Langue vivante I – Espagnol

Transcription

Langue vivante I – Espagnol
Durée : 3 heures.
Aucun document n’est autorisé.
Les candidats ne sont pas autorisés à modifier le choix de l’épreuve de la langue dans
laquelle ils doivent composer. Tout manquement à la règle sera assimilé à une tentative
de fraude.
Sujet
S
LV1 – Espagnol
SUJET
I – Version
Ya llega el tiempo en que los libros salen a la calle después de un invierno enclaustrados en los estantes y trastiendas de las librerías. Forman en las aceras alegres tenderetes para que los curiosos los hojeen con esa voluptuosidad de aromas secretos y
secretas caricias que a muchos nos produce su manejo.
Yo recuerdo cuando entraba en las librerías a abrirlos como se abre un devocionario,
a robar frases sueltas, a dejarme hechizar por las maravillas prometidas en las solapas,
y desde luego a tocarlos y a olerlos. Y lo mismo que nos ocurría de niños con los lápices
y las gomas de borrar, a veces sucumbía a la tentación de arrancar trocitos de papel y
de paladear esos sabores únicos como hacía un personaje creo que de Balzac.
Toda obra de arte sería un diálogo íntimo, cada lectura, resultaría intransferible.
Lo cual no es poco en esta época en que tantos gigantes y malandrines conspiran para
uniformar el pensamiento…
Entonces ya recuerdas estas palabras sabias, alentadoras, y lo acaricias, dudas, te
animas a comprarlo, y sigues caminando entre la multitud. Y por un momento nos
ronda el ensueño de una tribu compuesta por individuos únicos a la vez que plurales.
Y así, con un libro cualquiera por escudero, nos hemos echado a los caminos a librar las
batallas de nuestra libertad.
Luis Landero, El País, 11 de mayo de 2004.
II – Thème
Espagne : la filière des domestiques « latinos »
L’immigration latino-américaine ne cesse d’augmenter en Espagne. Les plus
nombreux sont les Equatoriens, dont le nombre est estimé à 2,7 millions. Ils vivent
surtout à Madrid, à Barcelone ou à Valence. La langue n’est pas le seul atout des
Latino-américaines à la recherche d’une place. Leurs bonnes manières sont aussi appréciées dans un pays qui a presque totalement perdu l’usage du vouvoiement comme
expression du respect, contrairement à l’Amérique latine où cette marque de politesse
subsiste. Elles ont en outre la réputation d’être plus affectueuses et de mieux s’occuper
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Los libros al sol
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Corrigé
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des enfants que les autres domestiques étrangères. « Je fais mon travail comme je le
faisais chez moi, avec amour, confie Lucia Yañez, et j’essaie de ne pas être triste, bien
que ce soit difficile quand on est si loin de sa famille. » Les immigrées se ruent en
masse vers l’emploi à plein temps. Comme le logement et la nourriture sont alors
compris, cela leur permet de réduire leurs dépenses au minimum et d’avoir une capacité
d’épargne supérieure à celle d’autres immigrés.
Le Monde, 25 avril 2004.
IIIa – Essai
Les candidats sont priés d’indiquer le nombre de mots employés (225 à 275).
Langue vivante I – Espagnol
Los pueblos indígenas de América latina consideran que « es hora de que después de
512 años de pretendida asimilación y de exclusión, los estados nacionales y los
organismos internacionales sean conscientes de nuestra existencia y derechos ».
¿Qué opinión le merece esta afirmación?
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IIIb – Thème contraction
Les candidats sont priés d'indiquer le nombre de mots employés (de 180 à 220).
Voir le texte à contracter, page 48.
CORRIGÉ
I – Version
Les livres au soleil
Voici arrivé le temps où les livres sortent dans la rue après un hiver cloîtrés dans
les rayonnages et les arrière-boutiques des librairies. Ils forment sur les trottoirs de
joyeux étals pour que les curieux les feuillettent avec cette volupté d’arômes secrets et
de secrètes caresses que leur toucher produit à nombre d’entre nous.
