Une véritable hécatombe se prépare dans le val de - snudi

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Une véritable hécatombe se prépare dans le val de - snudi
Groupe de travail du CTSD du 24 novembre,
sur l'éducation prioritaire dans le 94 :
CLASSEMENT DES ECOLES EN ZEP
UNE VERITABLE HECATOMBE SE PREPARE
DANS LE VAL-DE-MARNE
Créteil le 25 novembre 2014.
A partir de la rentrée prochaine, le classement en éducation prioritaire des écoles dépendrait du classement du
collège qu'elles alimentent.
Si le collège n'est pas classé REP ou REP+, toutes les écoles qui en dépendent perdraient la classification
ZEP.Cela concerne toutes les écoles dépendant des collèges suivants qui ne seraient plus en éducation
prioritaire :
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Barbusse à Alfortville
Dulcie September à Arcueil
Romain Rolland à Ivry
Guy Moquet et Pasteur à Villejuif
Les Prunais à Villiers
Chérioux à Vitry
Si le collège est classé REP, en revanche rien n'est automatique.
Ne seraient en éducation prioritaire que certaines écoles, en fonction de leur situation.Le cas de chaque école
sera examiné au cours d'un groupe de travail qui se réunira dans une dizaine de jours à l'Inspection
Académique.
L'Inspectrice d'Académie a repris tous les arguments de la ministre (superposition des dispositifs, manque de
lisibilité, dispersion et saupoudrage des moyens, inadaptation aux « réalités économiques et sociales des
territoires » qui ont beaucoup évolué en 30 ans, etc.) d'où « iniquité » entre des établissements qui ne devraient
plus être classés et d'autres qui devraient l'être.
Force Ouvrière a expliqué que ces modifications étaient d'une grande violence pour nos collègues qui voyaient
brutalement remis en cause leurs conditions de travail (effectifs des classes, moyens spécifiques), leurs
indemnités et leurs bonifications de barème qui disparaîtraient d'ici 3 ans.
Nous avons expliqué que, pour nous, aucun établissement n'était sur-doté et nous avons demandé qu'aucun ne
soit déclassé afin qu'aucun collègue, aucun élève ne soit lésé. Madame l'Inspectrice d'académie a répondu que
tous les établissements seraient « accompagnés » et qu'elle aurait un « regard particulier et bienveillant » pour
tous ceux qui sortiraient du dispositif ; qu'on ne passerait pas brutalement « de 25 à 30 élèves » et qu'il y aurait
une clause de sauvegarde pour que les collègues conservent leurs indemnités pendant 3 ans. Nous lui avons fait
remarquer qu'il y avait une différence fondamentale entre un « regard bienveillant » et les droits établis par des
seuils.
L’inspectrice a indiqué que, si l'IA s'était basée sur les seuls critères objectifs, beaucoup de collèges auraient dû
quitter l'éducation prioritaire :
« Nous aurions pu travailler à la hache... nous avons préféré limiter les sorties nettes du dispositif en tenant
compte de la situation singulière de certains établissements. La carte de l'éducation prioritaire sera revue dans
4 ans et j'ai voulu avoir du temps pour prévoir les sorties du dispositif ».
Nous avons demandé si les décisions étaient définitives. Elle a répondu qu'il s'agissait d'une enveloppe fermée
et que si nous demandions l'entrée d'un établissement, il fallait qu'un autre en sorte, mais qu'elle savait bien
qu'en ce qui concerne notre organisation, nous refusions d'entrer dans cette discussion. Elle a demandé aux
syndicats qui avaient des propositions de modifications à lui en faire part très rapidement. Nous avons indiqué
que, quant à nous, nous lui transmettrions toutes les demandes des collègues.
Non à tout déclassement !
Non à toute baisse des moyens !
Maintien des effectifs des classes et des moyens spécifiques !
Maintien des indemnité et des bonifications de barème !