Conseil de sécurité
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S/2007/232 Nations Unies Conseil de sécurité Distr. générale 25 avril 2007 Français Original : anglais Lettre datée du 23 avril 2007, adressée au Président du Conseil de sécurité par l’Observateur permanent de la Ligue des États arabes auprès de l’Organisation des Nations Unies En application de l’Article 54 de la Charte des Nations Unies, j’ai l’honneur de vous faire tenir ci-joint le texte d’une lettre en date du 18 avril 2007, qui vous est adressée par M. Amre Moussa, Secrétaire général de la Ligue des États arabes, et a trait aux conclusions du Sommet arabe tenu à Riyad les 28 et 29 mars 2007 (voir annexe). Je vous serais reconnaissant de bien vouloir faire distribuer le texte de la présente lettre et de son annexe comme document du Conseil de sécurité. L’Ambassadeur, Observateur permanent (Signé) Yahya Mahmassani 07-31906 (F) 090507 *0731906* 090507 S/2007/232 Annexe à la lettre datée du 23 avril 2007 adressée au Président du Conseil de sécurité par l’Observateur permanent de la Ligue des États arabes auprès de l’Organisation des Nations Unies [Original : arabe] J’ai le plaisir de vous exprimer ma profonde gratitude pour votre présence et votre contribution efficace au Sommet arabe et aux pourparlers et réunions tenus parallèlement à cette conférence les 28 et 29 mars 2007 à Riyad. Dans le cadre du suivi de la concertation et de la coordination entre nos deux organisations, j’ai souhaité vous faire part des éléments les plus marquants de la déclaration de Riyad et des décisions adoptées à l’issue du Sommet, dans lesquelles étaient exposées les orientations et positions arabes concernant les différents faits nouveaux survenus dans la région, tant sur le plan politique que sur celui de la sécurité, les problèmes régionaux connexes et les questions internationales d’intérêt commun et ce, en liaison avec nos pourparlers et dans le souci de renforcer le dialogue et les échanges de vues à ce sujet : I. Développement des mécanismes de travail de la Ligue des États arabes et du cadre d’action arabe commun Les participants au Sommet de Riyad ont adopté plusieurs décisions importantes visant à développer des mécanismes et des méthodes d’action collective arabes qui permettent de traiter de l’ensemble des problèmes auxquels font face les pays arabes, tant sur les plans stratégique et politique que dans les domaines du développement et de la sécurité régionale arabes, et dont l’essentiel peut se résumer comme suit : 1. Outre la Conférence au Sommet arabe qui se tient au mois de mars de chaque année, tenir, si besoin est, une réunion au sommet arabe consultative chargée de traiter les problèmes importants ou urgents auxquels sont confrontés les pays arabes et qui nécessitent des consultations et une coordination des positions et politiques arabes à cet égard. 2. Confier au Secrétariat général de la Ligue des États arabes et à ses organes subsidiaires la charge d’engager des préparatifs en vue de la tenue d’une réunion au Sommet arabe chargée de débattre de questions économiques et sociales et des problèmes de développement, aux fins de l’adoption de stratégies et de programmes d’action arabe intégrés visant à promouvoir le secteur privé et à l’associer au processus de développement, à favoriser l’essor de projets économiques et de développement communs susceptibles d’avoir avoir un impact tangible et direct sur l’amélioration de la qualité de vie des citoyens arabes, en donnant la priorité aux projets d’infrastructures (réseaux routiers, réseaux de transport aérien, d’approvisionnement en électricité et de communication, etc.) ainsi qu’aux exigences à satisfaire pour achever la mise en place d’une zone de libre-échange arabe et à la création des conditions nécessaires à l’établissement d’une union douanière arabe. 