Muscadet Grosplant

Transcription

Muscadet Grosplant
MUSCADET
S . D . A . O . C .
PRESENTS : MM.
EXCUSES :
ABSENTS :
D. BOUCHAUD - L. BOUCHAUD - M. CHENOUARD
J CHOBLET - P. DROUARD - J. FORGEAU - Y.JOUBERT
M. JOUSSEAUME - J. LAMBOURG - F. LAUNAY
C. VILAIN - G. VINET
MM. M. BEDOUET - J. BOSSEAU - B. CHATELIER - S. DABIN
P. GUINDON - V. GUNTHER CHEREAU - P.Y. HUGUET
P. LIEUBEAU - R. MALIDAIN - J.L. OLLIVIER - V. PETARD
J.VIAUD
MM. E. CHEVALIER - S. DUVALLET
ASSISTAIENT EGALEMENT :
MM. P. BABONNEAU - H. CHOBLET - S. DAVID - C. GAUTHIER P. MENARD - C SUTEAU
H. BRIAND, Délégué Territorial INAO
F. MACE, Directeur du S.D.A.O.C. MUSCADET
R.MAYET, Ingénieur au SDAOC MUSCADET
1. CDC Crus Communaux
2. Questions diverses
SYNDICAT DE DEF ENSE DES AP P ELLATIO NS D’ O RIGINE CO NTRÔ LES M USCADET
MUSCADET SÈVRE ET MAINE – MUSCADET COTEAUX de la LOIRE - MUSCADET CÔTES de GRANDLIEU – MUSCADET
Château de la Frémoire – 44120 VERTOU – Tél. 02 40 80 14 90 – Fax. 02 40 80 30 04
-2-
II-
CDC Crus Communaux
R. MAYET présente les quelques modifications qui ont été introduites dans les CDC des Crus Communaux
suite aux échanges avec la Commission d’Enquête qui concernent les aires de proximité et la taille.
Les propositions d’aires géographiques pour les 3 dénominations Clisson ; Gorges, le Pallet sont déjà passées
en Conseil d’Administration le 13 octobre dernier.
Quelques points de CDC restent à confirmer :
- 12 yeux francs maximum et le nombre de rameaux fructifères limité à 10 ;
- la déclaration d’affectation parcellaire avant le 1er février de l’année qui précède la récolte (renouvelable
par tacite reconduction) ;
- la charge régulière à la parcelle.
G. VINET qui a bien étudié les CDC s’étonne qu’il soit nécessaire de souscrire une renonciation à produire de
l’appellation sous-régionale si l’on revendique de l’AC.
H. BRIAND lui répond qu’en aire délimitée Sèvre et Maine le producteur est sensé conduire ses vignes en
Sèvre et Maine. S’il souhaite revendiquer du Muscadet AC, il doit remplir une déclaration de renonciation à
produire de l’appellation sous-régionale.
R. MAYET poursuit par quelques adaptations des CDC provenant de modifications plus générales des CDC
comme pour le lieu de stockage des produits phyto sanitaires et pour l’étiquetage.
Les modifications proposées des CDC des Crus Communaux sont acceptées à l’unanimité.
En l’absence de questions diverses la séance est levée pour faire place à l’Assemblée Générale des
délégués AOC Muscadet.
0000
000
00
0
SDAOC MUSCADET – Château de la Frémoire 44120 VERTOU ℡ 02 40 80 14 90 02 40 80 30 04
CA et AG 19/10/10
-3-
1
2
3
Dossier Crise Muscadet
Point sur le recouvrement des cotisations ODG
Questions diverses
I - Dossier Crise Muscadet
J. FORGEAU revient sur la situation. Il refait le point sur les mesures structurelles proposées.
En ce qui concerne la récolte, il y a moins de vin que prévu.
