LA COMPOSITION DE GEOGRAPHIE
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LA COMPOSITION DE GEOGRAPHIE
Fiche Méthodologie LA COMPOSITION DE GEOGRAPHIE L’étude du sujet de composition S’accorder un temps de réflexion pour déterminer la problématique Une fois le sujet distribué, imprégnez-vous pendant plusieurs minutes de la question posée. Repérez les motsclés et déterminants pour cerner la problématique du sujet (en clair, la question qu’il faut vous poser pour répondre précisément au sujet demandé, en évitant ainsi le hors sujet). En aucun cas vous ne pouvez faire de hors sujet si vous prenez le temps de bien vous imprégner du sujet, de l’analyser et de trouver « l’idée maîtresse », cette fameuse question que vous vous posez pour traiter le sujet. En d’autres termes, la problématique est une autre expression du sujet sous forme de question, elle est ce qui va vous guider tout au long de votre réflexion quant au contenu à établir dans votre dissertation. En vous accordant du temps au début de l’épreuve pour ce faire, vous poserez calmement le sujet et pourrez ainsi éviter l’écueil de la précipitation qui n’est jamais prometteur. Travailler au brouillon Une fois que vous avez cerné le thème exact du sujet autant que l’espace géographique concerné, vous devez prendre une feuille de brouillon et coucher sur le papier les idées qui vous semblent entrer dans le cadre du sujet posé : des politiques menées et des évènements clés, des noms de villes, de pays et de régions incontournables qui doivent être cités. Bref, vous devez puiser dans vos connaissances en faisant travailler votre mémoire ; exercice d’autant plus facile si vous êtes serein, confiant et positif... Concevoir un plan Dès que vous avez fait le tour de la question sur le brouillon, il faut, deuxième grande phase de la préparation de la rédaction, établir un plan, toujours au brouillon. Quel que soit le type de plan choisi, cherchez toujours une certaine originalité – intelligente – afin de faire sortir votre copie du lot. N’oubliez pas en effet que le plan est déterminant, tout comme l’introduction et la conclusion. Le plan, par principe, permet de structurer votre rédaction réflexion, en ordonnant vos idées par grandes familles thématiques. Vous devez établir un plan en deux voire trois parties au maximum, avec une grande idée par partie. Au sein de chacune d’elle, vous aurez deux à trois paragraphes, chacun développant une idée majeure, elle-même composée d’idées secondaires appuyées sur des exemples précis ; le tout alimentant la grande idée principale de la partie dans lesquels ces paragraphes s’intègrent. Les différentes phases de la dissertation L’introduction Elle est destinée à présenter votre plan, de manière générale. Elle comprend quatre points essentiels : l’accroche ou phrase d’accroche, le contexte, la présentation de la problématique (ou idée maîtresse) et enfin le plan lui-même. La phrase d’accroche, qui peut d’ailleurs être une citation, est destinée à accrocher, à attirer l’attention du correcteur. Car, ne l’oublions pas, vous devez savoir « vendre » votre copie, la rendre attractive. En effet, le correcteur – qui est, lui aussi, un être humain – est exposé à la fatigue, à la baisse d’attention et d’intérêt pour les copies (surtout s’il franchit le cap de la cinquantaine voire la centaine de copies corrigées, et ce dans un temps limité !). Il est donc essentiel de parvenir à susciter son intérêt. Le contexte : replacez le sujet dans son contexte (cadre spatial et thématique global). Phrase d’accroche et contexte sont associés dans un même paragraphe. Mise en page par Arthur Villet - Méthode de la Composition pour le Baccalauréat de Géographie La problématique du sujet traité : vous devez en quelques phrases démontrer que vous avez bien cerné la question posée à travers le sujet. Cette problématique est aussi le fil conducteur de toute votre démarche, de votre développement. L’ensemble de votre travail doit lui apporter une réponse. L’annonce du plan présente succinctement les deux à trois parties que vous avez décidé de développer. Le développement : corps du devoir On l‘a dit, chaque partie comporte plusieurs sous-parties ou paragraphes au sein desquels vous développez une idée appuyée par un exemple. C’est en effet à travers ces illustrations de votre propos que vous démontrez combien vous connaissez le programme, que vous avez des connaissances soigneusement accumulées et correctement assimilées. Chiffres, noms, événements bien choisis sont destinés à mettre en relief l’idée que vous exprimez et, en même temps, montrent au correcteur que vous maîtrisez parfaitement le sujet. L’ensemble est mis au service d’une réflexion critique sur le sujet posé. La conclusion Une fois votre rédaction achevée, vous devez passer à la conclusion qui, comme l’introduction, doit être rédigée au préalable au brouillon. Reste donc à la recopier, en remodelant parfois une ou deux phrases, une ou deux expressions. Car il n’est pas rare qu’en la relisant après plus d’une heure de réflexion sur le reste de la dissertation des maladresses vous apparaissent clairement. D’autres idées peuvent aussi vous venir à l’esprit. Il vous faut donc les ajouter dans la conclusion. La conclusion doit rappeler les idées essentielles que vous avez développées. La dernière phrase de votre conclusion doit comporter une ouverture, une idée nouvelle qui amplifie quelque peu le sujet traité et qui peut constituer une « passerelle » vers un thème qui englobe et élargit la problématique essentielle. Elle peut être amenée sous forme de question, d’interrogation ou, tout simplement, d’affirmation. Attention cependant à ne pas poser de fausse question qui frôle la naïveté ou qui n’apporte en fait aucune ouverture ! La relecture Une fois le point final mis sur votre copie, répétons-le, il faut à tout prix procéder à une relecture attentive de votre devoir. A coup sûr, vous avez laissé quelques fautes d’orthographe, d’accord ou même d’expression. Or de telles erreurs laissées dans la copie ne peuvent que vous causer un tort certain. Elles perturbent une lecture sereine et concentrée du correcteur. En buttant sans cesse sur des maladresses d’expression et d’orthographe, le professeur ne peut être que moins enthousiaste sur le jugement à porter sur la copie. Mise en page par Arthur Villet - Méthode de la Composition pour le Baccalauréat de Géographie