CHAPITRE 5 – ELEMENTS FINIS DE POUTRES 1 – ELEMENT DE
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CHAPITRE 5 – ELEMENTS FINIS DE POUTRES 1 – ELEMENT DE
CHAPITRE 5 – ELEMENTS FINIS DE POUTRES 1 – ELEMENT DE POUTRE DROITE TRAVAILLANT DANS UN PLAN Nous nous limitons ici au cas de structures formées par des poutres droites dont les lignes moyennes sont contenues dans un même plan, chargées par des forces normales ou transversales appartenant à ce plan, ou par des moments perpendiculaires à ce plan. Dans ces conditions, les lignes moyennes restent dans le plan après déformation. Nous utilisons le plan (Oxy) comme plan moyen. C’est l’élément de poutre le plus simple. Les nœuds associés sont les 2 points de la ligne moyenne situés aux extrémités de l’élément. Dans un premier temps, nous travaillons en repère local. Nous donnons ensuite les règles pour passer en repère global. 1.1 – Formulation en repère local. Il convient de noter que les différents vecteurs et matrices considérés dans ce paragraphe 1.1 sont projetés sur les axes du repère local de l’élément. Conformément aux notations adoptées dans le chapitre précédent, une barre devrait normalement être placée sur tous les termes pour le faire apparaître. Cette barre sera omise pour ne pas surcharger le texte et les équations. 1.1.1 – Approximation du champ de déplacement. Isolons un élément fini. Les 2 nœuds de l’élément sont notés ici de manière générique i et j. y, v θj θi v vi i ui M u θ vj j uj x, u Figure 1 – Déplacements Eléments finis – Notes de cours – Marc Sartor Ch. 5 – Page 1 Soit M le point courant appartenant à la ligne moyenne, de coordonnées (x , 0) dans le repère local. On choisit de donner au vecteur U, associé aux déplacements de M, les composantes suivantes : - la translation u dans la direction x - la translation v dans la direction y - la rotation θ autour de la direction z. Ces trois paramètres ne sont pas indépendants puisque : θ = dv dx = v ,x . Le choix de placer le paramètre θ dans le vecteur U est délibéré. La présence du phénomène de flexion fait que, dans chaque élément, la tangente à la ligne moyenne en chacun des deux nœuds extrémités ne reste pas nécessairement confondue avec le segment liant les deux nœuds. De plus, lorsque plusieurs éléments poutre sont connectés au même nœud i, les paramètres ui et vi ne suffisent pas à eux seuls à exprimer que les éléments connaissent tous en ce nœud la même rotation θ i autour de z après déformation. Le vecteur des déplacements nodaux de l’élément est : [ q eT = u i vi θi uj vj θj ] (1) Les fonctions retenues pour approximer le champ des déplacements à l’intérieur de l’élément sont les suivantes: u = u (x ) = a 0 + a 1 x 2 3 v = v(x ) = a 2 + a 3 x + a 4 x + a 5 x θ = θ(x ) = a + 2 a x + 3 a x 2 3 4 5 (2) Ces fonctions sont conformes au modèle de la Résistance des Matériaux dédié aux poutres de section constante : - la traction ou la compression induite par deux forces ponctuelles normales agissant aux extrémités se traduit par un déplacement axial linéaire - la flexion plane induite par des chargements ponctuels appliqués aux extrémités (forces transversales ou moments perpendiculaires) se traduit par des déplacements transversaux décrits par des polynômes de