wineart - kuhnel.fr

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« Winart »
« Winart »
Fréquence : bimestriel
Nombre de pages : 160
Circulation : 100,000 copies
Profil : Informations sur le vin, l’actualité vinicole et les terroirs, explication des accords
mets-vins pour les vins du monde entier.
Profil lectorat : Professionnels de la restauration, de l’hôtellerie, sommeliers (56%) et
passionnés de vin (44%). Cible les hommes de 25 à 45 ans.
Valeur publicitaire :retombée Winart de 12 pages / Valeur
56 000 euros
Le Beaujolais, un vignoble proche et lointain
En novembre, l’arrivée du Beaujolais nouveau met la Terre en effervescence et pendant
quelques jours tout le monde se grise de cette délicieuse boisson alcoolisée qui vient de voir le
jour. Mais que savons-nous des autres Beaujolais ? La lumière que reflète le Beaujolais nouveau
est si éblouissante que nous ne nous sommes peut-être pas intéressés aux autres vins du
Beaujolais. Le Beaujolais est un grand vignoble. Jusque dans les années 1950, les vins du
Beaujolais coûtaient plus cher que les Bourgognes. Vous découvrirez un monde nouveau en
connaissant la qualité exceptionnelle et la diversité de ces vins.
Pour mieux comprendre Le Beaujolais, un vignoble qui évolue
Le Beaujolais, un vignoble qu’on semble connaître mais dont on ignore beaucoup de choses.
Nous nous sommes entretenus avec le délégué général d'Inter Beaujolais Jean Bourjade.
Pourquoi le Gamay est-il le cépage des Beaujolais ?
« Autrefois, le Gamay était cultivé sur une très vaste superficie allant du Sud de l’Alsace au
Lyonnais. Les sols granitiques du Beaujolais permettent d’exprimer au mieux le caractère de ce
cépage. Le Beaujolais est donc la grande région du Gamay ».
Qu’appelle-t-on macération carbonique ?
« Lorsque l’on met dans une cuve fermée hermétiquement des grappes de raisins entières, sous
l’effet de la pression des fruits, du jus s’écoule au fond de la cuve et la fermentation se déclenche
naturellement. Le sucre présent dans les raisins se décompose alors en alcools et en acide
carbonique. Sous l’action de ce gaz carbonique, une fermentation enzymatique se déclenche à
l’intérieur des grains qui ne sont pas écrasés. Cette technique permet de produire des vins
pouvant être consommés rapidement. Depuis quelques années, la macération semi-carbonique,
une méthode qui consiste à faire des remontages les premiers jours, s’est généralisée. »
Est-ce qu’il y des vins blancs dans le Beaujolais ?
« Dans le Beaujolais, on cultive aussi du Chardonnay, mais les vins blancs ne représentent que
2% de la production. Afin de faire connaître davantage le Beaujolais blanc, nous avons planté
cette année 200 nouveaux hectares de Chardonnay sur des sols argilo-calcaires. »
Parlez-nous du classement
« Dans le Beaujolais, il y a d’excellents lieux-dits. Nous allons faire des vérifications historiques,
climatiques et géologiques. D’ici à 10 ans, nous avons l’intention de faire admettre l’existence de
Premiers Crus. Le projet a été lancé cette année. Le classement de 1855 dans le Bordelais a été
fondé sur les prix pratiqués à l’époque. Dans le Beaujolais, nous prendrons en considération de
nombreux facteurs et ne classerons que les parcelles d’exception. »
Quand le Beaujolais nouveau est-il apparu?
« Il a été reconnu officiellement en 1951, mais dans le Beaujolais nous avons toujours eu
l’habitude d’apprécier des vins jeunes. Les 15 premières années, le jour de l’arrivée du
Beaujolais changeait selon les millésimes. Par exemple, en 1952, c’était le 20 octobre, en 1953,
le 1er novembre. C’est en 1967 que nous avons décidé que le Beaujolais nouveau arriverait sur
le marché chaque année le même jour et la date du 15 novembre à minuit a été fixée. Mais
quand le 15 novembre tombait un week-end, il était difficile de livrer les vins. C’est pourquoi, en
1985, nous avons décidé que ce serait le 3ème jeudi de novembre. »
Quelles sont les tendances actuelles en matière de Beaujolais ?