3. Actionner les mécanismes d’action du Conseil de sécurité et de paix arabe, aussitôt que sera entré en vigueur le statut de cette instance qui est appelée à jouer 2 07-31906 S/2007/232 un rôle central dans la prévention et le règlement pacifiques des conflits entre États arabes, et devrait à ce titre, coordonner son action avec celle du Conseil de sécurité de l’ONU et du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine. 4. Charger le Secrétariat général de la Ligue des États arabes et les organisations et organes arabes compétents de suivre la question du développement de l’enseignement et de la recherche scientifique dans les États arabes, en tenant compte des conclusions du rapport complet sur la question que le Secrétaire général de la Ligue des États arabes a présenté au Sommet de Riyad, et pour donner suite aux recommandations contenues dans la déclaration de Riyad qui demandent que priorité absolue soit donnée au développement de l’éducation et des programmes d’enseignement dans le monde arabe, pour satisfaire aux exigences d’un développement et d’une modernisation globaux, et consacrent les principes suivants : esprit de dialogue, créativité, respect des droits de l’homme et participation active et constructive de la femme arabe. II. La question palestinienne et le conflit arabo-israélien 1. Les participants au Sommet de Riyad ont réitéré leur attachement à l’initiative de paix arabe telle qu’elle avait été adoptée au Sommet de Beyrouth en 2002, invité le Gouvernement israélien et l’ensemble de la population israélienne à accepter cette initiative et à profiter ainsi de l’occasion qui leur était offerte de reprendre des négociations directes et sérieuses sur tous les fronts. Les participants au Sommet ont aussi demandé à la Commission ministérielle arabe chargée de cette initiative de poursuivre leurs efforts, de créer un groupe de travail qui aurait pour tâche de prendre les contacts nécessaires avec le Secrétaire général de la Ligue des États arabes, les États membres du Conseil de sécurité, le Quatuor et toutes les parties concernées par le processus de paix, en vue de relancer le processus de paix, de mobiliser tous les efforts en faveur de l’initiative susmentionnée, et d’engager des négociations de bonne foi sur la base des éléments qui faisaient autorité et dont il avait été convenu. 2. En outre, les participants à la réunion au Sommet ont réaffirmé leur appui total au Gouvernement d’unité nationale palestinien, ainsi que leur refus de traiter avec les mesures de blocus imposées au peuple palestinien sous tous leurs aspects, et lancé un appel à la communauté internationale pour qu’elle lève immédiatement ce blocus, reconnaisse le Gouvernement d’unité nationale palestinien, traite celui-ci de manière non discriminatoire et recommence à lui fournir une aide et des subventions financières et économiques. Les participants au Sommet ont également décidé de continuer de verser au budget de l’Autorité nationale palestinienne, chaque mois à compter du 1er avril 2007, et pour une période d’un an, une aide financière arabe d’un montant de 55 millions de dollars. 3. Les participants au Sommet ont condamné les travaux d’excavation menés par les Israéliens en dessous et sur le pourtour de la mosquée d’Al Aqsa, lancé un appel aux organisations et institutions internationales compétentes, notamment l’UNESCO, pour qu’elles assument leurs responsabilités s’agissant de la préservation des lieux saints islamiques et chrétiens situés à Jérusalem-Est, réaffirmé qu’ils rejetaient toutes les mesures israéliennes visant à judaïser la ville de Jérusalem et ses alentours, souligné de nouveau le caractère illicite du mur de séparation et des colonies de peuplement israéliennes dans les territoires 07-31906 3 S/2007/232 palestiniens occupés, engagé le Conseil de sécurité de l’ONU à assumer ses responsabilités envers le peuple palestinien et à dépêcher des observateurs internationaux chargés de protéger ce peuple contre les violations persistantes par Israël de ses droits nationaux légitimes, et exigé la libération rapide des prisonniers palestiniens, en particulier des détenues palestiniennes et des enfants incarcérés dans les prisons israéliennes, conformément à la résolution 1325 (2000) du Conseil de sécurité et aux autres résolutions pertinentes des Nations Unies. 