Pour les moûts et vendanges fraîches les prix sont indécents. Pour les sur lie la fourchette des dernières
mercuriales allait de 40 à 140 €/Hl. A la préfecture les services de l’état ont reconnu le travail réalisé par la
viticulture sur les mesures structurelles. Il a été demandé ce que faisait le négoce, interrogation restée sans
réponse. Pendant ce temps là les prix continuent à se dégrader. En conséquence, on peut estimer qu’en
l’absence de propositions décentes du négoce la viticulture n’est pas en mesure de signer des accords de
campagne. Cela veut dire application des délais de paiement prévus dans la loi, soit 45 jours fin de mois ou 60
jours à compter de la date d'émission de la facture pour les achats de raisins et de moûts destinés à l'élaboration
de vins ainsi que pour les vins et le versement d’un acompte de 15% dans les 10 jours de la signature des
contrats devient obligatoire. Toutes ces dispositions sont d’ordre public ce qui veut dire qu’aucun arrangement
privé n’est possible et que les 2 parties contractantes viticulteur et négociant sont responsables du non respect
de la loi pour les services de contrôle. De plus les CVO ne peuvent plus être appelées à compter du 1er janvier
2011 en l’absence d’accord. Par contre les moûts et vendanges fraîches de la récolte 2010 sont couverts par
l’ancien accord qui arrive à échéance au 31 décembre 2010.
Pour sortir de cette situation de blocage nous demandons des prix d’orientation qui pourraient être au niveau
moyen constaté pour la campagne 2009/2010 (soit 142 €/Hl pour le sur lie, 96 €/Hl pour les sous régionales et
87 €/Hl pour l’AC) avec 50% prix fixe et 50 % en prix indexé capé à + ou – 10%. L’objectif de
commercialisation partagé sur la campagne 2010/2011 est de 450 000 Hl.
Pendant l’été et nous n’en n’avons pas fait de publicité au SDAOC MUSCADET mais nous avons enrayé
quelques propositions d’achat en dessous de 50 €. Par contre aujourd’hui nous ne maîtrisons rien sans prix
d’orientation car nous n’avons aucun argument pour éviter la baisse des prix.
J. FORGEAU demande aux délégués leur sentiment sur la situation et de faire part de leurs réflexions.
Il est demandé les résultats de l’enquête réalisée sur les intentions d’arrachage et la reconversion.
SDAOC MUSCADET – Château de la Frémoire 44120 VERTOU ℡ 02 40 80 14 90 02 40 80 30 04
CA et AG 19/10/10
-4F. MACE donne les grandes lignes des résultats de l’enquête.
Enquête anonyme de 930 envois - 321 réponses
60 réponses de viticulteurs de + de 55 ans, 116 de 45 à 55 ans, 106 de 35 à 45 ans et 35 de - de 35 ans.
Près de la moitié (148) se disent prêts à solliciter des mesures de Reconversion pour un total de 358 Ha.
La liste des cépages envisagés les plus fréquemment cités :
- Sauvignon (28% des réponses),
- Chardonnay (25%),
- Merlot (24%),
- Pinot Gris (18%),
- Cabernet (16%),
- Colombard et Pinot Noir (6%).
91 viticulteurs se disent également prêts à diminuer leur surface pour un total de 362 Ha même sans aide.
Il s’agit majoritairement de surfaces en fin de bail (324 Ha).
Elles sont parfois importantes : de 5 à 10 Ha dans 17 cas et de 10 Ha et même à plus de 30 Ha dans 8 cas avec
quelques intentions de cessation totale d’activité.
De nombreux viticulteurs envisagent de restructurer leur exploitation en combinant RQD et abandon de surfaces
aux débouchés non garantis. Pour beaucoup ils voudraient commencer par lâcher leurs vignes en fermage.
S. DAVID évoque ensuite le problème du surstock du négoce. Certains affirment que le négoce devrait distiller
son surstock et que les grosses structures comme Castel et Grands Chais de France ne savent marger qu’à l’achat
mais pas à la vente.
P. BABONNEAU évoque le chiffre de 25 000 Hl de stock chez Castel.
R. BOISDRON estime que le négoce devrait vendre le 1/3 de son stock de Muscadet en Vin de France.
G. VINET tient à saluer le plaidoyer pour la viticulture de Joël FORGEAU lors de la réunion en Préfecture. Il a
été rappelé que la viticulture a tenu ses engagements notamment sur la distillation et qu’elle a fait des
propositions de mesures structurelles mais que celles-ci ne pouvaient réussir que si le négoce mettait aussi du
sien. Quant au stock il ne faut pas oublier qu’au sortir du gel de 2008 on était content de retrouver un niveau
normal au regard de notre commercialisation moyenne de cette dernière décennie (650 à 670 000 Hl). Pour autant
le surstock est problématique dans la situation actuelle de perturbation des marchés et nous n’avons pas de
recette miracle à court terme.
