SUCRE ET SANTÉ
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SUCRE ET SANTÉ
Sucres n˚2 et Régulation Pondérale CE QU’IL FAUT RETENIR : L'augmentation de la prévalence de l'obésité, aussi bien dans les pays occidentaux que dans les pays en voie de développement, explique l'intérêt croissant des recherches portant sur la régulation pondérale. Celle-ci est un phénomène complexe participant largement à l'état de "bonne santé" de l'organisme. De nombreuses données suggèrent que les glucides diffèrent des autres nutriments en termes de régulation pondérale. L'objectif de cette brochure est de présenter les principaux facteurs de la régulation pondérale et de préciser la place des glucides dans ce mécanisme. COLLECTION CENTRE D’ÉTUDES ET DE DOCUMENTATION DU SUCRE (CEDUS) 30, rue de Lübeck, 75116 Paris Fax : 01 44 05 13 37 Email : [email protected] www.lesucre.com SUCRE ET SANTÉ Régulation pondérale 1 - Glucides et prise alimentaire Faim, rassasiement et satiété Densité énergétique Index glycémique 2 - Glucides et métabolisme 4 Besoins nutritionnels Thermogénèse et glucides Oxydation des substrats Facteurs hormonaux Facteurs génétiques 6 3 - Enquêtes et études d'intervention 8 Enquêtes : glucides et IMC Étude d’intervention : Carmen Glossaire Bibliographie 10 11 A l'heure de l'épidémie annoncée d'obésité, il est important de s'interroger sur le rôle des différents nutriments dans la régulation pondérale. L'initiative du CEDUS de rapporter l'influence des glucides tant sur la prise alimentaire que sur la réponse métabolique donne un éclairage intéressant. Les récentes enquêtes (ASPCC) ou études (Fleurbaix-Laventie) montrent que l'on ne retrouve pas en France de relation entre obésité et surconsommation de glucides, de même l'étude européenne CARMEN démontre que l'on peut maigrir avec un régime pauvre en graisse et riche en glucides. Après les polémiques lancées outre-Atlantique par Willet, on peut se demander si cette guerre des nutriments n'est pas un problème purement Nord-Américain... Il semble donc raisonnable de continuer à recommander une alimentation équilibrée apportant au moins 50% des apports énergétiques sous forme de glucides associée à une activité physique régulière, voire cachée... L'observation de telles recommandations simples devrait permettre de limiter le développement endémique de l'obésité. Professeur Martine Laville Service d'Endocrinologie-Diabétologie-Nutrition Hôpital Edouard Herriot-Lyon 3 Préface sommaire Sucres et Glucides et prise alimentaire Des mécanismes neurophysiologiques complexes stimulent ou inhibent la prise alimentaire, premier maillon de la régulation pondérale. Faim, rassasiement et satiété sont les 3 phases sensorielles de la prise alimentaire, dont la régulation passe par des phénomènes complexes. ■ Faim : besoin physiologique de manger, conduisant à la recherche et à la consommation d'aliments. ■ Rassasiement : ensemble des mécanismes concluant l'ingestion d'un aliment ou d'un repas.Il se traduit par la sensation agréable de plénitude gastrique. ■ Satiété : état de "non-faim" disparaissant quand la faim apparaît. La satiété est le reflet de l'utilisation métabolique des nutriments (glucose en particulier). Lorsque le glucose immédiatement disponible vient à manquer, la stimulation de glucorécepteurs hypothalamiques déclenche un comportement de recherche de nourriture. La densité énergétique d’un aliment dépend également de sa teneur en eau et en fibres par l'intermédiaire de leur action sur le volume. La taille de la ration est un déterminant de la satiété. Un régime riche en glucides, plus volumineux, permet d'obtenir plus rapidement la sensation de satiété qu'un régime riche en lipides. Il contribue donc à la réduction de l'apport énergétique. La prise alimentaire sous auto-surveillance Parmi les neuromédiateurs sécrétés lors de la prise alimentaire, le neuropeptide Y est un puissant stimulateur de la