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Judaïsme Les prescriptions alimentaires juives sont définies par les règles de la cacheroute. Il s'agit d'un ensemble de lois permettant de déterminer si un aliment est ou non permis à la consommation, en fonction de sa provenance et de sa préparation. Les aliments en conformité à ces lois sont dits kascher , c'est-à-dire « convenables » ou « aptes » à la consommation. La Bible hébraïque interdit formellement aux Juifs de consommer des aliments impropres. Par contre l'utilisation de produits non-kasher dans un but non-alimentaire, par exemple l'utilisation de cornées ou d'insuline porcines, est tout à fait autorisé. La cacheroute concerne essentiellement les aliments d'origine animale, et implique le respect d'un rite d'abattage. Règles principales : Pour les aliments d'origine animale : o ils doivent présenter des signes particuliers et, dans le cas de mammifères et de volailles, provenir d'espèces particulières o ils doivent être abattus de manière rituelle; les parties interdites à la consommation, dont le sang, le nerf sciatique et la graisse, doivent être retirées o « l'agneau ne peut être cuit dans le lait de la mère; » o seul le lait des espèces permises peut être consommé Pour les aliments d'origine végétale : o ils doivent être vérifiés afin de s'assurer de l'absence de parasites visibles à l'œil nu o certains délais doivent être observés et, dans le cas du produit de la récolte en terre d'Israël, les dîmes doivent être prélevées. o Certains aliments doivent être préparés en grande partie ou en exclusivité par des enfants d'Israël. Les plats non-kascher transmettent leur impureté aux ustensiles utilisés pour leur préparation, et ne peuvent servir pour les nourritures kascher auxquelles elles transmettraient à leur tour leur impureté. Certains ustensiles, selon les matériaux dont ils sont faits, peuvent être purifiés par application d'une flamme à une telle température que des étincelles jaillissent de l'objet si on le frotte (libboun), ou par immersion dans de l'eau bouillante (hagala). Le Judaïsme a quatre autres périodes de jeûnes : la fête de Pourim, la fête de Hanoukka, « Tou Bishvat » et « Tou Beav ». En hébreu, Kasher signifie propre, bon, satisfaisant. La nourriture Kasher c'est l'alimentation permise et définie par la loi juive. La Loi défini très précisément les aliments qui peuvent être certifiés Kasher. Sont Kasher : Les produits consommés dans leur état naturel ou état de récolte tel que les fruits et les légumes Les produits carnés provenant de ruminants ayant les sabots fendus (bovins, ovins, caprins) et abattus selon les prescriptions de la Loi. La volaille (uniquement d'élevage), abattue selon les mêmes règles. Les poissons ayant des nageoires et des écailles, et eux seuls (les fruits de mer, les coquillages et les crustacés ne sont pas autorisés). La tradition alimentaire juive est fortement inspirée des textes bibliques dictés à Moïse sur le mont Sinaï et comporte de nombreuses prescriptions auxquelles les rabbins ont ajouté des façons de préparer les aliments. C’est ce que l’on nomme la cacherout. On apprend de ce contexte qu'elles concernent tant la pureté rituelle et la sainteté que la santé. Donc on dit des juifs pratiquants qu’ils mangent cacher, mot hébreu signifiant propre ou conforme à la consommation, c’est-à-dire selon les règles prescrites. Comme les règles de la cacherout sont complexes, les aliments cachers sont tous identifiés dans leur emballage par des sigles universels : Voici quelques règles de cette pratique cachère : Interdiction de consommer du sang (pas de boudin) et de la chair d’animaux vivants : « Vous ne consommerez pas le sang, ni de l’oiseau ni de l’animal terrestre. » (Lévitique 7,26) Interdiction de manger de la viande d’animaux non ruminants ou n’ayant pas les sabots fendus. « Tout animal qui a le sabot fourchu et fendu en deux ongles, et qui rumine, vous pourrez le manger. » (Lévitique 11,3) Parmi les viandes que l’on peut manger, on trouve celles provenant du bœuf et du mouton, mais on ne peut pas manger de porc (non ruminant). Les animaux doivent aussi être abattus par un professionnel de manière à lui épargner de la douleur, à le vider de son sang et à ne pas souiller la viande. On ne peut pas manger de crustacés et de mollusques, car ils n’ont pas de nageoires, mais on