J. FORGEAU explique qu’il a été proposé en Préfecture la mise en place d’un groupe restreint avec le négoce
sous l’égide du DRAAF pour faire des propositions de dégagement de volumes. Il faut bien savoir que la famille
des vins blancs français présenterait une offre à l’équilibre : l’Alsace est à -15% et les Charentes sont à - 200 000
Hl. Par contre si nous faisons toute la campagne à 40 €/Hl pour les Muscadet nous sommes morts. Avant de
mettre éventuellement un courrier d’incitation auprès des producteurs, il faudrait des prix d’orientation.
Actuellement le négoce extérieur propose 30 €/Hl pour les Muscadet -20 €/Hl de frais de vinification. Or il nous
faudrait des prix de base à 70-80 pour l’AC et 130-140 en sur lie pour nous en sortir.
JM. COUILLAUD évoque une renégociation des prix des moûts et vendanges fraîches et la mise en place d’un
Conseil de Surveillance au sein de l’Interprofession pour éviter les dérapages.
S. DAVID ajoute que cela se fait en Champagne et que cet organe de surveillance intervient auprès de l’acheteur
qui ne respecte pas les règles.
J. FORGEAU rappelle que ce système de surveillance n’a rien de légal et qu’il ne marche, comme en
Champagne, que dans un environnement où tous les acteurs gagnent de l’argent. Des tentatives ont eu lieu à
Bordeaux via l’ODG , elles ont fait long feu.
Y JOUBERT se demande s’il ne faudrait pas discuter directement avec la GD car tous les référencements n’ont
pas été repris.
SDAOC MUSCADET – Château de la Frémoire 44120 VERTOU ℡ 02 40 80 14 90 02 40 80 30 04
CA et AG 19/10/10
-5J. FORGEAU rappelle que la GD a toujours le même discours, tant que le prix du Muscadet n’est pas calé cela
ne l’intéresse pas. Il rapporte également que certains viticulteurs font des offres en dessous des prix du négoce.
B. LANDRON se demande si nous n’avons pas perdu des consommateurs et donc que notre commercialisation
est aujourd’hui plutôt dans les 400 000 Hl et non dans les 600 000 Hl donc la différence il faut l’épandre !
J. FORGEAU explique que l’année 2009 a connu une chute ponctuelle de la consommation mondiale de 3%
du fait de la crise économique mondiale. En ce qui concerne nos marchés ils ne sont pas perdus mais nous
avons été remplacés par une addition de volumes venus d’autres appellations ou de vins de pays car il n’existe
pas d’alternative unique au Muscadet en volume.
V. ROY affirme qu’il est clair qu’il faut moins de vignes.
J. FORGEAU rappelle que pour retrouver un certain équilibre il faudrait être au maximum à 9 000 Ha. en
production pour la récolte 2011.
E. LUNEAU se demande surtout si les négociants veulent vendre du Muscadet.
J. FORGEAU affirme qu’il faudra apprendre à terme à travailler sans le négoce et non contre. Actuellement
l’urgence est d’obliger le négoce à se réintéresser au Muscadet. Cela prendra un peu de temps car le Muscadet
est une grosse machine.
E. LUNEAU demande quels sont les résultats de l’opération Planète Muscadet.
J. FORGEAU répond que la campagne média notamment radio a bien marché par contre la GD n’a pas
correctement joué le jeu car elle n’aime pas qu’on lui impose sa manière de faire. Les outils de communication
n’étaient pas adaptés aux cavistes. Les sets de table n’étaient pas très appropriés. Sur le plan complémentaire à
l’export 17 000 € ont été utilisés sur les 200 000 € mobilisables.
C. BOUIN - JACQUET regrette que le visuel ait été partout le même mais n’ait pas été décliné en fonction des
circuits de distribution.
Y. GOISLOT lance la discussion sur le montant de la CVO (4,5 €/Hl) qui représente aujourd’hui près de 10%
du prix du vin. Cette situation n’est pas tenable.
Pour J. FORGEAU ce qui est inadmissible ce n’est pas le montant de la CVO mais le prix du vin.
JM. MERLAUD estime que par solidarité il ne faudrait plus payer la CVO.
