dimanche 3 avril – le mont vinaigre

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dimanche 3 avril – le mont vinaigre
DIMANCHE 3 AVRIL 2016
MONT VINAIGRE
Participants : Ginette, Brigitte, Christian, Joël, François, Ernest.
Ah ben ça alors, mais où sont donc passés les 17 participants à la première « édition » de cette rando, effectuée 3 ans plus
tôt, sous la neige et la glace (mais oui, mais oui), qui nous attendaient au sommet ? Vous en souvenez-vous ? Il est vrai que
ce matin ce n’était pas gagné, car il pleuvait averse mais surtout à Draguignan. De quoi se poser des questions au moment
du départ. Allions-nous nous mettre au diapason du mauvais temps en affichant grise mine ? Que nenni, d’autant plus que
dame météo avait fait une « Remarque » (prénom Erich-Maria) en affirmant : « à l’ouest rien de nouveau », mais également
une promesse en claironnant : « à l’est pas de pluie ». Bon passons si vous le voulez bien avant de nous faire tremper. Nous
nous remettons donc aux prévisions, réglons nos azimuts sur Vladivostok, et embarquons dans nos modestes
« Transsibériens », qui pour nous donner du cœur au ventre nous offrent un admirable « ballet » d’essuie-glaces, orchestré
par les Chœurs de l’Armée Rouge. Trop c’est trop, je le reconnais humblement, et bat ma coulpe, à défaut d’autre chose.
Nous voici parvenus au point de départ de la rando, ouf ! Il était temps… Petit navireuuu… Excusez-moi, c’est l’humidité. Le
départ s’effectue à 9h30 dans la grisaille et dans le vent. Quant à la pluie, nous l’avons laissée derrière nous. La piste du
Porfait, nous « dépose » dix minutes plus tard au Col des Sacs où nous posons les nôtres. Une montée raide, celle que nous
allons prendre, se profile « droit-devant » (c’est la devise de mon régiment). Mais non mais non, je n’ai pas fait l’armée
dans les Zouaves, allons, allons ! Nous nous mettons donc à l’aise avant d’affronter cette grimpette. Délaissant la piste,
nous nous engageons dans ce raidillon partant à l’assaut d’un bastion rocheux, atteint un quart- d’heure plus tard. Perchés
sur ce ressaut, malgré la grisaille, nous bénéficions tout de même d’un beau panorama. Mais la Grande Bleue, a revêtu des
couleurs océanes, la presqu’île de st-Trop pris des airs de Cap Gris-Nez, et le maquis méditerranéen n’a rien à envier à la
lande bretonne. Mais « Dieu que c’est beau ! ».
Il nous faut quitter ce remarquable belvédère afin de poursuivre par un petit sentier se faufilant astucieusement parmi
rochers et végétation. A 10h10, nous atteignons le Pas de Jausiers. Nous laissons le GR 49 partir vers l’est pour poursuivre
plein nord par une vague sente. Comme le fait remarquer Brigitte, nous prenons tous les chemins barrés. Mais nous ne
sommes pas « mal barrés » pour autant, car un quart- d’heure plus tard, nous parvenons au pas d’Adam. En attendant Eve,
nous croquons à pleine dents le fruit défendu pour prendre des forces, avant de poursuivre vers le sommet de l’Aigre (450)
où nous arrivons à 10h45. A défaut de les voir dans cette opacité ambiante, nous imaginons les villages perchés du pays de
Fayence, l’arrière pays grassois, et les sommets du Mercantour. Nous avons l’Aigre, il ne nous reste plus qu’à trouver du vin,
et nous pourrons faire vinaigre. D’ailleurs c’est ce que nous faisons depuis le départ, car notre allure est particulièrement
soutenue. C’est normal, nous sommes littéralement aspirés par un violent vent d’est. Notre objectif est en vue, à un jet de
pierres, et quasiment à la même altitude que la notre. Oui mais voila, avant de l’atteindre, nous devrons d’abord descendre
pour pouvoir ensuite remonter. On est pas ici pour rigoler, non mais ! Le sentier en balcon nous offre malgré tout des
échappées belles sur les sommets du massif. La silhouette massive du Cap-Roux, nimbée de brume, prend des allures de
« gorille », et le Pic de l’Ours émergeant des nues, telle la « fusée Ariane », semble prête à décoller.
A 11h10, nous arrivons à la Maison Forestière de Malpey, et par un parcours en balcon, dominé par les magnifiques
escarpements rocheux et flamboyants caractéristiques du site, parvenons au sommet peu avant 12h00. Chapeau ! 2h26,
comme le souligne précisément Brigitte pour quasiment 600 mètres de dénivelés cumulés ! Quelle équipe de choc ! Mais
bon à 6 c’est normal et assis c’est encore mieux ! C’est ce que nous faisons vite fait, après avoir « sacrifié » à la photo de
groupe sur la plate-forme sommitale. C’est confortablement calés dans les rochers et abrités du vent que nous cassecroûtons, avec cerise sur le gâteau, un rayon de soleil s’invitant à notre joyeuse tablée. Je passe rapidement sur les « antipasti » pour arriver aux desserts. Merci à Christian et François, pour les chocolats et à Ginette pour son eau de Mélisse
(métisse d’Ibiza ), appréciée, entre autre, pour la digestion.
Nous levons le camp à 13h05. Mettant le cap au sud, et par un itinéraire parallèle à celui de la montée, nous repassons à la
MF du Malpey. Nous poursuivons par la « route d’Italie », retrouvons le Pas de Jausier et le col des Sacs, par des voies
différentes de l’aller, avant d’emprunter le GR49 que nous suivons jusqu’à l’arrivée. A 15h20, nous retrouvons le parking
après 16km, 750M+ et 4h45 environ de marche effective pour une super rando effectuée presque entièrement en crêtes et
AU SEC !

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