peut manger les poissons qui ont des écailles (ex. saumon, truite, cabillaud). On ne mange pas non plus de toutes les sortes d’oiseaux ni leurs œufs (les rapaces, autruches et leurs œufs sont interdits). (Lévitique 11,16) On ne fait pas non plus cuire et on ne mange pas en même temps le lait et la viande. (Souvent on utilise des ustensiles différents pour ne pas « souiller » les autres aliments). « Tu ne feras pas cuire le chevreau dans le lait de sa mère. » (Exode, 23,19) Il n’y aura donc pas de fromage servi à la fin d’un repas au cours duquel on a mangé de la viande. Quand aux fruits et légumes, il est recommandé de bien les laver pour éliminer tout insecte aussi minuscule soit-il. De plus, lors de certaines fêtes, les juifs observent des pratiques alimentaires particulières comme le jeûne et l’abstinence. Selon la fête célébrée, des aliments prescrits seront consommés ou des règles de jeûne seront pratiquées. En voici quelques exemples : Pessah (la Pâque juive) : un repas nommé Seder est composé entre autres de pain sans levain, d’herbes amères, de vin, d’haroset (pâte à base de noix et de fruits écrasés) et d’un œuf dur. Shabbat : trois repas sont prévus le vendredi et on y consomme entre autres du pain, du poisson farci ou de la viande. Pourim (jour des sorts) : un jeûne est habituellement respecté la veille de cette fête. Shavuôt (pentecôte): diverses pâtisseries à base de lait et de miel sont servies pour raconter aux enfants les événements. Hanoukkah (fête des lumières) : on y sert traditionnellement des aliments cuits à l’huile, des crêpes de pomme de terre (latkes) et des beignets. Rosh Hashana (Nouvel an) : la coutume est de manger certains mets doux en prononçant des vœux : pommes et miel, bol de sésame et sucre, dattes, grenades, carottes, courges, pois chiches, navets, oignons et raisins secs. Christianisme Plus tard, dans le catholicisme, il s'agit surtout de réfréner les instincts de gourmandise. Nous parlerions plutôt aujourd'hui de « gloutonnerie », une traduction plus juste du mot grec serait "beuverie" qui correspond mieux à la notion exprimée dans la Bible. Quel que soit le mot retenu, l'excès qu'il désigne est l'un des sept péchés capitaux. Ce n'est pas le fait en soi d'apprécier la bonne chère (la bonne nourriture) qui est répréhensible mais celui de manger plus que de besoin, sans mesure. De nos jours : l'obligation de faire maigre pendant le Carême (sauf les dimanches) demeure en théorie. En pratique, certaines personnes essaient de manger moins riche, en supprimant par exemple la viande rouge, les confiseries, la pâtisserie. Par ailleurs, diverses familles continuent par tradition à manger du poisson le vendredi ; c'est souvent également le cas dans les cantines. Les seuls jeûnes encore prescrits sont ceux du Mercredi des Cendres et du Vendredi Saint. Le jeûne du Vendredi Saint (non consommation de viande) est encore suivi par de nombreuses personnes d'origine catholique, même non pratiquantes. Par ailleurs, le jeûne eucharistique a été ramené à une heure, ce qui est symbolique, sachant qu'en général au moins 30 minutes s'écoulent entre le début de la messe et la communion. Le Nouveau Testament interdit certaines nourritures: Jésus a aboli tous les sacrifices et interdictions matérielles, le sacrifice au sens chrétien est spirituel, c'est pourquoi dans la logique chrétienne les interdits alimentaires n'existent pas même si par humilité et repentance certaine périodes doivent normalement être maigres (carême, vendredi etc). En théorie, aucun aliment n'est interdit. En revanche, tout chrétien doit conformer son alimentation à certaines restrictions, qui ont pour but sa pénitence, c'est-à-dire finalement son salut. Jeûner pour assurer son salut : Le jeûne consiste surtout à se priver de certains aliments, essentiellement la viande et les graisses animales, ainsi que, selon les époques ou les lieux, les laitages ou les œufs : les jours où ces restrictions s'appliquent peuvent être donc qualifiés de "maigres". Chez les Catholiques, il n'y a pas encore si longtemps, le vendredi était le jour du poisson. A l'occasion du carême, les repas doivent également être plus "sobres". Au Moyen Âge, l'Église catholique a imposé des restrictions alimentaires essentiellement à base de jeûnes suivant un calendrier précis : deux jours maigres chaque semaine (= sans viande) : mercredi