degré 3. En effet, l’équation différentielle de départ est de la forme Mf z = E I d 2 v dx 2 = E I v ,x,x où Mf z est une fonction linéaire de x. Les conditions aux limites permettent d’exprimer les 6 composantes de qe en fonction des 6 coefficients ah inconnus : u i = u (0) = a 0 v = v(0 ) = a 2 i θ i = θ(0) = a 3 u j = u (L ) = a 0 + a 1 L v j = v(L ) = a 2 + a 3 L + a 4 L2 + a 5 L3 2 θ j = θ(L ) = a 3 + 2 a 4 L + 3 a 5 L (3) On peut en déduire l’expression de chaque coefficient ah en fonction des composantes de qe et établir la relation suivante, de la forme U = A qe : Eléments finis – Notes de cours – Marc Sartor Ch. 5 – Page 2 u N1 v = 0 θ 0 0 N3 N3, x 0 N4 N4 , x N2 0 0 0 N6 N6 , x 0 N5 N5 , x u i v i θ i u j v j θ j (4) où N1, N2, N3, N4, N5 et N6 sont six fonctions d’interpolation définies par : N1 = 1 − x L N2 = x L N3 = 1 − 3 x 2 L2 + 2 x 3 L3 2 2 3 3 N4 = L x L − 2 x L + x L N5 = 3 x 2 L2 − 2 x 3 L3 2 2 3 3 N6 = L − x L + x L ( ( (5) ) ) 1.1.2 – Déformations et contraintes. Nous négligeons la déformation due à l’effort tranchant (cisaillement). Compte-tenu des hypothèses classiques de la théorie des poutres (toute section droite reste droite après déformation…), la déformation en tout point de la poutre appartenant à une section droite S située à la cote x peut être caractérisée par deux paramètres qui ne dépendent que de x, paramètres que l’on peut donc associer au point courant M de la ligne moyenne appartenant à cette section : - du dx = u ,x : déformation axiale, due au phénomène de traction/compression - dθ dx = θ ,x : variation angulaire ramenée à l’unité de longueur, due au phénomène de flexion. ε xx (P) = dx y O u P' Q' - PQ du = = u ,x PQ dx ε xx (P) = P' Q' - PQ - y dθ = = − y θ ,x PQ dx u du P Q P’ Q’ M N M’ N’ P’ Q’ N’ M’ x θ Avant déformation Après traction seule θ dθ Après flexion seule Figure 2 – Déformations de l’élément poutre dans le plan (Oxy) Le vecteur qui va jouer le rôle de vecteur déformation n’a pas une forme conventionnelle : Eléments finis – Notes de cours – Marc Sartor Ch. 5 – Page 3 ε ε = 1 ε 2 avec : ε1 = du = u ,x dx et ε 2 = dθ = θ ,x (6) dx Les déformations au point P de coordonnées (x , y) se déduisent des deux paramètres par : et (7) ε xx = u , x − y θ , x = ε 1 − y ε 2 ε yy = ε zz = ε xy = ε yz = ε zx = 0 ε1 est homogène à une déformation, mais pas ε2. Dans le cas des problèmes d’élasticité plane 2D ou d’élasticité 3D, les déformations se déduisent des seuls déplacements (u , v , w) par une différentiation conforme aux lois de l’élasticité, différentiation synthétisée par l’opérateur matriciel C donné au chapitre 2. Pour les problèmes comportant de la flexion, on est amené à introduire des angles dans le vecteur des déplacements, et à considérer ensuite les variations de ces angles par unité de longueur dans les déformations, notions qui sont homogènes à des courbures (donc, en fait, aux dérivées secondes des déplacements : ε 2 = θ ,x = v ,x,x ). L’opérateur de dérivation C à mettre en œuvre dans ce cas ne correspond plus à celui découlant des lois de l’élasticité, il prend une forme spécifique selon le problème considéré. Ici la relation déformations-déplacements ε = C U devient : N1 u 0 0 d dx 0 ε 1 d dx 0 0 v = ε = 0 0 d dx 0 d dx 0 2 