J. FORGEAU précise que dans la situation actuelle le seul levier qui reste à la viticulture pour essayer de
ramener le négoce à la table des négociations c’est le refus de signer les accords de campagne pour la période
triennale 2011/2013. En l’absence de signature des accords à partir du 1er janvier 2011 la CVO ne pourra plus
être prélevée sur les opérateurs. Par contre la perception de la CVO est couverte jusqu’à la fin de l’année donc
cela concerne les moûts et vendanges fraîches de la récolte 2010.
C. VILAIN rappelle que si les accords interprofessionnels sont quand même signés avec retard leur effet sera
rétroactif. La dernière fois que cette situation est arrivée c’était à la fin des vins aptes sur lie.
Pour B. DOUILLARD la CVO est nécessaire car sans communication on ne peut pas stimuler les ventes par
contre il faudrait bien identifier à quoi sert la CVO que l’on paye.
J. FORGEAU approuve cette remarque. Il souligne le travail de fond réalisé sur Nantes en direction des
décideurs. La communication est nécessaire mais nous avons des difficultés à payer nos factures de CVO. La
seule manière pour la viticulture d’être solidaire actuellement est de ne pas signer les accords.
B. DOUILLARD revient sur la nécessité de faire des animations en GD pour vendre du Muscadet.
G. SAVARY affirme que les volumes ne sortent pas en GD car en l’absence de prix de référence celle-ci ne
veut pas s’intéresser au Muscadet.
SDAOC MUSCADET – Château de la Frémoire 44120 VERTOU ℡ 02 40 80 14 90 02 40 80 30 04
CA et AG 19/10/10
-6C. VILAIN rappelle qu’il y a quelques années viticulteurs et négociants avaient trouvé des accords par lesquels
des viticulteurs allaient faire des animations en GD pour le négoce.
B. DE GOULAINE, B.DOUILLARD, P. MENARD et D.ROBERT seraient prêts à recommencer cette
démarche.
J. LUNEAU se demande si cette démarche n’est pas éloignée de la mentalité du négoce.
P. AUGUSSEAU n’est pas d’accord pour des animations pour des vins à 2€.
J. FORGEAU souligne que certains se demandent s’il ne faudrait pas carrément oublier le négoce et travailler
directement avec la GD en leur accordant un budget. Cependant, le dossier Planète Muscadet montre bien que la
GD n’est partenaire que si ce qu’on lui propose rentre dans son cadre.
B. LANDRON évoque l’éventualité de redéfinir le Muscadet et de réécrire l’offre.
P. BABONNEAU ajoute qu’il y a toujours un décalage en sur lie entre els volumes déclarés et commercialisés.
J. FORGEAU rappelle que le SDAOC MUSCADET avait tenté de rationaliser l’offre en sur lie mais que la
tentative à l’époque avait été torpillée par des viticulteurs-négociants.
E. AUDRAIN regrette qu’il y ait régulièrement de mauvais articles sur le Muscadet dans les journaux.
P. BABONNEAU remarque qu’il y a toujours un viticulteur pour se plaindre dans les journaux.
D. BOUCHAUD explique que du fait de cette mauvaise communication certains clients ne comprennent pas que
le prix de la bouteille à la cave ne baisse pas.
Pour B. LANDRON il faut savoir proposer les produits qui intéressent les différents circuits, GD, CHR et Vente
Directe.
B. DOUILLARD réaffirme qu’il faut surtout que le Muscadet soit mis en avant à nouveau.
J. FORGEAU revient sur la situation économique de la filière qui est moins que brillante.
JM. COUILLAUD demande si des démarches ont été effectuées auprès des banques.
J. FORGEAU explique que les banques, les fournisseurs et la MSA ont été réunis pour faire un point de
situation. Certains fournisseurs ont réaménagé la dette de leurs clients jusqu’en 2014. Les banques vont être
confrontées aux mêmes problèmes avec des exploitations qui vont réduire de surface et qui vont donc voir leurs
côtes de crédit diminuer de manière drastique.
P. SECHER souligne la faiblesse des aides à l’arrachage.
J. FORGEAU ajoute qu’il n’ y a pas d’aide à la trésorerie.
G. SAVARY demande quand est-ce que l’on manifeste ?
G. BARON affirme que le prix de la bouteille va baisser et qu’il faut réagir avant.
JM. MERLAUD affirme que le négoce doit acheter les Muscadet.