Je me souviens quand j’entrais dans les librairies pour les ouvrir comme on ouvre
un missel, pour voler ici et là quelques phrases, pour me laisser envoûter par les
merveilles promises sur les couvertures et, bien sûr, pour les toucher, les sentir. Et
comme cela nous arrivait, enfants, avec les crayons et les gommes, je succombais
parfois à la tentation d’arracher de petits bouts de pages et à celle de savourer ces goûts
uniques comme le faisait un personnage de Balzac, me semble-t-il.
Toute œuvre d’art serait un dialogue intime, chaque lecture serait en fait impossible à communiquer. Ce qui n’est pas rien de nos jours où tant de géants et de malandrins conspirent pour uniformiser la pensée… C’est alors qu’on se souvient de ces mots
sages et réconfortants, et qu’on le caresse, qu’on hésite, qu’on se décide à l’acheter et
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Corrigé
qu’on continue à marcher dans la foule. Et l’espace d’un instant, le rêve d’une tribu
composée d’individus à la fois uniques et pluriels nous envahit. Et ainsi, avec un livre,
n'importe lequel, comme écuyer, nous nous sommes lancés sur les chemins pour livrer
les batailles de notre liberté.
II – Thème
La inmigración latinoamericana no deja de aumentar en España. Los más numerosos son los ecuatorianos cuyo número se estima en 2,7 millones. Viven esencialmente
en Madrid, en Barcelona o en Valencia. El idioma no es la única baza de las latinoamericanas en busca de un puesto de trabajo. También se aprecian los buenos modales en
un país que ha perdido casi por completo el uso del tratamiento de usted como expresión del respeto, al contrario de América latina donde esta señal de cortesía perdura.
Además tienen la fama de ser más cariñosas y de cuidar mejor a los niños que las
demás criadas extranjeras. « Hago mi labor como la hacía en mi país, con amor, confía
Lucia Yañez, e intento no estar triste, aunque es difícil cuando está una tan lejos de la
familia. » Las inmigrantes se precipitan masivamente hacia el empleo de dedicación
exclusiva. Como están incluidas entonces la vivienda y la comida, esto permite que
reduzcan los gastos a lo más mínimo y que tengan una capacidad de ahorro superior a
la de otros inmigrantes.
IIIa – Essai
Les Castillans ont imposé au Nouveau Monde, une structure sociale et économique marquée par l’intolérance et la violence et dont le moteur était souvent la cupidité sous couvert d’évangélisation. La question même de leur nature humaine s’est
posée comme le rappelle l’œuvre de J. C. Carrière La Controverse de Valladolid.
Ecrasés par la puissance de feu espagnole, les Indiens voire les métis ne se sont révoltés
que de façon inorganisée comme durant la révolte de Tupac Amaru au 18e siècle. À leur
ingénuité du temps de la conquête s’est substituée, selon certains historiens, leur indolence au temps de la colonisation. On les sait exclus du processus d’indépendance au
19e siècle et ce n’est qu’au début du 20e siècle que la littérature indigéniste donnera
d’eux une image digne mais aussi misérabiliste tandis que Miguel Angel Asturias par
exemple sera plus tard le chantre de leur identité.
Si la question de leurs droits fondamentaux s’est toujours posée, elle ne doit pas
être dissociée du sort réservé aux métis car le pourcentage d’Indiens est variable selon
les États. On sait sur ce plan, les luttes menées au Guatemala et dans le monde entier
par Rigoberta Menchu. Sur le plan politique, économique et social, c’est la question de
la Réforme agraire qui a toujours été au cœur de leurs préoccupations : de la Révolution
mexicaine des années 1910-1920 à celle du Chiapas toujours au Mexique, les exemples
sont légion. Il s’agissait non seulement de se réapproprier les terres mais aussi de
reconstituer les communautés détruites par la Conquête (Chiapas, Pérou). Récemment,
sur le plan juridique une décision d’un tribunal de Bariloche en Argentine remet en
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España : la red de las criadas latinoamericanas
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Rapport
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question le droit de propriété d’une famille d’origine espagnole. La communauté
Mapuche s’est vu reconnaître la propriété des terres qu’elle occupait puisque leur
présence sur ce territoire est « antérieure à la naissance de l’État [argentin] » dit l’arrêt.
