TS. Évaluation 1 - Correction 1 ( 4 points ) On considère la suite (un
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TS. Évaluation 1 - Correction 1 ( 4 points ) On considère la suite (un
♣ TS. Évaluation 1 - Correction 1 ( 4 points ) On considère la suite (u n ) définie par u 0 = 0 et, pour tout entier naturel n, u n+1 = u n + 2n + 2. 1. Calculer u 1 et u 2 . u 1 = u 0 + 2 × 0 + 2 = 2 et u 2 = u 1 + 2 × 1 + 2 = 6 2. On considère les deux algorithmes suivants : Algorithme 1 Variables : Entrée : Traitement : Sortie : n est un entier naturel u est un réel Saisir la valeur de n u prend la valeur 0 Pour i allant de 1 à n : u prend la valeur u + 2i + 2 Fin Pour Afficher u Algorithme 2 Variables : Entrée : Traitement : Sortie : n est un entier naturel u est un réel Saisir la valeur de n u prend la valeur 0 Pour i allant de 0 à n − 1 : u prend la valeur u + 2i + 2 Fin Pour Afficher u De ces deux algorithmes, lequel permet d’afficher en sortie la valeur de u n , la valeur de l’entier naturel n étant entrée par l’utilisateur ? Le second affiche en sortie la valeur de u n , la valeur de l’entier naturel n étant entrée par l’utilisateur. En effet, pour n = 1, le premier algorithme affiche une valeur erronée u 1 = 0 + 2 × 1 + 2 = 4. 3. À l’aide de l’algorithme, on a obtenu le tableau et le nuage de points ci-dessous où n figure en abscisse et u n en ordonnée. n 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 un 0 2 6 12 20 30 42 56 72 90 110 132 156 160 140 120 100 80 60 40 20 0 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 a. Quelle conjecture peut-on faire quant au sens de variation de la suite (u n ) ? Démontrer cette conjecture. La suite (u n ) semble être croissante. Démonstration : u n+1 − u n = u n + 2n + 2 − u n = 2n + 2 nombre strictement positif, pour tout n ∈ N b. La forme parabolique du nuage de points amène à conjecturer l’existence de trois réels a, b et c tels que, pour tout entier naturel n, u n = an 2 + bn + c. Dans le cadre de cette conjecture, trouver les valeurs de a, b et c à l’aide des informations fournies. 2 u0 = a × 0 + b × 0 + c = 0 a +b = 2 a +b = 2 a =1 u 1 = a × 12 + b × 1 + c = 2 ⇐⇒ 4a + 2b = 6 ⇐⇒ 2a + b = 3 ⇐⇒ b=1 u 2 = a × 22 + b × 2 + c = 6 c =0 c =0 c =0 4. On définit, pour tout entier naturel n, la suite (v n ) par : v n = u n+1 − u n . a. Exprimer v n en fonction de l’entier naturel n. Quelle est la nature de la suite (v n ) ? v n = u n+1 − u n = 2n + 2 C’est une suite arithmétique de raison r = 2 et de premier terme v 0 = 2. b. On définit, pour tout entier naturel n, n X Sn = vk = v0 + v1 + · · · + vn . k=0 Démontrer que, pour tout entier naturel n, S n = (n + 1)(n + 2). S n est la somme des n + 1 premiers termes d’une suite arithmétique : Sn = n X v k = v 0 + v 1 + · · · + v n = (n + 1) × k=0 c. Démontrer que, pour tout entier naturel n, v0 + vn 2 + 2n + 2 = (n + 1) × = (n + 1)(n + 2) 2 2 S n = u n+1 − u 0 puis exprimer u n en fonction de n. ) + (u n+1 − S n = ( u u u u u n−1 u 1 − u 0 ) + ( 2 − 1 ) + · · · + ( n − n ) = u n+1 − u 0 S n−1 = u n − u 0 ⇐⇒ u n = S n−1 + u 0 = n(n + 1) + 0 = n(n + 1) 2 ( 4 points ) naturel n, 1. Soit la suite numérique (u n ) définie sur l’ensemble des entiers naturels 1 u n+1 = u n + 3 × 0, 5n . 5 N par u0 = 2 et, pour tout entier 15 × 0, 5n . 4 n Soit P (n) la propriété : « u n > 15 4 ×0,5 ». Montrons par récurrence que P (n) est vraie pour tout entier naturel n non nul. 17 15 1 = 3,4 donc u 1 > × 0, 51 . • Initialisation : on a u 1 = × 2 + 3 × 0, 50 = 5 5 4 15 La propriété est vraie pour n = 1. P (1) est vraie, avec × 0,5 = 1,875. 