Articles DNA et ALSACE du MAF 2012

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Articles DNA et ALSACE du MAF 2012
Article des DNA du 06/03/2012
CFA de Colmar Finale régionale des meilleurs
apprentis
L’aile et la cuisse
Les participants devront s’armer de patience avant de connaître l’issue
de cette journée, puisque le résultat ne sera rendu public que dans deux
mois. Mais le jeu en vaut la chandelle. Ceux qui obtiendront une note
supérieure ou égale à 16 sur 20 seront sélectionnés pour la grande
finale nationale du Meilleur apprenti de France.
Une distinction reconnue par la profession. Comme l’indique Gérard
Rapp, président de la Société des Meilleurs ouvriers de France (MoF), «
il est indéniable qu’un apprenti qui a un titre à son actif est prioritaire à
l’embauche ». Un atout précieux à une époque où trouver un emploi
relève souvent du parcours du combattant.
par ALEXIS DUVAL, publié le 06/03/2012
Article Journal l'Alsace du 06/03/2012
Restauration La récompense passe par l’aile et la
cuisse
Le jury a dégusté les préparations des neuf candidats de la finale régionale. Photo
DNA J.Kauffmann
Le dressage des assiettes est une étape capitale qui compte pour beaucoup dans
la notation finale. Photo DNA
Le centre de formation des apprentis de Colmar accueillait, hier, la
finale régionale du concours « Un des meilleurs apprentis de France ».
Les candidats devaient élaborer un plat autour du poulet et une
mousse au chocolat.
Composer deux plats froids en l’espace de quatre heures. Tel était le
défi que devaient relever les candidats à la finale du concours « Un des
meilleurs apprentis de France », hier après-midi, au centre de formation
des apprentis (CFA) de Colmar.
Au programme de l’épreuve : « Poulet cuisse et ailes, salade de légumes
— Sauce moutardée émulsionnée » et « Mousse au chocolat noir —
Brochettes de fruits ». Deux préparations que les neuf compétiteurs,
issus des CFA de Colmar et de Guebwiller, mais aussi du lycée hôtelier
Storck de Guebwiller, préparent depuis novembre. Tous ont entre 17 et
21 ans. L’ensemble des personnels du CFA était à la disposition des
organisateurs pour la journée afin que le concours se passe dans des
conditions optimales.
Le concours était présidé par Olivier Nasti, meilleur ouvrier de France en
2007. « Mon rôle est de veiller au bon déroulement de l’épreuve »,
explique-t-il. Assistant et conseillant les jeunes compétiteurs.
Goût, envoi des plats, dressage
Pour l’épreuve, les neuf jeunes, quatre filles et cinq garçons, disposaient
d’une liste complète de produits autorisés. Libre à eux de s’en servir.
Après 17 h, les premières préparations arrivent. Les quatre membres du
jury commencent leur dégustation minutieuse, fiche de notation en
main. Tout compte : le goût évidemment, l’horaire d’envoi des plats,
mais aussi le dressage. Si la présentation d’une des quatre assiettes
n’est pas identique à celle des trois autres, une pénalité est infligée au
candidat. Un des jurés confie : « Quand dix personnes commandent le
même plat dans un restaurant, ils sont en droit d’attendre le même
contenu visuel et gustatif ».
Neuf apprentis en hôtellerie-restauration ont participé hier, à Colmar,
au concours de meilleur apprenti de France en cuisine froide. Photo
Jean-François Frey
Restauration La récompense passe par l’aile et la cuisse
Neuf apprentis haut-rhinois en CAP et BEP cuisine aux centres de
formation des apprentis (CFA) hôteliers de Guebwiller et de Colmar, et
du lycée Storck de Guebwiller ont passé les épreuves régionales du
concours de meilleur apprenti de France (MAF) en cuisine froide, hier,
au CFA de Colmar : Loïc Braesch, Arnaud Finck, Marlène Graiche, Tanguy
Granklaten, Xavier Koenig, Gamze Ozdemir, Sarad Rodriguez, Elodie
Serangeli, Hugo Togni.
Au programme du concours : un plat de poulet, cuisses et ailes,
accompagnée d’une salade de légumes et d’une sauce moutarde
émulsionnée, suivi d’une mousse au chocolat noir servie avec une
brochette de fruits caramélisés. Il leur faut obtenir la note minimale de
16/20 pour obtenir une médaille d’or et concourir au titre de meilleur
apprenti de France à Paris, dans quelques mois. L’an dernier, un
apprenti de la région avait concouru à Paris, pour trois en 2010.
Ces apprentis, qui disposaient de quatre heures pour réaliser les plats,
étaient encadrés par le meilleur ouvrier de France Olivier Nasti. « Je
veux voir un jeune qui maîtrise son sujet, de l’arrivée des marchandises,
aux découpes et à l’assaisonnement, explique le chef du Chambard, à
Kay- sersberg. Le jeune a droit à l’erreur, mais on va regarder s’il sait
rectifier son erreur. Ces apprentis restent des jeunes n’ayant que deux
ans de pratique. » Les résultats ne sont pas attendus avant le mois de
mai