Cette décision n’a pas fait jurisprudence puisque un autre tribunal a confirmé que le
Groupe Benetton était bien propriétaire des terres qu’il occupait car la famille indienne
n’avait pas de « titres de propriété » à opposer !
On le voit, peu à peu les communautés indiennes sont passées d’une lutte pour leur
image, souvent menée sans eux par des intellectuels, à la lutte armée. Aujourd’hui, c’est
par la participation à l’action politique (parlementaires, élus locaux indiens), par les
recours dans le cadre de l’État de droit qu’ils veulent faire reconnaître leur existence. Pour
autant, l’expérience du Chiapas ne correspond pas à ce schéma : comme un État dans
l’État, quelques communautés tentent de retrouver en marge de l’État fédéral du Mexique,
les structures sociales et économiques de leurs ancêtres. La question identitaire reste
intacte : du syncrétisme culturel au « masque » que leur reconnaissait Octavio Paz dans les
années cinquante, la population indienne reste déchirée par les trois cultures : la leur, la
culture hispanique et la culture de l’Amérique du Nord dont l’american way of life associé
au « rêve américain » est un facteur essentiel de déstabilisation depuis le 20e siècle.
RAPPORT
I – Version
Comme pour le concours 2004, la version proposée cette année était un texte
empreint de douceur et de sensibilité produit par un écrivain contemporain dont on sait le
lien qu’il entretient avec le pouvoir de l’écriture et par conséquent avec la magie du livre.
Le mouvement général du texte offrait deux aspects : en premier lieu, la redécouverte des
livres, offerts aux regards, leur mise à nu après de longs mois d’enfermement, tels des
corps après l’hiver, le rapport quasi sensuel entretenu avec eux par les gens de passage,
souligné par les nombreuses occurrences (toucher, caresses, sentir, tentation, savourer) ;
Luis Landero ensuite élargit son propos. Qu’on ne s’y trompe pas : le livre n’est pas tant
un moyen de communication avec les autres qu’un autre nous-mêmes, précieux auxiliaire
d’un parcours initiatique dont l’aboutissement est la conquête de notre autonomie.
Prendre le temps d’une explication de texte sommaire aurait permis à maints
étudiants de surmonter un certain nombre de difficultés lexicales que présentait le texte.
Nous regrettons que cette démarche ne soit pas systématique ; elle permet dans le pire
des cas de limiter la gravité d’une faute. Tel ne fut pas le cas de cet étudiant qui traduit
« lápiz » par « lapin ».
En règle générale, c’est la connaissance d’un vocabulaire de base qui a manqué
aux candidats. Méconnaissance de acera, estante, sol, sueño, lápices, manejo, caricias.
Cette faiblesse lexicale est inquiétante pour des langues vivantes 1. Les étudiants
doivent lire davantage et constituer des listes de vocabulaire en situation.
Sur le plan des conjugaisons aussi, les étudiants peuvent éviter des fautes grossières
par un travail continu qui sera très « rentable » au moment du concours. Convenons qu’il
était facile d’éviter la traduction de « sería » par un présent de l’indicatif.
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Rapport
Enfin, rappelons que la version est un exercice de langue française et qu’à ce titre
l’orthographe doit être soignée. Ce ne fut pas le cas cette année. Sans faire preuve d’un
optimisme excessif, on peut penser que des fautes comme « caraisses » ou « je continue
de marché » auraient pu être évitées. De même un certain nombre de gallicismes ne
pourraient pas résister à une relecture sérieuse comme par exemple « le même qu’il
nous arrivait… » pour « lo mismo que nos ocurría… ». La connaissance de la langue
française passe aussi par le repérage d’un certain nombre de mots, peu usités pour
certains d’entre eux : ainsi le voisinage de « malandrines » et de « malandrins » n’a
éveillé aucun soupçon chez certains étudiants qui ont traduit par « habitants de
Madrid » ou « petits malins ».