J. FORGEAU répond que si la solution à tous nos problèmes passait par les manifestations, il ne faudrait surtout
pas s’en priver et même cela peut défouler mais au final on ne sera pas plus avancé. Nous avons surtout besoin de
redimensionner notre vignoble pour la récolte 2011 pour éviter l’excès d’offre. En attendant si la campagne se
déroule sur la base de 40 €/Hl les vrais professionnels ne pourront pas résister.
SDAOC MUSCADET – Château de la Frémoire 44120 VERTOU ℡ 02 40 80 14 90 02 40 80 30 04
CA et AG 19/10/10
-7L. BOUCHAUD présente la démarche des vignerons du Pallet. Ils ont décidé de se réunir pour faire le point
entre eux de l’évolution de leur exploitation. 150 Ha de vignes seraient susceptibles d’être arrachés sur les 550
Ha que compte la commune.
Ils ont travaillé avec la Chambre d’Agriculture pour faire un premier état des lieux et organiser l’arrachage sur
leur commune pour éviter le mitage en essayant d’organiser les échanges entre exploitants. Ils se sont adressés à
leur Communauté de Communes pour avoir accès au cadastre numérisé. Ils cherchent également à négocier les
taxes foncières des terrains arrachés avec leur commune pour que ceux-ci soient exonérés. L’objectif est de
garder les terres dans le giron de l’agriculture.
J. FORGEAU insiste sur l’intérêt de ses démarches volontaires de prise en main de l’avenir viticole des
communes. Il a souhaité que les délégués AOC Muscadet soient à l’initiative de telles réunions car elles sont
plus efficaces que n’importe quel courrier. Il propose que le SDAOC MUSCADET envoie les invitations pour
ces réunions communales. La Chambre d’Agriculture accompagne ces démarches avec leurs techniciens
notamment Alain TRETON et Bernard CHEVALIER.
I II -
Point sur le recouvrement des cotisations ODG
J. FORGEAU fait état de retard dans la perception des cotisations ODG. Certains se font toujours tirer l’oreille
après 3 lettres de rappel. Le résultat de ce système est qu’avant de commencer la nouvelle campagne l’ODG
Muscadet a encore 70 000 € à récupérer. La crise viticole est en grande partie responsable de cette situation
notamment pour les vendeurs négoce même si quelques uns en profitent pour exprimer comme cela leur
mauvaise humeur.
D. ROBERT propose d’accorder une ristourne à tous les viticulteurs qui ont distillé des Muscadet.
J. FORGEAU comprend la logique mais dans ce cas il va falloir accorder cette ristourne à ceux qui vendent
des Muscadet déclassés à 30 € puis à ceux qui sont en difficulté financière et ainsi de suite ; Le problème est
quand l’absence de cotisation il n’y pas d’ODG, d’OI et donc d’appellation.
Il informe l’AG que le Conseil d’Administration a refusé majoritairement d’accorder une remise à ceux qui ont
distillé ou déclassé des volumes d’appellation. Le non paiement de la cotisation ODG est considéré comme un
non respect du processus de contrôle donc comme un manquement qui doit être transmis à l’OI puis doit faire
l’objet d’un rapport à l’INAO qui entraîne une perte de l’habilitation. Cette suspension est temporaire. Il a été
proposé que les services de l’ODG essayent de croiser la liste des cessations d’activité avec celle des
cotisations non payées.
Un dernier courrier sera envoyé aux opérateurs pour les prévenir de la transmission de leur dossier à l’OI puis à
l’INAO pour suspendre leur habilitation si leur cotisation n’a pas été payée au 25 novembre 2010 ou s’ils n’ont
pas pris contact avec l’ODG.
Il conclut que lors de la prochaine AG des délégués il faudra voter les cotisations pour la récolte 2010.
I III -
Questions Diverses
J. FORGEAU informe l’AG que les services du SDAOC MUSCADET feront des permanences à la Frémoire
avant le 25 novembre pour les déclarations de récolte et de revendication du fait notamment des difficultés
induites par la gestion de la Réserve.
Ces dates seront transmises par mail et par fax aux délégués et par mail aux producteurs.
0000
000
00
0
SDAOC MUSCADET – Château de la Frémoire 44120 VERTOU ℡ 02 40 80 14 90 02 40 80 30 04
CA et AG 19/10/10