Sujet_Chime moléculaire 1 et 2
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Sujet_Chime moléculaire 1 et 2
2C2142 Ecole Normale Supérieure de Cachan 61 avenue du président Wilson 94235 Cedex CACHAN Second concours – Admission en Cycle Master CHIMIE Session 2012 Épreuve de CHIMIE MOLÉCULAIRE Durée : 5 heures « Aucun document n’est autorisé » « Aucun dictionnaire n’est autorisé » L’usage de calculatrice électronique de poche à alimentation autonome, non imprimante et sans document d’accompagnement, est autorisé selon la circulaire n°99018 du 1er février 1999. De plus, une seule calculatrice est admise sur la table, et aucun échange n’est autorisé entre les candidats. Si, au cours de l’épreuve, un candidat repère ce qui lui semble être une erreur d’énoncé, il le signale sur sa copie et poursuit sa composition en expliquant les raisons des initiatives qu’il est amené à prendre. Partie 1 – CHIMIE ORGANIQUE Partie 2 – CHIMIE INORGANIQUE Le candidat traitera les 2 parties sur 2 copies séparées 1 PARTIE 1 : CHIMIE ORGANIQUE Synthèse totale de la norzoanthamine La norzoanthamine fait partie des zoanthamine alcaloïdes d’origine marine possédant des activités anti-bactéries, anti-inflammatoires et en particulière anti-ostéoporotiques. La synthèse totale ou la construction du squelette tri- ou tétracyclique de la norzoanthamine a suscité de nombreux efforts. Nous allons étudier deux synthèses réalisées selon le schéma retrosynthétique suivant : I. Synthèse du composé 5 (voie A) Le composé 5 est synthétisé à partir du β-cétoester 9 selon le schéma réactionnel cidessous : O ?? O 1. Tf 2O, LiOH, 5 à 10 °C OEt CO2Et 9 O ?? OH O 10 11 2. MeMgBr, THF, -30 °C CO2Et O O ?? CO2Et 12 5 CO2Et Tf2O : ( CF3SO2)2O a. Proposer de(s) réactif(s) pour la formation de 10 à partir de 9. b. Donner la structure du composé 11. 2 c. Proposer de(s) réactif(s) pour la formation de 12 et 5 à partir de 11 et 12 respectivement (les conditions pour le contrôle de la stéréosélectivité lors de la formation de 5 ne sont pas demandées). II. Synthèse du composé 6 Le composé 6 est préparé à partir du céto-diester 13 selon le schéma ci-dessous : a. Proposer des réactifs pour la formation de 14 en deux étapes. b. L’action du MnO2 sur le composé 14 conduit à la formation de la lactone 15. Expliquer cette transformation ainsi que la chimiosélectivité observée. c. Proposer de(s) réactif(s) pour la formation de 16 et 17. d. Donner la structure du composé 18. e. Proposer un mécanisme pour la formation de 6 à partir de 18. III. Synthèse du tétracycle 3 La synthèse du tétracycle 3 est réalisée selon le schéma suivant à partir des deux précurseurs 5 et 6 : a. Proposer de(s) réactif(s) pour la formation de l’aldéhyde 19 à partir de 5. b. L’aldéhyde 19 réagit ensuite avec le diazoacétate d’éthyle et le SnCl2 (réaction de Roskamp qui transforme un aldéhyde à un β-cétoester : RCHO RCOCH2CO2Et). Donner la structure du composé 20. c. Le composé 20 réagit ensuite avec le 6 pour donner le composé 21. Comment peut-on qualifier cette transformation ? Avec quel(s) réactif(s) ? Proposer des conditions précises permettant cette transformation. d. Proposer de(s) réactif(s) pour l’obtention du composé 22. 3 e. Le chauffage du 22 dans le toluène au reflux conduit au composé 4. Proposer un mécanisme pour cette réaction. f. Proposer un mécanisme (en dessinant l’état de transition, en vous référant à la conformation de la norzoanthamine indiquée en page 2) pour la formation de 3 à partir de 4. IV. Synthèse de la norzoanthamine par la voie B La synthèse totale de la norzoanthamine par la voie B a été réalisée via l’intermédiaire tricyclique 8, préparé à partir d’autres synthons. Nous allons étudier certaines réactions de transformation du composé 8 à la molécule cible selon le schéma ci-dessous : AcO AcO H O AcO H O K-sélectride 8 OTBS ?? 