consommation alimentaire et notamment de celle des glucides. La quantité de glucides contrôle, en feedback négatif, sa sécrétion. La sérotonine contrôle aussi les apports en glucides. Chez l'animal, un déficit en sérotonine stimule la consommation de glucides. Les agents sérotoninergiques orienteraient la sélection des aliments au profit des protides. La sérotonine interagit avec le neuropeptide Y. Le saviez-vous ? A valeur énergétique égale, les repas riches en lipides provoquent un sentiment de satiété moins intense que les repas riches en glucides. La réduction de la teneur en graisses et l'augmentation de la quantité de glucides contribuent à diminuer les apports énergétiques. La consommation excessive d’aliments riches en graisses contribue à la prise de poids et à la constitution d’une obésité. La diminution de la glycémie (et surtout la diminution de la concentration intracellulaire de glucose) est considérée comme l’un des principaux signaux initiateur de la sensation de faim : c'est la "théorie glucostatique". La satiété apparaît lorsque la glycémie revient aux valeurs basales. Un aliment à saveur "sucrée" est d'abord capable de stimuler la prise alimentaire. La modification de l'état interne qui suit cette consommation entraîne une décroissance du plaisir perçu qui interrompt alors la prise alimentaire. C'est le phénomène de l'alliesthésie. Les différents macronutriments n'ont pas le même pouvoir 4 "satiétogène" : les glucides sont plus rassasiants que les lipides, mais moins que les protides. Dans ce système complexe, de nombreux neuromédiateurs, surtout l'insuline et la leptine, interagissent avec le système neuroendocrinien et le tissu adipeux. La densité énergétique (exprimée en kcal pour 100 g) représente la quantité d'énergie apportée par un poids donné d'aliment. Elle est fortement corrélée à la teneur en lipides : à poids égal et dans un plus faible volume les lipides apportent en effet plus de calories (9 kcal/g) que les glucides (4 kcal/g) ou les protéines (4 kcal/g). Index glycémique et régulation de la prise alimentaire Les glucides, en modifiant certaines réponses physiologiques (glycémie, insulinémie), interviennent dans la régulation de la prise alimentaire.Ainsi, les aliments d'index glycémique élevé pourraient favoriser la sensation de faim et donc une surconsommation. L'index glycémique permet de prédire la réponse glycémique d'un aliment (le glucide de référence est le glucose avec un index glycémique de 100). et à moindre teneur en glucides. Les obèses amaigris préfèrent les aliments gras et sucrés.L'obèse se caractérise par une relative insensibilité à la satiété induite par les lipides.Le volume du bol alimentaire est chez l'obèse le déterminant majeur de la satiété, d'où la nécessité d'augmenter les glucides et les protéines pour augmenter le volume du bol alimentaire tout en diminuant la densité énergétique. Malgré une idée largement reçue les glucides n'augmentent donc pas la prise alimentaire chez l’obèse. Le sujet obèse Le seuil de perception de la saveur sucrée chez l'obèse ne paraît pas différent de celui observé chez le sujet normopondéral. En revanche, le pouvoir hédonique lié aux graisses est plus élevé chez les obèses qui ainsi préfèrent les aliments à plus forte teneur en lipides Le saviez-vous ? Le saccharose possède un index glycémique moyen : l'index glycémique du glucose est de 100, celui du fructose est de 30, celui du saccharose (glucose + fructose) est de 60. 