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N°8 L E M A G A Z I N E D E L ’ Mai 2005 BIZ. I N F O G É R A N C E P O S I T I V E Édouard Heras, directeur général d’Arcelor Technologies 8 EXPERT BIZ Les alliances de la mobilité 9 POINT DE VUE La progression de la Tierce Maintenance Applicative 10 DE VOUS À NOUS Valorisation des acquis par l’expérience 4 SOLUTION BIZ. Une télédistribution à grande échelle… pour la maîtrise de 24 000 postes de travail chez Arcelor www.osiatis.fr ➜New BIZ. Edito 2005, ANNÉE DE LA FUSION En mars 1905, il y a cent ans donc, Albert Einstein p u bl i a i t l e p r e m i e r d ’ u n e s é r i e d e quatre ar ticles qui allaient révolutionner la physique et changer – en mal… en bien – notre monde. En souvenir de cet événement, 2005 a été décrétée année de la physique, prélude à ce qui devrait être le siècle de la fusion contrôlée de l’atome. La fusion, c’est ce phénomène étrange qui, au sein des étoiles, fait se rencontrer des noyaux. En s’unissant, en vertu de la célèbre équation E = mc 2 , ils libèrent une formidable énergie. Ainsi naîtra, dès que nous aurons réussi à reproduire ce phénomène sur notre bonne vieille Terre avec u n b i l a n é n e rg é t i q u e a c c e p t a bl e , ve r s 2 0 5 0 d i t - o n , u n e source d’énergie inépuisable, propre et sûre. Encore faudrat-il que nos physiciens d’aujourd’hui soient plus sages que ceux d’hier. 2005 sera aussi, phénomène certes plus microcosmique, l’année de la fusion d’Osiatis et du Groupe Focal. Les lois de la physique étant universelles, je m’autorise donc à prédire qu’ainsi sera libérée, pour les clients de ce nouvel ensemble, une formidable énergie positive, créative et pérenne. Faisons donc conf iance à l’avenir ! Jean Deprez Directeur marketing & communication Billet Un phénomène de société(s)? ui ne connaît pas ou ne connaîtra jamais parmi ses connaissances, une famille recomposée ? Car il en va de la recomposition familiale comme du chômage il y a quelques années : phénomène marginal, donc empreint d’étrangeté, il est devenu tellement courant qu’il en serait presque banal. Pourtant, à en juger par le nombre d’articles de presse ou d’émissions consacrés de près ou de loin à ce sujet, on peut en déduire qu’il concerne, sinon préoccupe, un grand nombre d’entre nous. Car dans une société qui érige le zapping (amoureux, matériel, culturel…) en mode de vie, on peut légitimement s’interroger sur la pérennité de notre cercle le plus intime : la famille. Cependant, un tel bouleversement peut aussi être une chance pour rebondir vers un avenir différent, générant de nouvelles opportunités. Pour réussir cette deuxième tranche de vie, il faut suivre certains principes : • apprendre à se connaître, • définir des valeurs communes, Q • trouver sa place les uns par rapport aux autres, • savoir tirer les enseignements du passé. Si statistiquement, les deuxièmes unions sont plus durables que les premières, c’est que, peut-être, elles savent « profiter » des expériences et de la personnalité de chacun de ses éléments. Mais, quel rapport avec un journal d’entreprise ? A priori pas beaucoup. Pourtant, entre la famille, premier cercle de vie, et l’entreprise, considérée comme le deuxième espace de vie, le parallèle est aisé. Dès lors, la science économique et ses cycles d’évolution seraient-ils le reflet ou l’origine de notre histoire sociale ? Je n’ai pas la prétention de répondre à cette question. Dans un cas comme dans l’autre le secret de la réussite ne serait-ce pas tout simplement d’avancer ensemble, vers un objectif commun ? Marie-Laurence Grange Responsable du service communication Groupe Focal Balise 7 ans de progression ininterrompue Avec une croissance 100 de son chiffre d’affaires de 83 % en France entre 1998 et 2004, Osiatis affiche une progression de 15 points supérieure au 50 marché. En effet, selon le Syntec, le marché français des services informatiques a progressé de 68 % durant la même période. Evolution du chiffre d’affaires (France, en millions d’euros) 0 1 LA PRESSE 2 26 FÉVRIER 2005 « GROUPE FOCAL TOMBE DANS LE GIRON D’OSIATIS » « Les actionnaires d’Osiatis détiennent désormais 84,6 % du capital du nouvel ensemble. Avec un chiffre d’affaires pro forma 2004 de 213,8 millions d’euros et plus de 2 700 collaborateurs, ce nouvel acteur devrait se positionner, en France, dans le peloton de tête des SSII. » 21 FÉVRIER 2005 « OSIATIS ET SYMANTEC RENFORCENT LEURS LIENS » « Osiatis, partenaire de Symantec depuis 2002, a obtenu de nouvelles certifications ainsi que l’agrément “Entreprise Security Partner” de l’éditeur. » 23 JANVIER 2005 « ITIL, L’ESPERANTO DES BONNES PRATIQUES » « Osiatis est l’une des premières sociétés à avoir promu le référentiel ITIL en France. Selon Claude Durand, directeur du développement d’Osiatis, beaucoup d’entreprises recourent encore à des méthodes “maison” en France. » 3 SUCCÈS Certifications Osiatis agréé pour l’ensemble de l’offre