0 θ 0 0 N2 0 N3 N4 0 N5 N3, x N4 , x 0 N5 ,x u i v i 0 θ i (8) N6 uj N6 ,x v j θ j d’où la relation suivante, de la forme ε = B qe : ε 1 N1, x ε = 0 2 0 0 N2 , x 0 N3, x, x N4 , x, x 0 N5, x, x u i v i 0 θi N6 , x, x u j v j θ j (9) Notons que le vecteur déformation peut aussi être exprimé en fonction des composantes du torseur des efforts intérieurs. Soit N la force normale et Mfz le moment des efforts au point courant M. On a : N du =E S dx et Mf z = E I v , x, x dθ = E I θ ,x = E I dx N d’où : ε = E S Mf z E I (10) Considérons maintenant les contraintes. Seule la contrainte σ xx est différente de zéro. On a : σ xx = E ε xx (11) Toutefois, le vecteur des contraintes va prendre une forme particulière, en relation avec celui des déformations. Posons : σ σ = 1 σ 2 Eléments finis – Notes de cours – Marc Sartor (12) Ch. 5 – Page 4 Les termes σ1 et σ2 doivent être choisis de sorte à permettre le calcul de l’énergie interne We par l’équation conventionnelle : We = ∫ V 1 T σ ε dv 2 (13) Les équations (10), (12) et (13) conduisent à : We = 1 L [σ1 2 ∫x =0 ε 1 L σ N σ Mf z σ 2 ] 1 (S dx ) = ∫ 1 + 2 2 x =0 E EI ε 2 S dx (14) Dans le cas d’une poutre, nous disposons du résultat suivant : We = 1 L N 2 Mf z2 dx + 2 ∫x =0 E S E I (15) La confrontation des équations (14) et (15) permet de déterminer l’expression de σ1 et σ2 : N S σ1 = σ2 = et Mf z S (16) Notons que le terme σ2 n’est pas homogène à une contrainte. Il apparaît que ce terme permettra d’accéder à la valeur du moment fléchissant au point courant M. La loi σ = D ε, à rapprocher de la loi de Hooke dans la formulation conventionnelle, s’écrit ici : σ1 E σ = 0 2 0 ε1 E I S ε 2 (17) D’où la relation suivante, de la forme σ = D B qe : σ1 E σ = 0 2 0 EI N1, x S 0 0 0 N2 , x 0 N3, x, x N4 , x, x 0 N5, x, x u i v i 0 θi N6 ,x, x u j v j θ j (18) 1.1.3 – Matrice de rigidité de l’élément. Rappelons que la matrice de rigidité Ke de l’élément e est définie par la relation : We = ∫ V 1 T 1 eT e e σ ε dv = q K q 2 2 (19) où We est l’énergie de déformation de l’élément. Sachant que σT = qeT BT D et ε = B qe , la relation (19) induit, de manière générique, que : ( ) K e = ∫ BT D B dv V (20) Dans notre cas, les termes de B et D sont seulement dépendants de x, nous avons : [ q eT = u i Eléments finis – Notes de cours – Marc Sartor vi θi uj vj θj ] (21) Ch. 5 – Page 5 Tous calculs faits, la matrice de rigidité élémentaire est de la forme suivante : K e = a 0 0 −a 0 12b 6bL 0 0 6bL 4bL2 0 −a 0 0 − 12b − 6bL 0 0 6bL 12b − 6bL − 6bL 4bL2 0 − 12b − 6bL 0 0 0 a 2 2bL 0 6bL 2bL2 0 avec : a = E S et b = E 3I L L (22) 1.1.4 – Forces nodales. L’expression de l’énergie potentielle totale associée à l’élément est : Ve = We - Te = 1 eT e e q K q − q eT Q e 2 (23) Qe doit regrouper tous les efforts nodaux qui produisent un travail pendant la déformation. Dans notre cas, l’expression du travail à considérer est : (24) T e = q eT Q e = u i Q ex i + v i Q ey i + θ i M ez i + u j Q ex j + v j Q ey j + θ j M ez j Dans cette expression, la composante Q ex i représente la force exercée par le nœud i sur l’élément e dans la direction x et la composante M ez i représente le moment exercé par le nœud i sur l’élément e autour de la direction z. Nous avons donc : [ Q eT = Q ex i Q