4. Les participants au Sommet ont également réitéré les positions ci-après qui ont de tout temps été celles des pays arabes, à savoir : appui au droit qu’a la Syrie de récupérer le Golan syrien occupé; rejet de toutes les mesures prises par les autorités d’occupation israéliennes en vue de modifier le statut juridique, l’état naturel et la situation démographique du Golan syrien, et dénonciation de la poursuite de l’occupation israélienne qualifiée de danger permanent pour la paix et la sécurité dans la région. III. Solidarité avec le Liban et appui à ce pays • Les participants ont réaffirmé leur solidarité entière avec le Liban ainsi que leur volonté d’offrir à ce pays et à son Gouvernement un appui politique et économique qui permette de préserver l’unité, la sécurité et la stabilité du Liban, ainsi que la souveraineté de ce dernier sur l’ensemble de son territoire. • Les participants ont réaffirmé qu’il était nécessaire d’aboutir à un accord de cessez-le-feu durable et permanent et ils ont dénoncé les violations par Israël de la résolution 1701 (2006) du Conseil de sécurité, accueilli avec satisfaction le plan en sept points que le Gouvernement libanais a présenté pour étendre la souveraineté de l’État libanais sur la totalité du territoire du Liban, invité le Secrétaire général de l’ONU et le Conseil de sécurité à prendre en considération la proposition libanaise relative aux fermes de Chebaa contenue dans le plan susmentionné, lors de l’examen de la question et de manière à garantir les droits du Liban. • Les participants ont aussi réaffirmé que les enquêtes visant à faire la lumière sur l’acte de terrorisme qu’a constitué l’assassinat du Premier Ministre Rafiq Hariri ainsi que sur d’autres crimes terroristes, de même que la traduction devant un tribunal à caractère international des personnes accusées de ces crimes, de sorte que celles-ci puissent recevoir un juste châtiment, loin de tout esprit de vengeance et de toute politisation, conformément au statut qui sera adopté pour ce tribunal, dans le cadre d’une entente entre Libanais, et sur la demande du Gouvernement libanais, conformément aux règles et principes constitutionnels qui s’appliquent, contribueront à la victoire de la justice et à renforcer la confiance qu’ont les Libanais dans leur régime démocratique. • En outre, les participants au Sommet ont invité toutes les factions et forces libanaises à engager un dialogue national fondé sur des éléments qui les rassemblent et sur les résultats obtenus au niveau de l’entente nationale, en vue d’aboutir à des solutions qui permettent à tous ceux qui le souhaitent d’œuvrer en faveur de la sécurité et de la stabilité du Liban, de manière à garantir un règlement adapté de la crise politique actuelle, et à offrir à tous les Libanais la possibilité d’assurer le respect du droit ainsi que l’application de la Constitution et de l’Accord de Taef. Les participants ont aussi exprimé leur 4 07-31906 S/2007/232 appui aux efforts déployés par le Royaume d’Arabie saoudite et par le Secrétaire général de la Ligue des États arabes en vue de régler la crise politique actuelle et de préserver l’unité, la sécurité et la stabilité du Liban. IV. Évolution de la situation en Iraq • Les participants au Sommet ont accordé une importance toute particulière à l’évolution de la situation en Iraq et sont convenus d’une vision arabe d’ensemble de la solution qui, tant sur le plan politique que sur celui de la sécurité, pourrait être apportée aux problèmes auxquels l’Iraq est confronté et s’articule autour des points suivants : – Respect de l’unité, de la souveraineté de l’indépendance, et de l’identité arabe et islamique de l’Iraq, rejet de toute tentative visant à diviser ce pays, et réaffirmation du principe de non-ingérence dans ses affaires intérieures; – La stabilisation de l’Iraq et le dénouement de la crise actuelle passent par la recherche d’une solution équilibrée, tant sur le plan politique que sur celui de la sécurité, qui permette de traiter les problèmes à l’origine de cette crise et d’extirper les causes profondes des affrontements interconfessionnels et du terrorisme; – Réaffirmation de la nécessité de respecter la volonté qu’ont toutes les composantes du peuple iraquien de décider de leur avenir politique et de souligner que la charge d’assurer la sécurité et la stabilité de l’Iraq, incombe au Gouvernement d’unité nationale, aux institutions