Symantec P artenaire depuis plus de trois ans de Symantec, numéro un mondial de la sécurité de l’information, Osiatis est la première société à obtenir les nouvelles certifications et le renouvellement de l’agrément complet Enterprise Security Partner. Le nouveau programme de certifications s’applique aux quatre briques : pare-feu et boîtiers de sécurité intégrés ; gestion de la sécurité ; protection anti-intrusion et boîtiers antivirus ; sécurité client intégrée. Neuf ingénieurs de l’équipe Sécurité et Stockage Osiatis sont certifiés sur l’ensemble de l’offre de Symantec. « L’agrément Entreprise Security Partner allie la double compétence marché et technique. Les Enterprise Security Partners adressent principalement les grands comptes et possèdent des compétences multiples en matière de sécurité. Cet agrément récompense nos compétences et savoir-faire dans le domaine de la sécurité, que nous avons développés dans le cadre d’une offre de services globale. Il est une garantie de qualité vis-à-vis de nos clients, et de motivation pour nos collaborateurs », déclare Jean-Michel Malardel, responsable du développement commercial de l’offre Sécurité et Stockage d’Osiatis. « Pour Osiatis, cette reconnaissance officielle traduit la qualité et la fiabilité des solutions qu’il propose à ses clients. Ces certifications lui assurent aussi de bénéficier des technologies les plus performantes en matière d’infogérance et d’administration des infrastructures de sécurité », confie Pascale Zahut, responsable partenariat chez Symantec. Cet agrément sur l’ensemble de l’offre Symantec est une garantie supplémentaire de qualité pour proposer aux entreprises une gestion centralisée de la sécurité et de l’administration. ➜ CRÉDIT COOPÉRATIF : mise en place d’une solution de télédistribution, à base de technologie LANDesk, par une équipe mixte Osiatis-Client, sur un parc de 1 800 nœuds. ➜ CENTRE HOSPITALIER DE MULHOUSE : migration de 350 postes vers Windows XP en délais ultra courts : un mois. L’opération a été rendue possible par la mobilisation d’une équipe de 15 personnes dédiées à l’ingénierie, la remasterisation, le déploiement des postes et le packaging d’application. ➜ BUFFALO GRILL : maintenance des serveurs sous Windows du siège et masterisation de serveurs sur la plate-forme logistique Osiatis d’Evry avant leur déploiement dans les 140 enseignes du groupe. ➜ GRANDVISION : ingénierie de la solution d’administration de parc LANDesk destinée à gérer plusieurs milliers de nœuds, répartis entre le siège du groupe et les boutiques. ➜ BRAKE FRANCE : maintenance de serveurs HP9000 appartenant à différentes gammes dont celle des machines multiprocesseurs mid-range. Acquisitions Peopleway : une expertise complémentaire es équipes de ce spécialiste de l’intégration de Services Desk dont l’expertise couvre notamment la gestion d’infrastructure ont rejoint le groupe Osiatis en novembre 2004. Leurs compétences technologiques associées à une connaissance approfondie du métier et des besoins utilisateurs leur permettent également de mener des missions de reengineering, d’exploitation et de tierce maintenance applicative. Afin d’acquérir le plus haut niveau de ressources et de compétences, Peopleway a noué des relations de partenariat privilégié avec plusieurs acteurs majeurs comme BMC Software/Remedy, Peregrine et Pythéas. Présent sur des secteurs aussi variés que les télécommunications, l’industrie, les finances, le public ou les services, Peopleway bénéficie de références aussi prestigieuses que Sanofi/Aventis, Eurocontrol, 9 Telecom, BNP Paribas, l’ANPE ou le ministère de la Défense. Pour garantir le meilleur niveau de support client, Peopleway a mis en place un service de help desk dédié à ses propres clients. En 2004, Peopleway a réalisé un chiffre d’affaires de près de 1,2 million d’euros pour un effectif global de 15 salariés. L ➜ Qualiforce rejoint Osiatis PICARD SURGELÉS : migration de serveurs vers Windows 2003. ualiforce est reconnu dans le domaine des services aux infrastructures sécurisées en environnement Solaris et Linux. Cette société dispose de solides compétences en ingénierie d’infrastructure serveurs et réseaux, sécurité des systèmes d’information ainsi qu’en conseil et accompagnement dans les univers Unix/Linux et les technologies Sun Microsystems, Cisco, Checkpoint et Secure Computing. Créé en 2001, Qualiforce a réalisé en 2003 un chiffre d’affaires de 2 millions d’euros et emploie 15 ingénieurs. Osiatis fédère l’ensemble des prestations liées à la disponibilité, la sécurité, la performance et la productivité des infrastructures serveurs des grands comptes et des entreprises de taille moyenne. Celles-ci comprennent notamment la sécurisation, la maintenance, l’exploitation et le support technique de troisième niveau. L’offre « Services Serveurs » d’Osiatis a démontré sa pertinence chez plusieurs centaines de clients dans le maintien en condition