ey i M ez i Q ex j Q ey j M ez j ] (25) Rappelons que le théorème de l’énergie potentielle totale permet d’établir la relation : (26) K e q e = Qe 1.1.5 – Calcul des contraintes et des forces internes. Les équations vues ci-avant permettent d’établir l’expression des efforts intérieurs au point courant M : . force normale : . moment fléchissant : N = S σ1 = ES (u j − u i ) = Q ex j = −Q ex i L Mf z = S σ 2 = E I [N3, x, x N4 , x, x N5, x, x (27) vi θ i N6 , x, x ] v j θ j (28) De même, il est possible d’obtenir l’expression des déformations et des contraintes au point P de coordonnées (x , y) : ε xx = ε1 − y ε 2 = Mf z N −y ES EI Eléments finis – Notes de cours – Marc Sartor et ε yy = ε zz = ε xyy = ε zy = 0 (29) Ch. 5 – Page 6 σ xx = E ε xx = Mf z N −y S I et (30) σ yy = σ zz = σ xyy = σ zy = 0 1.1.6 – Chargement réparti. Dans la MEF, la relation de base K e q e = Q e est obtenue à partir de la propriété T e = q eT Q e . Cette propriété n’est vérifiée que si on considère que les efforts qui agissent sur l’élément sont appliqués aux nœuds (structure discrète). Or, dans certains problèmes, il existe des chargements répartis. Dans le cas de l’élément poutre, il est possible de trouver un chargement nodal particulier qui produit le même effet, au sens énergétique, que le chargement réparti. Supposons que l’élément, en plus du chargement nodal Qe, supporte un chargement réparti défini au point courant M par : - une force répartie rx(x) dans la direction x - une force répartie ry(x) dans la direction y - un moment réparti mrz(x) autour de la direction z [ ] Soit r le vecteur des actions réparties : r T = rx ry mrz Le travail Tr des actions réparties pendant les déplacements que subit l’élément est : Tr = ∫ L x =0 [u rx L v θ ] ry dx = ∫ U T r dx x =0 mrz (31) (32) Sachant que U = A qe et que UT = qeT AT, on a : L Tr = ∫ q eT A T r dx = q eT x =0 ∫ L x =0 (33) A T r dx Soit Req le vecteur matérialisant un chargement nodal équivalent au chargement réparti, c’est à dire un chargement qui produit le même travail que le chargement réparti pendant les déplacements que subit l’élément. Posons : [ R Teq = X eq i Yeq i M eq i X eq j Yeq j M eq j ] (34) Le travail Teq de ce chargement nodal pendant les déplacements que subit l’élément est : Teq = q eT R eq (35) A partir des équations (33) et (35), on établit que l’expression de Req qui permet d’obtenir l’égalité des travaux Tr et Teq est : R eq = ∫ L x =0 Eléments finis – Notes de cours – Marc Sartor A T r dx (36) Ch. 5 – Page 7 R eq X eq i Y eq i M eq i = X eq j Yeq j M eq j N1 0 L 0 = ∫ x = 0 N2 0 0 0 N3, x r N4 , x x r dx 0 y mr N5, x z N6 , x 0 N3 N4 0 N5 N6 (37) 1.1.7 – Cas où l’élément travaille seulement en flexion simple. Dans le cas où l’élément de poutre travaille seulement en flexion simple, les différents vecteurs peuvent être réduits en : [ q eT = v i Mf ε = [ε 2 ] = z = [N3, x, x EI θi vj N4 , x,x θj ] N5, x,x (38) vi θ i N6 , x, x ] v j θ j E I Mf z σ = [σ 2 ] = ε2 = S S (40) (41) La matrice de rigidité devient : 12 E I 6L e K = 3 L − 12 6L 6L 4L2 − 6L 2L2 − 6L 12 − 6L 2L2 − 6L 4L2 6L − 12 (42) 1.2 – Formulation en repère global dans le plan (Oxy). Notons maintenant q e le vecteur déplacement en projection sur les axes (x , y , z ) du