Cours premières s

Transcription

Cours premières s
Cours Grandet!
Séance deux, !
support: le
portrait de Grandet,!
la description Balzacienne, ses outils, ses mis en oeuvre.!
!
A) CONTEXTE!
!
!
1) Contexte!
Le portrait physique de Grandet intervient au début du livre et il suit de longs passages qui
ont précédé la rencontre de l'homme par son bilan, son inventaire indiquant donc que ce
qui compte chez lui, c'est sa fortune.!
!
Culture générale: le pieds est une unité de mesure qui a évolué plusieurs fois et qui se
situait aux alentours de la proportion de un mètre égal trois pieds. (Grandet est un homme
d'un mètre 66)!
!
La description se fait écartée et elle ne suit aucuns ordres apparent: les mots "tailles,
genoux, épaule, visage, cheveux, nez....." le désordre est voulu. La palpation de
protubérance crânienne était une science à laquelle on croyait au XIXe siècle. Si le crâne
de Grandet propose des protubérances, c'est que on lui soupçonne une personnalité
complexe.!
!
Séance 2, suite.!
!
Introduction: Nous allons étudier le commentaire sous les axes suivants. Quel portrait
Balzac, dresse t-il de grandet? !
!
I. Un portrait réaliste!
a) les procédés réaliste!
!
b) les points de vue!
c) théorie du milieu (psychormophologie)!
!
II. Un portrait moins "vrai" qu'il n'y parait.!
a) un avare!
b) un homme tout de contraste!
c) caricature!
!
!
Au physique, Grandet était un homme de cinq pieds, trapu, carré, ayant des mollets de
douze pouces de circonférence, des rotules noueuses et de larges épaules; son visage
était rond, tanné, marqué de petite vérole; son menton était droit, ses lèvres n'offraient
aucunes sinuosités, et ses dents étaient blanches; ses yeux avaient l'expression calme et
dévoratrice que le peuple accorde au basilic; son front, plein de rides transversales, ne
manquait pas de protubérances significatives; ses cheveux jaunâtres et grisonnants
étaient blanc et or, disaient quelques jeunes gens qui ne connaissaient pas la gravité
d'une plaisanterie faite sur monsieur Grandet. Son nez, gros par le bout, supportait une
loupe veinée que le vulgaire disait, non sans raison, pleine de malice. Cette figure
annonçait une finesse dangereuse, une probité sans chaleur, l'égoïsme d'un homme
habitué à concentrer ses sentiments dans la jouissance de l'avarice et sur le seul être qui
lui fût réellement de quelque chose, sa fille Eugénie, sa seule héritière. Attitude, manières,
démarche, tout en lui, d'ailleurs, attestait cette croyance en soi que donne l'habitude
d'avoir toujours réussi dans ses entreprises. !
!
!
Au physique marque la transition après transition des deux paragraphes sur l'état des
biens de Grandet qui est donc le premier élément à retenir de cet homme. Détail exacte
qui s'intègre dans le réalisme. Une silhouette condensée, qu'on perçoit par la double
anaphore "trapu et carré". Il y a une anaphore plus précise du mot "carré". La première
approche nous la voyons de loin. Il n'y a pas de point mais un point virgule qui est une
volonté de description longue. Le mot "tanné" signifie homme du peuple, agriculteur. Les
précisions sur le menton renvoie à des analyses psychomorphologiques très à la mode à
l'époque et vulgarisé dans le petit Albert. Grandet possède un visage de prédateur
accentué par les dents blanches qui sont destinées à renforcer le caractère carnassier de
Grandet difficilement possible dans le contexte. La référence au basilic animal mythique
porte le sens d'hypnotisme. Le basilic est un animal mythique qui existe depuis la nuit des
temps. Les protubérances sont toujours de la psychomorphologie et cette-ci indique un
caractère complexe, intelligent et retord. L'extrême précision pour les cheveux renvoie tout
de même. Avec l'or, renvoie à des figures d'abondance. Sur la fin du XIXe. à un
renversement des valeurs. Les valeurs chrétiennes disparaissent au profit des valeurs
matérialistes et si nous devions par exemple les portraits comparés d'Harpagon et de
Grandet nous verrions que le second est valorisé par ce qui est critiqué par le premier. "
son nez..." nous montre la caricature du sorcier. Nous voyons une oxymore et égoïsme.
