La question posée - Académie Nationale de Pharmacie
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La question posée - Académie Nationale de Pharmacie
La question posée ETUDE APPROFONDIE DE L’ENVIRONNEMENT ET DE LA RÉALISATION PAR LES PHARMACIENS DES PRÉPARATIONS À L’OFFICINE MAGISTRALES ET OFFICINALES QUE CE SOIT À USAGE HUMAIN OU VÉTÉRINAIRE Les membres du groupe de travail Agnès ARTIGES Jean-Claude CHAUMEIL Philippe LIEBERMAN An LE Raphaël MOREAU Dominique PRADEAU Le contexte réglementaire Décret n°2009-1283 du 22 octobre 2009 relatif à l’exécution des préparations magistrales et officinales Pharmacies d’officine (article L5125-1 du CSP) Amendement n° 288 : modification de la loi n°2009-879 portant réforme de l’hôpital Les bonnes Pratiques de Préparations (2007, CSP article L5121-5) Substances et préparations vénéneuses (articles L5132-1 et L5132-2 du CSP) Méthodologie Enquête auprès d’un échantillon représentatif d’officines : fédération des syndicats pharmaceutiques de France , réalisée par Philippe LIEBERMAN Audition de professionnels par le groupe de travail : Service juridique de l’AFSSAPS Officinaux : 3 sous-traitants 2 officinaux non sous-traitants 1 officinal spécialiste des préparations vétérinaires 1 fournisseur des officines Etat des lieux Deux enquêtes: Au 3ème trimestre 2011 : auprès des adhérents de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (1320 réponses) En 2007 par les inspecteurs de l’IGAS auprès d’un pour cent (300) des officines choisies parmi celles ayant une activité importante de préparations Les points importants 80% des officines réalisent des préparations 1/3 sont réalisées dans les officines recevant la prescription (« de premier recours »), 2/3 en sous-traitance Peu de préparations contiennent des produits dangereux (6,5%) Pas ou très peu de préparations stériles Près de la moitié des pharmaciens réalisent des préparations inscrites au Formulaire National ¼ des pharmaciens jugent les BPP adaptées à l’exercice officinal Quelles destinations? Destinations Formes galéniques A visée dermatologique Crèmes, gels , lotions A visée pédiatrique Toutes formes galéniques à diviser Gélules à ouvrir A visée anti-âge Gélules, gels, crèmes En phytothérapie Poudres de plantes (en gélules) A destination vétérinaire Gélules à ouvrir, poudres à diluer Démarche qualité et BPP Sous-traitants : Locaux bien aménagés et adaptés Personnel suffisant Équipements adaptés (hottes aspirantes, locaux clos) Ont obtenu les autorisations des ARS Officinaux non sous-traitants : Conformité aux BPP en cours d’évolution En raison de la quasi-absence de préparations dangereuses : peu d’agréments demandés aux ARS remarque : dans toutes les officines peu ou pas de contrôle final de la préparation Contrôle qualité Problème ardu : pour les sous-traitants en raison : du très grand nombre de préparations réalisées sur un espace-temps très réduit de la limitation du nombre d’unités par lot (300 ) imposée par les BPP pour toutes les officines : à cause de la complexité des techniques « officielles » et du coût des équipements Propositions : un management de la qualité permettant d’alléger certains contrôles la mise en œuvre de techniques faciles à réaliser applicables aux préparations dangereuses des recours à la sous-traitance en matière de contrôle Les réponses de la DGS Demande de précision sur les produits dangereux au sens de les articles L5132-1 et L5132-2 du CSP Etablir une liste de préparations devant être autorisées par les ARS Les recommandations I (projet) Les préparations à l’officine répondent à un besoin de santé publique qu’elles soient extemporanées ou préparées à l’avance Les préparations doivent être réalisées en conformité aux exigences de la réglementation reach, du CSP et du code du travail Les préparations doivent être réalisées en conformité avec les BPP qui devront être adaptées aux possibilités des officines sous-traitantes ou de premier recours Les recommandations II(projet) Les préparations extemporanées sont réalisées au sein des officines de premier recours en fonction des possibilités d’approvisionnement, de l’expertise du pharmacien, des équipements et du niveau d’assurance qualité En l’absence de moyens adaptés le recours à la sous-traitance doit s’imposer La garantie de la qualité et de la sécurité des préparations est assurée par la mise en œuvre d’un système d’assurance qualité, associé à des contrôles réalisables au sein des officines Des listes de préparations autorisées? En fonction de la forme galénique En fonction du niveau d’assurance qualité En fonction de la composition, notamment en produits dangereux au sens des articles L5132-1 et L5132-2 du CSP En fonction de la validation de formules (Formulaire National)