Notes du cours : Comptabilité générale - Jey

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Notes du cours : Comptabilité générale - Jey
ECOLE INDUSTRIELLE ET COMMERCIALE DE WAVRE (EICW)
Enseignement supérieur économique / Graduat en Marketing – Niveau 1
(Année académique 2003-2004)
Notes du cours : Comptabilité générale
Professeur : Madame Jeannine VANESSE
TABLE DES MATIERES
CHAPITRE I : Introduction à la comptabilité............................................................................. 3
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CHAPITRE II : Le cycle comptable............................................................................................. 9
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CHAPITRE III : Les opérations d’achat et de vente................................................................ 15
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CHAPITRE IV : Les principales charges de l’entreprise........................................................ 17
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CHAPITRE V : Les effets de commerce................................................................................... 22
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CHAPITRE VI : Les opérations financières et les virements internes ................................. 23
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CHAPITRE VII : Les acomptes reçus ....................................................................................... 25
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CHAPITRE VIII : La clôture de l’exercice................................................................................. 26
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CHAPITRE I : Introduction à la comptabilité
1. LA CRÉATION DE L’ENTREPRISE COMMERCIALE
La période précédent la création d’une entreprise commerciale impose toute une série de démarches
détaillées dans le cours de droit commercial. D’un point de vue comptable, nous nous intéressons plus au
choix et analyses à faire qui déterminerons la dite entreprise.
Le cours de comptabilité générale s’intéresse à la comptabilité des commerçants. Il est utile de savoir que
certaines petites entreprises peuvent se contenter d’une comptabilité dite "simplifiée" en opposition avec la
comptabilité en double que nous expliciterons plus loin.
1.1. Forme juridique
Une des premières questions à se poser dans la démarche de création d’une entreprise commerciale est la
forme juridique.
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1.2. La responsabilité de l’entrepreneur
La première chose à laquelle je vais penser en ouvrant un commerce, c’est ma responsabilité.
Personne physique : la personne physique peut tenir une comptabilité simplifiée alors que les sociétés
sont obligées de tenir une comptabilité double (exception faite des S.N.C. et S.C.S.). La personne physique
est directement responsable de son entreprise. Son patrimoine et celui de l’entreprise ne font qu’un. En cas
de faillite ses biens privés pourront donc, dès lors, faire l’objet d’une saisie dans le but d’apurer la dette.
Société commerciale ou personne morale : l’entrepreneur et la société sont 2 personnes juridiquement
bien distinctes. Nous avons donc deux personnes l’une physique et l’autre morale qui ont deux personnalités
juridiques propres et deux patrimoines distincts. En cas de faillite ses biens privés ne pourront donc, dès lors,
pas faire l’objet d’une saisie dans le but d’apurer la dette de la société (sauf exceptions crf cours de droit
commercial).
1.3. Différence entre la comptabilité double et simplifiée
Comptabilité simplifiée : tenue d’un livre d’achat, de vente et de trésorie dont l’utilisation est simple et ne
requiert en général quasiment aucune connaissance de la comptabilité.
Exemple : Le jardinier qui achète une tondeuse inscrit simplement dans son livre d’achat qu’il a acheté une
tondeuse pour un prix X chez un fournisseur Y.
Comptabilité double : pour chaque opération il y a systématiquement 2 mouvements. Cette comptabilité
se déroule en deux grandes parties appelées bilan et compte de résultat.
Exemple : L’entreprise de jardinerie achète une tondeuse. D’une part dans le bilan ses avoirs augmenteront,
d’autre part ses dettes aussi.
3
2. LE BILAN
Lorsque la direction d’une entreprise est amenée à prendre une décision, il est nécessaire qu’elle puisse
disposer de l’information nécessaire et le système qui l’élabore est appelé "Comptabilité".
Les informations qui ont une incidence financière sont collectées, classées et présentées sous la forme d’une
information structurée appelée "Comptes annuels" (Le Bilan, le compte de résultat, l’annexe + le bilan social
pour les entreprises qui doivent publier leurs comptes annuels).
Le Bilan se présente sous la forme d’un tableau détaillant, d’une part les sources de capitaux d’une entreprise
et, d’autre part, leurs utilisations.
Les sources de capitaux se trouvent mentionnées dans le tableau de droite : appelé "Passif".
Les utilisations de capitaux sont détaillées dans le tableau de gauche : appelé "Actif".
Actif
BILAN
Passif
Utilisations de capitaux
Ressources de
l’entreprise
2.1. Actif et passif
Comme nous le savons déjà, le bilan est divisé en deux parties : l’actif et le passif.
L’actif représente les avoirs et les créances de l’entreprise, tandis que le passif représente le capital, le
résultat de l’entreprise et ses dettes. Chacune des parties du bilan sont divisées en rubriques, sous rubriques
et comptes nous le verrons prochainement. Voici un schéma abrégé de notre bilan
Actif
Les avoirs
Les créances
BILAN
Passif
Le capital
Le résultat
Les dettes
L’actif doit toujours être égal au passif, c’est ce que l’on appelle l’équilibre fondamental du Bilan.
Exemple 1
Si j’achète avec l’argent de mon compte en banque une voiture à 50 000 , mon compte en banque situé à
l’actif diminuera de 50 000 et la rubrique voiture située également à l’actif augmentera de la même somme.
Ainsi, l’actif aura toujours le même total.
a) Le bilan avant l’achat de la voiture
Actif
Banque
BILAN
Passif
100 000
Le capital 100 000
b) Le bilan après l’achat de la voiture
Actif
Banque
Voiture
BILAN
Passif
50 000
Le capital 100 000
50 000
Exemple 2
Si j’achète à crédit une voiture à 50 000 , j’aurai une dette envers un fournisseur qui apparaîtra au passif
tandis, qu’à l’actif le compte voiture apparaîtra pour 50 000 . Nous aurons donc toujours l’égalité.
a) Le bilan avant l’achat de la voiture
Actif
Banque
BILAN
Passif
Le capital 100 000
100 000
4
b) le bilan après l’achat de la voiture
Actif
BILAN
Passif
Banque 100 000
Le capital 100 000
Voiture 50 000
Fournisseur 50 000
Nous apercevons que l’égalité règne toujours dans les deux parties du bilan.
Evidemment, si l’origine avait été mise à gauche et les utilisations à droite, nous aurions obtenu la même
situation. Admettons donc que, par pure convention, les utilisations seront à gauche et les origines à droite.
2.2. Notion de capital et de plan financier
Avant tout, il convient de bien définir le mot "capital".
Le capital : représente les moyens financiers de l’entreprise à sa conception.
La question que tout entrepreneur se pose avant de créer son entreprise c’est bien entendu où il va trouver les
fonds nécessaire à la bonne réalisation de son projet. Certains, qui représentent bien entendu une minorité,
ont la capacité financière suffisante à l’élaboration de leurs projets, d’autres, la majorité, requièrent
totalement ou en partie à des organismes financiers pour solliciter des prêts.
Dans un cas comme dans l’autre, il convient d’analyser et de prévoir la rentabilité et la fiabilité du projet en
établissant un tableau de bord appelé plan financier.
Plan financier : déterminer les besoins présents et d’un futur proche de l’entreprise. Calculer la rentabilité
et la possibilité de remboursement. Ensemble de prévisions s’étalant sur une durée d’au moins 2 ans.
2.2.1.
La formation du capital
Toute entreprise possède un capital résultant de l’apport de son ou ses entrepreneurs. Le capital est
donc une dette envers ses apporteurs.
Le capital est le premier passif de l’entreprise. Il est injecté par une ou plusieurs personnes et en cas de
faillite ne sera pas récupéré.
