Keine sexuellen Übergriffe im Sport
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Keine sexuellen Übergriffe im Sport
Contre les abus sexuels dans le sport Guide à l’usage des responsables de clubs sportifs, des entraîneurs et des parents Qu’entend-on par « abus sexuel » ? Lorsqu’une personne est contrainte à participer contre son gré à un acte sexuel ou qu’elle est utilisée à cette fin, il s’agit toujours d’un abus sexuel. Par ailleurs, les actes sexuels avec les enfants de moins de 16 ans sont interdits. Dans ce cas, le fait que la victime soit consentante ou qu’elle ait participé activement à ces actes ne joue aucun rôle. La personne adulte est punissable dans tous les cas. Exception : les relations sexuelles entre personnes de même âge sont autorisées, à condition que la différence d’âge soit inférieure à 3 ans. Cela signifie qu’un garçon de 17 ans et une fille de 15 ans peuvent avoir des relations sexuelles. Formes d’abus et de harcèlement sexuels Identifier un abus sexuel n’est pas toujours une chose aisée. On peut distinguer les formes suivantes : Formes évidentes • Formes évidentes Formes subtiles • Relations sexuelles • Tentative de relations sexuelles • Viol • Tentative de viol • Pénétration orale, anale ou vaginale • Attouchements sexuels • Baisers intimes (avec la langue) • Manipulation des organes génitaux • Masturbation devant un enfant • Obligation faite à quelqu’un de se déshabiller • Pose pour des photos de nu • Exhibition d’images pornographiques • Exhibitionnisme Formes subtiles • Commentaires sur le développement • physique • Education sexuelle inappropriée • Voyeurisme Langage sexiste dégradant • Avances sexuelles • Contacts physiques superflus • Remarques et regards désobligeants Les formes sans équivoque sont des actes punissables. Le passage des formes sans équivoque aux formes subtiles est flou. Pour les formes subtiles, on parle aussi de harcèlement sexuel. Une fédération est tenue de protéger ses membres du harcèlement sexuel. 03/2014 Guide à l’usage des responsables de clubs sportifs, des entraîneurs et des parents www.spiritofsport.ch 1/2 Exemples : • L’entraîneur filme les sportifs dans la douche. • Pour aider une junior à réaliser un exercice, l’entraîneur la saisit régulièrement à l’entrejambe sans que cela ne soit nécessaire. • Un entraîneur demande à une sportive si elle est encore vierge. • Lors d’un camp d’entraînement, plusieurs juniors regardent un film porno dans la salle de détente. • Le président fait un commentaire sur le tour de poitrine des sportives. • A chaque fin d’entraînement, l’entraîneur raconte une blague équivoque. • Un joueur plus âgé envoie une photo pornographique sur le portable de ses collègues. Dans les situations suivantes, il n’y a pas d’abus sexuel : • Contacts faisant partie de l’activité sportive et n’ayant pas de connotations sexuelles, par ex. : prises entre les jambes en judo ou corrections de la position d’un nageur dans l’eau. • Les contacts physiques involontaires, par ex. : en apportant son aide pour l’exécution d’un exercice, l’entraîneur touche par inadvertance la poitrine d’une sportive. • Les gestes d’affection qui accompagnent certains sentiments, par ex. : prendre une sportive ou un sportif dans ses bras après un succès, en guise de consolation ou pour prendre congé, pour autant que ces gestes soient dépourvus d’intentions sexuelles et qu’ils soient souhaités de part et d’autre. 03/2014 Guide à l’usage des responsables de clubs sportifs, des entraîneurs et des parents www.spiritofsport.ch 2/2