0 °C CO2Me H H OH K-sélectride -78 °C H AcO H H O H O 23 TESO 1. Ti(OEt)4, PhCH3, 100 °C O H O H H O 24 OTBS ?? Ph3PCH3Br, KOtBu 26 2. TESOTf, 2,6-lutidine O 25 TESO H O H H OTBS ?? 28 THF H (NH4)6Mo7O24 Bu4NCl, THF H H 29 TESO OTBS ?? 30 H O 27 TESO OH H OH TESO H OTBS ?? OH H OTBS ?? K2CO3, H2O2 H H 31 TESO OTBS OTBS 34 OMe O 37 H NBoc O O O NBoc O O 36 OTBS H O OH OTBS OMe OMe O ?? H H 33 O O H H OMe ?? H O OMe H 35 HO H O OTBS 2. DBU, 60 °C OTBS H OTBS H OTBS H H 1. Tf2O, 2,6-lutidine H H H 32 O TESO H ?? TESO OLi H O 38 H H OMe BocN O 39 H OMe BocN O O ?? norzoanthamine H 40 H OMe CO2Me BocN O K-sélectride : KBH(sec-Bu)3 ; TES : Et3Si- ; Boc : tBuOCO- ; 2,6-lutidine : 2,6-diméthylpyridine ; DBU : 1,8-DiazaBicyclo[5.4.0]Undéc-7-ène 4 a. L’action du K-sélectride sur le composé 8 à -78 °C conduit à l’intermédiaire 23 qui se transforme en 24 à 0°C. Expliquer la formation du 23 ainsi que la régio- et la stéréosélectivité de la réduction sous l’action du K-sélectride, en dessinant la conformation du composé 8. b. Proposer de(s) réactif(s) permettant la formation du composé 25. c. Donner la structure du composé 26. d. Proposer des conditions réactionnelles permettant la formation du composé 27. e. Donner la structure du composé 28. f. Proposer de(s) réactif(s) permettant la formation du composé 29. g. Les réactifs (NH4)6Mo7O24/H2O2/K2CO3/Bu4NCl oxydent sélectivement les alcools secondaires en cétone sans toucher les alcools primaires. Donner la structure du composé 30. h. Comment peut-on transformer le composé 30 en 32 en passant par l’intermédiaire 31 ? i. Proposer des réactifs permettant la formation des composés 33 et 34. j. Proposer un mécanisme pour la formation de 35 à partir de 34. k. Le composé 35 réagit ensuite avec l’aldéhyde 36 pour conduire au composé 37. Quelles sont les conditions opératoires permettant cette transformation ? l. Préciser les réactifs nécessaires à la formation de 38 à partir de 37 en deux étapes. m. Proposer des réactifs permettant la formation du composé 39 à partir de 38 en 2 étapes. n. Proposer de(s) réactif(s) permettant la formation du composé 40. 5 PARTIE 2. CHIMIE INORGANIQUE Il est conseillé de lire l’énoncé intégralement avant de commencer. Les différentes parties sont indépendantes et peuvent être traitées séparément. Les données utiles sont réunies à la fin de l’énoncé. Problème I: Palladium et procédé Wacker Le procédé Wacker est un procédé industriel qui permet l'oxydation des alcènes en composés carbonylés. Ce procédé, découvert à la fin de années 1950, permet notamment de produire l'acétaldéhyde à partir de l'éthylène dans l'eau selon la réaction ci-dessous. +1/2 O2 O H CH3 Cette réaction est catalysée par un complexe de palladium. Dans ce problème nous allons nous intéresser à la description de la liaison métal-éthylène. On donne l'énergie des orbitales de valence du Pd: 5s: -7.5 eV; 5p: - 3.9 eV et 4d: - 12.5 eV On donne l'énergie des OM π de l'éthylène: -13.2 eV et -8.2 eV Etude du complexe [PdCl4]2Le complexe [PdCl4]2- est plan-carré (symétrie D4h). On considère que Cl- est un ligand σdonneur pur et on négligera donc les interactions de type π. 1) Donner la configuration électronique du palladium, Pd. 2) Quel est le degré d'oxydation du palladium dans le complexe [PdCl4]2- ? 