Le capital constitue les fonds propres de l’entreprise.
Les dettes envers les fournisseurs, les banques et les tiers constituent les fons de tiers.
-
Dans le cadre de l’entreprise individuelle (personne physique), le capital représente les fons
propres du commerçantIl s’agit d’une dette de l’entreprise vis-à-vis de l’entrepreneur. Cette dette
ne lui sera remboursée que lors d’une liquidation de l’entreprise et dernier lieu après les créanciers.
-
Dans le cadre de l’entreprise sociétaire (exception faite de la S.P.R.L.U. qui comme le "U"
d’unitaire l’annonce), nous sommes en présence de plusieurs personnes qui apportent un certain
capital à la société ; il s’agit des actionnaires. Chaque actionnaire est comparable à l’entrepreneur
dont nous avons parlé précédemment. Comme l’entrepreneur, en cas de dissolution ou faillite de la
société, l’actionnaire risque de perdre le capital investi. A la différence de l’entrepreneur personne
physique, en cas de difficultés, les créanciers de la société ne pourront pas saisir le patrimoine
privé.
2.2.2.
L’établissement du plan financier
1ère étape : il convient d’estimer le "coût" de l’ouverture (locaux, matériel, meubles, voiture,…)
2ième étape : calculs et estimations du chiffre d’affaire et des charges (entrées et sorties financières)
3ième étape : réunir les fonds en calculant en cas d’apports extérieurs (banques, fournisseurs,…) mes
possibilités de remboursement.
Le plan financier étant bien entendu destiné à convaincre l’éventuel créancier.
D’un point de vue comptable, le capital est donc le premier élément du passif de l’entreprise.
5
2.3. Le fonctionnement du bilan
En termes comptables, le patrimoine se nomme donc BILAN. Dans un bilan, nous distinguons deux parties
l’une nommée actif représentant les biens mobiliers, immobiliers, les véhicules, les avoirs bancaires et
financiers,… l’autre nommée passif dans laquelle nous retrouverons en autres le capital ainsi que les dettes
de l’entreprise. Notons que l’actif est toujours égal au passif.
Actif
BILAN
+
Passif
*
1
+
*
*
=
<
!
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Intégrons ici la notion de bilan comme patrimoine de l’entreprise et la notion de compte de résultat comme
état des charges et produits de l’entreprise, que nous verrons plus loin.
Exemple
a) L’entrepreneur met 100.000 à la disposition de son entreprise. Cette somme est placée à concurrence
de 95.000 en banque et 5.000 en caisse ;
Actif
BILAN
=
*
-%
%
Passif
*
Nous constatons qu’au passif comme expliqué précédemment nous trouvons le capital qui constitue en
quelque sorte la dette que la société a envers l’entrepreneur et à l’actif, les avoirs de l’entreprises, avoirs
financier uniquement pour ce petit bilan.
b) L’entrepreneur achète 20.000
de matériel roulant, payé par banque
Actif
BILAN
+
Passif
*
=
*
-%
%
Nous remarquons qu’à l’actif nous avons du matériel roulant, et que dans un premier temps, par convention,
j’ai une dette au passif. Ensuite ci-après nous allons payer cette dette avec la banque.
Actif
BILAN
+
Passif
*
=
*
'%
%
Nous constatons par cet exemple un grand principe comptable : il est impératif d’effectuer deux opérations
dans le cas d’un achat (également dans le cas d’une vente). Premièrement, l’entreprise acquiert le matériel
roulant, elle reçoit la facture et par ce fait, elle doit 20.000 au fournisseur concerné. Par la suite, elle paie,
son compte bancaire est débité, et à la réception de son extrait bancaire la dette disparaît.
c) L’entrepreneur achète 10.000
de mobilier, qu’il n’a pas encore payé
Actif
BILAN
+
Passif
*
+
=
*
'%
%
6
2.4. La structure du bilan
Pour l’actif : On remarque que plus on descend dans le bas de l’actif, plus c’est réalisable à court terme
Pour le passif : On remarque que plus on descend dans le bas du passif plus il est rapidement exigible.
Exemple : Transformation d’une ressource patrimoniale en emploi patrimonial
a) Mise à disposition d’un capital de 50.000 par l’entrepreneur ;
Actif
BILAN
=
%
*
Passif
%
Constatations : +P, +A j’utiliserai le capital à la conception pour acheter par exemple du matériel et le
place en banque
b) Emprunt de 100.000 auprès de la banque X
Actif
BILAN
=
%
*
Passif
%
!
4
Constations : +P, +A autre cas de figure d’emploi de ressources patrimoniales
c) Remboursement à concurrence de 50.000 de l’emprunt
Actif
BILAN
=
%
*
Passif
%
!
4
Constations : -A, -P corrélativement une diminution des ressources patrimoniales peut entraîner une
diminution des emplois patrimoniaux
3. L’EXERCICE D’IMPOSITION
La comptabilité des personnes physique s’étend toujours entre le 1er janvier et le 31 décembre d’une année,
en l’occurrence elle coïncide avec l’année civile pour une raison simple ; La personne physique déclare les
revenus de son activité dans la déclaration fiscale des personnes physique portant sur les revenus d’une
année civile.
7
Pour les sociétés, les comptes annuels ne doivent pas nécessairement coïncider avec une année civile, mais
correspond à une durée d’un an (exemple : 1er avril au 31 mars). La date de clôture des comptes annuels est
arrêtée par l’assemblée générale.
Exercice d’imposition : on appelle exercice d’imposition la période d’un an délimitée pour les comptes
annuels. Pour déterminer l’année d’un exercice d’imposition il faut toujours prendre le dernier jours et en
rajouter un (un exercice se terminant le 30/12/2003 sera considéré comme exercice d’imposition 2003, un
exercice se terminant le 31/12/2003 sera considéré comme exercice d’imposition 2004) C’est donc à la fin de
l’exercice d’imposition qu’est rédigé le bilan qui reprend alors les comptes de l’exercice concerné.
Notons : Bien souvent en fin d’année civile le législateur vote de nouvelles mesures fiscales applicables à
partir du 1er janvier de l’année suivante. On remarque dès lors que beaucoup de société changent la date de
clôture de leur comptes annuels afin de rester sous les mesures fiscales de l’année civile encours.
4. LE PLAN COMPTABLE MINIMUM NORMALISÉ (PCMN)
Nous avons vu le fonctionnement du bilan, il est désormais utile de comprendre et d’étudier sa structure. Le
législateur a en effet arrêté toute une série de règles qui régissent le bilan et la comptabilité en générale. Le
premier document à analyser étant le plan comptable minimum normalisé.
Le plan comptable comprend toute une série de comptes qui représentent des objets bien précis. Ces comptes
sont classés dans de grandes catégories appelées "Classes".
Exemple 1 : le compte "fournisseur" est le n°44, le compte "banque" est le n°55
Exemple 2 : le compte 44 comme sont premier chiffre l’indique fait partie de la classe 4
En comptabilité générale, nous nous intéressons essentiellement aux 6 premières classes du plan comptable
les autres classes (0, 8 et 9) étant destinées à des opérations qui concernent plus la comptabilité des grosses
sociétés et la comptabilité analytique que nous n’aborderons pas dans ce cours.