5 Glucides et métabolisme Besoins nutritionnels Le bilan énergétique correspond à l'équilibre entre apports et dépenses énergétiques. L'obtention et le maintien de cet équilibre passent par : ■ une consommation quotidienne de glucides (issus de sources alimentaires variées) représentant au moins 55 % de l'apport énergétique total (les apports recommandés des autres nutriments sont de 15 % des apports énergétiques totaux pour les protéines et de 30 à 35 % pour les lipides). une activité physique régulière. L'activité physique cachée : une habitude facile à prendre. Augmenter son activité physique ne signifie pas forcément se mettre à faire du sport : monter les escaliers au lieu de prendre l'ascenseur, descendre du bus ou du métro une ou plusieurs stations avant l'arrêt prévu, laisser sa voiture au garage pour aller chercher le journal...sont autant d'occasions à saisir pour dépenser l'énergie excédentaire. L'augmentation de l'activité physique permet un moins grand "perfectionnisme alimentaire". ■ Une balance énergétique positive (apports > dépenses) se solde inévitablement par une prise de poids. Thermogenèse et glucides L'effet thermique des aliments, ou thermogenèse, correspond à l'énergie dissipée par l'absorption, la digestion et le stockage des nutriments. Tous les nutriments n'ont pas le même effet thermique : les glucides induisent une thermogenèse postprandiale plus élevée que les lipides. La thermogenèse postprandiale du saccharose serait plus importante que celle des autres sucres. La thermogenèse postprandiale liée aux graisses est plus basse chez l'obèse que chez le sujet normopondéral. Dans certaines obésités génétiques, un déficit de la thermogenèse pourrait participer à la prise de poids. Oxydation des substrats Tous les nutriments n'ont pas la même destinée métabolique. Il existe une hiérarchie dans l'oxydation des nutriments. Les glucides sont préférentiellement oxydés, les lipides sont orientés vers le stockage. La part des lipides oxydés étant faible, leur stockage dans les adipocytes est pratiquement illimité. Facteurs hormonaux L'insuline est la principale hormone de régulation de l'homéostasie énergétique. Elle coordonne les mécanismes de régulation du métabolisme énergétique en réponse à la disponibilité des aliments. Le glucose constitue le signal régulateur majeur de sa sécrétion et de sa biosynthèse. En période postprandiale, l'insuline permet : - une inhibition de la production endogène de glucose - le stockage du glucose sous forme de glycogène dans le foie et le muscle - la synthèse de triglycérides (foie et tissu adipeux). Le saviez-vous ? La lipogénèse de novo, à partir des glucides, a longtemps été incriminée dans le mécanisme de la prise de poids. Cette voie métabolique est exceptionnelle et n'est induite que pour un apport très important de glucides. Elle est alors responsable du stockage d'une très faible quantité de graisses (au maximum 3 % des lipides circulants sont stockés). 6 Facteurs génétiques La nutrigénétique est une nouvelle discipline étudiant les relations entre nutriments et gènes. Tous les types de nutriments (des glucides aux lipides en passant par les acides aminés, les vitamines et les minéraux) seraient capables de moduler l'expression de gènes spécifiques, avec ou sans relais hormonal. Par exemple pour les glucides, le glucose active non seulement la sécrétion d'insuline mais également la transcription de son gène. Dans le foie, de très grandes quantités de glucose sont capables d'activer la transcription des gènes de la synthèse des acides gras et de l'acétyl CoA carboxyalse. Des études épidémiologiques suggèrent que l'alimentation de la mère pendant la grossesse ou l'alimentation du nourrisson pourraient modifier la prévalence de certains syndromes comme l'obésité, le diabète, etc. Les périodes fœtale et néonatale pourraient représenter une époque clé pendant laquelle les effets géniques des nutriments modifieraient de façon définitive l'avenir d'un individu. Dernièrement, la recherche a identifié le gène OB (codant pour la leptine), le gène OB-R (codant pour les récepteurs de la leptine) et le gène UCP2 (uncoupling protein 2) comme étant potentiellement responsables du maintien pondéral. Actuellement de nombreuses études s'intéressent à l'interaction leptine et nutriments, leptine et glucides. 