et vendredi. Un jeûne total était demandé pour le premier jour du carême, appelé Mercredi des Cendres, et pour le Vendredi Saint (une collation est aujourd'hui autorisée). On peut boire. le jeûne eucharistique : les jours où l'on communie à la messe, il est interdit de manger avant d'avoir reçu la Communion. jeûne cyclique pour les Quatre-temps et pour le carême, qui se répartit en deux périodes : l'Avent et le carême de Pâques (quarante jours ouvrables avant Pâques. Ceci représente une durée d'en général 46 jours calendaires. Le jeûne est quotidien et permanent, sauf le dimanche (car on ne fait pas carême le dimanche, jour du Seigneur). Ces jeûnes de quarante jours font référence à celui de même durée que fit Jésus, rapporté dans les Évangiles. En réaction à cette interdiction, une fête profane s'est créée la veille de carême, le Mardi gras, où a lieu le carnaval (dont une des étymologies donne "carne vale", "autorisation de manger de la viande"). Pendant le jeûne, il est interdit de consommer des aliments non maigres, c'est-à-dire la plupart des viandes, les laitages, les œufs, etc.). Cette interdiction ne concerne pas le poisson, qui devint donc le plat principal par excellence du vendredi. Le concile Vatican II abrogea ces interdictions. Chez les chrétiens il n’y a pas à proprement parler d’interdits alimentaires sinon des règles de jeûne lors de certains événements ou de traditions liés à certaines fêtes selon le pays dans lequel on les célèbre. On s’appuie sur cette parole de Jésus : « Tous les aliments sont purs. » (Marc 7,19 dans la tradition protestante) Cependant, la gourmandise a longtemps été une préoccupation dans la pratique du christianisme de manière à : ne pas faire d’excès (éviter le péché); pouvoir partager à une époque où les aliments sains se faisaient rares; avoir un corps sain (les excès sont mauvais pour la santé). La majorité des repas sont pris en commun en rappel du dernier repas de Jésus et le pain en est un élément essentiel. Le pain et le sel sont aujourd'hui encore le symbole de l'hospitalité : « Vous êtes le sel de la terre. » (Matthieu, 13) Au cours des fêtes religieuses, certains aliments entrent dans la tradition : Noël : un « réveillon » faisait suite à la cérémonie religieuse; au Québec, la dinde, les tartes et les beignets (hérités du judaïsme) avaient la faveur populaire de même que les pâtés à la viande et la tourtière. Pâques : des repas à base d’agneau (rappel de l’agneau pascal) sont servis et on offre habituellement des cadeaux en chocolat. Épiphanie (fête de la visite des mages à l’enfant Jésus nouveau-né) : en Espagne on offre noix et fruits secs. Au Canada, un « gâteau des rois » est confectionné et on y ajoute une fève ou un pois afin de couronner un roi et une reine. Action de grâce : dans de nombreux pays on célèbre encore la fête d’action de grâces en remerciement pour les récoltes. Des festins sont aussi organisés pour célébrer certains des rites de passage de la vie chrétienne : baptême, première communion, confirmation, mariage et funérailles. Islam On dira donc que boire de l'alcool ou manger du porc sont interdits. En fait, manger du porc est permis lorsque c'est la seule nourriture disponible et que l'on risque de mourir de fait. En ce qui concerne la viande, il faut qu'elle soit égorgée par un musulman, au nom de Dieu, et saignée. Il existe aussi d'autres règles, mais qui ne font pas toujours l'objet d'un consensus (comme par exemple manger de la viande de cheval). Tout ce qui provient de la mer est considéré comme permis. Les adeptes s'abstiennent de la consommation de la viande du porc et de celle des animaux dont la consommation des viandes est permise mais dont la méthode d'abattage n'est pas conforme aux rites musulmans. Les musulmans sont unanimes sur le fait que si Dieu l'a interdit c'est qu'il existe une sagesse profonde derrière cette prescription. La consommation des boissons alcoolisées est aussi interdite car l'ivresse est une cause de perte de conscience. L'islam interdit aux musulmans de nuire à leur santé et leur corps, d'où l'interdiction de fumer qui a été par la suite instaurée. L'interdiction de boire de l'alcool est inscrite dans le Coran et s'est faite de manière graduelle. En premier lieu, on a interdit que l'on prie en état d'ivresse, pour éviter de déformer la récitation du Coran et de manquer