-
Classe 1 : Le passif exigible à long terme (exemple : le capital, les dettes à plus d’un an)
Classe 2 : Les biens qui sont rapidement réalisables (Actifs immobilisés)
Classe 3 : Les bien réalisables à plus où moins court terme (Exemple : les stocks)
Classe 4 : Les créances et les dettes à un an au plus
Classe 5 : Les valeurs disponibles (Exemple : la banque, la caisse, le CCP)
-
Classe 6 : Charges (factures dont le bien ou service est consommé)
Classe 7 : Produits (exemple : chiffre d’affaire)
La structure du bilan précédemment énoncée est donc composée de comptes situés dans la classe 1 à 5. En ce
qui concerne les comptes de classe 6 & 7, nous les retrouverons plus tard dans le compte de résultat.
8
CHAPITRE II : Le cycle comptable
1. LES OUTILS DU COMPTABLE
Durant la vie de la société, le comptable a besoin de divers éléments.
Plan comptable : comme nous l’avons vu dans le chapitre précédent, il s’agit d’une liste reprenant les
codes attribués aux différents postes de notre bilan et de notre comptabilité.
Pièce justificatives : le comptable garde toutes les preuves des différentes opérations qu’il réalise. En cas
de contrôle il sera à même de ressortir toutes les pièces qu’il aura classé et numéroté de manière
conventionnelle et logique.
Journaux : comme nous le verrons plus loin, il s’agit de livres dans lesquels sont encodés toutes les
opérations comptables. Ces journaux suivent une structure conventionnelle. Il existe plusieurs journaux :
achats, ventes, financiers (un journal par compte : caisse, banque, CCP,…) et opérations diverses (toutes les
opérations qui ne sont ni achat, ni vente, ni financières).
Le grand livre : à côté des journaux, il existe un document appelé grand livre dans lequel chaque compte
(le compte est un des fameux codes repris dans le PCMN) utilisé est inscrit et dans chaque compte, on
retrouve les différentes opérations que le comptable a encodé. Nous trouvons donc la même information dans
les journaux et dans le grand livre, seule la présentation et l’utilité diffèrent.
La balance : opération réalisée en fin d’exercice qui consiste en la situation des comptes du grand livre à
un moment précis.
Le bilan et le compte de résultat : comme nous l’avons brièvement expliqué précédemment, ces deux
éléments sont la concrétisation d’un exercice comptable, il s’agit d’une photographie de la comptabilité de
l’entreprise à un moment précis. Le bilan reprend les avoirs et les dettes, le compte de résultat les charges
(frais de l’entreprise) et les produits (ventes, plus-values et bénéfices de l’entreprise).
1.1. Notion de report
Au début d’un nouvel exercice, le comptable doit rouvrir tous les comptes sur base des comptes du Bilan.
Cette opération s’appelle un report.
On refait en quelque sorte une reconstitution de la société.
En conséquence, tous les comptes de l’année précédente devront être repris dans la comptabilité nouvelle, il
s’agit d’une opération de report, soit, la réouverture des comptes.
Seuls les comptes de la classe 1 à 5, soit les comptes de bilan font l’objet d’une réouverture. Les comptes de
résultats sont chaque année remit à zéro.
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1.2. Notions de débit et de crédit
Comme nous l’avons vu il existe 4 types de comptes :
Dans le bilan : Comptes d’actif / Comptes de passif
Dans le compte de résultat (nous le verrons plus tard) : Comptes de charges / Comptes de produits
Un compte d’actif ou de charge augmente toujours au débit et diminue toujours au crédit
Un compte de passif ou de produits augmente toujours au crédit et diminue au débit.
Chaque compte se présente sous la forme d’un tableau dont le côté gauche s’appelle débit et le côté droit
s’appelle crédit.
Ce principe conventionnel est la base de toute la logique comptable, il convient donc de le connaître et de
l’appliquer en permanence.
Exemple : Si j’achète un terrain pour 200.000 le compte n°2200 intitulé "terrain" sera débité d’un
montant de 200.000 . Si je revend le dit terrain pour le même montant, le compte n°2200 sera alors crédité
de 200.000 .
A ce stade ci, cette notion peut paraître encore floue, la mise en pratique du principe devrait permettre une
meilleure compréhension dans le point suivant.
2. L’OUVERTURE DES COMPTES ET LE GRAND LIVRE
Pour des raisons d’ordre pratique inhérentes notamment à l’impossibilité matérielle d’établir un bilan après
chaque opération, on décompose le bilan en ouvrant un compte pour chacun de ses postes.
A ce stade de l’exposé, le compte peut être considéré comme un fragment du bilan dans lequel on inscrit tous
les mouvements de valeur dont il est l’objet durant la période appelée exercice comptable séparant deux
bilans successifs.
Le comptable n’utilisera le bilan que lors de la clôture de l’exercice comptable, c'
est-à-dire, en général à
l’issu d’une période d’un an.
Pour rappel les différents comptes sont énumérés dans le Plan Comptable (PCMN)
Citons ici la notion de grand livre, document dans lequel nous trouverons ces comptes sous la forme de petits
tableaux simplifiés, appelé plus couramment "T".
Essayons de comprendre ce système avec l’exemples suivant :
Exemple
Lors de notre situation initiale, notre bilan figure tout simplement comme suit :
Actif
BILAN
=
Passif
*
a) Ouvrir les comptes avec le report des comptes du bilan
b) achat d’un ordinateur pour 1.000
c) paiement de l’ordinateur par banque
Ouverture des comptes
Débit
5500 Banque
Crédit
2
Débit
1000 Capital
Crédit
2
Nous avons donc ouvert fait un report des comptes figurant dans le bilan, et comme le veut le principe
énoncé dans le point précédent, le compte n°5500 (Banque) est débité tandis que le compte n°1000 (Capital)
est crédité.
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Débit
2400 Ordinateur
Crédit
Débit
4400 Fournisseur
Crédit
Dans l’opération suivante, nous faisons l’acquisition d’un ordinateur, le compte n°2400, compte d’actif,
augmente donc (au débit) de 1.000 et le compte n°4400, compte de passif, augmente (au crédit) de 1.000
5500 Banque
Crédit
4400 Fournisseur
Crédit
Débit
2
Débit
Nous constatons que le compte n°5500 (Banque) qui comportait déjà une opération au débit (a) a été crédité,
cette fois de 1.000 , en d’autres termes notre compte bancaire à diminué de 1.000 , en voyant ce T nous
constatons donc qu’il nous reste 100.000 - 1.000 , soit 99.000 .
Nous constatons également que notre compte fournisseur a été soldé puisque notre dette a été payée.
Comme nous le voyons le principe de fonctionnement du grand livre est assez simple, il faut bien
comprendre le principe du débit et du crédit qui est à la base de tout le système rappelons nous donc qu’un
compte d’actif augmente au débit et diminue au crédit, un compte de passif fonctionne en sens contraire, en
l’occurrence augmente au crédit et diminue au débit.
2.1. Le logiciel de comptabilité
Dans la pratique, les opérations du grand livre sont réalisées automatiquement par les différents logiciels de
comptabilité. Nous verrons plus loin, que nous travaillons en réalité directement dans les journaux. Il est
cependant utile de connaître le fonctionnement de la comptabilité dans son ensemble.
Pour des raisons pédagogiques, il est conseillé de commencer à réaliser de petits exercices dans les "T" du
grand livre afin de bien comprendre la logique débit / crédit et le fonctionnement des comptes de bilan.
3. LES JOURNAUX
A côté du grand livre, il existe plusieurs journaux différents : le journal des achats dans le quel on retrouve
toutes les opérations d’achat de l’entreprise, le journal des ventes dans lequel on retrouve les différents
ventes de l’entreprise, le journal financier dans lequel on retrouve tous les mouvements financiers (caisse,
banque, CCP) de l’entreprise et enfin un journal des opérations diverses dans lequel nous retrouverons toutes
les autres opérations. Les opérations inscrites dans les journaux sont appelées écritures.