Le thème a dans l’ensemble été mieux réussi que la version. Exercice plus classique où les difficultés grammaticales sont d’autant plus facilement repérables qu’elles
ont été travaillées durant la préparation aux concours. Mentionnons ainsi la traduction
de « on », de « dont » ou de la phrase passive. On déplore justement des erreurs sur des
règles de base comme les diphtongues, la construction hasardeuse du passé composé
(auxiliaire séparé du participe) et des innombrables fautes de conjugaisons comme
l’inadmissible « yo hace ». Au plan lexical, le vocabulaire relevait en règle générale de
celui de la communication quotidienne. Pour autant, les difficultés rencontrées en
version persistent : les barbarismes lexicaux l’attestent (« politeza », « nourritura »).
IIIa – Essai
Les étudiants disposaient d’un bon nombre d’informations sur la montée de la
revendication indienne en 2004. Ceci, associé aux aspects diachroniques soulevés par
maints candidats, a contribué à l’émergence de bonnes copies et, dans l’ensemble, à des
résultats satisfaisants.
Les copies pénalisées ont été celles qui n’offraient aucune référence à l’actualité
ou à la mise en regard de cette actualité avec l’histoire. À noter que la proposition de
corrigé ne doit pas inquiéter les étudiants. Elle est un cadre, un guide pour les correcteurs. Ceux-ci procèdent ensuite à une « évaluation positive ».
Si le fond est satisfaisant, la forme l’est moins. Elle est dans une certaine mesure
le reflet des deux précédents exercices : barbarismes lexicaux, barbarismes de conjugaisons « interezca », « negan », « soñan », « depienden », erreurs sur « Ser » et « Estar »,
une accentuation souvent inexistante.
IIIb – Thème contraction
Le texte offrait une réflexion sur un sujet d’actualité. Son traitement, peu abstrait,
aurait pu donner lieu à une implication plus forte des étudiants car les choix qu’ils
pouvaient opérer dans leur registre de vocabulaire étaient larges. Il n’en a rien été : les
bonnes copies sont peu nombreuses car on retrouve les mêmes travers que dans les
exercices précédents : barbarismes de conjugaisons et lexicaux.
Langue vivante I – Espagnol
II – Thème
Épreuves
communes
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Rapport
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IV – Conclusion
L’épreuve, globalement satisfaisante, a été relativement sélective : moyenne de
10,07 et écart-type de 3,32.
Ce rapport se veut optimiste. En dépit des fautes relevées et des inquiétudes exprimées, nous savons que le niveau des étudiants est perfectible : maîtriser les conjugaisons
ne semble pas un objectif hors de portée, se constituer un carnet de vocabulaire en situation aussi ; quant à lire la presse – des extraits – française et espagnole est un exercice qui
associe l’utile à l’agréable : « deleitar aprovechando » comme l’affirmait la devise du
théâtre du Siècle d’or. Que les étudiants soient convaincus que ces consignes, si elles ne
produiront pas de miracles pour les plus en difficulté, permettront d’atténuer l’écart avec
leurs concurrents et c’est bien là l’esprit d’un concours.
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BARÈME
Épreuves
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I – Version
Les consignes ci-après ne sont que des rappels, des exceptions ou des dérogations
à la règle fixée dans le document « Langues vivantes : principes de notation » entériné
par le Comité Directeur d’Ecricome et les Directeurs des programmes ESC. Le membre
du jury de correction s’y référera pour toutes les situations non mentionnées.
Titre
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Ligne 3
Si « Los libros al sol » traduit par « Les livres par terre » :
GFS3.
« Ya llega… » : accepter « Voilà arrivé le moment ».