Nous voyons le mot "héritière" dénonce ce que le mot fille pourrait avoir de normal.
L'asyndète de l'attitude-manière des marches vient en figure d'insistance sur la confiance
en lui qu'il a. La phrase a changé de sens que de contact aisé c'est cependant quelqu'un
de contact en bronze. C'est un vêtement caricatural, hors temps, qui nous dresse le
portrait pour résumé donc ce portrait. Nous avons à faire à un homme décrit avec une
grande ménuci et un grand luxe de détail qui nous donne dans un premier temps
l'apparence d'un homme plausible. Mais certains aspects nous renvoie à la fois au
manuel de spychomorphologie de l'époque et aux caractéristiques trop typique d'un avare
de province que le portrait de Grandet est une caricature cachée.!
!
Séance trois, support:
l'excipit !
objectif: questionner un excipit!
objectif 2: maîtrise du commentaire composé. !
!
a)Texte et contexte !
!
Nous sommes en présence d'un texte de Balzac auteur du XIXe siècle, considéré comme
le précurseur du réalisme qui est l'auteur d'une oeuvre immense "la Comédie humaine"
dont Eugénie Grandet est tirée. Notre extrait est une ultime partie du livre.!
!
Notre extrait s'ouvre par une opposition antithétique entre "une immense fortune" et dans
le premier morceau de la phrase un résumé de ce qui va être développé. Dans un premier
temps, qui va être re-développé ensuite "pauvre Eugènie Grandet" lignes 2,3. Il y a une
anaphore sémantique et lexicale, utilisée dans des buts d'insistance d'explications et de
mise en valeur de la reproduction de comportement d'Eugènie (pourquoi: fin naturaliste). Il
y a une double anaphore de "allumer" et une opposition avec "éteindre" tout cela pratiqué
dans un cadre rigoureux, organisé. La continuité vécu avec le mot " toujours". Il y a une
accumulation de privatif, l'auteur insiste sur cette accumulation privative. L'idée qui dégage
du texte est qu'elle a beaucoup "de rien". Le portrait est dessiné par cette figure de
"l'accumulation privation" qui fait revivre son père. Ce qui est confirmé par le mot "
parcimonieuse" auquel s'oppose le mot " si" qui dément le mot "parcimonieux". L'oxymore
"médisance noble" met en valeur ce qui est le propre d'Eugènie. L'asyndète qui suit
montre la multiplicité et la diversité des actions caritatives. La multiplication des adjectifs
mélioratifs "Pieuse", "chrétien" , "richement" viennent comme une cohorte se battre contre
la médisance. Nous notons que l'auteur répète cette idée de ragot par le mot "médisance"
et après le mot "raillerie" de madame de Bonfont. Le sens de l'onomastique montre qu'elle
est gentille "Bonfond". Il y a le vocabulaire de la sanctification, noble-coeur, et "les
sentiments les plus tendres". Finalement selon Balzac, ce qui échappe à la sainteté chez
Eugènie Grandet, le seul sentiment humain est l'avarice et l'auteur insiste sur sa défiance
envers les hommes car elle n'aime que la bonne (Nanon). Il y a un champ lexical
extrêmement louangeux qui pose Eugènie comme une grande âme faite pour aimer mais
qu'aura perverti son éducation et ses désillusions. Le mot "première" placé en fin de
phrase montre la responsabilité de se qui se passe pour le crime d'une personnalité. Tel
est l'histoire de cette femme résume tout le livre et y apporte une forme de morale car
Balzac y supprime l'illusion référentielle et se montre comme narrateur omniscient et se
montre même comme créateur d'apologue car il donne une morale à cette histoire. Il
résume et amplifie les qualités affectives d'Eugènie par le mot "magnifiquement" auquel il
oppose le privatif "". La fin de l'histoire est une sorte de pieds de nez puisque cette fois
encore l'onomastique intervient puisqu'on parle maintenant d'un époux potentiel sous le
nom de "Froifont" qui est l'inverse de "Bonfont". Il ne cherche même plus la crédibilité. !