constitutionnelles et aux directions politiques iraquiens; et réaffirmation de l’appui des États arabes et des États voisins à tous les efforts déployés en faveur de la réconciliation nationale, notamment l’action entreprise par le Gouvernement iraquien en vue d’atteindre les objectifs ci-après : 07-31906 • Agir en faveur de l’élargissement du processus politique, de manière à garantir une plus large participation des différentes composantes du peuple iraquien; • S’opposer aux conflits interconfessionnels, œuvrer en faveur de leur élimination définitive et de la neutralisation des factions qui cherchent à les attiser, lutter contre ces factions et convoquer dans les meilleurs délais et au moment voulu, une conférence générale d’entente iraquienne; • Procéder rapidement à une révision des articles de la Constitution qui sont controversés, de manière à parvenir à une entente nationale entre les différentes parties iraquiennes, conformément aux mécanismes établis et dont il a été convenu; • Revoir la loi sur la Commission de « débassification » de façon à renforcer l’action menée en faveur de la réconciliation nationale; • Réaffirmer que la citoyenneté et l’égalité sont des éléments fondamentaux de l’Iraq nouveau; 5 S/2007/232 • Veillez à ce que les richesses de l’Iraq soient réparties équitablement entre toutes les régions du pays et entre toutes les couches de la population iraquienne; • Faire en sorte que le Gouvernement procède à la dissolution de toutes les milices présentes en Iraq et s’emploie à mettre fin aux manifestations armées; • Hâter la constitution et l’équipement de l’armée et des forces de sécurité iraquiennes, sur des bases nationales et professionnelles, de façon à aboutir au retrait de toutes les forces étrangères présente en Iraq. • Les participants au Sommet ont aussi souligné qu’il était important que les États voisins de l’Iraq s’emploient activement à aider ce pays à renforcer sa sécurité et sa stabilité, de ne pas s’ingérer dans les affaires internes de l’Iraq, de lutter contre le terrorisme et de mettre un terme aux actes de violence qui menaçaient l’unité du territoire et du peuple iraquiens, et de demander au Secrétaire général de la Ligue des États arabes et à la Commission ministérielle arabe chargée de l’Iraq, de suivre les efforts déployés et les contacts pris avec les différentes parties régionales et internationales concernées en vue d’aider l’Iraq à surmonter les défis auxquels il était confronté. V. Appui à la paix, au développement et à l’unité en République du Soudan • Les participants au Sommet ont réaffirmé qu’il était important de renforcer la coopération entre l’ONU, l’Unité africaine (UA), la Ligue des États arabes et le Gouvernement soudanais en vue de hâter l’application de l’Accord de paix d’Abuja au Darfour et la mise en œuvre des mesures convenues à Addis-Abeba et à Abuja, d’associer les mouvements non signataires de l’accord d’Abuja au processus de paix en vue d’accélérer les efforts de réconciliation nationale et d’aboutir à un règlement complet et rapide du conflit qui permette de mettre fin aux souffrances humanitaires dans la région du Darfour. Les participants au Sommet ont aussi invité la Commission tripartite composée de représentants de l’ONU, de l’UA et du Gouvernement soudanais à se réunir d’urgence au niveau des experts concernés en vue de se mettre d’accord sur les moyens par lesquels l’ONU pourrait prêter une aide aux forces de l’UA opérant au Darfour. VI. Appui à la République de Somalie • Les participants au Sommet ont accueilli avec satisfaction la décision qu’a prise le Gouvernement provisoire somalien de tenir une conférence de réconciliation nationale en Somalie, souligné qu’il importait de bien préparer cette conférence de sorte qu’elle puisse rassembler toutes les parties somaliennes, et demandé instamment que l’on accélère le déploiement de la Mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM) de façon à assurer la 6 07-31906 S/2007/232 sécurité en Somalie, et ainsi, à permettre un retrait rapide des forces éthiopiennes. VII. Occupation par l’Iran des îles de la Grande Tomb, de la Petite Tomb et d’Abou Moussa qui appartiennent aux Émirats arabes