprète et aidé au montage du dossier financier auprès de l’Agefiph. La Cellule d’appui et de conseil ne se substituant pas aux acteurs en place, priorité a été donnée à la recherche d’un relais sur le terrain. Demande d’un correspondant Le correspondant d’une Mission Locale a fait appel à la Cellule d’appui et de conseil dans le cadre de l’accompagnement d’un jeune présentant des troubles psychologiques. D’une part, celui-ci souhaite entamer une formation mais n’arrive pas à formuler un projet professionnel clair et, d’autre part, sa démarche de reconnaissance a abouti à une notification d’inaptitude par la COTOREP. Ce jeune ne peut pas bénéficier de la prestation d’évaluation du handicap psychologique mise en place par l’Agefiph, en raison de son inaptitude. Cependant, la Cellule d’appui et de conseil a mis en relation le responsable de la Mission Locale avec l’un des prestataires de cette évaluation pour en étudier les conditions d’accès afin d’envisager un travail approfondi avec ce jeune pour s’assurer de son engagement dans une démarche d’insertion professionnelle, celle-ci devant être validée par la COTOREP. La Cellule a également communiqué les coordonnées d’une association spécialisée dans l’accompagnement des personnes atteintes de troubles psychiques qui peut aider ce jeune dans l’élaboration d’un projet professionnel. Chacune de ces mises en relation est l’occasion pour la Cellule de rappeler ou d’informer sur le rôle de chacun des acteurs et sur les modalités d’intervention. Au fil des appels,se conforte le rôle de la Cellule d’appui et de conseil auprès des référents et correspondants du PRFTH : un interlocuteur privilégié capable d’apporter une réponse appropriée pour toutes les questions relatives à la formation professionnelle, et plus largement à l’insertion des personnes handicapées. Il est encore trop tôt pour que se dégagent de grandes lignes sur les problématiques récurrentes rencontrées par les référents ou les correspondants du PRFTH. Néanmoins, le travail de la Cellule d’appui et de conseil va être approfondi pour recenser et analyser les besoins des partenaires mobilisés dans le cadre du PRFTH afin d’atteindre l’objectif de développer l’accès des personnes handicapées aux formations de droit commun. ■ info 8 Actualité ■ En collaboration avec la Direction Régionale du Travail, de l’Emploi et de la Formation Professionnelle et la Caisse Régionale d’Assurance Maladie, la Délégation Régionale AGEFIPH Ile-de-France organise une conférence régionale sur le thème “Prévention de la désinsertion et maintien dans l’emploi des salariés malades ou handicapés”. Cette manifestation se déroulera le jeudi 28 février 2002 dans les salons du Sofitel Paris Forum Rive Gauche, 17 boulevard Saint-Jacques, Paris 14e. Elle concernera les partenaires et acteurs du maintien dans l’emploi en Ilede-France ainsi que l’ensemble des médecins du travail franciliens, qui seront conviés à participer à quatre ateliers : • le maintien dans l’emploi du point de vue de la sécurité sociale • le maintien dans l’emploi à travers les fonctions médicales • le maintien dans l’emploi du point de vue des Programmes départementaux d’insertion des travailleurs handicapés • les outils du maintien dans l’emploi L’objectif sera, d’une part, d’informer les participants sous forme d’échanges et, d’autre part, de faire émerger des propositions et pistes de réflexion. ■ Depuis l’été 2001,Valérie LEFEBVRE a la charge des dossiers Handicap et, plus particulièrement celui des ateliers protégés, à la Direction régionale du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle d’Ile-de-France. Elle remplace Katell LE RESTE, responsable de la Cellule d’appui et de conseil du Programme régional de formation des travailleurs handicapés. ■ Bienvenue à deux nouveaux Coordinateurs PDITH : Philippe MEYER dans l’Essonne et Gilles ROBERT dans les Hauts-de-Seine. ■ Valéry MICHAUX quitte ses fonctions de coordinatrice du Val-de-Marne (94) Glossaire CAC CLI CPN CPR DETH IAE PAP-ND PARE PDITH PRFTH SPND TRACE : Cellule d’appui et de conseil : Commissions Locales d’Insertion : Comité de pilotage national : Comité de pilotage régional : demandeur d’emploi travailleur handicapé : Insertion par l’Activité Economique : Programme d’action personnalisée pour un nouveau départ : Plan d’aide au retour à l’emploi : Programme d’insertion des travailleurs handicapés : Programme régional de formation des travailleurs handicapés : Service pour un nouveau départ : Trajet d’accès à l’emploi 75 PARIS Emmanuel NAUDIN Frédérique FOURNIER PDITH de Paris DDTEFP, 210 quai de Jemmapes - 75462 PARIS Cedex 10 Tél. : 01 44 84 41 24 - Fax : 01 44 84 41 23 77 SEINE-ET-MARNE Marie COSQUER (en congé maternité) PARCOURS 77 - 3 rue Augereau 77000 MELUN Tél. : 01 64 39 93 60 (lg directe) - Fax : 01 64 39 60 48 e-mail : [email protected] Coordonnateurs des PDITH 78 YVELINES Catherine BRUGIDOU ACTHYVE 78 DDTEFP des Yvelines, la Diagonale, 34 av. du Centre - 78182 St QUENTIN en YVELINES Cedex Tél. : 01 39 44 11 39 - Fax : 01 39 44 65 68 e-mail : [email protected] 91 ESSONNE Philippe MEYER PDITH de l’Essonne 60 allée des Champs Elysées - 91080 COURCOURONNES Tél. : 01 60 87 78 90 - Fax : 01 60 87 78 91 92 HAUTS-DE-SEINE Gilles ROBERT ATHOS 92 DDTEFP des Hauts-de-Seine, 13 rue de Lens - 92022 NANTERRE cedex Tél. : 01 47 86 42 30 - Fax : 01 47 86 40 43 e-mail : [email protected] 93 SEINE-SAINT-DENIS Véronique BUSTREEL POTENTIEL 93 : DDTEFP de la Seine-Saint-Denis, 1 av. Youri Gagarine - 93007 BOBIGNY Cedex Tél. : 01 41 60 53 66 (ou 54.58) - Fax : 01 41 60 53 01 (ou 22.52) e-mail : [email protected] 94 VAL-DE-MARNE REUSSITHE 94 : 77 / 79 bd J.B. Oudry 94000 CRETEIL Tél. : 01 41 94 19 73 (ou 71) - Fax : 01 41 94 19 79 e-mail : [email protected] D i r e c t e u r d e l a p u b l i c a t i o n : J e a n - A n g e To m i , P r é s i d e n t P R A C T H I S 6 rue Pierre Lescot, 75001 Paris - Tél : 01 53 00 95 90 - Rédacteur en chef : Pascal Clarke, PRACTHIS - Comité de rédaction : DRTEFP, DR AGEFIPH, PRACTHIS. Conception : D. Guillemet. Impression : Atelier protégé Colombes - Issn 1620-2953. 95 VAL D’OISE Jean-Michel HERNANDEZ RITHME 95 DDTEFP - immeuble Atrium - 3 bd de l’Oise 95014 CERGY PONTOISE Tél. : 01 34 35 48 97 - Fax : 01 34 43 88 85