3) Pour quelles représentations irréductibles du groupe D4h, les orbitales 4d, 5s et 5p du métal forment-elles des bases ? 4) Donner les combinaisons des orbitales des ligands formant des bases pour les représentations irréductibles du groupe D4h. On ne considèrera que les orbitales de valence impliquées dans une liaison σ avec le métal ("orbitales σ"). 5) Représenter ces combinaisons d'"orbitales σ". On s’aidera de la symétrie des orbitales d, s et p du métal. 6) Le diagramme des Orbitales Moléculaires (OM) simplifié d'un complexe ML4 en symétrie D4h est représenté sur la figure 1. Ce diagramme a été construit en ne considérant que les orbitales 4d et 5s du métal et en ne considérant que les interactions de type σ. Parmi ces orbitales moléculaires, identifier celles qui ont un fort caractère d'orbitales d du métal et les représenter. Placer les électrons dans le diagramme. 7) Expliquer pourquoi la règle des 18 électrons n'est pas respectée dans un complexe ML4 plan-carré. 6 3a1g ligands Pd a1g 2b1g 2a1g a1g b1g b2g eg eg, b2g b1g eu a1g eu 1b1g 1a1g Figure 1. Diagramme des Orbitales Moléculaires (OM) simplifié d'un complexe ML4 en symétrie D4h L'éthylène et le complexe [PdCl3(C2H4)]8) A partir du diagramme obtenu à la question 6, construire le diagramme des OM de [PdCl3]obtenu en éloignant un ligand chlorure du métal. On ne considèrera que les OM à fort caractère métallique et on gardera pour [PdCl3]- les mêmes axes que pour [PdCl4]2-. Représenter ces OM et placer les électrons. 9) Dessiner les O.M. du système π de l'éthylène. 10) L'éthylène va se fixer sur le complexe de la façon représentée Figure 2. Expliquer brièvement pourquoi les OM σ de l'éthylène ne participent pas à la liaison au métal. - Cl Cl Pd H H H H Cl Figure 2: fixation de l'éthylène sur [PdCl3]-. 11) En utilisant des considérations de symétrie simples, quelles sont les orbitales à fort caractère d qui vont interagir avec le système π de l'éthylène ? 12) Construire le diagramme des OM résultant de l'interaction entre [PdCl3]- et l'éthylène. On ne considérera que le système π de l'éthylène. Placer les électrons. 13) Représenter ces OM. La liaison C=C de l'éthylène est-elle renforcée ou affaiblie par la liaison au Pd ? 14) Le procédé Wacker Au cours de l'oxydation de l'éthylène il est observé que: • L'oxygène de l'acétaldéhyde provient de l'eau • L'éthylène se lie au métal en déplaçant un chlorure • Après oxydation de l'éthylène, le palladium est au degré d'oxydation 0 • Le dioxygène sert à régénérer le catalyseur dans son état natif (DO initial) Proposer un mécanisme possible en tenant compte des données ci-dessus. 7 Problème II: Propriétés de complexes de Chrome Dans l'énoncé suivant : bpy représente la 2,2'-bipyridine et ox représente l'oxalate (C2O42-) (voir figure 3). bpy N -O O N -O O ox Figure 3. Structure des ligands bpy et ox Questions générales 1) Donner la configuration électronique et le terme spectroscopique fondamental de l'ion libre Cr(III). 2) Représenter la levée de dégénérescence des orbitales d en symétrie octaédrique. Donner le terme spectroscopique fondamental d'un ion Cr(III) en symétrie octaédrique. 3) On considère deux complexes [MF6]3-. Lorsque M=Cr, le complexe a une géométrie proche de l’octaèdre parfait avec des liaisons Cr-F d’environ 1.9 Å. Lorsque M=Mn le complexe a une géométrie octaédrique déformée avec quatre liaisons Mn-F d’environ 1.9 Å, et deux d’environ 2.1 Å. Expliquer ces différences de structure. 