opérationnelle de plus de 50 000 serveurs. « Avec la forte expertise Solaris et Linux de Qualiforce, Osiatis renforce sa capacité à assurer la haute disponibilité et la haute performance des infrastructures serveurs critiques et répond ainsi à une demande croissante du marché », précise Claude Durand, directeur du développement d’Osiatis. ➜ CARREFOUR : maintenance de serveurs Q de technologies AS400 et HP/Digital répartis sur une trentaine de sites avec intervention sous 4 heures en 24/7. ➜ COMMUNAUTÉ URBAINE DE BORDEAUX : prestations de Service Desk, c’est-à-dire prise d’appel et support de niveaux 1 et 2, comprenant les interventions techniques sur les postes de travail et les périphériques associés. L’exploitation de la structure de production de services mise en place, orientée utilisateurs finaux et respectant l’organisation et les moyens existants, répond aux objectifs de la CUB. ➜ CONSEIL GÉNÉRAL DE LA GIRONDE : maintien en condition opérationnelle des postes de travail bureautique (environ 2 000) et de divers périphériques ainsi que gestion des IMAC. Osiatis a construit sa solution en s’appuyant, dans le cadre méthodologique ITIL, sur un pilotage par les résultats. ➜ MUTUELLES DU MANS ASSURANCES : inventaire physique du parc des 25 000 postes de travail informatique et périphériques associés répartis sur 2 implantations principales et 70 sites secondaires des MMA. 4 ➜Solution BIZ. Pascal Levert, responsable du département poste de travail, est entré à Sollac en 1988. Cet ancien instit a suivi un parcours atypique. Après un DEUST d’informatique, il a obtenu un diplôme d’ingénieur du CNAM. Successivement technicien à Valenciennes, Dunkerque, puis chef de service, il est nommé responsable du département poste de travail en 2000. Arcelor Technologies 24 000 postes de travail sous Windows 2000 et Windows XP, 6 000 imprimantes réseau sur plus de 200 sites à travers le monde. Un déploiement industriel de grande envergure au sein du groupe Arcelor 5 LE NUMÉRO UN MONDIAL DE LA SIDÉRURGIE S’APPUIE SUR L’EXPERTISE D’OSIATIS POUR EXPLOITER SON ARCHITECTURE DE TÉLÉDISTRIBUTION ET L’ACCOMPAGNER DANS SES PROJETS D’ÉVOLUTION ET DE MIGRATION DES POSTES DE TRAVAIL. e groupe Arcelor résulte de la fusion, en 2002, de trois groupes sidérurgiques : l’espagnol Aceralia, le luxembourgeois Arbed et le français Usinor. Fort de plus de 104 000 collaborateurs dans 26 pays, il produit 44 millions de tonnes d’acier pour un chiffre d’affaires 2004 de près de 30 milliards d’euros. « La filiale Arcelor Technologies est une véritable SSII interne en charge de la gestion et de l’exploitation des infrastructures informatiques, dont celles de l’ancien périmètre Usinor », explique Christophe Fréalle, consultant Osiatis. À l’origine, chaque société du groupe Usinor disposait de sa propre direction informatique. Fin 1999, la réorganisation du groupe a débouché sur la création de deux unités de services partagés qui ont été filialisées. Tandis qu’Arcelor Systems intervient sur le développement des nouvelles applications métier, Arcelor Technologies gère l’énergie informatique (infrastructure, réseaux, serveurs) et assure la main- L Le service télédistribution d’Arcelor Technologies, unité de service partagé du groupe Arcelor, assure l’installation à distance des logiciels et correctifs, plus de 20 000 distributions par mois. UN PARTENARIAT DE PROXIMITÉ 1 2 3 4 UNE EXPERTISE UNIQUE et de multiples expériences dans les domaines de la télédistribution LE RESPECT DES ENGAGEMENTS au travers de l’implication quotidienne des hommes sur le terrain LA RÉACTIVITÉ ET L’ADAPTATION des ressources selon les variations de charge du client DES LIENS ÉTROITS avec les plus grands éditeurs du marché comme LANDesk tenance technique des postes de travail. « Ce modèle a fait la preuve de son efficacité en termes d’économie d’échelle et de professionnalisme face aux standards du marché », souligne Édouard Heras, directeur général d’Arcelor Technologies. Les bénéfices clients Les prestations s’effectuent dans le cadre d’une relation contractuelle avec des engagements de niveau de service. Associées à une tarification claire, elles permettent d’identifier les coûts liés à chaque service et d’effectuer des arbitrages pertinents. De plus, Arcelor Technologies a la capacité d’adapter son offre au plus près des besoins dans une plus grande transparence opérationnelle. « Cette démarche constitue un changement radical dans la relation client/fournisseur et s’inscrit dans le sens d’un vrai partenariat et d’une démarche commune de progrès », précise Édouard Heras. Globalement, les sociétés du groupe sont plutôt satisfaites de la qualité des prestations, du dynamisme et de la créativité des équipes Arcelor Technologies. « Il règne chez nous un véritable esprit entrepreneurial et tous les acteurs du groupe qui ont été tentés par les sirènes de la concurrence sont finalement revenus vers nous », affirme Édouard Heras. De