Les écritures sont donc la représentation des comptes du grand livre mais par opération et classés de manière
chronologiques.
Dans le grand livre les comptes nous apparaîtrons classés numériquement avec un solde débiteur ou créditeur
pour chacun d’entre eux. Dans les journaux nous retrouverons les opérations (incluant plusieurs comptes)
classés chronologiquement. En effet, pour une opération, plusieurs comptes sont en mouvement, une écriture
comptera donc d’une part la date, d’autre part les différents comptes qui sont mouvementés et les montants.
Les journaux sont présentés en 5 colonnes
Colonne 1 : Compte à débiter
Colonne 2 : Compte à créditer
Colonne 3 : Libellés des comptes
Colonne 4 : Montants débit
Colonne 5 : Montants crédit
11
1.1. Le journal des achats
Dans le journal des achats, le compte 44 (fournisseur) sera toujours en mouvement. Pour rappel, il s’agit
d’un compte de passif (augmente au crédit et diminue au débit)
Dans un journal on va toujours de débit à crédit.
Exemple : achat de mobilier pour 200
Dans le grand livre, nous ouvrons deux comptes :
Débit
2400 Mobilier
Crédit
Débit
4400 Fournisseur
Crédit
On passera l’écriture suivante dans le journal des achats :
2400
4400
Mobilier
Sa Facture n°X
À fournisseurs
200
200
Petite particularité, lorsque nous achetons des services ou des biens imputable aux charges de l’exercice nous
passerons par un compte de la classe 6 (charges). C’est par exemple le cas pour les achats de marchandises
(Compte 6040). Nous verrons plus amplement cette notion dans la suite de notre exposé.
1.2. Le journal des ventes
Dans le journal des ventes, le compte 40 (client) sera toujours en mouvement. Pour rappel, il s’agit d’un
compte d’actif (augmente au débit et diminue au crédit).
Exemple : vente de notre mobilier au prix auquel nous l’avons acheté, soit 200
Dans le grand livre, nous ouvrons deux comptes :
Débit
4000 Client
Crédit
Débit
2400 Mobilier
Crédit
On passera l’écriture suivante dans le journal des ventes :
4000
2400
Client
Vente de mon mobilier
À mobilier
200
200
Petite particularité, lorsque nous vendons des services ou des biens imputable aux produits de l’exercice nous
passerons par un compte de la classe 7 (produits). C’est par exemple le cas pour les ventes des différents
produits qui compose notre portefeuille de produits (Compte 7000). Nous verrons plus amplement cette
notion plus loin dans la matière.
12
1.3. Le journal financier
Dans le journal financier, nous encoderons toutes les mouvements de nos comptes financiers et de notre
caisse. Nous tiendrons un journal financier par banque ou caisse.
Exemple : le client à qui nous avons vendu notre mobilier a payé et nous avons reçu l’extrait bancaire
concernant cette opération.
Dans le grand livre, nous ouvrons deux comptes :
Débit
4000 Client
Débit
5500 Banque
Crédit
Crédit
On passera l’écriture suivante dans le journal de banque :
5500
4000
Banque
Extrait bancaire ING n°X
À Client
200
200
1.4. Le journal des opérations diverses
Toutes les autres écritures seront inscrites dans le journal des opérations diverses suivant le même principe.
C’est ici l’occasion de commencer à parler des comptes de la classe 6 (charges).
Comme nous l’avions expliqué les charges sont tous les frais de la société, soit par exemple : le téléphone,
l’essence, les réparations, les rémunérations, les entretiens,…
L’essentiel des écritures qui composent le journal des opérations diverses concerne les comptes de charge.
Pour rappel, le fonctionnement d’un compte de charge est semblable à un compte d’actif.
Exemple : nous recevons une facture de téléphone de 400 par Belgacom
Dans le grand livre, nous ouvrons deux comptes :
Débit
4400 Fournisseur
Crédit
"
Débit
6121 Téléphone
Crédit
"
6121
4400
Téléphone
Facture n°X
à Belgacom
400
400
Si nous constatons que le principe est le même, ne nous attardons pas encore trop sur la notion de charge,
nous aurons l’occasion d’y revenir plus tard.
4. LA BALANCE
On parle de balance en fin d’exercice comptable. Cette opération consiste à solder tous les comptes du grand
livre et le les noter dans un tableau. La somme de tous les soldes débiteurs doit être égale à celle de tous les
soldes créditeurs.
La balance se présentera donc en 3 colonnes, la première destinée aux numéros de compte et les deux
suivantes pour les montants s’y rapportant, l’une pour les soldes débiteurs, l’autre créditeurs.
13
Exemple : notre grand livre figure comme suit en fin d’exercice
Débit
1000 Capital
Crédit
Débit
2400 Mobilier
Crédit
%
Débit
4000 Client
Crédit
%
Débit
4400 Fournisseur
Crédit
"
Débit
5500 Banque
Débit
6121 Téléphone
Crédit
Crédit
"
Comptes Solde débiteur
1000
2400
4000
4400
5500
6121
100.000
2.400
102.400
Solde Créditeur
2.500
500
99.000
400
102.400
Une fois les comptes soldés, ils pourront être portés au bilan ou au compte de résultat suivant la nature du
compte.
5. LA BILAN ET LE COMPTE DE RÉSULTAT
La dernière étape par laquelle le comptable devra passer pour clôturer l’exercice, est bien évidemment la
présentation du bilan précédée du compte de résultat. Nous étudierons plus en détail ces notions plus loin
dans notre exposé.
14
CHAPITRE III : Les opérations d’achat et de vente
Retenons ici quelques comptes…
3400 : Stock de marchandises
4000 : Client
4400 : Fournisseurs
4110 : TVA à récupérer
4160 : Créance diverse
4510 : TVA à payer
6040 : Achat de marchandises
7000 : Vente de marchandises
1. OPÉRATIONS D’ACHAT
Jusqu’ici lorsque nous parlions d’achat, nous avions omis volontairement par facilitée la TVA. Tout achat ou
toute vente est accompagné d’un TVA en général de 21% sauf exceptions sur lesquelles nous ne nous
attardons pas ici.
Dans l’entreprise nous rencontrerons essentiellement deux types d’achat :
Les achats d’actifs immobilisés (meubles, machines, matériel,…) nous aurons ainsi en mouvement un
compte d’actif et le compte 44 fournisseur, compte d’actif ainsi qu’un compte de TVA.
Prenons l’exemple d’un achat de mobilier pour nos bureaux pour 1.210 TVAC 21 %
2400
4110
4400
Mobilier
TVA à récupérer
Facture fournisseur X n°Y
à Fournisseur
1.000
210
1.210
Les achats de marchandises ou fournitures destinées à être vendues pour constituer notre chiffre
d’affaires. Cette catégorie d’achat est spécifique puisque nous n’utiliserons pas un compte d’actif mais nous
utiliserons un compte de charge (classe 6), ce n’est qu’en fin d’exercice que nous calculerons une variation
du stock pour inscrire le stock restant au compte 3400 marchandises, à l’actif
Prenons l’exemple d’un achat de marchandises pour 1.000
6040
4110
4400
HTVA 21 %
Achat de marchandises
TVA à récupérer
Facture fournisseur X n°Y
à Fournisseur
1.000
210
1.210
Par logique tout achat signifiera pour nous une TVA que nous devrons récupérer puisqu’elle est
automatiquement payée lors de l’achat à mon fournisseur.
Nous verrons plus loin dans l’exposé que la TVA devra elle aussi être clôturée en fin de période.