« Depuis 5 ans, la fermentation bourguignonne, c'est-à-dire une macération longue avec
égrappage, a tendance à remplacer la macération semi-carbonique. Cette méthode apporte du
corps aux vins et permet de produire des vins de garde. »
Quels sont les défis futurs du Beaujolais ?
« Nous devons faire en sorte que les consommateurs aient des connaissances exactes sur le
Beaujolais. Nous sommes heureux que le Beaujolais nouveau soit devenu populaire dans le
monde entier, mais cette célébrité a quelque peu éclipsé les grands vins du Beaujolais. Dans
tous les vignobles de France, les vins de table et les grands vins coexistent, mais on croit à tort
qu’il n’y a que des vins de consommation courante dans le Beaujolais. Le Beaujolais est avec la
Champagne le seul vignoble de France où les vendanges doivent se faire manuellement. De
plus, les rendements sont limités à 52 hl/ha. Des règles strictes, des terroirs d’exception, des
vignerons passionnés permettent de produire des vins de grande qualité. Le Beaujolais a aussi
été la première région de France ou la catégorie « Villages » est apparue. Je veux que tout cela
se sache. Pour le faire savoir, nous organisons toutes sortes d’évènements en France et à
l’étranger. Nous avons également pour projet de développer l’œnotourisme. Nous avons
aménagé une route du vin et édité un guide qui donne des informations sur les domaines, les
hôtels et les restaurants. Le Beaujolais est une région aux paysages magnifiques surnommée la
petite Toscane. Il faut absolument la visiter. »
Connaître les 10 Crus du Beaujolais
Le Beaujolais viticole s’étend sur environ 25 000 ha dont 6 000 ha pour les 10 Crus situés dans
la partie septentrionale du vignoble. Les Crus se développent sur des sols à dominante
granitique, mais les sols et le climat sont différents selon chaque Cru. Comprendre les Crus,
c’est se faire une idée de la diversité des vins du Beaujolais et avoir une image d’ensemble du
vignoble.
Une région aux terroirs uniques
La nature des sols du Beaujolais est différente selon les appellations. Les sols peuvent se diviser
en 3 grandes catégories. Situés dans la partie nord, les Crus se développent sur des sols
granitiques. Les vignes de Beaujolais-Villages sont plantées sur des sols de sables et de granit.
Les sols des Beaujolais sont essentiellement argilo-calcaires. Le Gamay exprime tout son
potentiel sur les sols granitiques ce qui explique que les Crus se concentrent dans la partie
septentrionale. En ce qui concerne la configuration des sols, les Crus et les Beaujolais-Villages
se situent souvent à flanc de colline et les Beaujolais sur des coteaux en pente douce.
L’aire de l’appellation Beaujolais-Villages s’étend sur 5 800 ha. Un tiers de la production est
commercialisée en tant que Beaujolais nouveau. Dans l’ensemble, les vins sont fruités et floraux.
La superficie de l’appellation Beaujolais est de 8 300 ha. Là, les sols argilo-calcaires sont peu
perméables. Une bonne aération est donc nécessaire pour protéger les vignes des maladies
cryptogamiques. C’est pourquoi la quasi-totalité des vignes est taillée en Guyot et non pas en
gobelet. La moitié de la production est mise sur le marché sous le label Beaujolais nouveau.
Dans cette partie du vignoble, le Chardonay est largement cultivé.
Domaine du Point du Jour
Une femme maître de chai qui exprime la diversité des Fleurie
Comme le nom le laisse imaginer, les « Fleurie » sont des vins floraux, mais le charme de ces
vins ne s’arrête pas là.