même, certaines anciennes sociétés du groupe figurent toujours parmi ses clients. ➜ Édouard Heras 60 ans, marié et père de deux enfants. Diplômé de la faculté des sciences de Toulouse • 1970 : ingénieur technicocommercial chez ICL • 1974 : chef du service informatique des Aciéries de Neuves-Maisons • 1980 : chef du département informatique des produits longs d’Usinor • 1988 : direction du centre administratif d’Usinor de Valenciennes • 1993 : direction de la production informatique (DPI) • 1997 : conduite du projet Chorus • 2000 : création de Tixis Technologies, maintenant dénommée Arcelor Technologies 6 ➜Solution BIZ. 1 Arcelor Technologies Certifiée ISO 9000, Arcelor Technologies réalise un chiffre d’affaires de 90 millions d’euros. Cette unité de service partagé du groupe Arcelor propose une gamme de solutions et services optimisés en matière d’infrastructure, d’énergie applicative et de téléphonie. Son offre couvre également des prestations de conseil sur des projets techniques ou applicatifs. Ses 300 collaborateurs sont affectés à 60 % aux activités de back-office, telles que le support technique, l’ingénierie ou la gestion de projets, et à 40 % au service client. Arcelor Technologies s’appuie également sur une centaine de prestataires externes. Les équipes Osiatis sur le site Arcelor Technologies de Dunkerque/Mardyck. 1. Patrick Croenne et Pierre Fouquet. 2. Cathy Glineur, Pierre Fouquet et Rémi Dupont. 3. Benoît Mahieu, ingénieur commercial Osiatis. 4. Jean-Michel Moreau. 2 ➜ Un 3 département poste de travail À la tête de ce département dont la mission est de fournir les solutions matérielles et logicielles liées au poste de travail, Pascal Levert a vécu en direct la plupart des grandes mutations technologiques du groupe. De Chorus à Armony en passant par le projet Génération M, de nombreuses migrations ont été menées avec succès. Ce fut notamment le cas entre avril et décembre 1999, période durant laquelle 16 000 postes ont été remplacés en un temps record. « Tout a été réalisé sur 8 sites simultanément au rythme de 800 postes par semaine, masters compris », note le responsable. C’est un fervent défenseur de la DSI extérieure à « géométrie variable » qui s’adapte aux besoins des clients en responsabilisant chacun des acteurs concernés. « Nous sommes ainsi passés sans encombre de l’ordinateur personnel à l’ordinateur d’entreprise », témoigne Pascal Levert. Les équipes Osiatis sont intervenues dès 1998 lors de la mise en place des outils et processus de télédistribution et des premières équipes techniques. Un périmètre hors du commun Le parc machine comprend 24 000 postes de travail sous Windows 2000 ou XP dont 6 000 portables ainsi que 6 000 imprimantes ✓ réseau. « Implantés sur plus de 200 sites à travers le monde, nous ne gérons pas moins de 6 langues différentes : allemand, anglais, espagnol, français, italien et néerlandais », assure Pascal Levert. L’environnement est constitué de 900 logiciels et applications distribuables de façon automatique. Le département dispose d’un catalogue complet de périphériques et accessoires : imprimantes locales et réseau, scanners, PDA ou téléphones. Afin d’assurer sa double mission de maîtrise des coûts et des choix stratégiques, il s’appuie sur les compétences complémentaires d’une quarantaine de personnes. « Nos collaborateurs interviennent régulièrement en régie depuis fin 1997 », signale Benoît Mahieu, ingénieur commercial Osiatis. Ces ressources humaines sont réparties dans 7 services différents. Les équipes poste de travail À l’affût des évolutions, le service ingénierie propose des solutions clés en main, gère la qualification et la disponibilité des matériels et accessoires au catalogue. Garant de l’environnement, le service intégration master et driver fournit les kits d’installation automatisée des postes de travail Windows 2000 et XP sur plus de 30 matériels référencés, ainsi que ceux de 200 drivers. Le service intégration logiciel conçoit les kits LES MISSIONS D’OSIATIS CHEZ ARCELOR TECHNOLOGIES PACKAGER PRODUIRE DISTRIBUER MANAGER GÉRER Packaging logiciel : master, applications développées en interne et applications du marché Mise en production et validation des packages applicatifs Télédistribution sur l’ensemble des postes du monde entier Management de l’équipe de packaging Gestion de projet : migration des postes en environnement Windows 2000 ON EN PARLE ▲ Projet mondial 4 Le support poste de travail Le premier niveau de support est réalisé par le service desk, un autre département d’Arcelor Technologies, qui traite près de 15 000 appels par mois, quelle que soit la plate-forme (poste, serveur, réseau…). Le service support poste de travail assure le niveau 2 au rythme de 800 appels par mois, les deux équipes intégration master et driver et intégration logiciel gèrent le support niveau 3. Afin d’optimiser les performances, Osiatis a mené un audit sur les niveaux 2 et 3 fondé sur