repère local et q e ce même vecteur mais en projection les axes (x , y , z ) du repère global (voir figure 3). De même pour les forces nodales Q e et Q e . j y y x i α x Figure 3 – Repère local et repère global Eléments finis – Notes de cours – Marc Sartor Ch. 5 – Page 8 G 0 e e qe = q =Hq 0 G On a : cosα − sinα 0 G = sinα cosα 0 0 1 0 avec : G 0 e e Qe = Q =HQ 0 G et (43) et G −1 = G T , H −1 = H T (44) Il en résulte que : (45) Ke = H Ke HT 1.2.1 – Cas où l’élément travaille en traction et en flexion simple. Les équations (22) et (45) permettent d’écrire : ac 2 + 12bs 2 acs − 12bcs − 6Lbs Ke = 2 2 − ac − 12bs − acs + 12bcs − 6Lbs acs − 12bcs − 6Lbs − ac 2 − 12bs 2 as 2 + 12bc 2 6Lbc − acs + 12bcs 6Lbc 4L2 b 6Lbs 2 − acs + 12bcs 6Lbs ac + 12bs 2 − as 2 − 12c 2 − 6Lbs 6Lbc acs − 12bcs 6Lbs 2 2L b − acs + 12bcs − 6Lbs − as 2 − 12c 2 6Lbc − 6Lbs 2L2 b acs − 12bcs 6Lbs as 2 + 12bc 2 − 6Lbc − 6Lbc 4L2 b (46) avec : a = E S et b = E 3I L L 1.2.2 – Cas où l’élément travaille seulement en flexion simple. Les équations (42) et (45) permettent d’écrire : 12s 2 − 12cs 2 − 12cs 12c 6Lc E I − 6Ls Ke = 3 2 12cs L − 12s 12cs − 12c 2 − 6Ls 6Lc − 6Ls − 12s 2 12cs 12cs − 12c 2 6Ls − 6Ls 6Ls 2 − 12cs 6Lc 4L 12s 2 − 6Ls − 12cs 12c 2 2L2 6Ls − 6Lc − 6Ls 6Lc 2L2 6Ls − 6Lc 4L2 (45) 2 – ELEMENT DE POUTRE DROITE TRAVAILLANT DANS L’ESPACE Nous considérons maintenant le cas général de structures à base de poutres droites chargées aux nœuds par des forces et des moments quelconques. 2.1 – Formulation en repère local. Eléments finis – Notes de cours – Marc Sartor Ch. 5 – Page 9 Nous isolons un élément et nous nous plaçons dans son repère local. Nous considérons que l’élément travaille en traction dans la direction x, en torsion autour de x et en { flexion + cisaillement } dans les deux plans (x , y) et (x , z). L’extension de l’approche vue au paragraphe précédent conduit à la matrice de rigidité suivante : ES L 0 0 0 0 0 Ke = ES − L 0 0 0 0 0 0 12EI Z L3 (1 + φ Y ) 0 0 0 12EI Y L3 (1 + φ Z ) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 − 6EI Y L2 (1 + φ Z ) − 12EI Y L3 (1 + φ Z ) 0 0 (4 + φ Z )EI Y L(1 + φ Z ) 0 0 0 0 0 0 0 − 6EI Z L2 (1 + φ Y ) (2 − φ Z )EI Y L(1 + φ Z ) 0 (4 + φ Y )EI Z L(1 + φ Y ) 6EI Y L2 (1 + φ Z ) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 12EI Z L3 (1 + φ Y ) 0 0 0 0 6EI Y L2 (1 + φ Z ) − 6EI Z L2 (1 + φ Y ) 0 6EI Y L2 (1 + φ Z ) − 12EI Y L3 (1 + φ Z ) 0 0 − 6EI Y L2 (1 + φ Z ) 0 GJ − L 0 0 (2 − φ Z )EI Y L(1 + φ Z ) 0 0 ES L 0 0 0 0 (2 − φ Y )EI Z L(1 + φ Y ) 0 0 12EI Y L3 (1 + φ Z ) 0 0 0 0 0 − 6EI Z L2 (1 + φ Y ) 6EI Y L2 (1 + φ Z ) 0 GJ L 0 0 0 (4 + φ Z )EI Y L(1 + φ Z ) 0 0 6EI Z 2 L (1 + φ Y ) 0 0 0 (2 − φ Y )EI Z L(1 + φ Y ) 0 − 6EI Z L2 (1 + φ Y ) 0 0 0 (4 + φ Y )EI Z L(1 + φ Y ) 0 0 0 GJ L 0 0 0 6EI Z L2 (1 + φ Y ) 0 − 6EI Y L2 (1 + φ Z ) − 12EI Z L3 (1 + φ Y ) 0 0 − 6EI Y L2 (1 + φ Z ) 0 0 6EI Z L2 (1 + φ Y ) 0 0 0 − 12EI Z L3 (1 + φ Y ) ES L 0 0 0 0 − 0 GJ − L 0 6EI Z L2 (1 + φ Y ) 0 u v i i w θ θ θ xi yi zi u v w θ θ θ i j j j xj yj zj avec φ Y = 12EI Z 2 , φ Z = 12EI Y 2 k Y GSL k Z GSL k Y et k Z sont des coefficients de forme de la section pour le cisaillement. 2.2 – Formulation en repère global. Eléments finis – Notes de cours – Marc Sartor Ch. 5 – Page 10