CGT – SUD-Rail – FO Ce sont 50 emplois qui sont menacés.

Transcription

CGT – SUD-Rail – FO Ce sont 50 emplois qui sont menacés.
Les Organisations Syndicales Régionales de la région Languedoc-Roussillon
CGT – SUD-Rail – FO
Sous prétexte de contraintes budgétaires imposées par le Conseil
Régional Languedoc-Roussillon, la Direction Régionale SNCF s’apprête à
mettre en place un plan social sur notre région.
Cette dernière prend prétexte du gel de l’enveloppe budgétaire pour le TER pour programmer dès
2013 de nombreuses suppressions d’emplois.
Ce plan social ne concerne pas que le TER, tous les services vont être impactés.
 Au Fret, la politique de casse orchestrée depuis 10 ans par la Direction SNCF arrive
à son aboutissement sur la région avec la fermeture programmée des sites de Sète
et de Cerbère.
Ce sont 50 emplois qui sont menacés.
 A l’Equipement, le manque d’effectifs et le refus d’effectuer des recrutements à
l’INFRAPOLE et à l’INFRALOG amènent la SNCF à sous-traiter un certain nombre de
travaux, voire à y renoncer. Cette sous-traitance abaisse notablement le niveau de
sécurité. De plus la généralisation du travail de nuit dégrade fortement les
conditions de vie et de travail des cheminots de l’Equipement.
 A l’EIC, la mise en fonction du PAI de Nîmes et la fermeture de certaines gares vont
avoir pour conséquences une vingtaine de suppressions d’emplois.
 A l’EEV, le plan Vision 2015 et le prétexte de la généralisation du TER à 1€ vont
aboutir à une trentaine de suppressions d’emplois.
 Au Matériel se pose la question de l’avenir des charges nationale (essieux à
Courbessac, contacteurs à Béziers) et l’emploi qui en découle.
 A l’ECT, la mise en place de l’EAS sur l’axe littoral est dans les cartons de la
Direction. Bien évidemment, si la Direction arrive à ses fins, le nombre d’ASCT va
considérablement diminuer.
 A l’ETLR, la suppression de TER ou leur remplacement récurrent par des bus va
avoir un impact sur les effectifs ADC. La mise en place de l’EAS va aussi impacter
leurs conditions de travail.
L’ensemble de ces suppressions d’emplois
auront bien évidemment un impact sur les services
transverses administratifs et sur l’encadrement.
Les Organisations Syndicales Régionales CGT, SUD-Rail et FO revendiquent :
L’embauche immédiate de cheminots à statut.
Le maintien des emplois sur tous les sites.
L’arrêt du recours à la sous-traitance.
L’ouverture de négociations sur la multi-activités.
La mise en place d’un plan de transport permettant de développer
l’offre ferroviaire.
L’entretien et la modernisation des lignes de la Région LanguedocRoussillon sans suppression d’emplois.
L’ouverture des gares et des guichets du premier au dernier train.
Une politique commerciale offensive permettant de développer Fret
SNCF, notamment par le retour d’une organisation traitant le
wagon isolé.
Pour les Organisations Syndicales Régionales CGT, SUD-Rail et FO, le Conseil
Régional, Autorité Organisatrice, a son mot à dire et ne doit pas valider les
propositions de la SNCF synonymes de suppressions massives d’emplois, de
dégradations des conditions de travail des cheminots et d’abandon du Service
Public Ferroviaire.
AFIN DE METTRE DEVANT LEURS RESPONSABILITES
DIRECTION REGIONALE SNCF ET
CONSEIL REGIONAL LANGUEDOC-ROUSSILLON, LES
ORGANISATIONS SYNDICALES REGIONALES CGT, SUDRAIL ET FO APPELLENT LES CHEMINOTS A S’INSCRIRE
MASSIVEMENT DANS LA GREVE LE 22 NOVEMBRE 2012
ET A PARTICIPER AU RASSEMBLEMENT
DEVANT LE CONSEIL REGIONAL A 10 HEURES.

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