de respect lors des rites religieux. Dans un second temps l'alcool a été formellement interdit. Cette interdiction, qui s'est opérée en deux étapes, était faite dans le but de s'arracher d'une manière progressive à cette habitude qu'avaient les arabes avant la venue de l'Islam. La plus importante restriction calendaire de l'islam est le ramadan. Le ramadan commence à la 9e nouvelle lune du calendrier lunaire islamique. Pendant la durée d’une lunaison les personnes pubères et matures doivent s'abstenir de manger et de boire du lever au coucher du soleil. L'obligation s'interrompt en cas de maladie ou long voyage, sous réserve que les jours soient rattrapés dans l'année qui suit. Manger du poisson est permis, alors que manger du porc est interdit. Pour que la viande soit permise, il faut que l'animal égorgé vivant ne soit pas préalablement étourdi et ait la tête tournée vers La Mecque (lieu sacré) pour qu'il se vide de son sang. Cependant, la viande des animaux abattus par les « gens du Livre », à savoir les Juifs et les Chrétiens, est permise (halal), sauf celle interdite par l'islam, notamment la viande de porc considérée licite par les Chrétiens mais proscrite dans la tradition juive et musulmane. En principe tout ce qui provient de la mer est permis. Les interdits alimentaires de l'islam * La bête morte * Le sang * La viande de porc * L'animal abattu au nom d'un autre que Dieu. Est-il permit de transgresser les interdits alimentaires ? Oui, en cas d'absolue nécessitée, mais non pas par plaisir. Toute viande doit être hallal, c.-à-d. qu'elle doit provenir d'un animal tué selon les directives religieuses. Il est défendu de manger du porc et des produits dérivés du porc. Le poisson et les œufs sont permis, mais doivent être apprêtés loin de la nourriture non hallal. Les oiseaux hallal ne mangent pas de viande et sont acceptables; tous les autres sont haram (défendus par la loi islamique). L'alcool et les drogues ne sont pas tolérés. Les musulmans ne peuvent pas manger de nourriture qui a été bénie au nom d'un autre Dieu qu'Allah. Une personne hospitalisée pendant le Ramadan peut choisir de jeûner de l'aube au crépuscule. Les personnes qui sont malades ou qui doivent subir des traitements médicaux peuvent être exemptées du jeûne, mais leur choix doit être respecté. La loi islamique interdit aux musulmans de consommer de l'alcool, de boire ou de manger du sang et ses produits dérivés, et de manger la viande d'animaux carnivores ou omnivores comme le porc, le singe, le chien ou le chat (les poissons piscivores ne sont pas considérés comme carnivores). Pour que la viande d'un animal terrestre soit halal, il faut que l'animal soit abattu de manière adéquate par un musulman ou par des gens du livre, tout en mentionnant le nom de Dieu (Allah en arabe). L'animal ne doit donc pas être tué en l'ébouillantant ou par électrocution et la carcasse doit être saignée avant d'être consommée. Différentes règles s'appliquent aux poissons. En général, les poissons à écaille sont toujours halāl, bien que certaines fatwas déclarent les poissons dépourvus d'écailles (comme le poisson-chat) et les coquillages comme harām. Les règles d'interdiction concernant les animaux peuvent être contournées quand un musulman risque de mourir de faim et qu'aucune nourriture halāl n'est disponible. Les adeptes s'abstiennent de porc, considéré comme impur, d'alcool car l'ivresse est dite ramener l'homme à la dimension de l'animal. L'islam interdit au musulmans de nuire à leur santé et leur corps, d'où l'interdiction de fumer a été par la suite instauré. L'interdiction de boire de l'alcool est inscrite dans le Coran et s'est faite de manière graduelle. En premier lieu, on a interdit qu'on prie alors qu'on est ivre ce qui évitait de déformer le Coran et manquer de respect lors des rites religieux. dans un second temps l'alcool a été formellement interdit. cet interdiction a deux étapes était dans le but d'une meilleur acceptation de la loi. Tout comme les juifs, les musulmans observent des règles alimentaires précises énoncées dans le Coran. « Vous sont interdits la bête morte, et le sang, et la chair de porc, et ce sur quoi on a invoqué quoi que ce soit d’autre que Dieu. » (Coran, sourate v.3, 4 et 5) On distingue ce qui est permis halal de ce qui ne l’est pas haram. Des sigles sont apposés sur les aliments pour permettre