9. L`effet photo-électrique : lumière, matière et énergie La lumière
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9. L`effet photo-électrique : lumière, matière et énergie La lumière
9. L’effet photo-électrique : lumière, matière et énergie La lumière est un rayonnement électromagnétique d’une nature particulière, une manifestation visible à l’œil humain. Il existe également les rayons X, le rayonnement de freinage et les rayons gamma qui proviennent directement du noyau de l’atome. L’énergie des photons (wp ) est définie par l’équation : wp = h·ν où « ν » est la fréquence et h la constante de Planck. L’énergie du noyau ne peut donc s’échapper que sous forme de quanta d’énergie. Il en va de même pour l’absorption d’énergie. Si l’énergie photoélectrique est supérieure à l’énergie de cohésion d’un électron (b e), ce dernier est éjecté de son orbite. L’énergie cinétique (v c) est égale à la différence de l’énergie photonique et de l’énergie de cohésion de l’électron. vc = wp – be Les électrons d’un atome peuvent absorber toute l’énergie d’un quantum gamma et quitter l’atome, chargés d’une énergie cinétique correspondante. Un quantum gamma sans masse se transforme en un électron qui, lui, possède une masse et est éjecté de l’atome à une certaine vitesse. Le quantum gamma a cessé d’exister, l’électron « prisonnier » est devenu un électron « libre » porteur d’énergie cinétique. Cet exemple est particulièrement approprié pour caractériser symboliquement les trois états fondamentaux de l’univers. - Matière ou masse de l’électron Energie, sous forme d’énergie cinétique de l’électron Esprit, sous forme d’un quantum gamma dépourvu de masse La nature peut prendre au choix l’un ou l’autre de ces états fondamentaux et, comme le montre l’effet photo-électrique, muter dans l’une ou l’autre forme. Si la transformation matière-énergie est connue de tous depuis la fission de l’atome, les autres formes de transformation le sont moins. Matière → Énergie Matière → Lumière Énergie → Matière Énergie → Lumière Lumière → Matière Lumière → Énergie L’effet photo-électrique concerne les deux dernières transformations : la lumière devenant matière ou énergie. Au moins l’un, sinon deux voire les trois états fondamentaux de la matière sont présents dans tout processus, dans toute chose. Ces états peuvent passer de l’un à l’autre sous l’effet d’un facteur externe. Ces phénomènes nous enseignent quelque chose de très profond dont nous pouvons tirer profit par analogie avec l’existence humaine. En effet, l’homme fonctionne également avec trois composantes de base : La matière, ou corps L’énergie, sans laquelle il n’y a pas de vie La lumière, ou esprit en tant que composante « spirituelle ». Dans les médias, on parle aujourd’hui de diverses manières du génome humain. Il est enfin décrypté et l’on veut tout expliquer par les gènes, composants cellulaires de tout être vivant. Or ce ne sont pas les gènes mais les protéines qui sont les fondements et les principes actifs des cellules. Elles jouent un rôle fondamental dans l’expression des propriétés liées au principe vital. Quelle stupéfaction lorsqu’il fut établi qu’un homme avait à peine deux fois plus de gènes qu’un ver de terre ! Chez les organismes pluricellulaires, les gènes sont beaucoup moins nombreux que les caractères héréditaires. En réalité, l’adéquation « un gène, un caractère » est trop simpliste. Le découpage de l’homme en ses éléments infimes donne des informations sur sa composition physique et chimique, sur la matière qui se manifeste à nos sens. Il ne nous apprend rien sur les fonctions et les influx de la vie, sur cette intelligence qui d’élements épars fait un tout, qui guide le développement, dont l’absence signifie la mort. Une autopsie a-t-elle jamais révélé le caractère ou la pensée d’un être humain ? L’homme, être doué de vie et d’esprit, sort du néant et grandit grâce à un système complexe d’alimentation en énergie. Quelle peut être la source nonmatérielle de cet être complexe ?