les recommandations ITIL. « Une base de connaissance a été mise en place afin d’identifier les incidents répétitifs et d’en tirer les conclusions qui s’imposent au sens ITIL », explique Pascal Levert. Renforcée par de solides relations de partenariat avec Osiatis, Arcelor Technologies bénéficie d’un véritable savoir-faire en tant que DSI extérieure. « Rien ne s’opposerait, par exemple, à ce que nous étendions nos prestations à d’autres acteurs du groupe ou à des clients extérieurs », conclut Édouard Heras. ● Pour en savoir plus ➜ www.osiatis.fr La Poste, entreprise publique qui a réalisé, en 2003, un chiffre d’affaires de plus de 18 milliards d’euros, exerce ses activités dans les domaines du Courrier, du Colis-Express, des Services Financiers, et dispose de 17 000 points de contact avec le public, répartis sur l’ensemble du territoire. Soucieuse d’optimiser les coûts de maintenance de ses 2 000 serveurs multiconstructeurs de technologie Intel, son entité Courrier – qui réalise 60 % de l’activité du Groupe – a recherché un prestataire répondant aux exigences suivantes : disposer en France, pour l’ensemble du parc, d’un point d’entrée unique et d’une structure pérenne de support et de maintenance ; proposer un cadre contractuel en engagement de résultat souple et évolutif ; s’appuyer sur une production du service industrielle, mais également adaptée aux différents niveaux de service exigés. La structure nationale de Maintenance d’Osiatis a répondu à l’ensemble de ces critères. Pour sécuriser ses engagements et prendre en compte l’environnement et les spécificités propres à La Poste, Osiatis a renforcé sa procédure de lancement d’affaire en procédant à un audit préalable des sites client. ▲ d’installation des 900 logiciels utilisés dans le groupe en vue de leur installation via masterisation ou télédistribution. L’homologation de l’ensemble des kits d’installation est assurée par le service homologation & packaging. Une personne chargée de la coordination-communication annonce les correctifs et diffuse les informations techniques. Le service télédistribution assure l’installation à distance des logiciels et correctifs (plus de 20 000 télédistributions par mois). « Nous avons participé aux choix stratégiques à travers la mise en place des outils d’inventaire et de télédistribution LANDesk », atteste Benoît Mahieu. Christophe Fréalle, consultant Osiatis à l’agence de Lille « Notre collaboration a débuté fin 1997 lors de la réorganisation des services informatiques du groupe Usinor et de la préparation du projet Chorus. Ce projet de déploiement industrialisé sur près de 20 000 postes à travers le monde est particulièrement novateur. Nous avons participé, aux côtés des équipes d’Usinor, à la mise en œuvre des outils et processus de télédistribution, notamment à travers LANDesk, ainsi qu’à la mise en place des premières équipes techniques. Ces ressources ont été reprises par le département poste de travail d’Arcelor Technologies. Les équipes de Pascal Levert portent un intérêt tout particulier au référentiel ITIL autour duquel nous avons lancé un audit des services supports de niveaux 2 et 3. » GROUPE LA POSTE SNECMA Snecma conçoit, développe et produit, seul ou en coopération, des moteurs pour avions civils et militaires, pour lanceurs spatiaux et pour satellites. Dans ce contexte de performance et dans une double optique de satisfaction des utilisateurs et de maîtrise des coûts, Snecma souhaitait disposer d’un prestataire capable d’assurer un large ensemble de services à ses infrastructures informatiques en engagement de résultat. Le parc concerné est constitué de plusieurs centaines de serveurs hétérogènes sous Windows et Unix ainsi que d’environ 10 000 postes de travail fixes et mobiles, stations et périphériques divers répartis sur 16 sites en France. Osiatis a bâti une solution de services qui répond aux attentes du donneur d’ordres en termes de qualité et de maîtrise des opérations et des coûts, en s’appuyant sur ses offres industrialisées autour des recommandations ITIL, adaptées aux conventions de services client et délivrées selon des modes dédiés (pour les sites principaux d’Ilede-France) ou mutualisés (pour les sites de province ou en cas de pointes de charge). 