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LES ÉTUDES DU CTIFL
LE MELON - PERCEPTIONS CONSOMMATEURS
ET DISTRIBUTEURS
La part des consommateurs de melon reste constante
d’un baromètre à l’autre. Elle rassemble un peu plus
de 90 % de la population. La proportion d’acheteurs
progresse et atteint le seuil de 80 %. Dans la gamme
melon, le Charentais prédomine avec un taux de reconnaissance et d’achat très supérieur aux autres types de
melon. Le taux de satisfaction demeure encore très haut
puisque 86 % des acheteurs de melon se satisfont de
sa qualité. Cependant on observe une baisse nette de
cette satisfaction ; de l’ordre de 6 points depuis 1998.
Les qualificatifs pour désigner ou définir ce qu’est un
bon et mauvais melon varient peu d’un baromètre à
l’autre. Le bon melon est aujourd’hui plus sucré, juteux
et moins parfumé qu’hier. Le mauvais est invariablement sans goût, sans sucre ni parfum mais il se caractérise de plus par une trop grande fermeté de sa chair.
Pour une petite moitié de la population, la qualité du
melon pourrait être un peu moins irrégulière durant la
campagne. La période où la qualité peut être déficitaire
reste principalement le début de saison.
Le parfum constitue toujours le facteur décisionnel
le plus important au moment de choisir un melon
sur les étals. L’aspect complète l’olfactif. Le prix se
maintient à la troisième place. Les consommateurs
marquent en 2013 leur intérêt à connaître la provenance du melon. Les usages et modes de consommation apparaissent peu diversifiés. Que les melons
soient coupés en tranche ou en deux, leur consommation s’effectue encore très largement en entrée ou
dessert sans autre ingrédient. On assiste cependant
depuis 1998 à une légère diversification des usages,
notamment au travers d’une utilisation en apéritif.
Le melon Charentais bénéficie auprès des acteurs de
la distribution et du détail d’une image très positive.
C’est en effet pour les consommateurs le légumefruit « plaisir de l’été ». Son attrait en fait un article
de tête de gondole incontournable, son prix un vec-
teur d’image discount du magasin. Les principaux
critères d’achat de la distribution sont le calibre, le
prix et la qualité. L’aspect des melons et des colis
ainsi que la tenue des fruits sont bien sur déterminants pour le référencement. Le suivi de la qualité
gustative laisse plus de place à la subjectivité au travers de dégustation et/ ou d’évaluation de taux de
sucre. La qualité satisfait globalement la distribution.
Elle apprécie une offre de melons plus fermes et plus
sucrés. Elle reconnaît et approuve la tendance à une
relative standardisation de la qualité. Ce sont bien les
calendriers de récolte des pays et régions qui fixent
le rythme des approvisionnements. On se prémunit
de risque de rupture d’approvisionnement par une
diversification des origines. Une fois l’importation
terminée, un rapprochement entre la production et
les entrepôts/ plates-formes ou les magasins s’opère
au niveau régional. Sur le rayon, le melon type Charentais se caractérise par une gamme peu profonde
avec un nombre de références réduit. La composition standard compte avant tout une référence ultra dominante en vrac à partir d’un calibre moyen.
Celle-ci peut être complétée par une ou deux autres
références plus généralement préemballées. La segmentation professionnelle s’effectue principalement
par le calibre et accessoirement par l’emballage mais
à défaut d’autre critère plus différenciant/ pertinent.
La différentiation qualitative entre Charentais vert et
Charentais jaune persiste aux yeux des acheteurs.
Cependant sa transcription sur les linéaires demeure
compliquée et le plus souvent confondue avec un
autre critère bien plus explicite qui est le pays d’origine. Les professionnels confirment leur intérêt pour
une segmentation plus large. Ils redoutent néanmoins les risques de démarque par une offre sur le
linéaire de calibres différents. Par conséquent, ils
sont preneurs de solution de marquage des calibres
indélébile ou plus largement de nouveaux critères de
segmentation.
DISPONIBLE SUR LE NET
L’étude complète est disponible sur :
www.fruits-et-legumes.net dans la
rubrique Économie et www.ctifl.fr dans la
rubrique Kiosque
Les études économiques
Le melon - Perceptions
consommateurs et distributeurs
Centre Technique Interprofessionnel
Des Fruits et Légumes
22 rue Bergère
75009 PARIS
01 47 70 16 93
www.ctifl.fr
Xavier Vernin
Édition Ctifl juin 2014
Réalisation :
Xavier Vernin
Édition numérique 2014 – 58 pages