Managing ecosystem services in agricultural landscapes

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Managing ecosystem services in agricultural landscapes
 Managing ecosystem services in agricultural landscapes: Capturing benefits and understanding trade‐offs Sarina Macfadyen CSIRO Ecosystem Sciences, Clunies Ross St. Acton, ACT 2601, Australia email: [email protected] Mardi 20 mars 2012 – 11h Salle de conférence INRA Abstract: Recent declines in biodiversity in agricultural landscapes have increased interest in the link between biodiversity and ecosystem services. Natural pest control and pollination are examples of two important ecosystem services that may directly contribute to productivity on farms. The cost of replacing natural pest control services can be quantified and directly accounted for through the use of insecticides to control pest populations. Despite benefits to the farmer from the optimisation and use of these services, their conservation is rarely explicitly considered when making farm management choices. For these services to be relied upon by the farmer we must have an understanding of how the species involved function across space and time. Research efforts to date have focussed on understanding how land‐use choices (i.e. what crops we plant, where) impact species richness and abundance. The likely impact on an ecosystem service is then inferred. I will illustrate how we can start to assess species interactions and functional diversity directly in agricultural landscapes using studies from Australia and the UK. These approaches provide greater opportunities for us to directly measure ecosystem services, and ultimately predict how management choices may impact these services. Résumé: Le déclin de biodiversité dans les paysages agricoles a entrainé un regain d’intérêt pour l’étude des liens entre biodiversité et services écosystémiques. Les régulations biologiques des ravageurs et la pollinisation sont des exemples de services écosystémiques importants susceptibles de contribuer directement à la productivité des exploitations agricoles. Le coût d’un service de régulation biologique d’un ravageur peut être quantifié et directement évalués par le coût que représenterait l'utilisation d’insecticides. Malgré les avantages pour l'agriculteur de l'optimisation et l'utilisation de ces services, leur conservation est rarement prise en compte explicitement lors des choix de gestion agricole. Pour que les agriculteurs puissent compter sur ces services, nous devons comprendre comment les espèces sont impliquées dans les fonctions de régulations biologiques dans l’espace et le temps. Les efforts de recherche à ce jour ont cherché à comprendre quel impact les choix d’utilisation des terres (i.e. quelle culture planter, où) ont sur la richesse spécifique et l'abondance. L'impact probable sur un service écosystémique est ensuite déduit. Je vais illustrer comment nous pouvons commencer à évaluer les interactions entre les espèces et la diversité fonctionnelle directement dans les paysages agricoles en utilisant des études australiennes et anglaises. Ces approches nous offrent davantage de possibilités de mesurer directement les services écosystémiques et finalement, de prédire comment les choix de gestion peuvent avoir un impact sur ces services.