Demenagements, regroupem 3t implantations

FEV 08
Mensuel
Surface approx. (cm²) : 1102
PLACE DU THEATRE
59020 LILLE CEDEX - 03 20 63 78 68
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USSIER f"> Special immobilier
Demenagements, regroupem
3t implantations
"On a besoin d'immeubles de standing dans la metropole
pour accueillir des directions regionales"
Les locaux de I'APIM
(Agenoe pour la
promotion
Internationale
de Lille metropole)
a I'espace international,
en plein coeur
d'Euralille
L'immobilier de bureau lillois reste avanttout un « marche endogene ». Quant
aux entreprises exterieures a la metropole, elles viennent generalement pour
developper de nouveaux marches. Temoignages.
Dans le jargon immobilier, on parle de «marche endogene ». Comprenez : dans la metropole [illoise, une entrepnse qui mvestit de nouveaux locaux a toutes les chances
d'etre issue de ce meme territoire. Les raisons de demenager ne manquent p a s . besoin de place, regroupement de
services jusque-laeparpilles, reamenagementapres fusion
ou acquisition... La direction regionale de la S5II (Societe
de services en ingenierie mformatique) Sopra, se regroupe
amsi sur 1 800 m2 a Euralille 2, dans une des deux tours
Bullens, dans lequartierdu Romarm. Idem pour une autre
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9491844100505/GSG/MSB
Ne pas perdre ses salaries
Precisement,« ne pas perdre »ses salaries ni «trap les perturber » est un des objectifs qui a guide une troisieme SSII,
Osiatis.dontladirection Nord-Estvientdebouclerun regroupement dans le quartier des Pres a Vilieneuve d'Ascq. Installee ily a dix ans surTemplemars, Osiatis avait, depuis, mvesti
deux sites supplementaires, sur Villeneuve d'Ascq. Le projet
de regroupement a necessite 18 mois au total. « Nousavons
visite pas mat de locaux, certains assez vetustes, d'autres tout
SSI I, Logica, dans un immeuble du centre-ville de Lille, qui
neufs.. Nousavons un peu tout vu », temoigne le directeur
sera entierement reamenage, avec vue sur ['Opera et la
regional, Carmelo Schimizzi « Dans le centre-ville de Lille, il
Grand place.« Pour recruter des gens de hautniveau, it faut
yade tres belles choses, mais I'inconvenient est d'entrer et
de sortirde Lille », contmue-t-il. Les prix proposes, entre 130
des conditions de salaire mats aussi des conditions de travail », remarque Hugues Laffineur, qui a realise ces trans-
et 160 euros annuels du metre carre, etaient d'ailleurs au-
actions. La qualite des bureaux est un element de la
dela de son budget. La modernite du pare de la Haute Borne
politique d'embauche, particulierement dans ces metiers
ne correspondait pas non plus au style qu'il recherchait.
oil les candidats sonttres sollicites. « On a besoin d'immeubles de standing dans la metropole pour accueillir des di-
Les negociations avec les propnetaires des anciens sites
d'Osiatis ont pns du temps pour fa ire comcider les trois fins
rections regionales », insiste-t-il.
de bail avec le calendrier du projet.
Eléments de recherche :
SUPINFO : école supérieure d'informatique, toutes citations
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ents
Le centre d'affaires
une solution test
Une fois le nouvel emplacement choisi, il a fallu remettre à
neuf l'intérieur, pour transformer des surfaces cloisonnées
en espaces ouverts. Ce chantier de plus de quatre mois a été
pris en charge par l'occupant, qui en a évidemment tenu
compte dans la négociation du loyer. Depuis quèlques jours,
Osiatis a donc installé ses 60 collaborateurs du siège dans
1200 mz, constitués d'un rez-de-chaussée et d'un étage. La
présence de places de parking en quantité, les deux entrées
du bâtiment et le sas sécurisé ont achevé de convaincre la
direction d'Osiatis.
De grands plateaux nus à aménager
A côté du « marché endogène », les implantations « extérieures » sont également une réalité. En octobre dernier,
Supinfo ouvrait ainsi son antenne lilloise. Fondée à Paris il
y a 40 ans, cette école d'ingénieurs en informatique a entamé il y a dix ans un développement qui l'a amenée à
Strasbourg, Bordeaux, Clermont-Ferrand, Macon, SaintMalo, en Martinique, à Londres et Montréal. A la rentrée
2005, Supinfo posait un pied dans la région, à Valenciennes (l1. Lille est une étape supplémentaire. La recherche de
locaux - environ deux mois - a d'emblée ciblé Lille.