7 ➜Expert BIZ. Les alliances de la mobilité LA COMMUNICATION ENTRE LES HOMMES, LES MACHINES ET LES OBJETS PASSE PAR UNE ACTION CONCERTÉE ENTRE LES SSII, LES OPÉRATEURS ET LES ÉDITEURS DE LA MOBILITÉ. ’augmentation du parc des PC portables, associée à la gestion des accès à distance et de la sécurité liée à l’ouverture sur les réseaux externes, figure parmi les premières contraintes de la mobilité. Cette problématique à laquelle sont confrontées toutes les SSII couvre également les nouvelles technologies métiers, le support des outils (PDA, téléphones mobiles), le déploiement d’infrastructures télécoms spécifiques et l’extension des plages horaires de disponibilité des infrastructures. « La mobilité devient un marché à part entière nécessitant des solutions dédiées et des équipes spécialisées. Aujourd’hui, certains appels d’offres concernent exclusivement des besoins de mobilité », explique Stéphane Clément, directeur du développement commercial d’Osiatis. Ce contexte impose de multiples évolutions en termes d’exploitation au quotidien, d’ingénierie d’infrastructure, de gestion des évolutions et d’ingénierie d’application. L’exploitation comprend, notamment, la prise en compte de tous les éléments mobiles du bureau élargi comme les PDA, le WIFI ou le GPRS. L’ingénierie d’infrastructure garantit l’accès au système d’information en tout point du globe. La gestion des évolutions assure la migration des solutions fixes sur l’infrastructure mobile et participe au choix des opérateurs. En relation avec les éditeurs, l’ingénierie d’application effectue les développements ou portages des applications sur PDA, la mise en production ainsi que la TMA des applications mobiles. Tout en s’appuyant sur les compétences des éditeurs et des opérateurs de la mobilité, les SSII sont les mieux placées pour mettre en œuvre ces nouveaux services. L La place des SSII Les perspectives L’investissement dans les services de mobilité est un impératif absolu pour les SSII car les attentes des clients dans ce domaine sont de plus en plus pressantes. L’un des principaux enjeux porte sur une externalisation rationnelle et homogène des architectures fixes et mobiles. L’objectif est d’obtenir un urbanisme du système d’information toujours plus compétitif. Chacun devra s’adapter aux changements de culture liés au nomadisme, mais aussi maîtriser ses excès, notamment en matière de diffusion d’information et de confidentialité. Nouvelles normes, nouveaux protocoles, authentification forte, de nombreuses opportunités se font jour dans le domaine des services de sécurité. « Suite à notre rapprochement avec le Groupe Focal, nous sommes aujourd’hui à même d’intervenir à la fois sur l’infogérance et l’ingénierie applicative », conclut Stéphane Clément. ● LES 10 ÉTAPES DE L’IMPLÉMENTATION 1. Terminaux 2. Communication lignes data 3. Software & hardware mobilité 4. Audit des infrastructures 5. Intégration des solutions 6. Déploiement terminaux 7. Formations et prise en main 8. Exploitation solutions serveurs 9. Support utilisateurs 10. Maintenance ce an ér 10 9 Op 1 2 8 urs ate ér Les SSII sont le véritable trait d’union entre l’offre des éditeurs et des opérateurs. Elles disposent de l’expertise et des ressources nécessaires pour offrir et exploiter une solution intégrée de mobilité. « Le développement du marché a donné naissance à une multitude de solutions et de technologies très diverses qui ne cessent d’évoluer », souligne Stéphane Clément. Les SSII jouent le rôle de conseil auprès des clients pour le choix des solutions proposées par les opérateurs et des applicatifs développés par les différents éditeurs. En 2004, plus d’une centaine d’éditeurs entièrement dédiés à la mobilité étaient présents sur le marché français. De la mise en place de l’infrastructure à la tierce maintenance applicative, en passant par le développement des applications, les clients souhaitent s’appuyer sur un partenaire unique. Ce dernier devra être en mesure d’assurer, de bout en bout, l’ensemble de la maîtrise d’œuvre. « Le plus souvent, la demande émane des utilisateurs finaux à travers la direction commerciale ou une direction métier », précise Stéphane Clément. Les maîtres d’ouvrage exigeront des garanties de disponibilité et de sécurité de la part de leurs directions informatiques avant de déployer les applicatifs des éditeurs de la mobilité. L’implémentation d’une solution de mobilité dans les règles de l’art nécessite l’intervention successive des opérateurs et des spécialistes de l’ingénierie et de l’infogérance. SSII I nf og 8 3 4 7 6 SSI 5 I I n g é n i e ri e ➜Point 9 DE VUE La progression de la Tierce Maintenance Applicative est poussée par l’infogérance LES SERVICES DE TMA SE STRUCTURENT AFIN DE COOPÉRER PLUS EFFICACEMENT AVEC LES SERVICES D’EXPLOITATION D’INFRASTRUCTURES. Luc Arnaud Directeur Ingénierie et support Vingt-deux ans d’expérience dans le domaine de l’ingénierie des systèmes et technologies de l’information, dont plus de dix ans en tant que directeur de projets. Rejoint Focal en 1997 pour prendre en charge à Lyon les activités d’ingénierie, puis le support au développement commercial. outes les entreprises ont eu besoin de s’équiper avec des applications informatiques et ont pu constater qu’une fois les besoins spécifiés et les applications élaborées, le mode projet se termine, mais l’aventure continue. Il leur reste encore à consacrer, sur une durée aussi longue que possible, une énergie significative pour permettre à l’entreprise de sauvegarder, sinon d’accroître, la valeur initiale du patrimoine applicatif élaboré. L’appellation « Tierce Maintenance Applicative » (TMA) a plus de vingt ans. Cette appellation recouvre les opérations dont l’exécution et la gestion sont confiées à un prestataire, concernant la ou les applications dont la maintenance lui a été déléguée par une DSI cliente. Ces opérations portent sur le support à l’utilisation des applications, les actions correctives à chaud ou en différé, les petites évolutions, les adaptations techniques, et vont jusqu’à certaines évolutions notables, qui sont des projets à part entière. La maintenance des applications a longtemps joué accessoirement une fonction informelle de « knowledge management », ce qui a conduit des équipes, prestataires ou clientes, à phagocyter les phases de conception (design) et d’ingénierieintégration (build), parfois au détriment de la qualité de l’exécution (run) des applications. T L’infogérance structurée L’appellation MCO, pour « maintien en condition opérationnelle », cristallise une remise en cause fondamentale de ces pratiques. Elle illustre que la convergence entre les services de management des infrastructures (IMS) et des services de management des applications (AMS) n’est pas un artifice de vocabulaire, mais une manière pragmatique de structurer l’infogérance, permettant aux DSI d’améliorer leur efficacité, en accroissant productivité et qualité des services délivrés. Focal a fait évoluer dans ce sens son approche de la TMA avec FAMS (pour « Focal Application Management Services ») afin de répondre à ce besoin de structuration des services d’infogérance. Après avoir analysé l’état de l’application ou du parc d’applications objets de la maintenance, les activités de maintien en condition opérationnelle des applications et des infrastructures peuvent être agencées pour concourir à délivrer un service optimal, en orientant efficacement la dépense. Une gestion optimisée Le groupe formé par Osiatis et Focal donne ainsi une perspective singulière à cette coopération entre Application Management Services (AMS) et Infrastructure Management Services (IMS), pour tendre à simplifier la vie des DSI et à leur fournir des économies d’échelle. L’exécution (le « run ») est bien sûr largement concernée, avec l’infogérance d’infrastructures et d’applications, et se décline avec le maintien en condition opérationnelle, ou le Guichet unique pour le support utilisateur, peu soucieux en général de savoir si son problème relève de l’applicatif ou du système. En matière d’ingénierie-intégration (le « build »), la coopération AS/IS (Application services/Infrastructures Services) trouve de nombreuses déclinaisons, avec, par exemple, la gestion des évolutions, un véritable casse-tête pour les DSI, qui s’efforcent de synchroniser un projet infrastructure de changement de version d’Operating System avec un projet applicatif de mise à niveau des fonctionnalités impactées. Les systèmes distribués ont aussi apporté une grande diversité de systèmes et d’applications que les DSI s’efforcent de limiter. L’urbanisation du système d’information distribué, une meilleure intégration des applications entre elles, l’optimisation des infrastructures constituent des enjeux importants. La boucle est bouclée, car, ici, la coopération AS/IS porte aussi sur la conception (le « design »). ● Pour en savoir plus ➜ www.osiatis.fr 10 ➜de vous A NOUS Formation Valorisation des acquis par l’expérience TOUT EN VALORISANT LES COMPÉTENCES PROFESSIONNELLES, LA DÉMARCHE VAE PERMET DE QUALIFIER LA NOTION D’EXPÉRIENCE ACQUISE SUR LE TERRAIN. a validation des acquis de l’expérience (VAE) permet à toute personne engagée dans la vie active depuis au moins trois ans de voir reconnaître officiellement ses compétences, par un titre, un diplôme à finalité professionnelle ou un certificat de qualification professionnelle (CQP). À défaut de produits, toute société de services informatiques est appelée à privilégier la vente de ses compé- L tences. En tant que spécialiste en gestion des infrastructures dans les domaines de la maintenance, de l’infogérance et du conseil, Osiatis ne déroge pas à cette règle. « Nous devons être en mesure de prouver les compétences de nos collaborateurs dans l’acte de vente », explique Jacques Olivier, directeur des ressources humaines d’Osiatis. Si les diplômes sont nécessaires, ils ne sont pas suffisants car l’expérience compte beaucoup dans la décision des prospects. Depuis toujours, la logique de validation des acquis de l’expérience constitue la base du métier d’Osiatis. La VAE chez Osiatis Osiatis emploie près de 1 200 personnes dont 35 % d’ingénieurs de niveau bac + 4 ou bac + 5 ainsi que des techniciens de niveau bac + 2. « Nous avons une forte politique de formation en alternance qui s’inspire de notre processus de passage cadre pour reconnaître les compétences internes », précise Jacques Olivier. Les candidats souhaitant s’inscrire dans ce processus préparent un mémoire qu’ils présentent à la direction. La VAE devrait permettre une meilleure reconnaissance, notamment en matière de gestion de projet. Dans ce domaine, Osiatis qui figure parmi les précurseurs d’ITIL (Information Gestion des services informatiques à la loupe L’OBSERVATOIRE OSIATIS/IDC DÉMONTRE QUE LE NIVEAU GLOBAL DE MATURITÉ DES ENTREPRISES ET ADMINISTRATIONS FRANÇAISES DANS CE DOMAINE RESTE FAIBLE. 