TD n°6 : Fourier - Correction

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TD n°6 : Fourier - Correction
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TD n°6 : Fourier - Correction
Séries de Fourier
Coefficient de Fourier
On considère une fonction f continue par morceaux et 𝑇-périodique.
𝑐𝑛 𝑓 =
π‘Žπ‘› 𝑓 =
2
𝑇
𝑓 𝑑 cos 𝑛
[𝑇]
1
𝑇
𝑓 𝑑 𝑒 βˆ’π‘–π‘›
𝑑𝑑
π‘›βˆˆβ„€
𝑇
2πœ‹
𝑑 𝑑𝑑
𝑇
π‘Žπ‘› = 𝑐𝑛 + π‘βˆ’π‘›
2πœ‹
𝑑
𝑇
;
2
𝑇
𝑏𝑛 𝑓 =
𝑓 𝑑 sin 𝑛
[𝑇]
; 𝑏𝑛 = 𝑖 𝑐𝑛 βˆ’ π‘βˆ’π‘› ; 𝑐𝑛 =
2πœ‹
𝑑 𝑑𝑑
𝑇
π‘›βˆˆβ„•
π‘Žπ‘› βˆ’ 𝑖 𝑏𝑛
2
Cas pratique :
Si f est paire :
𝑏𝑛 = 0
2
π‘Žπ‘› 𝑓 = 2 ×
𝑇
𝑇
2
0
Si f impaire
π‘Žπ‘› = 0
2
𝑏𝑛 𝑓 = 2 ×
𝑇
2πœ‹
𝑓 𝑑 cos 𝑛
𝑑 𝑑𝑑
𝑇
𝑇
2
𝑓 𝑑 sin 𝑛
0
2πœ‹
𝑑 𝑑𝑑
𝑇
Série de Fourier de f
π‘Ž0
𝑆𝑓 π‘₯ =
+
2
∞
π‘Žπ‘› cos 𝑛
𝑛=1
2πœ‹
2πœ‹
π‘₯ + 𝑏𝑛 sin 𝑛
π‘₯
𝑇
𝑇
∞
𝑐𝑛 𝑒 𝑖𝑛
𝑆𝑓 π‘₯ =
2πœ‹
π‘₯
𝑇
𝑛=βˆ’βˆž
Théorème de Dirichlet (1829)
𝑇
𝑇
Soit 𝑓 définie sur ℝ, π‘ͺ𝟏 par morceaux sur βˆ’ 2 ; 2 et 𝑇-périodique.
π‘ƒπ‘œπ‘’π‘Ÿ π‘‘π‘œπ‘’π‘‘ π‘Ÿé𝑒𝑙 π‘₯ ∢ 𝑆𝑓 π‘₯ =
𝑓 π‘₯βˆ’ + 𝑓 π‘₯+
2
Théorème de Parseval
𝑇
𝑇
Soit 𝑓 définie sur ℝ, continue par morceaux sur βˆ’ 2 ; 2 et 𝑇-périodique.
∞
𝑐𝑛
𝑛=βˆ’βˆž
2
1
=
𝑇
𝑓 𝑑
𝑇
2
𝑑𝑑 π‘œπ‘’
π‘Ž0 2
𝟐
∞
π‘Žπ‘› 2 + 𝑏𝑛 2 =
+
𝑛=1
2
𝑇
𝑓 𝑑
2
𝑑𝑑
𝑇
On écrit aussi :
M.Trabelsi, M. Regragui, M. Duffaud : http://www.math93.com/gestclasse/classes/ipsa_ing1.html
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π‘Ž0
𝟐
2
+
∞
1
2
1
𝑇
π‘Žπ‘› 2 + 𝑏𝑛 2 =
𝑛=1
𝑓 𝑑
2
𝑑𝑑
𝑇
Exercice 1 :
Soit f 2Ο€-périodique définie par 𝑓 π‘₯ = π‘₯ sur – Ο€; Ο€ .