7 Enquêtes et études d’intervention Enquêtes : glucides & IMC La plupart des études épidémiologiques, basées sur des données déclaratives, mettent en évidence une relation modeste, mais positive, entre consommation de lipides et prise de poids. A l'opposé, la consommation de glucides totaux est liée de manière inverse à l'Indice de Masse Corporelle (IMC). Ces résultats, issus d'études internationales, sont confirmés par les données françaises. Ainsi, l'enquête ASPCC montre une relation négative entre la consommation de glucides, glucides totaux et glucides simples, et l'IMC. Étude d'intervention : CARMEN De même, l'étude Fleurbaix-Laventie Ville Santé, retrouve chez les garçons une relation positive entre adiposité, consommation totale d'énergie et faible consommation de glucides. Sur un suivi longitudinal de 4 ans, les garçons qui ont consommé le moins de glucides sont ceux dont l'adiposité a le plus augmenté. A l’inverse, les enfants qui prennent moins de poids sont ceux qui consomment le plus de glucides (à la fois simples et complexes). Dans la plupart des études d'intervention, la réduction des apports lipidiques se traduit par une diminution des apports énergétiques totaux spontanés et une perte pondérale. L'étude CARMEN (CARbohydrate Management in European National diets) réalisée dans 5 centres européens, a permis d'étudier et de quantifier les effets de la Répartition des apports en nutriments et variations pondérales observées Groupes Répartition des macronutriments Énergie Protéines kcal Contribution des glucides totaux et des glucides simples (hors alcool) aux apports énergétiques (en %) en fonction de l'IMC des adultes normo-évaluants.ASPCC IMC (kg/m2) < 20 20-24,9 25-26,9 >27 Hommes adultes Glucides totaux Glucides simples 43,3 12,9 41,2 12,6 39,7 10,7 36,8 11,0 Femmes adultes Glucides totaux Glucides simples 39,9 13,7 37,5 12,4 34,4 11,3 35,9 12,1 Chez l'homme normo-évaluant, les consommations en glucides totaux et en glucides simples sont corrélées négativement avec l'IMC. Chez la femme, ce phénomène s'observe également lorsque les consommations de glucides sont exprimées en pourcentage et non en g/jour. réduction des apports en lipides associée à l'augmentation des apports en glucides, simples ou complexes, auprès d'une population d'environ 390 personnes (80 par centres). Un régime appauvri en lipides et enrichi en glucides, sans restriction calorique, a permis l'obtention, en 6 mois, d'une perte de poids modeste mais significative. Contrôle 2460 Pl/RGC 2220 Pl/RGS 2490 15.2 17.9 15.8 Lipides Glucides Glucides totaux complexes (% de l'apport calorique total) 36.5 27.8 25.5 45.5 51.8 55.5 23.8 32.6 25.5 Variation Pondérale après 6 mois Glucides simples 21.4 18.8 29.5 + 0.8 kg - 1.8 kg - 0.9 kg Pl/RGC : régime [pauvre en lipides / riche en glucides complexes] - Pl/RGS : régime [pauvre en lipides / riche en glucides simples] La particularité de l'étude CARMEN est d'avoir montré qu'un apport alimentaire enrichi en glucides simples pouvait avoir les mêmes effets bénéfiques qu'un apport enrichi en glucides complexes. De plus, aucune différence n'a été observée entre glucides simples et glucides complexes en termes de satiété. La perte de poids a spécifiquement concerné la masse grasse. La masse musculaire a été respectée. Le poids est resté stable pendant encore 2 mois après la fin de l'étude. EN CONCLUSION Sucres et prise de poids : une méta-analyse européenne récente vient de révéler que les gros consommateurs de sucres ont un poids inférieur à celui des faibles consommateurs en sucres. Les recommandations officielles pour le traitement et la prévention de l'obésité vont dans ce sens : une alimentation de faible densité énergétique, pauvre en lipides (<30 % de l'apport énergétique total) et riche en glucides (de 50 à 55 %) et en fibres, avec une proportion de glucides simples de 10 à 12 % de l'apport énergétique total. 