11 Technology Infrastructure Library) en France, privilégie les formations à ce référentiel. En ce qui concerne l’expertise technique, Osiatis accompagne ses collaborateurs dans l’obtention de certifications individuelles reconnues dans le monde informatique. Par ailleurs, la reconnaissance par un organisme est un gage de sérieux pour les personnes qui ont effectué une reconversion dans l’informatique. De nouvelles perspectives Aujourd’hui, les embauches chez Osiatis s’effectuent au minimum à bac + 2, mais les collaborateurs intégrés lus que jamais, les directions des systèmes d’information doivent professionnaliser leurs services en vue d’améliorer en permanence les services délivrés aux utilisateurs et de contribuer aux gains de productivité dans l’entreprise. À l’image de l’association itSMF France, Osiatis est à l’origine d’un observatoire dédié à l’évaluation des bonnes pratiques en matière de gestion des services. Pour la première fois, en partenariat avec l’institut d’étude IDC, une enquête a été réalisée auprès de 170 DSI d’organisations de toute taille et de tout secteur. P suite à l’une des acquisitions réalisées par l’entreprise n’ont pas forcément ce niveau de diplôme. La VAE est particulièrement bien adaptée à ce type de salariés qui bénéficient souvent d’une longue expérience, mais pas d’une reconnaissance objective. Certains d’entre eux ont exprimé le vœu d’obtenir un diplôme de type BTS Informatique. L’entreprise a la volonté de répondre à cette attente, mais il faudra d’abord déterminer les écoles susceptibles de proposer ce type de formation. « Dans tous les cas, la démarche VAE s’avère extrêmement intéressante car elle nous permet de qualifier la notion d’expérience », souligne Jacques Olivier. ● Cette analyse s’est appuyée sur le vocabulaire et les processus ITIL (IT Infrastructure Library) sans y faire explicitement référence. Des résultats contrastés La première édition de l’Observatoire établit que 56 % des entreprises et des administrations françaises font appel à une ou plusieurs méthodes internes. Elles sont 24 % à se baser sur la certification ISO et seulement 8 % à mettre en œuvre le référentiel ITIL. Plus de 80 % restent sur un mode réactif ne permettant pas d’anticiper ni d’obtenir un niveau de visibilité sur les processus ➜ Formations certifiées • En partenariat avec les principaux éditeurs, Osiatis propose d’accéder à toute une gamme de certifications individuelles sur les grands standards du marché : Microsoft, Oracle, Symantec… • Le centre de formation agréé ITIL, animé par les équipes Osiatis, est accessible à tous les salariés soucieux de mieux appréhender les fondamentaux du référentiel ITIL : vocabulaire, principes de base, processus. clés. La banque est en tête du palmarès en termes de maturité globale dans la gestion des services informatiques, suivie par les secteurs des services et de l’industrie. Le secteur public et le commerce arrivent en de rniè re p os it ion. On obs e rve, néanmoins, une explosion de l’intérêt que portent les entreprises au référentiel ITIL. En 2004, le nombre d’inscriptions à la certification ITIL de base (Fondation) sur le marché français est évalué à 1 200 contre 300 l’année précédente. ● Pour en savoir plus ➜ >Contacts Osiatis Direction commerciale 1, rue du Petit-Clamart BP 26 78142 Vélizy-Villacoublay Secrétariat : Marie-Christine Troadec Tél. : 01 41 28 31 51 Fax : 01 41 28 30 28 E-mail : [email protected] Direction marketing & communication Jean Deprez Tél. : 01 41 28 32 05 Fax : 01 41 28 30 20 E-mail : [email protected] Autriche Robert Musil Osiatis Computer Services GmbH Franzosengraben 12 A-1030 Vienne - Autriche Tél. : 00 43 1 795 200 E-mail : [email protected] Belgique/Luxembourg Jan Vandebroek Chaussée de Louvain 573 B-1930 Zaventem - Belgique Tél. : +32(0)2 718 26 11 Fax : +32 (0)2 718 26 16 E-mail : [email protected] Espagne Federico Villalva Aragoneses, 7-A 28108 Alcobendas - Spain Tél. : +34 91 6 57 43 00 Fax : +34 91 6 61 59 90 E-mail : [email protected] www.osiatis.fr Journal d’information externe BIZ. Directeur de la publication : Robert Aydabirian. Directeur de la rédaction : Jean Deprez. Ont participé à la rédaction de ce numéro : Luc Arnaud, Isabelle Boutin, Tong Chhor, Stéphane Clément, Pascal Dubois, Claude Durand, Hervé Fontaine, Jean-Marc Foulonneau, Christophe Fréalle, Sébastien Gimenez, Marie-Laure Grange, Benoît Mahieu, Jacques Olivier, François Placet, Bernard Rigois, Carmelo Schimizzi. Photos : J. Nautjem/Getty, Tristan Paviot, D.R. Conception-réalisation : Tél. : 01 53 23 35 00. Impression : Alba Graphic. ISSN : 127 339.