4 15 • Hérédité : supposons qu’il existe n ∈ tel que : u n > × 0,5n je suppose la proposition vraie au rang n 4 un > a. Démontrer, par récurrence, que pour tout entier naturel n non nul on a N 15 × 0,5n 4 3 > × 0,5n 4 3 > × 0,5n + 3 × 0,5n 4 15 > × 0,5n 4 un > Alors, en multipliant par 1 5 1 un 5 : 1 u n + 3 × 0,5n 5 puis, en ajoutant membre à membre 3 × 0,5n : u n+1 Or, pour tout entier naturel n, (HR) c’est-à-dire : 0,5n > 0,5n+1 , on en déduit donc finalement et la propriété P (n) est donc héréditaire. u n+1 > 15 × 0,5n+1 4 • Conclusion : la proposition est vraie pour n = 1 , elle est héréditaire 15 donc par récurrence on a, quel que soit n ∈ ∗ , un > × 0, 5n 4 b. En déduire que, pour tout entier naturel n non nul, u n+1 − u n 6 0. N Pour tout entier naturel n non nul : u n+1 − u n 1 u n + 3 × 0,5n − u n 5 4 = 3 × 0,5n − u n 5 µ ¶ 4 15 n = × 0,5 − u n 5 4 = D’après la question précédente, cela entraîne que u n+1 − u n 6 0 alors la proposition est vraie au rang n + 1 c. Démontrer que la suite (u n ) est convergente. D’après la question précédente la suite (u n ) est décroissante à partir d’un certain rang. 15 De plus, pour tout entier naturel n non nul, u n > × 0,5n > 0, la suite est donc minorée. 4 On en déduit, d’après le théorème de convergence des suites monotones, que la suite (u n ) est convergente. 2. On se propose, dans cette question de déterminer la limite de la suite (u n ). Soit (v n ) la suite définie sur N par vn = un − 10 × 0, 5n . 1 a. Démontrer que la suite (v n ) est une suite géométrique de raison . 5 On précisera le premier terme de la suite (v n ). Soit n ∈ N, alors : v n+1 = u n+1 − 10 × 0,5n+1 1 = u n + 3 × 0,5n − 10 × 0,5 × 0,5n 5 1 u n − 2 × 0,5n = 5 ¢ 1¡ = u n − 10 × 0,5n 5 1 vn . = 5 1 La suite (v n ) est donc géométrique de raison . Son premier terme vaut v 0 = u 0 − 10 × 0,50 = 2 − 10 = −8. 5 µ ¶n 1 b. En déduire, que pour tout entier naturel n, u n = −8 × + 10 × 0, 5n . 5 µ ¶n 1 La suite (v n ) étant géométrique, on a, pour tout entier naturel n : v n = −8 . 5 µ ¶n ¡ ¢n 1 On en déduit que −8 × 51 = u n − 10 × 0,5n ⇐⇒ u n = −8 × + 10 × 0,5n 5 c. Déterminer la limite de la suite (u n ) µ ¶n 1 1 lim = 0 car −1 < < 1 de même : lim 0,5n = 0 car −1 < 0,5 < 1 n→+∞ 5 n→+∞ 5 On en déduit par somme sur les limites que lim u n = 0 n→+∞ 3. Compléter sur l’annexe 2, les lignes (1), (2) et (3) de l’algorithme, afin qu’il affiche la plus petite valeur de n telle que u n 6 0, 01. Algorithme Entrée : Initialisation : Traitement : Sortie : 3 ( 2 points ) n et u sont des nombres n prend la valeur 0 u prend la valeur 2 Tant que u > 0,01 n prend la valeur n + 1 1 u prend la valeur u + 3 × 0,5n−1 5 Fin Tant que Afficher n (1) (2) (3) QCM - Répondre au questionnaire de l’annexe 1, en cochant pour chaque question, la bonne réponse. Des points négatifs pourront être affectés à de mauvaises réponses. Annexe 1 - Ex 2. À restituer avec votre copie NOM : Questions Réponses 1. Parmi les formules suivantes, qui donnent u n en fonction de n, laquelle décrit une suite arithmétique ? 3 un = n r un = n 2 un = u0 + r n elle tend vers +∞ 2. Si une suite numérique est croissante, alors : elle ne peut pas tendre vers 0 3 elle peut tendre vers −1 r elle est croissante 3 il existe un certain rang à partir duquel r 3. Si une suite numérique tend vers +∞, alors : tous les termes sont positifs u n > 0 pour tout n ∈ 4. On sait qu’une certaine suite géométrique tend vers −∞. Dans ce cas : N 3 sa raison est nécessairement strictement r supérieure à 1 sa raison est nécessairement négative on ne peut rien dire sur sa raison 5. Le graphique ci-dessous représente le tracé en « escargot » d’une suite géométrique : sa raison q vérifie q > 1 y 3 3 sa raison q vérifie q < −1 r 2 1 v0 −3 −2 −1 −1 1 2 3 x −2 sa raison q vérifie −1 6 q < 0 −3 On peut en déduire que : 6. On sait que (v n ) est géométrique et que tous ses termes sont positifs. On sait aussi que v 7 = 5, 8 et que v 9 = 20, 938. Alors : 3 v 8 = 11, 02 r la raison vaut q = 2 la suite v converge vers 0 7. Une suite u est dite convergente vers un réel ` lorsque : il existe un rang N ∈ N tel que pour tout intervalle I centré en `, on a pour tout n > N : u n ∈ I quel que soit l’intervalle I centré en `, u n ∈ I pour tout n ∈ 3 r quel que soit l’intervalle I centré en `, les termes de la suite u appartiennent à I N à partir d’un certain rang 8. Une suite dont tous les termes sont strictement positifs : ne peut pas tendre vers 0 3 ne peut pas tendre vers −1 r peut tendre vers −∞