« Avant l’obtention de l’AOC en 1936, ici c’était du Moulin-à-Vent. Nous sommes au sommet de
la colline. La couche granitique est juste sous nos pieds. Les sols contiennent aussi du
manganèse, ce qui donne aux vins leur saveur », explique Jocelyne qui produit des vins corsés,
à la bouche minérale et épicée, différents des Fleurie auxquels nous sommes habitués.
Dans ce domaine, les méthodes de vinification sont originales. Jocelyne aime « les vins
charpentés qui se révèlent après 2 ou 3 ans ». Elle utilise donc des levures naturelles pour tous
les vins et les laisse vieillir dans des cuves de ciment pendant un an. Les vins issus de vieilles
vignes sont ensuite élevés de 2 à 4 mois dans des foudres. Ses vins renversent l’image de
« vins à boire jeunes » qui colle aux Fleurie.
Les Fleurie issus de vignes de plus de 80 ans d’âge sont des vins aux arômes de violette, très
fruités, à la bouche minérale et épicée qui évoque le poivre blanc. Ils sont en tous points
semblables aux vins de la Côte Brune de la Côte Rôtie. Ils illustrent bien la diversité des Fleurie
et tout le potentiel du Gamay.
Domaine Kuhnel
Un couple d’anciens sportifs qui incarne le dynamisme de Moulin-à-Vent
Les vins du domaine Kuhnel nous montrent bien que les vignerons font partie intégrante du
terroir. Pour Anita et André, les propriétaires du domaine, « les Beaujolais doivent être des vins
souples et fruités » et pour produire des vins souples et fruités, ils combinent équipements
modernes et traditionnels. Ils utilisent un pressoir en bois vieux de 150 ans afin de presser
lentement les raisins, mais le contrôle des températures de fermentation se fait avec un matériel
ultra moderne. Lors de la fermentation, seules des levures naturelles sont utilisées.
Le domaine Kuhnel produit aussi des Morgon et des Chénas mais se distingue pour ses
Moulin-à-Vent. Il y en a deux sortes, les « Vieilles Vignes » et les « Fût de Chêne ». Les premiers,
issus de pieds de vigne âgés de 60 à 70 ans, fermentent et vieillissent dans des cuves en ciment.
Les seconds sont élevés dans des pièces. Ces deux vins ont la puissance caractéristique des
Moulin-à-Vent, mais ils ont aussi de la limpidité, de la finesse et débordent de dynamisme. C’est
d’ailleurs l’impression que donne le couple de propriétaires. En fait, Anita et André sont deux
anciens champions cyclistes. André était l’entraîneur de l’équipe de France de cyclisme à
laquelle appartenait Anita. C’est comme cela qu’ils se sont rencontrés.
Clos de Haut Combe
Un domaine dont l’esprit artisanal reflète la beauté du Juliénas
Il y a peu de domaines qui expriment aussi joliment les spécificités d’un Cru. Les vignes de
Vincent, le propriétaire, se situent à 400 mètres d’altitude, une altitude particulièrement élevée,
même à Juliénas. La fraîcheur apporte aux vins de l’acidité et un fruité limpide. Les sols
granitiques leur confèrent une grande minéralité. « Je voudrais être un artisan et un artiste qui
rend fidèlement l’expression du terroir », explique Vincent.
Afin d’exprimer le terroir avec fidélité, en 1990 il introduit la méthode de taille dite « en Lyre » sur
une partie des vignes. « Cette méthode permet une meilleure photosynthèse et une meilleure
aération des vignes. Elle est plus adaptée aux altitudes élevées que le gobelet », explique-t-il.
Cependant, la technique n’est pas encore reconnue par l’INAO et les vins sont commercialisés
sous le label « Vins de Table ». Nous souhaitons sincèrement que ces vins qui possèdent plus
que tous les autres vins la beauté des Juliénas aient droit à l’appellation.