Si « ya » traduit par « déjà » 2 pénalités, et si cette traduction entraîne un contresens : 4 pénalités.
Accepter : « sortent au grand jour » pour « salen a la calle ».
Méconnaissance de « enclaustrados » = GFS3.
Méconnaissance de « estantes, trastiendas, tenderetes » :
GFS3.
Globaliser la sanction à 7 pénalités si erreur sur le groupe
« forman… tenderetes ». Les maladresses de traduction qui
signent néanmoins un effort de traduction ne seront sanctionnées que TMD1 ou IMP1.
Erreur sur le sujet de « forman » : CS 4.
Méconnaissance de « hojeen » : GFS3.
« A muchos nos produce… » : cette proposition peut
entraîner des maladresses qui peuvent conduire au
charabia : les sanctions ne pourront excéder 6 pénalités.
Le possible barbarisme « voluptuosité » sera sanctionné
comme un GFS3.
Méconnaissance de « manejo » : GFS3. Accepter « manipulation ».
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Rapport
Méconnaissance de « devocionario » : GFS3. Accepter
« livre de dévotions ». Il est évident que toute autre traduction allant dans le sens du texte sera sanctionnée avec
nuance : IMP1.
« a robar… a dejarme… a tocarlos… a olerlos » : le jury
sera vigilant sur le respect des constructions et les éventuelles dérives sur les régimes des verbes : la sanction sera
globale : 3 pénalités.
Si traduction de « se abre » par « s’ouvre » : CS5.
Méconnaissance de « sueltas, hechizar, desde luego » :
GFS3 chacun.
Méconnaissance de « solapas » : FS2.
Le jury sera vigilant sur la traduction de « lo mismo que
nos ocurría » : la plupart des fautes seront des MD1. Si « de
même » pour « lo mismo » = 3 pénalités ; si « la même
chose » : 5 pénalités car l’ensemble de la phrase commence
à sombrer dans le CS grave.
« De niños » peut donner des CS5 qui, associés aux
maladresses précédentes peut conduire à un NS9 pour
solde de tout compte. Accepter : « quand on était enfant ».
Méconnaissance de « lápices, gomas de borrar » = GFS3.
Le sujet de « sucumbía » peut donner lieu à des erreurs :
4 pénalités.
Méconnaissance de « arrancar, paladear » = GFS3.
Accepter pour « arrancar trocitos de papel… » : « arracher
de petits bouts de papier/ de feuilles ». Accepter : « la tentation d’arracher… de savourer ».
« creo que de Balzac » : le charabia ou le TMD est attendu
ici ; il sera sanctionné 3 pénalités.
Mauvaise traduction de « intransferible » : sanction laissée
à l’appréciation du jury du MD1 au CS4 maxi. Accepter
« incommunicable ».
« Lo cual » si « lequel » = 4 pénalités. Des MD1 peuvent
être observés.
« en que » : si « dans laquelle » : 3 pénalités.
Si « malandrines » traduit « mandarins » : FS3.
« Ya » peut être omis ou mal traduit. Si omission, on
applique la règle générale. Si l’emphase n’est pas rendue
= 4 pénalités.
Méconnaissance de « alentadoras » : GFS3. Accepter « ces
paroles apaisantes ».
« Animar » en revanche peut donner lieu à des maladresses. Le
jury sanctionnera d’une petite pénalité (MD1) toute traduction,
même maladroite qui irait cependant dans le sens du texte.
On accepte bien sûr « tú » traduit par « tu ».
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Épreuves
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Si « multitud » = « multitude » : GFS3.
« Rondar » peut poser problème. Accepter « rôde autour de
nous », « nous environne » Si traduction maladroite qui va
dans le sens du texte : MD1.
« Ensueño » : indulgence pour toute traduction qui irait
dans le sens du texte : MD1. Dans les autres cas GFS3.
Accepter : « pendant un instant » pour « por un momento »
Accepter « individus uniques en même temps que
pluriels ».
« Plurales » peut poser problème : MD1.