aux musulmans de les identifier. Par exemple, on ne doit pas manger de porc ni de boudin. Les adultes ne boivent ni vin ni boissons alcoolisées. On ne peut pas non plus manger de la viande d’un animal qui n’a pas été égorgé selon les règles, de telle manière que la bête ne souffre pas : « Quand vous égorgez, égorgez humainement », a demandé Muhammad Pour que la viande soit halal, on égorge l’animal en prononçant les paroles rituelles : « Au nom de Dieu, Dieu est le plus grand. » « Vous sont interdits la bête trouvée morte, le sang, la chair de porc, ce sur quoi on a invoqué un autre nom que celui d'Allah. » (Coran, sourate 5) Les règles d’interdiction concernant les animaux peuvent cependant être contournées quand un musulman risque de mourir de faim et qu’aucune nourriture halal n’est disponible Les poissons et aliments de la mer sont permis : « L’eau de mer est pure et ce qui y vit est licite », nous dit encore Muhammad. Pour le Livre saint musulman, les légumes sont symboles d’abondance : « Et (rappelez-vous) quand vous dîtes : "Ô Moïse- Moussa, nous ne pouvons plus tolérer une seule nourriture. Prie donc ton Seigneur pour qu'Il nous fasse sortir de la terre ce qu'elle fait pousser, de ses légumes, ses concombres, son ail (ou son blé), ses lentilles et ses oignons !…" » On remarque que, dans le monde musulman, les convives mangent souvent dans un plat commun mis au centre de la table et que, parfois, les hommes et les femmes mangent séparément. Finalement, sachons que l’islam demande d’être raisonnable en toute chose. Au cours de certaines fêtes, les musulmans observent aussi certaines règles de jeûne (un des cinq piliers de l’islam), un effort pour attester la priorité donnée à la foi; un temps pour se tourner vers Dieu. Ramadan : pendant le mois que dure le Ramadan, les musulmans ne peuvent ni manger et boire ni fumer entre le lever et le coucher du soleil. Repas de l’Iftar : débute souvent par des dattes, de l’eau ou du lait. La fête du sacrifice (Aïd al-adha) : presque partout dans le monde, on égorge un animal (souvent un mouton) et la viande est distribuée aux pauvres. D’autre part, une grande variété d’aliments nous vient du monde musulman : Les nombreuses pâtisseries et les gâteaux à base de miel (hama, baklava) Le thé à la menthe (auquel on ajoute parfois des amandes) qui est fort répandu dans les pays musulmans Le pain sans levain (pain pita) qui constitue un aliment de base du monde islamique Les kebabs (petits morceaux de viande enfilés sur une brochette et grillés) Les épices telles que la cardamome, le cumin, le curcuma. Hindouisme Voici des citations de textes sacrés hindous sur l'ahimsâ et le végétarisme : « Le refus de la viande est le plus grand refuge de la religion, du ciel, et du bonheur. S’abstenir de blesser est le plus grand des principes. Il est, là encore, la plus grande des pénitences. Il est également la plus grande des vérités parmi toutes les preuves d'affection. La viande ne peut pas être retirée de l’herbe ou du bois ou de la pierre. A moins qu’une créature vivante soit tuée, cela ne peut être réalisé. Donc, tu es dans la faute en mangeant de la chair. ... Si personne ne mange de la chair, il n'y a alors plus personne pour tuer des êtres vivants. L’homme qui tue des êtres vivants les assassine pour le bien de la personne qui mange de la chair. Si la chair est considérée comme non comestible, il n'y a alors plus d'abattage d’êtres vivants. « Une personne bien au courant des principes religieux ne doit jamais offrir quelque chose comme de la viande, des œufs ou du poisson dans les cérémonies de Shrâddha, et même si l'on est Ksatriya (guerrier), on ne doit pas manger de telles choses. » (Bhâgavata Purana 7.15.7) Le végétarisme n'a rien d'obligatoire pour être « hindou » . En vertu du principe de non-violence (ahimsa) envers toute forme de vie, tous les Jaïns ainsi qu'une grande partie des bouddhistes, des hindouistes et des sikhs sont végétariens. Les hindous évitent de manger du bœuf puisque les bovins sont considérés comme sacrés. Certains hindous sont végétariens. Ce n'est pas une pratique universelle. Ceux qui le sont ne mangent ni viande, ni poisson, ni œufs et ni produits contenant ces aliments. Les aliments végétariens et non végétariens ne doivent pas être cuits ensemble. Certains végétariens ne mangeront que des fruits et des légumes crus. Les