2. OPÉRATIONS DE VENTE
Tout comme pour les achats, nous pouvons déterminer deux catégories de ventes.
La vente d’actifs : revente de mobilier, de machines, de terrains,… nous aurons alors deux compte d’actif
en mouvement (l’actif vendu et un compte de créance que nous différencions du compte client pour ne pas le
confondre) et le compte de TVA.
Prenons l’exemple d’une vente d’un de mes mobiliers pour 1.000
4160
2400
4510
Créances diverses
Revente de mobilier
à Mobilier
TVA due
1. 210
1.000
210
15
La vente de marchandise : les ventes dans le cadre de mon activité commerciale transiterons pas un
compte de produit, le compte client et un compte de TVA
Prenons l’exemple d’une vente de marchandises pour 1.210 TVAC
4000
4510
7000
Client
Ma facture n°X
à TVA à payer
Vente de marchandises
1. 210
1.000
210
3. NOTES DE CRÉDIT ET NOTES DE DÉBIT
3.1. Note de crédit
La note de crédit est reçue en retour de marchandises ou pour corriger une facture d’immobilisation ou de
frais généraux dont le montant sera déduit de la facture. En conséquence nous pouvons dire qu’une note de
crédit rectifie la facture dans le sens d’une diminution du prix à payer. Bien entendu, il faut "réajuster"
également la TVA.
On parlera de note de crédit pour corriger une éventuelle erreur sur facture, il faut savoir qu’une facture, une
fois établie, ne peut subir des corrections sur elle-même. La note de crédit s’avère donc pratique.
Prenons l’exemple d’un achat de marchandises pour 1.000
4400
2400
4110
HVAC, note de crédit pour 200
Mobilier
Facture fournisseur X n°Y
à Mobilier
TVA à récupérer
HTVA
242
200
42
3.2. Note de débit
La note de débit constitue l’opération inverse de la note de crédit. Elle est reçue quant il faut corriger à la
hausse une facture. En général cela concerne des frais que l’on ignorait lors de l’établissement de la facture.
Donc une note de débit rectifie la facture dans le sens d’une augmentation du prix à payer.
Prenons ajout de frais de transports 2.500 HVAC.
6160
4110
4400
Frais de transport
TVA à récupérer
Facture fournisseur X n°Y
à Fournisseur
2.500
525
3.025
3.3. Notion de la facture d’avoir
La facture d’avoir est tout simplement la facture finale modifiée après ajout d’une note de crédit ou d’une
note de débit.
16
CHAPITRE IV : Les principales charges de l’entreprise
1. SERVICES ET BIENS DIVERS
Au sein de la classe 6 nous rencontrons plusieurs subdivisions. L’une d’elle constitue les services et biens
divers que l’entreprise pourra rencontrer au cours de l’exercice.
Au sein de cette subdivision nous rencontrons par exemple
Les loyers (610),
Les entretiens et réparations (611),
Les charges telles que l’eau, le gaz, l’électricité,… (612),
Les assurances non relatives au personnel, les frais de transport,… (613)
Les annonces, la publicité, les foires et expositions,… (614)
Les frais liés aux sous-traitants (615)
Le principe de comptabilisation de ces charges est le similaire à celui d’un achat de marchandises. Nous
recevons une facture avec un service ou un bien divers facturé et la TVA.
Prenons comme exemple une facture de téléphone de 500
6121
4110
4400
HTVA
Téléphone
TVA à récupérer
Facture fournisseur X n°Y
à Fournisseur
500
105
605
Dans d’autres cas, l’écriture sera encore plus simple. Exemple, paiement d’un loyer
6100
5500
Loyer
Loyer du mois de Janvier
à Banque
500
500
Certes, il existe quelques exceptions et règles à connaître en ce qui concerne l’utilisation privée et
professionnelle de certains services ou biens, mais nous ne verrons pas ces règles pour l’instant.
2. LES RÉMUNÉRATIONS
Le mot rémunération est en fait un terme qui en cache bien d’autres. Ce mot est un terme général pour
désigner la somme d’argent perçue en échange d’un travail rendu. Nous utiliserons donc ce terme pour
généraliser :
Salaire : ouvrier
Emoluments : administrateur
Appointements : employé
Traitement : fonctionnaire
Courtage : courtier
Commission : commissionnaire
Solde : militaire
Gages : domestique
Cachet : artiste
Honoraires : profession libérale
Pourboire : Horeca
…
Avant de détailler les principes de comptabilisation des rémunérations, il convient de comprendre la
définition des différentes notions introduite derrière ce concept.
17
Rémunération coût : comprend l’ensemble des frais occasionnés par la rémunération
La rémunération Brute : comprend la rémunération nette, le précompte professionnel et la sécurité sociale
du travailleur (ONSS).
Rémunération nette Précompte
professionnel
ONSS travailleur
ONSS Patron
RÉMUNÉRATION COÛT
Assurances-loi et
autres charges
RÉMUNÉRATION BRUTE
La rémunération nette : est celle que le travailleur reçoit, est définie suite au calcul de la rémunération
brute déduite du précompte professionnel déterminé en fonction de la rémunération brute, du nombre
d’enfant à charge et du nombre de revenu au sein de la famille, ces chiffres sont fournit par l’état belge. La
rémunération brute est également déduite de l’ONSS travailleur calculé sur base des chiffres également
communiqués par l’état belge. Nous ne nous attarderons pas sur ces calculs dans notre exposé.
2.1. Rémunération de l’ouvrier
Prenons comme exemple le décompte de salaire suivant : salaire ouvrier 2.000 , Précompte Professionnel
600 , ONSS ouvrier 340 , ONSS employeur 740,00
6203
6210
4553
4530
4540
Rémunération brute Ouvrier
Cotisations patronales d’assurance sociale
à Rémunération nette ouvrier
Précompte professionnel
Office National de la Sécurité Sociale
Fiche de rémunération n°X
2.000
740
1.060
600
1.080
2.2. Rémunération de l’employé
Prenons le même énoncé que pour l’ouvrier, nous remarquons que seul deux comptes changent (6202 et
4552)
6202
6210
4552
4530
4540
Rémunération brute Employé
Cotisations patronales d’assurance sociale
à Rémunération nette employé
Précompte professionnel
Office National de la Sécurité Sociale
Fiche de rémunération n°X
2.000
740
1.060
600
1.080
3. LES AMORTISSEMENTS & RÉDUCTIONS DE VALEURS
La classe 2 se subdivise comme suit :
Les frais d’établissement : il existe deux possibilités de les classe, soit en actif (ces derniers font alors
l’objet d’amortissements et leurs coûts sont étalés sur plusieurs exercices, en général 5), soit directement en
compte de charge.
Les immobilisations incorporelles : concernent notamment les concessions, les brevets, les licences, les
marques,… Ces comptent peuvent faire l’objet d’amortissement
Les immobilisations corporelles : terrains, constructions, mobilier, matériel roulant,… A l’exception des
terrains qui ne peuvent en faire l’objet, tous les autres seront sujets à des amortissements. Les dits
amortissements seront soit normaux, soit exponentiels.
Quant aux terrains, si dépréciation il y a, elle sera comptabilité par le biais des réductions de valeurs.
Les immobilisations financières : concernent les actions et créances détenues dans d’autres société avec
lien de participation et sociétés liées. Ces valeurs peuvent faire l’objet d’une réduction de valeur.
18
Les créances à plus d’un an : divisées essentiellement en créances commerciales et autres créances
peuvent faire l’objet de réduction de valeur.