« Nous voulions une adresse à Lille », explique le directeur
Nord-Pas-de-Calais de Supinfo, Laurent Kolpaczynski, qui
met en avant des raisons d'image et de notoriété, ainsi que
la présence des transports en commun. « j'ai visité le quartier Vauban, le secteur de la Catho [l'Université catholique
de Lille, MDLR], sans pour autant trouver ce que je cherchais », continue-t-il. « La recherche a assez rapidement
tourne sur Euralille », ajoute-t-il.
« ll y a pléthore de nouveaux bâtiments mais il faut que
cela soit en accord avec votre activité. Nous cherchions de
grands plateaux nus à aménager, ce n'est pas si facile à
trouver. » Supinfo a finalement investi un rez-de-chaussée
de 600 m2, dans l'immeuble Eurocentre, équipe en Wi-Fi,
planchers techniques et climatisation réversible, indispensable pour la salle de serveurs. A la rentrée 2008, l'école
annexera 700 m2 supplémentaires, au premier étage. A
terme, elle devrait compter de 350 à 400 étudiants, pour go
aujourd'hui.
Chercher les synergies
ll arrive aussi - certes plus rarement - que des implantations se décident depuis l'étranger. Ainsi, Tate & Lyle,
groupe mondial basé à Londres, spécialisé dans les ingrédients à base de sucre, d'amidon et d'édulcorants, a choisi
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Eléments de recherche :
Une installation peut commencer modestement, comme pour
cette grosse SSII polonaise, arrivée récemment à Lille pour un
contrat décroché dans la grande
distribution. Pour le moment,
elle loge ses quèlques collaborateurs dans un centre d'affaires
Lillois, une solution qui permet
de louer des bureaux pour une
heure, un mois ou un an, de bénéficier de services de domiciliation, d'une permanence téléphonique...
Les créations de centres d'affaires se sont multipliées. Parmi eux, la franchise Buro
Club s'est installée sur 650 m2 à Lille il y a quatre ans. En septembre dernier, la gérante, Claude Dermaux, ouvrait un deuxième site de 700 m2, dans la zone des Prés
à Villeneuve d'Ascq.
Elle y accueille « 40 à 50% d'entreprises belges et hollandaises », dont beaucoup
« créent une filiale française ». Il s'agit généralement d'équipes commerciales de
quèlques personnes au plus. « En moyenne, les entreprises restent un à deux ans.
Soit elles constatent que le business n'est pas celui attendu - mais l'échec est rare -, soit
elles se développent et prennent d'autres locaux. »
Amélie Vanoye dirige le centre d'affaires lillois du réseau Business Facility International (BPI) : i 200 m2 au 24e étage de la tour Lille Europe, à Euralille. Ses clients
sont divers : cabinet de recrutement, agence matrimoniale, société financière... Mais,
constate-t-elle, le raisonnement est souvent le même : «Je m'implante à Lille six
mois ou un an et je vois comment ça se développe. »
la Haute Borne pour installer un laboratoire de recherchedéveloppement. D'ici trois ans, 60 à 70 collaborateurs y travailleront, essentiellement sur les ingrédients alimentaires
liés au bien-être et à la santé. Annonce début 2007, le projet se concrétise : en avril, environ 25 personnes auront été
recrutées. Du fait de la répartition géographique de ses
clients, Tate & Lyle avait aussi prospecté le Sud de l'Angleterre, Bruxelles, Amsterdam et Paris. « Notre principale motivation [pour choisir la métropole lilloise] était la
naissance du pôle de compétitivité Nutrition Santé Longévité, confie james Blunt, responsable du projet. C'est une volonté
de chercher les synergies. » licite
notamment les entreprises d'Eucommercialisés, c'est le
rasanté, le CHR de Lille, l'Institut
marché de l'immobilier
Pasteur et souligne l'importance
tertiaire lillois pour 2007
du travail de l'Agence pour la promotion internationale de Lille
Métropole (Apim) et de lagence de promotion économique
Nord France experts (IMFX) dans cette décision d'implantation. Tate & Lyle a aussi visité des locaux à Eurasanté, pour
finalement retenir un bâtiment de 2 400 m2 sur trois niveaux, alors en cours de construction, à la Haute Borne.
« Le cadre était plus en ligne avec l'image qui est la nôtre »,
commente James Blunt. Les aménagements spécifiques ont
représenté un investissement de 4 millions d'euros, couverts en partie par des subventions de la Région et de
l'Union européenne.
LF.
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ut 10 m