!
Commentaire composé: !
!
Nous allons nous interroger sur les modalités de finalisation d'Eugènie Grandet. Nous
commencerons apportés par cet incipit!
I) Des renseignements portés par l'incipit.!
a) Eugénie devient une sainte!
b) Eugénie est la fille de son père: une avare !
c) Elle finit seule, entouré de médisance.!
!
II) Un excipit qui transforme!
a) Une façon de dénoncer l'illusion référentielle.!
b) Un immense gaspillage !
c) L'inscription d'une forme d'éternité!
!
Conclusion: Cet excipit n'est pas conclusif puisqu'il s'ouvre sur l'hypothèse d'un autre
mariage. Cependant toutes les questions posées ont trouvé résolution. Par l'excipit,
l'auteur a modifié la perception de l'oeuvre dans la mesure qu'elle tient une forme de
morale explicite. Balzac semble nous dire "Voyez les ravages d'une éducation avaricieuse
sur un coeur simple et bon. Mais nous pouvons nous demander si la vérité littéraire peut
exister dans un projet qui a pour ambition de peindre la société, ceux qui a pour
conséquence pour chaque personnage, une caricature.!
!
Possibilité de troisième axe: Un excipit réaliste!
a) Le refus d'une fin agréable et romanesque!
b) Le type de la vieille fille pieuse !
c) Une volonté de précision qui passe par des détails infimes. !
!
AIDE INDIVIDUELLE!
!
Selon vous, dites si vous pensez que le classicisme est un courant littéraire de rupture de
continuité tourné vers le passé. !
!
Période durant laquelle certains auteurs adoptent un processus d'écriture commun, (artistique:
peinture, architecture, musique).!
!
Règles !
ordo neglectus (ordre négligé)!
- symétrie et maitrise!
- modération!
- Piacere ducere (plaire et instruire)!
!
Le classicisme est le principe de la réécriture de texte antique, celons les principes de symétrie et
d'ordre liés aux règles et dans une langue que l'académie française a crée en 1630, et veut aussi
pure et nette que possible. Nous nous interrogeons pour savoir si un courant littéraire basé sur la
réécriture des textes antiques dans une langue maitrisée par une langue stricte est un courant
d'évolution ou de régression ce que nous verrons dans trois parties....!
!
(oeuvres du classicisme: La princesse de Clèves, madame de la Fayette, toutes les pièces de
racine et Molière, une partie des pièces de Corneille (Le Cid), Malherbe, Rotrou, La Fontaine).!
!
!
Dix arguments dans le classicisme qui montrent que c'est une régression: !
- l'interdiction d'inventer, obligation d'utiliser des textes du passé.!
- absence de virtuosité dans le choix de la langue.!
!
Castiglio ridendo mores, horace!
Corriger les moeurs par le rire. !
!
(Réciter par Molière)!
!
Emile Zola a dit "Le roman n'a pas que le but de peindre il doit aussi corriger."!
Pensez-vous comme lui, que le rôle du roman soit définit dans cette phrase? !
!
!
Emile zola: chef de fil "la lettre ouverte, j'accuse" dans le journal aurore XIX,!
C'est un écrivain engagé qui a compromis sa vie pour sa cause. !
!
!
Emile Zola, auteur du XIXe siècle, est le chef de fil du réalisme. Il a écrit la nouvelle "la
lettre ouverte, j'accuse" !
Nous allons nous interroger pour savoir si le roman est essentiellement fait pour corriger
les moeurs. Nous y répondrons en trois parties: la première étant "Castiglio ridendo
mores", la deuxième partie!
!