4) On considère le complexe [Cr(H2O)2(ox)2]- dans lequel les oxalates se lient de façon bidente au métal. Représenter les différents isomères du complexe [Cr(H2O)2(ox)2]- en donnant la nomenclature pour les énantiomères. Propriétés optiques 5) Les complexes [Cr(H2O)6]3+ et [Cr(NH3)6]3+ sont caractérisés par des maxima d'absorption aux énergies représentées dans le tableau suivant: [Cr(H2O)6]3+ [Cr(NH3)6]3+ ν1 en cm-1 ν2 en cm-1 ν3 en cm-1 17000 24000 37500 21550 28500 ? Interpréter les bandes observées, à l'aide du diagramme de Tanabe-Sugano. 6) Déterminer le paramètre de champ cristallin Δ0 et le paramètre B' pour les deux complexes à l'aide de ces données. Comparer et commenter les valeurs obtenues. On donne B pour lion libre CrIII 1030 cm-1. Propriétés magnétiques 7) Le composé de formule [Cr(bpy)(ox)2](AsPh4) a été obtenu sous forme de poudre. Quelle doit être valeur du produit χΜ.T/(4π10-6) à température ambiante pour une telle espèce magnétiquement isolée ? Quelle doit être la variation de χΜ.T quand la température diminue ? On considèrera gCr = 2. 8) A partir du complexe [Cr(bpy)(ox)2]-, des complexes hétéro-bimétalliques ont été préparés. La structure d'un complexe CrIIICuII est schématisée figure 4 (l'environnement et les ligands des métaux sont omis). On considère le chrome dans une géométrie octaédrique et 8 le cuivre dans une géométrie dérivée de l'octaèdre avec une élongation des liaisons axiales (symétrie D4h). Représenter le diagramme d’énergie des orbitales 3d du cuivre en prenant l’axe z comme représenté figure 4 et les axes x et y en direction des ligands (on considérera un octaèdre avec les liaisons axiales étirées). Quelle est la configuration électronique du Cu(II) ? Quelle orbitale contient l’électron célibataire ? z OH2 O O O CrIII CuII O Figure 4. Schéma d'un complexe hétérobimétallique CrIIICuII 9) L’hamiltonien phénoménologique de spin décrivant l’interaction d’échange s'écrit: H = !JŜCr .ŜCu où SCr et SCu représentent les spins locaux et J la constante d’échange. Quels sont les spins des niveaux issus d’une telle interaction ? 10) Exprimer les énergies des états en fonction de J. Quelle est la différence d'énergie entre les états en fonction de J? 11) On obtient J=+1.5 cm-1. Quelle est la nature du couplage entre les ions métalliques ? 12) Quelle valeur de χΜ.T/(4π10-6) doit on atteindre à haute température ? Quelle valeur doitelle atteindre à basse température ? On calculera ces valeurs en prenant g=2 dans tous les cas. Schématiser la courbe χΜ.T/(4π10-6) en fonction de la température pour cette interaction. 13) Comment expliquer la nature du couplage entre les ions métalliques ? On proposera un bref raisonnement en considérant les orbitales magnétiques. Problème III. Transfert d'électron intramoléculaire dans la Nitrite Réductase La Nitrite Réductase catalyse la réaction de réduction mono-électronique des nitrites selon le bilan suivant: NO2- + e- + 2H+ NO + 2 H2O La Nitrite Réductase possède deux sites à cuivre différents nommés respectivement type 1 (T1) et type 2 (T2) distants d'environ 12 Å. Le centre T1 est constitué à l'état natif d'un ion Cu(II) coordiné à deux histidines, une cystéine et une méthionine. Le centre T2 est constitué d'un Cu(II) lié à 3 histidines (voir figure 5). (Cys)S N(His) (His)N Cu S(Met) Cu N(His) (His)N T2 N(His) T1 12 Å Figure 5. Représentation schématique des sites métalliques de la Nitrite Réductase. 