Domaine Robert Perroud
Un domaine spartiate qui semble lancer un défi aux coteaux abrupts de Brouilly
« Allons d’abord voir les vignes », nous a dit Robert Perroud avant de nous conduire au sommet
du Balloquets, un mont qui culmine à 400 mètres d’altitude. Dans les endroits les plus escarpés,
la pente est de 40%. En regardant bien, on s’aperçoit que les systèmes de taille sont différents
selon les parcelles. « Dans les vignes jeunes, nous utilisons le cordon, une méthode qui permet
une bonne aération. Dans les vieilles vignes, nous utilisons le gobelet. Nous choisissons la
méthode de taille en fonction de l’exposition, de la pente et des sols », explique-t-il.
On imagine la peine qu’il faut se donner pour travailler sur ces pentes escarpées. Les méthodes
de vinification sont également différentes selon les parcelles et tiennent compte de l’âge des
vignes et de la nature des sols. Les efforts déployés se reflètent dans les vins du domaine qui
possèdent la minéralité et le fruité délicat propres aux Brouilly. Ils expriment admirablement leur
terroir.
Domaines des Nugues
De grands producteurs de Beaujolais-Villages qui innovent constamment
Les Beaujolais-Villages n’ont pas une personnalité aussi marquée que les Crus du Beaujolais.
Cependant, les vins du Domaine des Nugues font exception. En 2001, ce domaine dirigé par
Gérard et Gilles, un père et son fils, a mis sur le marché la « Cuvée Quintessence », un vin non
pas élaboré selon la méthode traditionnelle de la macération semi-carbonique, mais selon une
« méthode bourguignonne ». Les vins sont issus de vignes situées à proximité de l’appellation
Moulin-à-Vent plantées sur des sols argilo-granitiques. 100% de la vendange est éraflée. La
macération dure de 25 à 30 jours et est entrecoupée de pigeages. 30% des vins sont élevés en
pièces et 70% en cuves. L’an dernier, le domaine a également mis sur le marché « Made by G »,
un vin effervescent frais et fruité titrant 9 degrés, issu de 100% de Gamay et obtenu selon la
méthode de la deuxième fermentation en bouteille. Tout en produisant des vins traditionnels, ces
deux grands vignerons se lancent sans cesse de nouveaux défis.
Domaine Coquard
Un domaine qui montre tout le potentiel des Beaujolais blancs
Il y a des règles étranges en matière de production de Beaujolais blancs. Les vins produits sur
l’aire d’appellation des Crus doivent porter le nom « Bourgogne ». Ceux produits sur les autres
aires d’appellations peuvent choisir entre les mentions « Bourgogne blanc » et « Beaujolais
blanc ». De nombreux vignerons choisissent l’appellation « Bourgogne blanc », plus
« vendeuse ».
Voulant montrer qu’« il y a des vins blancs dans le Beaujolais », Olivier Coquard s’est
résolument lancé dans la production de Beaujolais blancs. Ses vignes de Chardonnay situées à
300 mètres d’altitude et orientées sud-ouest sont plantées sur des sols argilo-calcaires. Il produit
deux vins : un « Beaujolais blanc » qui fermente et vieillit dans des cuves en inox et un « Cuvée
Jean Le Coq », un vin qui fermente et vieillit en barriques. Les deux sont des vins au fruité
puissant et à la saveur minérale. Le second d’une grande délicatesse surpasse les Premiers
Crus de Bourgogne.
Château du Chatelard
Un jeune domaine qui produit d’excellents vins en faisant preuve de réalisme
En 2000, Sylvain achète le Château du Chatelard et se lance dans le métier de vigneron. Il
adopte la viticulture biologique et taille ses vignes en tenant compte des mouvements de la lune.
Afin d’améliorer la photosynthèse et l’aération des vignes, il opte pour la méthode de taille en
gobelet. « Je ne suis pas aveuglément les règles. J’utilise les méthodes les mieux adaptées à
chaque parcelle de vigne », explique-t-il.
Ce réalisme se reflète aussi dans les méthodes de vinification. Son Fleurie est obtenu avec une
macération semi-carbonique et en utilisant des fûts en inox. Son Morgon, produit après une
longue macération de type bourguignonne, est élevé en barriques de chêne.
