Une délégation de TRW reçue à l`UIMM - UIMM Côte-d`Or
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Une délégation de TRW reçue à l`UIMM - UIMM Côte-d`Or
Accueil Grand Dijon Longvic Les TRW veulent être entendus Côte-d'Or - Social Les TRW veulent être entendus le 05/03/2014 à 05:03 | Vincent Gautronneau Vu 187 fois Une délégation de TRW a manifesté devant le siège de l’Union des Industries et des Métiers de la Métallurgie. Photo V. G Une délégation de TRW a été reçue hier à l’UIMM. Les salariés, de leur côté, prévoient de nouvelles actions dans les semaines à venir. TRW n’est pas mort. Près d’un an après l’annonce de la fermeture du site de Longvic qui emploie plus de 140 personnes, une délégation de salariés était présente, hier, devant le siège de l’Union des Industries et des Métiers de la Métallurgie (UIMM) à Dijon. Délégation qui a été reçue par l’UIMM, mais n’a pas pu rencontrer les représentants de l’État (la Directe, ndlr), pourtant présents dans les locaux. Devant l’une des responsables de l’UIMM, les salariés ont fait part de leur colère de voir TRW se soustraire à ses obligations légales. « TRW a profité de subventions de l’État pour s’installer en France, mais aujourd’hui, notre entreprise refuse de payer », déplore ainsi Christophe Depierre, responsable de l’intersyndicale. Du côté de l’UIMM, on a écouté. Sans pouvoir faire grand-chose et en parlant, comme d’un espoir, de « ces petites entreprises qui cherchent des usineurs en Côte-d’Or »… Pas suffisant pour donner de l’espoir aux salariés de TRW. Car le site, qui devait fermer en septembre 2013 fermera bel et bien. Récemment, les représentants du personnel ont encore rencontré la direction de leur groupe. Qui a répété le même discours, « la fermeture du site de Longvic est irrévocable ». Pourtant, l’entreprise américaine ne lance toujours pas « les démarches nécessaires à la mise en place de discussions dans le cadre du plan de sauvegarde de l’emploi. On attend toujours des contre-propositions de TRW. » Afin de continuer à mettre la pression sur leur direction, les salariés de TRW continuent donc leur combat. Le 20 février prochain, ils prendront de nouveau la route de la Pologne où « 900 salariés seront payés avec les salaires des 146 de Dijon… » Le but n’est pas de les culpabiliser, juste de « leur montrer ce qui les attend dans quelques années ». Et de faire réfléchir la direction qui « redoute que le conflit sorte de Dijon ».