9 L'enzyme reçoit des électrons de son partenaire physiologique. Le site T1Cu(II) est alors réduit en T1Cu(I). Un transfert d'électron intramoléculaire a ensuite lieu et la réduction du nitrite se produit au niveau du site T2. Dans ce problème, nous allons nous intéresser aux processus de transfert d'électrons. Données utiles: F=96500 C.mol-1 et R = 8,31 J.mol-1.K-1. Etude du transfert d'électron intramoléculaire Le transfert d'électron intramoléculaire a lieu entre le site T1 et le site T2 de l'enzyme. On considère donc la réaction suivante : k1 T1Cu(I)---T2Cu(II) k-1 T1Cu(II)---T2Cu(I) 1) Le transfert d'électron peut être suivi grâce aux propriétés optiques du site T1 à l'état oxydé qui possède une intense absorption vers 600 nm. Exprimer la variation de concentration du site T1 oxydé en fonction des constantes k1 et k-1. Exprimer également la variation de l'absorbance à 600 nm en fonction des constantes k1 et k-1 et de ε, le coefficient d'extinction molaire à 600nm. 2) Avant le début de l'expérience, l'enzyme totalement oxydée possède une absorbance à 600 nm de 0,2. Après réduction à un électron puis transfert intramoléculaire, l'absorbance à 600 nm est 0,14. Calculer la constante d'équilibre pour cette réaction de transfert d'électron. Exprimer cette constante d'équilibre en fonction de k1 et k-1. 3) Par analyse de la variation de l'absorbance on obtient une constante apparente à 298K kobs= 2480 s-1. Calculer k1 et k-1. 4) Quelle est la différence de potentiel redox entre les sites T1 et T2 ? Le potentiel redox du site T1 est 0,213 V vs. NHE. Calculer le potentiel redox du site T2. 5) Le transfert d'électron est-il quantitatif ? La Nitrite Réductase réalise cependant efficacement la réduction de nitrites. Proposer une explication. Paramètres influençant la vitesse de transfert d'électron La théorie permet de prédire que la vitesse de transfert d'électron entre un donneur et un accepteur à distance fixe dépend, entre autres, de la différence d'enthalpie libre (ΔG°) entre le donneur et l'accepteur et de l'énergie de réorganisation consécutive au transfert d’électrons (λ). La constante de vitesse peut s'exprimer ainsi : 1 ("G 0 + ! )2 kET = C.exp(! ) . C étant une constante. RT 4! 6) Représenter les variations d'enthalpie libre des réactifs et des produits en fonction d'une coordonnée de réaction, dans le cas d'une réaction de transfert d'électron. On considérera des potentiels harmoniques. Représenter sur ce schéma les grandeurs ΔG° et λ. 7) Des mutants de la Nitrite Réductase ont été préparés. Dans ces derniers, la méthionine liée au cuivre T1 a été remplacée par une histidine. Les données obtenues sont représentées dans le tableau ci-dessous. Calculer ΔG° pour chacune des enzymes (1 et 2) en kJ.mol-1. Mutant 1 2 Enzyme native méthionine→histidine E° T1 CuII/CuI en mV 213 104 kobs en s-1 à 298K 2480 2350 10 8) On donne λ=1.12 eV dans le cas de l'enzyme native (1). Si le potentiel redox du centre T1 est le seul facteur affecté par les mutations, quelle devrait être la vitesse observée pour 2? Commenter. 9) On sait que dans le mutant 2, l'histidine se coordonne au métal à la place de la méthionine. Quelle tendance attend-on pour λ d'après les données expérimentales ? Que peut-on dire sur l'importance de la méthionine dans ce processus de transfert d'électron? ANNEXES: Loi de Curie : ! M .T = µ 0 .N A ." 2 2 .g .S(S +1) 3.k µ 0 .N A .! 2 1 = .4" .10 !6 m3.mol-1.K Et 8 3k 11 Table de caractère du groupe D4h Corrélation entre groupes R3 S P D F G O A1 T1 E + T2 A 2 + T1 + T2 A 2 + E + T1 + T 2 12 Diagramme de Tanabe-Sugano pour un ion d3 13