Des comptes de la classe 3, 4 et 5 peuvent également faire l’objet de réductions de valeur.
3.1. Amortissement linéaire ou constant
On parle donc d’amortissement pour exprimer la dépréciation d’un actif immobilisé.
La valeur d’un bien est diminuée chaque année de la même somme appelée annuité. Cette méthode est
admise par le Fisc.
Exemple : Achat d’une grosse imprimante pour 3.200 , TVA 21% et taux d’amortissement 10%.
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Nous passerons l’écriture suivante au journal :
6302
Dotation aux amortissements sur immobilisations corporelles
à Amortissement sur immobilisations corporelles
Tableau d’amortissement
2409
320
320
3.2. Amortissement dégressif exponentiel
L’entreprise double le taux d’amortissement et calcule l’annuité à partir de la valeur résiduelle ou comptable.
Lorsque l’annuité est inférieure à celle découlant de l’amortissement linéaire, l’entreprise revient à cette
méthode plus intéressante puisque l’annuité est plus élevée. D’un point de bue fiscal, la méthode peut être
appliquée à tous les actifs corporels sauf les voitures et voitures à usages mixte et aux mini-bus. Un
amortissement dégressif peut toutefois être appliqué sur les taxis et voitures destinées à être louées sans
chauffeur. Le montant de l’annuité ne peut dépasser 40%.
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Exemple récapitulatif : Acquisition le 01/01/01 d’une machine pour 5.000 HVTA et le 01/01/03 le bien
est revendu pour 6.000 HTVA, un amortissement a été acté à concurrence de 20%.
2300
4110
4400
Machines
TVA à récupérer
Facture fournisseur X n°Y
à Fournisseurs
5.000
1.050
6.050
19
6302
2391
4160
2391
2300
4510
7630
Dotation aux amortissements sur immobilisations corporelles
à Amortissement sur machines
Tableau d’amortissement
Amortissement sur machines
Créances diverses
à Machines
TVA à payer
Plus-values exceptionnelles sur immobilisations corporelles
Revente de machines
1.000
7.260
2.000
1.000
5.000
1.260
3.000
4. LES CRÉANCES DOUTEUSES
4.1. Constatation du problème
Lorsqu’on a encodé une facture et que l’on apprend que le client ne sait pas payer, on fait dresser par un
huissier, un protêt. Dans le journal, on le fait disparaître le compte 4000 (client) au crédit et on débite le
compte 4070 (Créances douteuses).
Prenons l’exemple d’une vente initiale de 100
4000
7000
4510
HTVA
Client
Ma facture n°X
à Vente
TVA due
121
100
21
Le client est douteux : à ce stade-ci aucun impact dans le compte de résultat
4070
4000
Créances douteuses
Créance douteuse – Facture n°X
à Client
121
121
4.2. Analyse du problème
Lorsqu’on a constaté le problème, il va falloir estimer la partie que nous ne récupérerons pas de la créance
(partie irrécupérable).
Pour cela, il faut utiliser le compte 6340 (Dotations ou réductions de valeur sur créances commerciales à 1 an
au plus) que nous débiterons de la partie irrécupérable. Nous encoderons la contrepartie dans le compte 4090
(Réductions de valeurs actées) que nous créditerons. J’estime la partie irrécupérable à 50%
6340
4090
Réduction de valeur sur créance commerciale
à réduction de valeur
Créance douteuse – Facture n°X
60,50
60,50
Nous nous trouvons donc actuellement dans une situation provisoire.
4.3. Régularisation de la situation
Nous pouvons pour la clarté de notre exposé imaginer 3 hypothèses
a) le client paie la totalité de sa dette
4090
5500
4070
6341
Réduction de valeur
Compte courant - Banque
à Créance douteuse
Reprise sur réduction de valeur sur créance commerciale
Créance douteuse – Facture n°X
60,50
121,00
121,00
60,50
La situation est régularisée tout rentre dans l’ordre. Je n’ai rien perdu.
20
b) le client est déclaré en faillite et nous ne récupérons rien
4090
4110
6420
4070
Réduction de valeur
TVA à récupérer
Moins-value sur créance commerciale
à Créance douteuse
Créance douteuse – Facture n°X
60,50
21,00
39,50
121,00
Nous avons perdu la vente, mais nous récupérons quand même la TVA
c) le client paie partiellement la facture, à concurrence de 100
4090
4110
5500
4070
6341
Réduction de valeur
TVA à récupérer
Compte courant - Banque
à Créance douteuse
Reprise sur réduction de valeur sur créance commerciale
Créance douteuse – Facture n°X
60,50
100,00
3,64
121,00
43,16
Il a fallu calculer la TVA sur 21 que nous n’avons pas pu récupérer comme le précise le schéma ci-avant.
Résumons donc :
Un commerçant qui possède un client qui ne sait pas payer, le signale à un huissier, qui dresse un protêt. Le
commerçant estime ensuite la partie irrécupérable. Si le commerçant touche un paiement de la part de son
client il devra déduire la TVA de ce paiement à la TVA de la facture de départ.
21
CHAPITRE V : Les effets de commerce
1. INTRODUCTION
On entend par effets de commerces soit la lettre de change soit le billet à ordre.
Dans le cas d’une lettre de change : Effets à recevoir (4010)
Dans le cas d’une lettre tirée sur moi : Effets à payer (4410) (Dans le cas d’un billet à ordre)
Définitions :
Lettre de change : Ce document sera rédigé par le tireur (Fournisseur) et envoyé au tiré (client) à son
attention. La lettre de change peut être appelée : traite.
Lettre de change = veuillez payer
Billet à ordre : Ce document sera rédigé par le souscripteur (Client) qui s’engage à payer un certain
montant à une époque déterminée. Le billet à ordre sera envoyé au bénéficiaire (Fournisseur).
Billet à ordre = Je promet de payer
2. COMPARAISON ENTRE LETTRE DE CHANGE ET BILLET A ORDRE
&'(()' ' * +,'
&
0
)
-.&&'( / 0) )'
*
3
&
)
$
8
3
8
//
?.
@ 8
Résumons donc :
Un commerçant qui possède une lettre de change peut :
-
La garder et l’encaisser à l’échéance,
L’endosser
La négocier
Le commerçant peut aussi charger son banquier de procéder à l’encaissement de l’effet. Dans un tel cas, il
n’y a pas de négociations. Toutefois, le banquier retient une certaine somme pour rémunérer le service rendu.
Nous ne verrons cette manière de procéder dans notre exposé.
3. JOURNALISATION
Imaginons une vente de marchandises pour 1.000
de change
HTVA à la suite de laquelle il y a émission d’une lettre
Ecritures pour le fournisseur
4010
7000
4510
Effet à recevoir
à Vente de marchandises
TVA à payer
Lettre de change n°X
1.210
1.000
210
Ecritures pour le client
6040
4110
4410
Achat de marchandises
TVA à récupérer
Billet à ordre n°X
à Effet à payer
1.000
210
1.210
22
CHAPITRE VI : Les opérations financières et les virements internes
1. OPÉRATIONS CLASSIQUES DE PAIEMENT
Comme nous l’avons déjà vu, il existe généralement plusieurs comptes financiers dans une comptabilité. On
retrouve régulièrement
5500 : Compte courant – Banque
5600 : CCP – Compte de Chèques Postaux
5700 : Caisse
La convention comptable nous oblige lors d’une vente ou d’un achat à passer au préalable par le compte
client ou fournisseur. En effet, s’est sur base des extraits bancaires, tickets de caisses ou autre que la
comptabilité des comptes financiers sera écrites dans les journaux concernés.
