rapport de mission : participation a l`atelier regional du gndr cotonou

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rapport de mission : participation a l`atelier regional du gndr cotonou
RAPPORT DE MISSION :
PARTICIPATION A L’ATELIER REGIONAL DU GNDR
COTONOU (BENIN)
Février 2012
Introduction
Du 19 au 25 février 2012, M. Julien Nimbrata OUEDRAOGO et M. Adama GNANOU,
ont effectué une mission à Cotonou au Bénin pour prendre part à un atelier régional de
planification du Global Network of Civil Society Organisations for Disaster Reduction
(GNDR), (Région Afrique de l’Ouest et du Centre). Cet atelier qui s’est tenu du 22 au 23
février 2012 avait pour objectif de réfléchir sur les actions à entreprendre pour le VFL
2013 et de faire des propositions de restructuration du Réseau.
JOUR 1
Le mercredi 22 février, les travaux ont commencé à 9h30 minutes dans la salle de
conférence de l’hôtel du port de Cotonou sous la direction de M. Andy, Président de
Shalom International et Coordonnateur Régional du GNDR. Les pays présents à cet
atelier étaient le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la Côte-d’Ivoire, le Niger, le
Nigéria, le Sénégal et le
Togo. Cette rencontre a aussi connu la participation du
Coordonnateur Général et de la Chargée des affaires administratives
du GNDR,
respectivement M. Marcus et Mme Régine.
Après la présentation des participants à cette rencontre, le modérateur de la séance M.
Andy a présenté l’historique du GNDR depuis sa création jusqu’à nos jours.
Il ressort de cette présentation que le GNDR n’est pas une ONG qui dispose de fonds
destinés à financer des activités, mais un Réseau d’organisations de la société civile
engagées pour la cause de la réduction des risques de catastrophes. Ce Réseau se donne
pour mission de suivre et d’évaluer la mise en œuvre du Cadre d’Action de Hyogo par les
pouvoirs publics. Il est présent dans plus de 70 pays à travers de monde, dont une
quinzaine en Afrique. L’Afrique de l’Ouest est fortement représentée par huit pays.
Depuis sa création en 2007, il a déjà engrangé des succès au niveau international ; en effet,
le Réseau a réussi par exemple à influencer les débats à Genève sur les stratégies
d’intervention dans les pays pauvres en matière de risques de catastrophe.
Après ce point d’historique, des témoignages ont été faits sur la conduite des activités du
VFL 2011 au Niger, en Côte d’Ivoire et au Benin. Ce qui a permis aux uns et autres de
s’imprégner des expériences de pays membres du GNDR.
Le point suivant a consisté pour chaque délégation
de présenter les différentes
catastrophes qui surviennent de façon récurrente dans son pays. Au niveau du Burkina
Faso, la délégation a cité quelques cas de catastrophes récurrentes, qui surviennent
presque chaque année dans notre pays.
Il s’agit des inondations, des attaques acridiennes, de la sécheresse, de l’érosion des sols
dans les zones cotonnières, des éboulements de sols sur les sites miniers, la consommation
des alcools frelatés, etc.
Après ces échanges sur les risques de catastrophes, un document dénommé « document de
stratégie, issu du feedback des consultations électroniques » a été présenté aux
participants. Il s’agit d’un document synthèse issu des échanges en ligne et consolidé
depuis Londres comme document de base des travaux pour cet atelier.
Les participants ont été repartis en deux groupes (groupe de francophones et groupe
d’anglophones), afin d’analyser et amender de façon plus approfondie ce document de
stratégie.
Six (06) points ont fait objet d’échanges et de discussion. De façon spécifique, il s’agissait
de confirmer ou d’infirmer les propositions déjà faites au sujet des orientations à donner au
VFL futur, à travers les échanges en ligne.
A la restitution, les propositions présentées par les deux groupes se résumaient autour des
points suivants :
La création d’alliances avec d’autres OP en vue d’élargir le réseau au niveau
national
Conduire un plaidoyer à l’endroit des décideurs politiques et des communautés à la
base.
Organiser un forum national avec les OSC pour définir un plan d’action national
Conduire une campagne d’information et de sensibilisation à l’endroit des
communautés à la base.
Mettre en place une équipe bilingue pour la traduction des textes au niveau de
Londres
Faire un diagnostic des risques existants dans chaque pays
Développer des groupes thématiques par pays et par région
Ces propositions ont été prises en compte dans la stratégie du GNDR qui fut adopté par les
participants.
A l’issue des échanges du premier jour, l’équipe de Londres a été invitée à apprécier et
apporter des commentaires sur les conclusions des échanges de la journée.
JOUR 2
Au deuxième jour de l’atelier (Jeudi 23 février), les participants ont échangé sur trois
thématiques importantes, à savoir :
 L’identification d’actions prioritaires pour l’année 2013
 les stratégies de mobilisation des fonds
 et la restructuration du Global Network.
Au sujet des actions prioritaires, trois actions ont été identifiées et validées.
1- La recherche pour la constitution d’une base de données sur les risques de
catastrophes au niveau de chaque pays. Les résultats de ces recherches devront être
synthétisés pour avoir un document unique au niveau régional.
2- Le renforcement des capacités des NCO/PO afin qu’ils soient mieux outiller pour
mener à bien leur tâche.
3- Un plaidoyer au niveau national afin d’influencer les actions des décideurs
politiques sur la nécessité de prendre en compte des populations vulnérables et au
niveau communal pour susciter une prise de conscience des populations afin
qu’elles se responsabilisent davantage dans la gestion des risques de catastrophes.
Au sujet de la stratégie de mobilisation des fonds, il faut souligner que le GNDR a pour défi
de mobiliser 12 millions de dollars pour 2013, pour le financement de ses activités. Alors, il
a été préconisé d’une part de mettre l’accent sur la mobilisation des fonds au niveau
national à travers d’autres bailleurs y compris le secteur privé et les banques, et d’autre
part, de monter un projet régional commun et le soumettre au niveau international pour
financement.
Au sujet de la restructuration, il a été arrêté ce qui suit :
-
Au niveau national, le NCO sera considéré comme point focal autour duquel
s’organisent les OP nationales adhérentes et sympathisantes. Le NCO rend compte
au coordonateur régional, qui à son tour rend compte à la coordination
internationale ;
-
Chaque NCO est membre du comité régional ;
-
Chaque région doit être représentée au niveau international.
Les travaux se sont achevés avec des échanges directs avec le Coordonnateur Général ; ce
qui a permis de d’avoir une compréhension du GNDR et de son fonctionnement. Avant de
clôturer son intervention, il a rappelé que : « le GNDR n’est pas un réseau qui donne des
subventions, mais nous appuyons les structures pour la création de petits fonds pour financer
les activités au niveau local ; nous insistons sur la transparence dans l’utilisation de ces
fonds.»
Conclusion
Cet atelier régional a été très riche en échanges et a permis de donner des orientations
claires pour la suite des actions du GNDR et la mise en œuvre du VFL 2013.

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