hindous qui ne sont pas végétariens ne mangent normalement pas de viande de bœuf ou de porc et, dans certains cas, ils ne mangent pas d'œufs ni de produits dérivés des œufs. Ces aliments ne doivent pas être cuits avec les aliments acceptables. On pratique communément le jeûne les jours de nouvelle lune et pendant certains festivals religieux. On peut jeûner complètement pendant une période pouvant aller jusqu'à 24 heures ou s'abstenir de consommer des aliments solides. Le jeûne n'est pas une pratique universelle, mais il est considéré comme une marque de dévotion, un sacrifice, un moyen d'aider à la méditation. Les hindouistes sont souvent végétariens afin d'appliquer la non-violence à toute forme de vie. La croyance en la réincarnation est fondamentale dans le bouddhisme le jaïnisme et dans l'hindouisme : nous avons été, nous sommes et nous serons (peut-être) tous des animaux au cours de nos innombrables vies. Certains brahmanes sont non seulement végétariens, mais végétaliens, c'est-à-dire qu'ils ne consomment aucun produit d'origine animale (lait, etc.). On peut constater que dans la plupart de villes saintes hindoues, il existe une interdiction de tous les aliments non-végétariens et de tous les alcools, et une interdiction légale existe même sur l'abattage de vaches dans presque tous les États de l'Inde. Le cuir d'une vache morte de cause naturelle est cependant acceptable. La plupart des hindous voit la vache comme le meilleur représentant de la bienveillance de tous les animaux — puisqu’elle est l'animal le plus apprécié pour son lait, elle est révérée comme une mère. La vache est le symbole du pouvoir du brâhmane et de l'Ahimsâ54. Le jeûne Le jeûne a un rôle important dans la religion hindoue. Les croyants observent différentes diètes selon leurs croyances personnelles et les coutumes locales. Le jeûne est considéré comme une marque de dévotion, un sacrifice, un moyen d’aider à la méditation. Voici quelques exemples : Des hindous jeûnent pendant certains jours du mois (le 11e jour de chaque cycle lunaire ainsi qu’à la pleine lune). Certains jours de la semaine sont des jours de jeûne spécifiques des croyances de chacun et d’une divinité favorite. Le jeudi est un jour de jeûne très répandu dans le nord de l’Inde. Finalement, jeûner durant les fêtes religieuses est assez commun. Chez les hindous, les diètes de jeûne sont diverses. Si le jeûne est strictement respecté, la personne qui jeûne n’absorbe aucune nourriture, ni solide, ni liquide, du coucher du soleil jusqu’à 48 minutes après le lever du soleil du jour suivant. Dans d’autres cas, jeûner peut signifier se contenter d’un seul repas par jour. Par contre, dans tous les cas, un hindou, même non végétarien, ne doit pas manger ou même toucher des produits issus d’animaux (œufs, viande, etc.) le jour du jeûne. Le code alimentaire et évitent de manger du porc, car il est considéré comme impur. ne mangent ni viande, ni poisson, ni œufs, ni produits contenant ces aliments. Les aliments végétariens et non végétariens ne doivent pas être cuits ensemble. Certains végétariens ne mangeront que des fruits et des légumes crus. e sont pas végétariens ne mangent pas de viande de boeuf ou de porc et, dans certains cas, ne mangent pas d'œufs ni de produits dérivés des œufs. Ces aliments ne doivent pas être cuits avec les aliments acceptables. Les aliments cuits dans l’huile et dans le lait seront préférés à ceux cuisinés dans l’eau. Tout comme les musulmans, les hindous recherchent des viandes provenant d’animaux égorgés par première intention (viande halal ou viande cachère). Tous les hindous aiment se nourrir de lait et de laitages, de riz et de lentilles, de fruits et de légumes, crus de préférence. Il faut noter que l’ail, l’oignon, le poireau, les champignons et tout ce qui est cultivé au milieu de matières impures ne sont pas consommés. Bouddhisme Code alimentaire Les codes alimentaires peuvent différer selon les écoles bouddhistes. Les observations qui suivent sont donc générales. o Les adeptes et les sectes peuvent s'adonner au végétarisme. o On recommande aux bouddhistes de manger les aliments qui poussent dans leur partie du monde. o Les bouddhistes, même les personnes qui devraient être végétariennes, doivent manger de la nourriture qui correspond à leurs besoins personnels en matière de santé, même s'il ne s'agit pas de