Ces comptes de valeurs disponibles sont des comptes d’actifs ils augmentent donc au débit et diminuent au
crédit.
Il existe d’autres comptes financiers tels que des comptes à terme (5300) qui peuvent être ouverts pour divers
raisons que l’entreprise jugera utile.
Exemple : Extrait bancaire dans lequel j’ai reçu le paiement d’un client de 2.000 , j’ai payé mon loyer de
500 , ma facture de téléphone de 200 et mon fournisseur pour 2.300 .
4400
6100
6121
4000
5500
Fournisseur
Loyer
Téléphone
Extrait n°X
à client
Compte courant – Banque
500
200
2.300
2.000
1.000
2. INTÉRÊTS ET FRAIS BANCAIRES
Comme pour tout compte bancaire, je peux soit percevoir des intérêts, soit en payer. Je peux également payer
des frais bancaires.
Voici à titre indicatif comme ces opérations sont inscrites en journal :
a) Je perçois 200
5300
7511
d’intérêts sur mon compte à terme
Compte à terme
à Produits de placement en trésorerie
Extrait n°X
200
200
b) Je paie 50 d’intérêts sur mon compte courant
6580
5500
Intérêts débiteurs
Extrait n°X
à Compte courant - Banque
50
50
c) Je paie 20 de frais de gestion de compte pour mon compte chèque postal
6570
5600
Frais de banque
à Office des Chèques Postaux
Extrait n°X
20
20
3. VIREMENTS INTERNES
Au cours de l’exercice comptable, il arrive souvent que l’entreprise soit amenée à faire ce que l’on appelle
des virements internes. Comme sont nom l’indique il s’agit de transfert d’un compte financier à un autre
compte financier. Exemple : un transfert de la caisse vers la banque, par exemple.
23
Le législateur a prévu l’utilisation d’un compte intitulé "virements interne" (5800) par lequel le comptable
doit obligatoirement passer.
Exemple : transfert de la caisse de la journée vers la banque pour un montant de 800
5800
5500
5700
5800
Virement interne
800
Compte courant - Banque
800
à Caisse espèces
Virement interne de la caisse du 01/01/01 vers la banque
à Virement interne
Virement interne de la caisse du 01/01/01 vers la banque
800
800
Un système simple mais obligatoire. A retenir donc.
4. LA CAISSE DES TIMBRES POSTAUX
La législation comptable impose en cas d’achat de timbres postaux, de tenir une caisse destinée à cet effet et
considérée comme compte financier en tant que tel.
Exemple : achat de timbres postaux pour 100
5780
4400
4400
5700
Caisse de timbres postaux
Achat de timbres postaux à la poste
Fournisseur
Paiement des timbres postaux
à Fournisseur
à Caisse espèces
100
100
100
100
Lors de l’utilisation des timbres, ceux-ci seront considérés comme charge pour l’entreprise
6121
5780
Timbres postaux
à Caisse de timbres postaux
Utilisation des timbres postaux
100
100
24
CHAPITRE VII : Les acomptes reçus
Il arrive bien souvent que l’on soit en présence d’acomptes versés dans le cadre d’une vente ou d’une
commande.
On considère que l’acompte est une dette qu’à l’entreprise vis-à-vis de son client du moins tant que la
situation de vente n’est pas clôturée.
Prenons un exemple : L’entreprise a reçu d’un de ses clients une commande de machines pour 10.000 . A
cet effet, il a payé un acompte de 20%, l’accord stipulant que le solde, soit 80% sera payé à la livraison des
dites machines.
1. PAIEMENT DE L’ACOMPTE
L’entreprise envoi la facture d’acompte
4000
4600
4510
Client
à Acompte reçu sur commande
TVA à payer
Facture d’acompte
2.420
2.000
420
2. PAIEMENT DU SOLDE
L’entreprise envoi la facture pour le solde
4000
4600
7000
4510
7000
Client
à Caisse de timbres postaux
TVA à payer
Facture pour le solde
Acompte reçu sur commande
à Vente
Régularisation de l’acompte
9.680
2.000
8.000
1.680
2.000
25
CHAPITRE VIII : La clôture de l’exercice
1. LA CLÔTURE DE LA TVA
Nous utilisons principalement au cours de notre exercice comptable les comptes de TVA à payer (4510) et de
TVA à récupérer (4110).
Trimestriellement, il s’agit de clôturer la TVA en soldant ces deux comptes.
Deux cas de figure sont possibles :
Nous avons plus de TVA à récupérer, dans ce cas nous solderons les comptes de TVA dans le compte
4112, compte de créance. C’est ce que nous dois l’administration de la TVA
4112
4510
4110
Compte courant TVA
TVA à payer
Facture d’acompte
à TVA à récupérer
179
2.337
2.516
Nous avons plus de TVA à payer, dans ce cas nous solderons les comptes de TVA dans le compte 4512,
compte de dette. C’est ce que nous devons à l’administration de la TVA
4510
4110
4512
TVA à payer
Facture d’acompte
à TVA à récupérer
Compte courant TVA
2.516
2.337
179
2. VARIATION DE STOCK ET RÉDUCTION DE VALEUR SUR STOCK
Nous l’avons vu, durant l’exercice comptable les achats de marchandises ne transitent pas par le compte
3400 "stock de marchandises", ce n’est qu’en fin d’exercice lors d’un inventaire des stocks on passe une
écriture de variation des stocks.
Le but de cette écriture est donc d’estimer le stock restant en fin d’exercice.
Plusieurs données sont donc à tenir en compte
Le stock de début d’exercice
Les éventuelles marchandises abîmées et qui pour cette raison ne pourront être incluse dans le stock
Le stock de fin d’exercice
Dans un premier temps attardons-nous sur l’écriture de variation de stock sans marchandises abîmées.
Exemple 1 : Stock de départ 10.000 , stock de fin d’exercice 12.000 , soit une augmentation de 2.000
3400
6094
Stock de marchandises
Variation de stock
à Variation de stock
2.000
2.000
Exemple 2 : Stock de départ 10.000 , stock de fin d’exercice 2.000 , soit une diminution de 8.000
6094
3400
Variation de stock
à Stock de marchandises
Variation de stock
2.000
2.000
26
2.1. Les réductions de valeur sur stock
En outre, comme nous l’avons dit ci-dessus, il est possible qu’avant de passer notre écriture de variation de
stock nous constations une partie de nos marchandises abîmées
Exemple : Notre entreprise achète le 18 mars 2003 pour 100.000 de marchandises, le 2 décembre, notre
stock de marchandises est de 100.000 . En 2004, notre entreprise constate qu’une partie des marchandises
sont abîmées pour 8.000 .
6040
4110
3400
6310
4400
6094
3490
Achat de marchandises
TVA à récupérer
à Fournisseurs
Facture fournisseur X n°Y
Stock de marchandises
à Variation de stock de marchandises
Inventaire des stocks
Réduction de valeur sur stock
À réduction de valeur actées
Estimation de la partie abîmée
100.000
21.000
100.000
8.000
121.000
100.000
8.000
3. LE COMPTE DE RÉSULTAT
Les charges d’une entreprise sont variées. Outre les achats, il faut considérer les rémunérations du personnel,
les charges sociales, les loyers, les notes de téléphone, les primes d’assurances, certains impôts, les
amortissements, les provisions,…
Par ailleurs, l’entreprise encaisse des recettes ou produits et les charges permette de mesurer l’efficacité de la
gestion, en d’autres termes, la différence les produits et les charges donne le résultat de l’exploitation
Produits – Charges = Résultat
Ce principe qui a priori est simple, doit se vérifier dans le compte de résultat en suivant cependant une
méthode spécifique qu’il s’agit de connaître.