On peut espérer que « escudero » renvoyé au champ
sémantique « caminos… librar batallas » rappelle aux
candidats le célèbre écuyer de Don Quichotte : tout terme
en cohérence : FS2. Toute autre traduction FS3.
Accepter : « Avec n’importe quel livre pour écuyer. »
« echarse a los caminos » : le jury appréciera le MD1 ou le
GFS3 maximum.
Bonus = 3 unités.
Pour des traductions pertinentes de :
• Ligne 1 : Traduction fine de la première phrase ;
• Ligne 4 : « nos produce su manejo » (inversion du sujet) ;
• Ligne 12 : « tú » traduit par « vous » ou « on » ;
• Ligne 13 : « nos ronda el ensueño » ;
• Ligne 14 : « escudero ».
Ces unités sont à ôter du total des pénalités sur 100.
II – Thème
Titre
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Accepter « ramificación » pour « la filière ».
« domestiques » : si traduit par « doméstico » : FS2.
Si « criados » : 1 pénalité.
Omission de « latinos » : 2 pénalités.
Méconnaissance de « dejar de » : GFS3.
Si « ecuadorianos » pour « ecuatorianos » : 1 pénalité.
Si faute sur « cuyo » : SYNT3.
« est estimé » : si traduit par « es estimado » : SYNT3.
« En » (faute sur la préposition, a au lieu de en): 2 pénalités.
Si « milliones » au lieu de « millones » : 1 pénalité.
Si « idioma » est au féminin : GFS3.
Méconnaissance de « baza » : GFS3.
Les barbarismes sur « recherche » équivalent GFS3.
Accepter « empleo, colocación » pour « place ».
Si « sont aussi appréciées » traduit par « son apreciados » :
SYNT3.
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Ligne 10
Ligne 11
Bonus = 3 unités.
Pour des traductions pertinentes de :
• Ligne 4 : « modales » ;
• Ligne 7 : « labor » ;
• Ligne 7 : « las demás » ;
• Ligne 8 : Traduction de « on » par « una » ;
• Ligne 9 : « dedicación exclusiva ».
Ces unités sont à ôter du total des pénalités sur 100.
III – Essai ou thème contraction
Les règles restent inchangées :
• 8/20 pour les idées (ou la technique) ;
• 12/20 pour l’expression.
La non-observation grave du nombre de mots ou du sujet est pénalisée. Se référer
au « Barème commun à toutes les langues ».
Rapport
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Langue vivante I – Espagnol
Ligne 5
Si « manières » traduit par « maneras » : FS2.
Toute périphrase trop maladroite sur la traduction de
« vouvoiement » : 1 pénalité.
Si « respect » traduit par « respecto » : 1 pénalité.
Si « marca » pour « marque de politesse » : 1 pénalité.
Si « s’occuper » traduit par « ocuparse » : FS2.
Accepter « cuidar de » pour « s’occuper ».
Si « bien que » traduit par « aunque » suivi du subjonctif :
4 pénalités.
Si « ser triste » pour « être triste » : 4 pénalités.
Si « y intento » : 1 pénalité.
Si « trato estar triste » : omission de « de » : 2 pénalités.
« On est si loin » : si traduit par « ser lejos » : 4 pénalités.
« On est si loin » : si traduction de « on » par si « están
lejos » : 3 pénalités.
Le jury appréciera les traductions de « se ruer » : si
maladresse : MD1.
Accepter : « de jornada entera » pour « à plein temps ».
« à plein temps » : si traduit par « a pleno tiempo » : 2 pénalités.
Si « casa » pour « logement » : 1 pénalité.
Si « sont compris » traduit par « son comprendidas » :
4 pénalités.
Si « permet de réduire » traduit par « permite de reducir » :
3 pénalités. Accepter « permite reducir ».
Si « épargne » traduit par « economía » : FS2.
Si « économie » traduit par « economía », on pourrait avoir
« superiora » pour « supérieure » : dans ce cas : 3 pénalités.
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