Emile Zola, est un auteur du XIXe siècle, fondateur du naturalisme. Il écrivit un célèbre
cycle romanesque, Les Rougon-Macquart, qui compte des romans comme "La fortune des
Rougon", "Nana", "l'Assommoir", "Germinal", ou "L'Argent". Il est celui qui a publié la lettre,
"J'accuse", dans le journal L'Aurore pour défendre l'affaire Dreyfus, ce qui l'a obligé à faire
en Angleterre. C'est un écrivain engagé qui a compromis sa vie pour la cause. nous allons
nous intéresser à l'idée de Zola qui vent que le roman a également pour but de corriger et
pas seulement de peindre la société. Nous y répondrons en trois parties: la première!
Séance quatre: Analyse sur
scène!
objectif: analyser un
dialogue. !
!
!
Ce texte est un texte de référence et doit donc mettre mis en parallèle d'une étude ou un
avare vient à découvrir que son or a disparu. Notre problématique d'étude du texte sera
donc la scène qui oppose Eugènie et son père sera réaliste ou caricaturale? !
!
I) Une scène canonique en littérature!
a) Constat de la perte !
b) Recherche du voleur !
c) Moyen de récupération ou de punition !
!
II) Une scène qui cherche la vérité !
a) Noblesse d'attitude d'Eugènie!
b) Modération relative des propos de l'avare!
c) Du théâtre au roman.!
!
Problématique plus générale à appliquer à une scène de dialogue:!
nous allons analyser ce texte en nous demandant qui maîtrise cette scène, quelles
informations nous apprenons pour la suite de l'oeuvre. !
!
!
Ce texte se compose en trois parties: la première l'interrogation, la deuxième la loi et la
troisième l'autorité. !
père: Il est tout d'abord en colère , il calcule et pour finir , il est autoritaire!
fille: Elle est tout d'abord passible, ensuite froide, et pour finir elle est dans son droit. !
!
Au théâtre, ou dans les dialogues, il existe une règle qui dit que celui qui parle le plus
maîtrise le discours. L'analyse de l'attitude des deux personnages doit nous conduire à la
compréhension de l'inversion des rapports de force. Phrase clef du texte: "elle n'est plus
Grandet que je ne suis Grandet". Balzac utilise beaucoup l'humour dans ce roman:" —
Maudit serpent de fille! ah! mauvaise graine, tu sais bien que je t'aime, et tu en abuses.
Elle égorge son père! Pardieu, tu auras jeté notre fortune aux pieds de ce va-nu-pieds qui
a des bottes de maroquin. Par la serpette de mon père, je ne peux pas te déshériter, nom
d'un tonneau! mais je te maudis, toi, ton cousin, et tes enfants! Tu ne verras rien arriver de
bon de tout cela, entends-tu?"!
Il dit qu'il n'y a pas de vertu pour les bourgeois mais pour les nobles oui. "Les plus
honnêtes filles peuvent faire des fautes, donner je ne sais quoi, cela se voit chez les
grands seigneurs et même chez les bourgeois"!
!
!
!
Nous allons analyser dans une première partie l'attitude du père Grandet puis nous
verrons quelle attitude lui oppose sa fille et nous chercherons à savoir si ce texte est
réaliste ou si sur quelques points il sombre dans la caricature. !
!
a) Le père Grandet donne toutes les marques de la colère. Sa voix, lui qui bégaye
quelques fois, est parfaitement fluide: " dit Grandet d'une voix qui alla crescendo et qui fit
graduellement retentir la maison". La ponctuation "?!", les phrases courtes, les insultes
"maudit serpent...", il passe du "tu" au "vous" ("allez dans votre chambre") et il montre
clairement son échelle de valeur. Il montre qu'il aurait préféré que sa fille perde sa vertu
plutôt que son or.!
!
b) Il va tenter de faire pression sur les sentiments. Il insiste sur le lieu où le "crime" a été
commis. Il insiste sur la rareté de son or; Il utilise au moins cinq fois les mots père et fille
dans cet extrait. Il s'exclame "tu sais bien que je t'aime, elle égorge son père" nous
sommes dans l'excès tout cela dans le but de la faire culpabiliser. Il insiste sur "tu es chez
moi, chez votre père" et il est offensé dans ce qu'il a de plus cher. Le vocabulaire de
l'affectif est très présent. !