unis • Les participants au Sommet ont réitéré l’appui sans réserve des États arabes à la souveraineté absolue des Émirats arabes unis sur les trois îles occupées dont il fait mention plus haut, et se sont déclarés favorables à toutes les mesures et à tous les moyens pacifiques auxquels l’État des Émirats arabes unis avait recours pour recouvrer cette souveraineté. VIII. Élimination des armes nucléaires dans la région du Moyen-Orient et problèmes liés aux utilisations pacifiques de l’énergie nucléaire • Les participants au Sommet ont décidé, d’une part, de charger les Ministres des affaires étrangères arabes de faire le point de la politique qui, durant les trois décennies écoulées, avait été suivie au niveau arabe, s’agissant des deux initiatives visant à créer une zone exempte d’armes de destruction massive et, d’autre part, de proposer des solutions de rechange au prochain Sommet arabe, en tenant compte du fait que la communauté internationale n’avait pas donné suite à la demande arabe visant à obtenir la création d’une zone exempte d’armes nucléaires. En outre, les participants ont décidé de suspendre les travaux de la Commission technique chargée d’élaborer un projet de convention visant à faire du Moyen-Orient une zone exempte d’armes de destruction massive, et en premier lieu d’armes nucléaires, qui avaient démarré en 1994 et ce, en attendant que la politique arabe soit revue à la lumière des faits nouveaux intervenus sur le plan international. • En outre, les participants au Sommet ont demandé que l’on développe l’utilisation des techniques nucléaires à des fins pacifiques dans les différents domaines qui sont au service du développement durable, et que l’on prenne en considération les besoins divers des différents États arabes, en se conformant à tous les traités, accords et autres instruments internationaux signés par ces États. Les participants ont aussi chargé le Secrétariat général de la Ligue des États arabes d’élaborer un programme arabe commun pour l’utilisation de l’énergie et des technologies nucléaires à des fins pacifiques. IX. • Outre ce qui précède, les participants au Sommet de Riyad ont adopté un certain nombre de décisions importantes touchant à d’autres problèmes politiques arabes ayant trait à l’octroi d’un appui arabe à la République fédérale islamique des Comores ainsi qu’au différend relatif à la question de Lockerbie. Dans ces décisions, les participants ont notamment réaffirmé le droit légitime qu’avait la Jamahiriya arabe libyenne d’obtenir des 07-31906 7 S/2007/232 dédommagements en réparation du préjudice matériel et moral subi du fait des sanctions qui lui avaient été imposées, exprimé la solidarité entière du monde arabe avec la Syrie, rejeté la soi-disant loi visant à « demander des comptes à la Syrie » qu’ils ont considérée comme faisant fi des principes du droit international, des résolutions de l’ONU et des principes de la Ligue des États arabes, et invité l’Administration américaine à engager un dialogue constructif et de bonne foi avec la Syrie en vue de régler les problèmes qui faisaient obstacle à l’amélioration des relations entre les deux pays. • En outre, les participants à la réunion au Sommet ont adopté une série de décisions portant sur le terrorisme international et les moyens de lutter contre ce fléau ainsi que sur l’appui au dialogue entre les civilisations, sont convenus d’élaborer un plan arabe de sensibilisation aux droits de l’homme pour la période de 2009-2014 et ont adopté une série de décisions portant sur le renforcement du cadre de coopération arabe commun avec les différents groupes et États et les différentes entités agissantes, notamment l’Union africaine, l’Union européenne, les États d’Amérique du Sud, la Chine et d’autres parties régionales et internationales concernées. Enfin, je tiens à saisir la présente occasion pour vous confirmer de nouveau que j’ai à cœur de maintenir et de poursuivre le dialogue avec vous en vue d’élargir les perspectives de coopération entre nos deux organisations dans le cadre de notre volonté commune d’œuvrer à la sécurité et la stabilité de la région arabe et du monde en général. Le Secrétaire général (Signé) Amre Moussa 8 07-31906