Domaine du Manoir du Carra
Une approche naturelle pour se différencier des négociants
En 1990, lorsqu’ils succèdent à leur père à la tête de ce domaine qui appartient à la famille
depuis 6 générations, Jean-Frédéric et Damien décident d’embouteiller eux-mêmes leurs vins.
« Nous voulions produire des vins avec nos propres raisins, des vins qui expriment le terroir »,
déclare Jean-Frédéric, l’ainé.
Il y a 5 ans, les 2 frères ont adopté la viticulture biologique sur une parcelle de vigne de 80 ans
d’âge située sur des sols granitiques de l’appellation Beaujolais-Villages. Seules 3 000 bouteilles
de ce « Carracterres », un vin obtenu sans filtrage ni adjonction de SO2, ont été mises sur le
marché. « Nous n’utilisons pas de SO2 pour montrer les différences qui existent entre nos vins et
ceux des négociants. C’est une chose que seuls les petits producteurs peuvent faire »,
expliquent-ils. Le « Brouilly Spéciale Cuvée » est obtenu avec un égrappage partiel des raisins
en « s’inspirant des méthodes bourguignonnes ».
Domaine les Fines Graves
Le propriétaire possède enfin « son propre château » et s’efforce de produire des vins qui
expriment les spécificités des Crus
« Je suis content d’avoir réussi à produire les vins que je cherchais à produire », déclare Jacky.
Son père vendait toute sa récolte aux négociants, mais depuis 1977, il procède lui-même à la
mise en bouteilles d’une partie de la vendange. Au début, comme il n’avait pas d’équipements, il
louait le chai d’un ami, mais en 2000, il s’est fait construire le chai qu’il désirait tant.
Le domaine possède 10 ha de vignes dont 7 ha de Moulin-à-Vent. Aujourd’hui encore, 70% de la
récolte est vendue aux négociants. « Je me contente de produire 30 000 bouteilles. C’est
suffisant. Ainsi, je peux m’occuper de tout », explique-t-il. Les vins du domaine expriment tout à
fait la personnalité des Crus. Les Moulin-à-Vent élevés dans des pièces allient « finesse et
puissance ». Les Chénas « élégants et fruités » vieillissent dans des demi-muids de 600 litres.
Le domaine est de petites dimensions mais le propriétaire a de grandes ambitions.
Le millésime 2009
Les vendanges ont commencé. Ce qui nous intéresse, c’est de savoir comment sera le millésime
2009. On s’attend à un grand millésime surpassant les millésimes 2003 et 2005.
« 2009 sera un grand millésime, encore meilleur que le millésime 2005 », s’accordent à dire les
producteurs. Les vendanges dans le Beaujolais ont commencé le 27 août. Des conditions
climatiques favorables marquées par des températures élevées et de faibles précipitations ont
permis aux raisins d’arriver rapidement à maturité. Dans la plupart des domaines, les vendanges
ont commencé 2 à 3 semaines plus tôt que les années précédentes. Les températures
moyennes entre mars et juillet ont été particulièrement élevées. Pendant les 3 premières
semaines de juillet, les précipitations ont été inférieures de plus de moitié à la moyenne des
autres années. Les premiers bourgeons sont apparus vers le 8 avril et la floraison a commencé
le 27 mai.
En 2009, les raisins sont concentrés et dans un état sanitaire parfait. « C’est le meilleur
millésime de ma vie », a déclaré le négociant Georges Dubœuf.
« Nous n’avons pas connu la sécheresse de 2003. Les raisins n’ont donc pas grillé sous le soleil.
Ils sont plus concentrés qu’en 2005. Les années qui se terminent par 9 ont toujours été de très
bonnes années. Ce fut le cas en 1949, 1959, 1969 et 1989 », explique Guy, le maître du chai de
la Maison Georges Dubœuf. Le millésime 2009 devrait être le millésime du siècle.