!
c) Cette autorité va se résumer par une question et demie: avait-elle le droit de donner,
peut-il récupérer son argent. Il émet un doute sur le droit légal de donner:" tu es une
enfant". Le dernier sursaut et qu'elle se résout à la perte si elle est compensée. Puisque la
loi ne lui permet aucunes attitudes c'est la force qui va suppléé et il l'a met au pain et à
l'eau. !
!
II. La fille qui va répondre à plusieurs attitudes du père. A la colère, elle répond par le
silence. Nous le voyons avec les mots "entêtement, secret, elle devient rusées, cruauté,
immobilité".Le silence d'Eugènie est mis en valeur par: Balzac et son père qui le remarque
tous les deux. Elle est aussi d'une grande froideur, "muette et froide. Elle fait des signes
de tête. !
!
Conclusion intermédiaire: Eugénie est aussi muette que son père volubile, et est aussi
froide que son père qui est stoïque !
!
III. Réalisme ou caricature!
Les naturalistes disaient des réalistes rien ne leur échappait "les tâches de graisse sur le
fauteuil, la couleur et le grain du papier de tenture n'ont pas de secret pour eux" nous
allons donc nous appliquer à trouver une extrême minutie mais voir que cette extrême
minutie peut nous conduire à quelque chose de très grossier.!
!
a) Dans ce passage nous suivons le moindre changement d'intention de Grandet, au
moindre froissement de sourcil. L'attitude du père est dépourvu de sentiment autre que
l'avarice. Nous voyons même la médiocrité de ce qu'il pense quand il regrette que se ne
soit pas sa vertu qui est été prise. Il y a une précision des références liées à la dette et au
créance. Précisons enfin et constance de la médiocrité du père. Mais justement, ne peuton dire que tout cela est excessif et que pour le mettre au service d'une démonstration de
l'avarice, l'auteur n'a pas été un peu trois loin. En effet sur bien des éléments de cette
tirade, nous avions vu que nous pouvions rire. Balzac en fait trop. Exemple flagrant qui le
montre "jeter sa fortune"... La façon dont Grandet associe devant nous, est aussi
caricaturale. !
!
Le soucis réaliste de Balzac qui s'est doublé d'un tableau précis de la réaction du père à
l'annonce de la destruction de la fortune, nous montre d'une certaine façon la limite du
genre qui finit par desservir une réel vérité. !
!
!
Séance 5, le baiser d'Eugénie et Charles!
!
pages 288 sur 462. Folio!
!
Comment l'auteur s'y prend-il pour détourner l'arquétipe de la scène sentimentale: la
scène de baiser en introduisant l'argent l'auteur a complètement perverti les codes de la
scène romantique. Nous allons nous appliquer à dégager d'un côté tout ce qui appartient à
ce type de scène "normale" exemple: le baiser, le banc, le coin sombre"... Dans un
deuxième temps, nous montrerons en quoi il ne s'agit pas d'une scène romantique et pour
se faire nous passerons pas des symboles: noyer, banc pourri, porte de bouge. !
!
I. Les mécanismes et attente d'une scène sentimentale de baiser. !
a) Un lieu et un couple!
b) une déclaration!
c) un baiser. !
!
II) Un détournement.!
a) le couple: l'homme n'est pas intéressé par la vertu et non pas l'argent. !
b) une déclaration: une déclaration de revenue putatif et unilatéral.!
c) un baiser dans un mauvais lieu !
!
III) Un baiser réaliste!
a) il ne sacrifie pas au utopie tous lieux et gens pour faire vrai!
b) la déclaration idéale est une utopie!
c) un décor peu romantique pour un baiser à effet de vérité!
!
Cette scène est une scène traditionnelle du roman sentimental. Nous avons vu dans une
première partie les ingrédients de la scène de classique puis nous avons constaté les
différences notables avec notre scène pour arriver à l'évidence de la volonté réaliste dans
l'écriture réaliste de ce passage. !
!
Les fonctions de la description suite: !