8 En dehors de la contribution à un apport énergétique total excessif (surconsommation alimentaire), les glucides sont donc peu impliqués dans l'étiologie de la prise de poids. ■ Une alimentation riche en glucides, donc plus volumineuse (densité énergétique moindre des glucides), permet l'obtention plus rapide de la sensation de satiété qu'un régime riche en lipides. Il contribue ainsi à la régulation de la prise alimentaire et à la réduction de l'apport énergétique. ■ Le métabolisme des glucides et des lipides n'est pas identique : la thermogenèse postprandiale des glucides et leur oxydation sont plus importantes comparées à celles des lipides. 9 Glossaire Alliesthésie = Modification de l'état interne qui entraîne une décroissance du plaisir perçu : l'alliesthésie est dite "négative" lorsqu'il y a décroissance du plaisir. Une alliesthésie positive correspond à une évolution inverse. Densité énergétique = Quantité d'énergie (kcal) apportée par 100 g d'aliments. Les lipides fournissent 9 kcal/g, glucides et protéines 4 kcal/g. Dépense énergétique = Utilisation par l'organisme, lors du métabolisme, de l'énergie chimique, contenue dans l'alimentation ou dans les réserves de l'organisme, qui finit par se dissiper sous forme de chaleur. Il faut y ajouter la production de chaleur par le travail musculaire (frissons et activité physique). Les termes "dépense énergétique" correspondent généralement à la déperdition journalière totale d'énergie sous forme de chaleur (calories). IMC = Indice de Masse Corporelle = Poids (en kg) / Taille (en m)2 Surpoids : 25 < IMC < 30 kg/m2 Obésité : IMC > 30 kg/m2 Obésité massive : IMC > 35 kg/m2 Obésité sévère : IMC > 40 kg/m2 Insuline = Hormone pancréatique provenant de la scission d'une prohormone (ou pro-insuline) en 2 peptides : l'insuline, formée de 2 chaînes A (21 acides aminés) et B (30 acides aminés), et un peptide de connexion ou peptide C, sans rôle physiologique (mais utile au dépistage d'une anomalie insulinique). Leptine = Hormone de régulation pondérale secrétée par le tissu adipeux, qui informe le cerveau sur la quantité de graisses stockées dans l'organisme. Macronutriments = Glucides, lipides et protéines. Masse grasse = Représentée par le tissu adipeux (10 à 15 % du poids corporel chez l'homme, 20 à 25 % chez la femme). Micronutriments = Vitamines et minéraux. Palatabilité = Composante affective associée aux sensations olfacto-gustatives induites par la consommation d'un aliment. BIBLIOGRAPHIE (1) Couet C, Rigaud D, Volatier JL, Borys JM, Giachetti I, Cassuto D-A, Reiser P. Enquête de consommation alimentaire II. La consommation des glucides : aspects quantitatifs et qualitatifs. Cah Nutr Diét, 2000, 35, 4, 257-68. (2) Debry G. Sucres et santé. Ed. John Libbey Eurotext, 1997 (3) Drewnowski A. Why do we like fat ? J Am Diet Assoc, 1997, 97 : S58-S62. (4) Rolls BJ and Hill JO. Carbohydrates and weight management. in An ILSI North America Monograph. Ed International Life Sciences Institute, 1998. (5) Ruxton CHS, Garceau FJS and Cottrell RC. Review - Guidelines for sugar consumption in Europe : is a quantitative justified ? Eur J Clin Nutr, 1999 ; 53 : 503-513. (6) Saris WHM et al. Randomized controlled trial of changes in dietary carbohydrate/fat ratio and simple vs complex carbohydrates on body weight and blood lipids : the CARMEN Study. Int J Obes 2000 ; 24 : 1310-8. (7) Obésité : dépistage et prévention de l'enfant. Rapport INSERM, Juin 2000 (8) Carbohydrates in human nutrition - Rapport de la réunion d'experts FAO/OMS, 1997. Thermogenèse = La thermogénèse correspond à l'énergie dissipée par l'absorption, la digestion et le stockage des nutriments. Index glycémique = Rapport entre l'aire sous la courbe d'hyperglycémie provoquée par une quantité d’aliments à tester comportant 50 g de glucide, et l'aire correspondant à 50 g de glucose. L'index glycémique du saccharose,chez l'homme sain à jeun,est inférieur à celui du glucose (60 contre 100). 10 11