dissertation

Méthodologie de la dissertation (précisions) : La rédaction de l’introduction, de la conclusion et du
développement
I. L’introduction :
Elle se compose de trois parties :
-
L’accroche sert à introduire le sujet général. On peut utiliser un fait historique ou d’actualité par exemple
-
La problématique est elle-même composée de trois parties :
- La définition (adroite) des termes SES du sujet.
- La justification du sujet : montrez l’intérêt de la question qui vous est posée et reformulez la en montrant
qu’il y a problème.
- La limitation du sujet dans le temps (période d’analyse) et dans l’espace (pays ou régions du monde).
NB : ces trois sous-parties ne doivent pas forcément se distinguer l’une de l’autre, ni même se succéder dans cet
ordre. N’hésitez pas à mélanger ces trois sous-parties. L’ensemble doit être fluide : utilisez les mots de liaisons
(donc, puisque, car, or…).
-
L’annonce du plan : vous annoncez simplement vos deux ou trois parties en essayant d’éviter les « dans un
premier temps… ».
La rédaction de l’introduction se fait au brouillon. Vous devez lui attacher beaucoup d’importance car c’est le
premier passage qui sera lu par le correcteur. Ces trois parties doivent être apparentes : trois paragraphes.
II. La conclusion :
Elle se compose de deux parties :
- La réponse à la question de synthèse, soit sous forme de véritable réponse (à nuancer le plus souvent), soit sous
forme de résumé des idées que vous avez développées.
-
L’ouverture : elle consiste à introduire une nouvelle interrogation liée au sujet posé mais différente cependant,
une sorte de nouveau problème attenant au sujet mais que vous n’avez malheureusement pas le temps de traiter
ici. Les pièges à éviter : reprendre le même sujet, les ouvertures « science fiction ».
Ces deux parties doivent être apparentes : deux paragraphes. La rédaction de la conclusion doit se faire au
brouillon avant celle du développement : il est possible qu’en fin d’épreuve vous n’ayez plus assez de temps pour
rédiger une conclusion convenable, or la conclusion est la dernière partie de votre devoir que lit le correcteur avant
de le noter…
III. La rédaction du développement.
Plus votre devoir sera clair, plus le correcteur le lira avec facilité et plus il aura tendance à faire preuve de
clémence. Il s’agit donc de veiller à ce que le correcteur comprenne l’articulation de vos idées :
-
Sur la forme, il est nécessaire de soigner votre présentation : le devoir doit être aéré. Sautez trois ou quatre
lignes entre l’introduction, le développement et la conclusion. Sautez deux lignes entre la première et la
deuxième partie (et la troisième) du développement). Sautez une ligne entre vos sous-parties (A) et B)). Allez à
la ligne à chaque idée principale (1) et 2)). Votre plan doit être lisible au premier coup d’œil.
-
Sur le fond : Chaque grande partie doit commencer par l’annonce de vos sous parties. Chaque sous partie doit
débuter par une annonce des idées principales. Les deux ou trois grandes parties de votre devoir doivent être
séparées par une phrase de transition. Le correcteur saura alors très précisément quel est le fil de votre
pensée et il la comprendra d’autant mieux.
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