La description, remplie de multiple fonction qui peuvent s'entremêler.!
a) Une fonction imitative permet d'authentifier le monde représenté en donnant au lecteur,
l'illusion du réel. !
b) Une fonction informative voir didactique qui offre au narrateur le moyen de transmettre
un savoir sur la réalité.!
c) Une fonction narrative quand la description participe au développement de l'intrigue et
livre des indices sur des personnages ou annonce un épisode de l'histoire. !
d) Une fonction ornementative!
e) Une fonction symbolique: le jeu des métaphore entre les formes et les idées et le texte.!
L'incipit peut être imitative,symbolique et narrative. !
La description du père Grandet et de Charles est symbolique. !
!
Théâtre
!
!
!
!
Séquence cinq: Le texte théâtrale et sa représentation du XVIIe siècle à nos jours.!
Première partie: oeuvre complète.!
Corneille, Le Cid. La représentation théâtrale et le goût du scandale.!
objectifs: le théâtre, son histoire, texte et représentation, savoir lire et comprendre,
classicisme. !
!
!
!
!
Séance 1, révision des près requis. !
Support: cours !
!
Objectif: Se remettre en mémoire tout ce qu'il faut savoir sur l'histoire du théâtre et sur le
classicisme. !
!
I. Histoire de théâtre: Rappel.!
Le théâtre est né en Grèce, avant le IVe siècle avec Jésus Christ. Il tire ses origines de
cérémonie liturgique!
!
1) Sacrifices humains, (Bacehanales Dyonysades: fêtes propitiatoire du printemps et de) !
=
l'automne > But fertiliser la terre prospérité) !
Sacrifice animal (bouc: bouc émissaire, tragos au grec: tragédie)!
=!
Sacrifice simulé: naissance du théâtre. !
!
!
Exercice civique: le citoyen est obligé d'y aller il est payé. !
Ce n'est pas le mêmes publics: !
!
Aristocrates
Dans le texte
Peuple
Nobles et grands de
ce monde.
Personnages
Gens du peuple:
paysans, avocats,
médecins..
Antichambre ou parvis Lieux
de château
Lieux de la vie de tous
les jours
Crimes ou actions
scélérates des très
grands de ce monde.
Actions
Tout ce qui se passe
dans la vie.
Temps très anciens
Temps
Temps contemporain
de l'époque d'écriture
!
!
!
!
II. Du baroque au classicisme. !
Nous avons vu dans le roman que la langue française en constante évolution depuis le
latin a fait l'objet d'une stabilisation en 1630, date de la création de l'académie française et
donc d'une volonté de créer le premier dictionnaire, qui a pour vocation de stabiliser
l'orthographe et le sens d'un mot. C'est une étape fondamentale dans l'histoire de la
langue française. Cependant le début du XVII siècle est marqué par le massacre de la St
Barthélémy en 1572: guerre de religion. Cette période très tourmentée produit une
littérature marquée par l'omniprésence de la mort, une importante richesse
d'ornementation marqué par une importante volonté décorative.!
!
Cette cohabitation avec la mort entraîne un élan vers la spiritualité et l'élévation, vers le
mouvement, en quatre, une absence de stabilité. On appelle ce courant le baroque en
référence aux perles irrégulières et chatoyantes, barrocos.!
Il faut absolument maitriser le baroque pour comprendre le classicisme. !
Lors de son accession au pouvoir, Louis XIV, va instaurer une époque de tyrannie qui va
stabiliser la guerre civile et imposer des normes et des règles. Louis XIV va édicter des
règles de régularité, de stabilité, d'harmonie, de simplicité apparente, et de soumission à
deux principes: 1) Le piacere ducere (plaire et instruire) 2) L'auteur ne peut pas faire
d'inventions. Il doit se soumettre à la suprématie des textes antiques et ne pourra donc
que se livrer à un travail de réécriture ou d'amélioration de ses textes. !
L'exemple le plus marquant étant par contre la fontaine qui tire ses fables de plaute ou
hysope avant de les réécrire à sa manière. Le XVIIe siècle est donc le siècle majeur de la
réécriture. !
!
L'ordo neglectus. (l'ordre négligé) c'est le site du XVII siècle, grande rigueur sous une
apparence de faciliter.