Analysons le compte de résultat ci-après point par point avec les notions que nous avons vues
Ventes et prestations (I) : C’est ici que nous inscrivons le chiffre d’affaires de l’exercice (7000)
Coûts des ventes et prestations (II) : Achats de marchandises (6040), variation de stock (6094) : attention
de bien respecter le + ou le – en cas d’augmentation ou de réduction. Dans ce cas si nous avons eu un stock
qui a augmenté de 9.000, soit une charge négative en quelque sorte puisque le compte 6094 a été crédité.
Services et biens divers, rémunérations, amortissements et réductions de valeur figurent dans ce point II
Bénéfice ou perte d’exploitation (III) : différence entre le point I et le point II
Produits financiers (IV) : Nous retrouverons ici par exemple les intérêts que nous avons perçu sur nos
comptes financiers.
Charges financières (V) : A l’inverse des produits, nous pourrions trouver ici les intérêts et frais bancaire
que nous avons du payer.
Bénéfice courant avant impôts (VI) : somme des points III et IV auxquels on soustrait le point V
Produits exceptionnels (VII) : Nous pourrions trouver ici une plus value réalisée sur la revente d’un
mobilier de notre entreprise
Charges exceptionnelles (VIII) : à l’inverse des produits, nous pourrions trouver ici une moins-value
Bénéfice ou perte de l’exercice avant impôts (I) : somme des point VI et VII auxquels on soustrait VIII
27
Ensuite, nous devrons encore soustraire les impôts en cas de bénéfice avant de connaître le résultat de
l’exercice duquel nous réaliserons les affectations et prélèvements.
LE COMPTE DE RESULTAT
I. Ventes et prestations
A. Chiffre d'affaires (annexe XII, A)
B. Variation des en-cours de fabrication, des produits finis
et des commandes en cours d'exécution (augmentation +, réduction -)
C. Production immobilisée
D. Autres produits d'exploitation (ann. XII, B)
70/74
70
71
II. Coût des ventes et prestations (-)
A. Approvisionnements et marchandises
1. Achats
2. Variation de stocks (augmentation +, réduction -)
B. Services et biens divers
C. Rémunérations, charges sociales et pensions (ann. XII, C2)
D. Amortissements et réductions de valeur sur frais d'établissement,
sur immobilisations incorporelles et corporelles
E. Réductions de valeur sur stocks, sur commandes en cours d'exécution
et sur créances commerciales (donation +, reprises -) (ann. XII, D)
F. Provisions pour risques et charges
(donation +, utilisations et reprises -) (ann. XII, F)
G. Autres charges d'exploitation (ann. XII, F)
H. Charges d'exploitation portées à l'actif au titre de frais de restructuration (-)
60/64
60
600/8
609
61
62
III. Bénéfice d'exploitation (+)
Perte d'exploitation (-)
70/64
64/70
IV. Produits financiers
A. Produits des immobilisations financières
B. Produits des actifs circulants
C. Autres produits financiers (ann. XIII, A)
75
750
751
752/3
V. Charges financières (-)
A. Charges des dettes (ann. XIII, B)
B. Réductions de valeur sur actifs circulants autres que ceux visés sub II. E
(donations +, reprises -) (ann. XIII, C)
C. Autres charges financières (ann. XIII, D)
65
650
651
652/9
VI. Bénéfice courant avant impôts (+)
Perte courante avant impôts (-)
(70/65)
(65/70)
VII. Produits exceptionnels
A. Reprises d'amortissements et de réductions de valeur sur immobilisation
incorporelles et corporelles
B. Reprises de réduction de valeur sur immobilisations financières
C. Reprises de provisions pour risques et charges exceptionnelles
D. Plus-values sur réalisation d'actifs immobilisés
E. Autres produits exceptionnels (ann. XIV, B)
76
760
4 132,23
4 132,23
72
73
8 323,47
1 743,80
10 743,80
-9 000,00
3 839,67
2 740,00
630
631
635/7
649
761
762
763
764/9
VIII. Charges exceptionnelles (-)
A. Amortissements et réductions de valeur exceptionnelles sur frais
d'établissement, sur immobilisations incorporelles et corporelles
B. Réductions de valeur sur immobilisations financières
C. Provisinos pour risques et charges exceptionnelles
D. Moins-values sur réalisation d'actifs immobilisés
E. Autres charges exceptionnelles (ann. XIV, B)
F. Charges exceptionnelles portées à l'actif au titre de frais de restructuration (-)
660
661
662
663
664/8
669
IX. Bénéfice de l'exercice avant impôts (+)
Perte de l'exercice avant impôts (-)
70/66
66/70
IX bis. Prélèvements sur les impôts diffères (+)
780
-4 191,24
(I-II)
250,00
250,00
300,00
300,00
-4 241,24
(III + IV - V)
2 000,00
2 000,00
1 500,00
66
1 500,00
-3 741,24
(VI + VII - VIII)
28
Perte de l'exercice avant impôts (-)
680
X. Impôts sur le résultat (-) (+)
A. Impôts (ann. XV) (-)
B. Régularisation d'impôts et reprises de provisions fiscales
67/77
670/3
77
XI. Bénéfice de l'exercice (+)
Perte de l'exercice (-)
70/69
69/70
XII. Prélèvements sur les réserves immunisées (+)
Transfert aux réserves à affecter (-)
789
683
XIII. Bénéfice de l'exercice à affecter (+)
Perte de l'exercice à affecter (-)
(70/68)
(68/70)
0,00
-3 741,24
-3 741,24
4. AFFECTATIONS ET PRÉLÈVEMENTS
Une fois que nous avons déterminé le résultat de l’exercice, nous devons procéder aux écritures
d’affectations et prélèvement.
Les affectations et prélèvement sont présentées en suite du compte de résultat dans un schéma assez simple
et plutôt court :
Au résultat de l’exercice dans un premier temps on rajoute le résultat reporté de l’exercice précédent.
Dans le cadre de notre exemple nous avons une perte de 3.741,24 à notre exercice et aucun résultat reporté
de l’exercice précédent.
Débit 1410 Résultat reporté Crédit
'" ?"
@ ?
'" ?"
Le comte 1410 est crédité d’un montant négatif, ce qui revient donc à dire qu’il est débité
1410
7930
Perte reportée
Report du résultat au bilan
à Perte à reporter
3.741,24
3.741,24
Voyons à titre indicatif ce qu’aurait donné le report d’un bénéfice au bilan
6930
1410
Bénéfice à reporter
Report du résultat au bilan
à Bénéfice reporté
3.741,24
3.741,24
Avant de passer cette écriture de report au bilan, une fois que l’on a cumulé le résultat de l’exercice et
celui de l’exercice précédent on procède à l’affectation aux capitaux propres. Il convient de savoir que dans
ces capitaux propres figure la réserve légale (1300). La législation oblige d’affecter un montant à la réserve
légale à concurrence de 20% du bénéfice jusqu’à ce que cette réserve atteigne 10% du capital.
Exemple : bénéfice de 1.000 . Affectation de 200
aux actionnaires. Soit un solde à reporter de 600
6920
6930
6940
1300
1410
4710
Dotation à la réserve légale
Bénéfice à reporter
Rémunération du capital
à la réserve légale (obligatoire), distribution de 200
à Réserve légale
Bénéfice reporté
Dividendes des actionnaires
Affectations et prélèvements
200
600
200
200
600
200
Après le compte de résultat, il s’agira d’établir le bilan d’après la balance en incluant le compte de stock (34)
et le résultat (14).
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