TRO-HÉOL LE PROJET - MA scene nationale

Transcription

TRO-HÉOL LE PROJET - MA scene nationale
TRO-HÉOL
Loop
LE PROJET
LOOP
... une planète naissant des cendres d'une étoile vue par le télescope Spitzer
Crédit photo : NASA/JPL Caltech
NOTE D’INTENTION
Avec LOOP, la compagnie Tro-heol invite cette fois-ci le spectateur à entrer dans une machine propre à susciter le
rêve et l’évasion : une machine poétique et ludique à voyager dans le temps et l’espace !
Il s’agit d’un voyage collectif que nous proposons au public, mais aussi d’un voyage intime pour chaque spectateur.
Ce spectacle ne se veut pas didactique mais émotif, laissant une part importante de réactivité, de questionnement pour le spectateur,
quel que soit son âge et son niveau de connaissance.
Partir pour un voyage palpitant et émerveillé où il sera question de Big Bang, de nébuleuses noires, de la formation
des galaxies et des planètes, et surtout de la vie.
Tout serait parti de cet événement inouï, le Big-Bang initial. Et tout l’univers qui nous entoure ne serait que la complexification de cette
extraordinaire flambée d’énergie pure.
Ressentir d’une façon intuitive le vertige de l’infini, la simplicité des premiers instants de l’univers, ainsi que son
extrême complexité, quelque 13,7 milliards d’années plus tard.
Hubert Reeves a parlé, à propos de l’humain, de poussières d’étoiles : nous serions tous constitués de poussières
d’étoiles ! Tout ce qui nous entoure l’est également : le monde animal, végétal, les choses qui constituent notre
quotidien, tout ce que peut embrasser notre regard, et tout ce qu’il ne peut pas voir (les atomes, les photons …).
L’infiniment grand et l’infiniment petit sont désormais l’objet de recherches communes, intimement liées et non plus divisées comme
elles le furent pendant de nombreux siècles. L’étude de l’un ne se fait plus sans la prise en compte de l’autre. Dans le voyage que nous
proposons, les deux sont donc les deux faces de la même médaille. L’un ne va pas sans l’autre.
La plupart des images seront créées en direct devant les spectateurs. Les images filmées et projetées en temps réel
se mêleront aux techniques traditionnelles du théâtre et de la manipulation d’objets pour créer l’illusion. Le musicien,
compositeur de musique électronique, installé sur le plateau, interagira avec les images pour compléter cet univers
sonore et visuel original.
Embarquement immédiat !
Martial Anton et Daniel Calvo Funes
Mai 2012
Genèse du projet :
Pendant la création d’Artik en 2003, la compagnie avait entrepris un travail sur les miroirs et les lumières. Le désir de
poursuivre ces recherches visuelles a croisé celui de travailler sur la notion d’infini et d’illusion, à l’intention d’un
public plus large, à partir de 6 ans.
Processus de création :
Ce contenu a imposé un mode de création inédit pour Tro-Héol constitué de temps de recherche, d’observation et de
laboratoire séquencés et répartis sur 9 mois en présence de toute l’équipe (comédiens, musicien, scénographe,
régisseurs et metteurs en scène), sans support de texte ni de récit.
>> A SUIVRE SUR NOTRE BLOG www.tro-heol.fr
Scénographie :
Comme pour chacun de nos spectacles, la scénographie est pensée comme un terrain de jeu, un déclencheur
d’imaginaire, pour l’équipe de création dans un premier temps, puis pour le public.
Il s’agit cette fois-ci, nous l’espérons, de le surprendre, l’étonner, le troubler, le faire rêver peut-être, avec une
succession d’images inspirées de ce que les scientifiques nous ont transmis certes, mais surtout de la façon dont
nous nous en sommes emparées, en y mettant notre fantaisie, en assemblant des choses parfois dissemblables,
propres à créer un choc poétique.
Nous tendrons à faire comprendre un temps soit peu la relativité de l’échelle du temps, et à faire prendre conscience
de tout ce qui nous entoure. Il ne s’agira pas de donner des réponses sur notre univers, ni d’apporter des
connaissances sur sa formation, mais de transposer par notre regard d’artiste, notre perception, la merveilleuse
alchimie de tout ce qui nous entoure, en se basant sur les connaissances d’aujourd’hui.
La scénographie sera composée en son centre d’une sorte de lucarne permettant de zoomer et « dé-zoomer » dans
l’espace, autrement dit un télescope grandeur fenêtre, véritable machine à voyager dans le temps.
Les images seront créées à vue du spectateur (selon la méthode du Meunier Hurlant). Un espace avec caméra(s) à
l’avant du plateau permettra au public d’assister à la création des images qu’il verra projetées sur le dispositif
scénique. Des petits miroirs installés autour de cette «cuisine» lui permettront d’aller plus loin dans cette complicité
et profiter de la «recette».
Avec du tout petit on peut récréer aussi de l’immensément grand. Notre machine nous permettra de zoomer à
l’échelle de l’infiniment petit et d’assister à la formation des électrons, des neutrons, des atomes… Alchimie
nécessaire à notre univers et à notre vie.
Nous souhaitons faire naître au fur et à mesure la beauté de l’espace et de sa formation, notre dispositif nous
permettra d’imprimer des images grâce à la superposition de tulles et de surfaces où nous pourrons projeter des
images.
Un travail sur l’illusion :
Le spectateur est invité à voir une partie de la fabrication du spectacle.
Apparitions, disparitions, substitutions, éloignement, rapprochements, compilation d’images, pertes de repères (estce qu’on est vraiment en train de voir ce qu’on croit voir ?).
Un voyage à travers le temps et l’espace, poétique et ludique.
Décollage immédiat ! Le spectateur est embarqué dans un dispositif scénique propre à susciter le rêve et l’évasion.
Moyens :
Il s’agit de mettre en place une dramaturgie visuelle par des moyens artisanaux tels que :

la lumière, fixen mobilen noire, blanche, stroboscopée, diffractée ...

les miroirs, fixes ou mobiles, avec ou sans tain

l’illusion

les boites noires, lanterne magique, kaléidoscope

Les reflets et leur distorsion

La superposition d’images et de points de vue …

Les projections, les manipulations de matières, tulles et tissus
La manipulation d’objets, non nécessairement anthropomorphiques, et d’éléments de décor participera à la création
visuelle.
Dispositif :
Une structure autonome englobant le public sera créée, incluant des gradins, d’une jauge de 100 personnes environ,
susceptible de s’installer sur un plateau de théâtre ou un lieu polyvalent.
La musique :
Le musicien est partie prenante du processus de création et prend part au dispositif narratif et au surgissement des
images.
Musique électronique et acoustique sera faite en direct sur le plateau, en face de l’atelier vidéo-cuisine, avec le
même dispositif des miroirs de façon à que le public puisse aussi assister à la création des sons.
« Car enfin qu'est-ce que l'homme dans la nature ? Un néant à l'égard de l'infini, un tout à l'égard du néant, un
milieu entre rien et tout. Infiniment éloigné de comprendre les extrêmes, la fin des choses et leur principe sont
pour lui invinciblement cachés dans un secret impénétrable, également incapable de voir le néant d'où il est
tiré, et l'infini où il est englouti. »
Blaise Pascal Pensées
« Rien ne se perd, rien ne ce crée tout se transforme »
Antoine Laurent de Lavoisier
« On m'a dit : "Tu n'es que cendres et poussières." On avait oublié de me dire qu'il s'agissait de poussières
d'étoiles.»
Une lectrice de Patience dans l'azur de Hubert Reeves
LOOP
..premier laboratoire de création décembre 2011

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