political risk map
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2012 Political Risk Map Le printemps arabe, la crise des dettes souveraines et les changements politiques se traduisent par une augmentation des risques politiques Les risques politiques pour la vie de l’entreprise ont augmenté l’année dernière du fait de différents facteurs, dont le printemps arabe, la crise des dettes souveraines et les changements politiques dans divers pays. Ceux-ci ont eu pour effet de mettre en péril les activités professionnelles des entreprises dans 21 pays. Dans trois pays, la situation s’est améliorée. C’est ce que nous apprend la Political Risk Map 2012 publiée chaque année par Aon Risk Solutions. La situation s’est, certes, entre-temps quelque peu clarifiée dans certains Etats qui avaient pris part au printemps arabe, mais la tension qui en a découlé dans une dizaine de pays présents dans cette région ou en dehors de celle-ci a aussi fait surgir ou attisé certaines protestations. « De telles oppositions demeurent une importante source de préoccupations en 2012 ; ce qui rejaillit clairement sur la valeur attribuée à certains pays », selon Roger Schwarz, senior vice president Risques Politiques du département Gestion des Crises d’Aon Risk Solutions. « Des directeurs généraux et financiers d’entreprises actives sur des marchés émergents à l’étranger se voient de ce fait contraints de revoir leur gestion des risques et de prendre des mesures afin de limiter les risques ». D’autre part, les résultats des élections aux Etats-Unis, en France en Russie et en Chine sont aussi susceptibles de renforcer encore davantage le sentiment mondial d’insécurité. Et la crise des dettes souveraines dans la zone euro constitue toujours un risque considérable, alors qu’elle s’étend à d’autres pays qui dépendent économiquement ou d’une autre manière de cette région. Evolutions sur la carte en 2012 Les risques politiques ont diminué dans trois pays: la Moldavie, l’Ukraine et l’Uruguay. 21 pays voient leurs risques politiques s’accroître en 2012 par rapport à l’année précédente: l’Azerbaïdjan, le Bahreïn, la Biélorussie, la Colombie, la Croatie, l’Egypte, les îles Malouines, le Gabon, le Guatemala, la Guinée-Bissau, la Libye, le Maroc, l’Oman, le Pakistan, le Swaziland, la Syrie, la Thaïlande, la Tunisie, l’Ouganda, le Vietnam et le Sahara occidental. Les lois et règlements constituent le risque le plus courant auquel les entreprises internationales doivent faire face. 104 pays courent ainsi le risque de souffrir de dommages financiers ou de dégradation de leur réputation en cas de difficultés à observer la législation en place. Parmi ces pays, on compte, en autres, la Biélorussie, le Kazakhstan, la Somalie, la Thaïlande et le Yémen. Les mesures gouvernementales, telles des nationalisations ou expropriations, constituent une menace pour des entreprises de 92 pays. C’est la première année que l’Egypte, la Gambie, la Lybie, le Pérou et le Sahara occidental sont confrontés à un tel risque. La troisième de ces menaces les plus courantes pour les entreprises internationales est l’insolvabilité des Etats. En 2012, 85 pays courront le risque de voir leur gouvernement ou une instance publique dans l’incapacité de satisfaire à ses obligations de paiement. C’est le cas, par exemple, de la Croatie, de la République Dominicaine, de l’Egypte, du Nigéria et du Vietnam. La violence politique (grèves, terrorisme, guerre, coups d’Etat) touchera potentiellement 81 pays, dont le Bahreïn, la Lybie, le Sénégal, la Sierra Leone et le Turkménistan. 71 pays verront le risque de ne pouvoir effectuer de paiement en monnaie forte suite à l’introduction de restrictions monétaires locales. Cela vaut par exemple, entre autres, pour la Bolivie, le Kenya, le Swaziland, le Pakistan et le Turkménistan. Le risque le moins courant est l’interruption des flux de marchandises et/ou de services en provenance ou en direction d’un pays déterminé compte tenu d’une instabilité politique, sociale, économique ou environnementale. Ce risque existe pour 61 pays, dont la Guinée, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, la Syrie, les Tuvalu et le Vanuatu. Au sujet de la Political Risk Map 2012 d’Aon Aon, en tant que conseiller en risques et courtier d’assurance, a établi une carte des risques politiques mesurés dans 167 pays et territoires. Cette carte fournit à la fois une indication des risques politiques généraux et des risques dans certains territoires en particulier, liés aux dispositions mises en place (ou omissions de celles-ci) par des gouvernements étrangers. Chaque pays repris sur la carte obtient une valeur sur la base des différents types de risques auquel il est confronté : paiements en monnaie forte, la solvabilité de l’Etat, ingérence du pouvoir politique dans l’économie, interruptions des flux de marchandises, lois et règlements et violence politique. Chaque pays a reçu une valeur sur une échelle allant de “Basse” à “Très Elevée”, en passant par “Moyennement Basse”, “Moyenne” et “Moyennement Elevée”. Les Etats membres de l’Union européenne et l’Organisation de coopération et de développement économique n’apparaissent pas sur cette carte de 2012. Les valeurs attribuées aux pays sont basées sur une combinaison d’une part d’analyses effectuées par Aon Risk Solutions, Oxford Analytica, bureau de conseil et d’études opérant à l’échelle mondiale et d’autre part de l’avis de 26 syndicats du Lloyd’s et d’assureurs d’entreprises assurant des risques politiques. En savoir plus? Consultez notre site web www.aon.be pour une copie de la Political Risk Map 2012. Pour plus d’informations sur ce sujet, contactez votre account manager chez Aon. Aon Belgium bvba / sprl Siège social: Rue Jules Cockx 8-10, 1160 Bruxelles - Tél. +32 (0)2 730 95 11 - Fax +32 (0)2 730 98 88 TVA BE 0426.531.863 - RPM Bruxelles - FSMA 013982 A-R - www.aon.be