nourriture végétarienne. o Les bouddhistes s'abstiennent en général de consommer des drogues pouvant altérer l'esprit, y compris l'alcool. Les Bouddhistes ne peuvent pas manger de viande et de légumes de la famille des oignons. Comme source de protéines, ils mangent principalement des graines de soja et du gluten de froment. Les produits qui induisent une dépendance sont également formellement interdits chez les Bouddhistes. Les bouddhistes sont souvent végétariens afin d'appliquer la non-violence à toute forme de vie. Le végétarisme est une pratique alimentaire qui exclut la viande. La plupart des régimes végétariens contemporains occidentaux incluent le miel, les œufs, le lait et ses produits dérivés. Pour les pratiquants de cette religion, le fait de manger de la viande diminue l’esprit de compassion et implique d’être associé d’une manière ou d’une autre à l’action de tuer des animaux. Les Bouddhistes ne peuvent pas manger de viande et de légumes de la famille des oignons. Comme source de protéines, ils mangent principalement des graines de soja et du gluten de froment. Les produits qui induisent une dépendance sont également formellement interdits chez les Bouddhistes. Les bouddhistes sont souvent végétariens afin d'appliquer la non-violence à toute forme de vie. Spiritualités autochtones Le jeûne est une des nombreuses façons pour les Autochtones canadiens de prendre part à une expérience spirituelle. Le jeûne peut se poursuivre pendant une ou plusieurs journées. Un ancien peut fournir des directives pour le jeûne et s'assurer que la santé de la personne est adéquate pour les conditions du jeûne. On peut également demander à un médecin d'évaluer la santé de la personne. Pendant la période de jeûne, on s'abstient de consommer toute nourriture et boisson. On peut exiger des aliments particuliers pour certains rituels ou célébrations. Ces aliments sont différents selon les traditions de la tribu. Suivant la tradition, les amérindiens évitent de manger leur animal de totem ou au contraire le mangent dans un cadre rituel à des fins magiques ou lors d'une festivité. Sachez que le repas qui se trouve devant vous comprend des aliments autochtones traditionnels. Ils prennent par contre une forme différente de celle à laquelle vous êtes habitués : de la dinde sauvage avec une farce de riz sauvage, des pommes de terre sauvages, du pain bannock (pain écossais cuit en galette) et du pain de maïs, des courges, des haricots et, pour le dessert, une purée de baies sauvages. Si vous deviez faire un voyage à travers le pays, vous seriez étonnés d’apprendre combien de produits alimentaires que vous croyiez canadiens sont en réalité autochtones, et remontent à une époque encore plus lointaine. Parmi ces produits on trouve notamment : le sirop d’érable, les bleuets, la citrouille, les crosses de fougères (têtes de violon), le riz sauvage, le bison, le caribou, l’orignal, le saumon, la truite, la palourde, l’omble arctique et d’autres aliments provenant de la nature. La nourriture est très présente lors de certaines cérémonies comme la suerie hygiénique qui exige du participant qu'il prenne un repas. Au cours de certains rites, des aliments spéciaux seront consommés. La nourriture sacrée des Saulteux, par exemple, est le riz sauvage, le maïs, les fraises et la viande de cerf. Chez les Cris des Prairies, le menu du festin se compose habituellement de pain de bannique, de soupe, de viandes sauvages et de fruits (surtout des amélanches ou des cerises de Virginie écrasées). Pour les Indiens de la côte ouest, les repas sacrés comprennent souvent du poisson apprêté d'une façon spéciale. Bien que les aliments varient dans chaque cas, leur importance symbolique demeure la même. On peut exiger des aliments particuliers pour certains rituels ou célébrations. Ces aliments sont différents selon les traditions de la tribu. Un rite exige que l’autochtone renonce à toute nourriture ou boisson, c’est ce qu’on appelle le jeûne. Cette expérience est l’une des nombreuses façons pour les Autochtones canadiens de prendre part à une expérience spirituelle. Le jeûne peut se poursuivre pendant une ou plusieurs journées. Un ancien peut fournir des directives pour le jeûne et s’assurer que la santé de la personne est adéquate pour les conditions du jeûne. On peut également demander à un médecin d’évaluer la santé de la personne.