1. Montrer que : 𝑺𝒇 𝒙 = 𝟐
π’βˆ’πŸ
𝐬𝐒𝐧 𝒏𝒙
∞ (βˆ’πŸ)
𝒏=𝟏
𝒏
On a π‘Žπ‘› 𝑓 = 0 (car f est impaire) et par IPP
πœ‹
2
βˆ€π‘› ∈ β„• , 𝑏𝑛 𝑓 =
πœ‹
βˆ—
βˆ€π‘› ∈ β„•βˆ— , 𝑏𝑛 𝑓 = βˆ’πŸ
(βˆ’πŸ)𝒏
𝒏
cos π‘›πœ‹
sin π‘›πœ‹
(βˆ’πŸ)𝒏
𝑑 sin 𝑛𝑑 𝑑𝑑 = βˆ’2
+ 2
= βˆ’πŸ
𝑛
𝒏
𝑛²πœ‹
0
Donc on obtient le résultat demandé.
2. Convergence.
π’βˆ’πŸ
𝐬𝐒𝐧 𝒏𝒙
∞ (βˆ’πŸ)
𝒏=𝟏
𝒏
a. Montrer que : βˆ€π’™ ∈ – 𝛑; 𝛑 ;
𝒙
𝟐
=
La fonction f n’est pas continue sur – Ο€; Ο€ puisque 𝑓 πœ‹ = πœ‹ mais limβˆ’πœ‹ + 𝑓 π‘₯ = βˆ’πœ‹ .
Il y a donc une discontinuité en π‘₯ = ±Ο€.
Elle est bien π‘ͺ𝟏 par morceaux puisqu’elle est 𝐢 1 sur – Ο€; Ο€ . le théorème de Dirichlet affirme donc que
la série va converger vers x sur – Ο€; Ο€ et vers
𝑓 π‘₯ βˆ’ +𝑓 π‘₯ +
2
= 0 pour π‘₯ = ±Ο€.
On obtient donc le résultat demandé.
b. Etudier le cas où 𝒙 = 𝝅.
Dans ce cas, tous les termes de la série sont nuls, et la somme est bien nulle comme attendue.
𝝅
𝟏
𝟏
𝟏
3. Cas particulier. Montrer que : πŸ’ = 𝟏 βˆ’ πŸ‘ + πŸ“ βˆ’ πŸ• … …
πœ‹
Pour π‘₯ = 2 , on retrouve la série alternée demandée.
4. Application du Théorème de Parseval : Montrer que :
𝟏
∞
𝒏=𝟏 𝒏²
=
π…πŸ
πŸ”
En appliquant la formule de Parseval, ce qui est l légitime car f est continue par morceaux sur – Ο€; Ο€ donc
π‘Ž0 2
+
2
∞
π‘Žπ‘› 2 + 𝑏𝑛 2 =
𝑛=1
∞
∞
2
𝑏𝑛 =
𝑛=1
1
πœ‹
πœ‹
𝑛=1
1
πœ‹
πœ‹
2
𝑓 𝑑
𝑑𝑑
βˆ’πœ‹
(βˆ’1)𝑛
βˆ’2
𝑛
∞
2
=
𝑛=1
4
𝑛²
1 2πœ‹ 3
2πœ‹²
𝑑 2 𝑑𝑑 =
=
πœ‹ 3
3
βˆ’πœ‹
∞
𝒏=𝟏
𝟏
π…πŸ
=
πŸ”
𝒏²
M.Trabelsi, M. Regragui, M. Duffaud : http://www.math93.com/gestclasse/classes/ipsa_ing1.html
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Exercice 2 :
𝑓 π‘₯ = 1 sur 0; Ο€
𝑓 π‘›πœ‹ = 0 π‘π‘œπ‘’π‘Ÿ 𝑛 ∈ β„€
Soit f 2Ο€-périodique, impaire, définie par :
1. Représenter f.
πŸ’
∞
𝒏=𝟎 𝝅(πŸπ’+𝟏) 𝐬𝐒𝐧
2. Montrer que : βˆ€π’™ ∈ ℝ, 𝒇 𝒙 =
πŸπ’ + 𝟏 𝒙
βˆ€π‘› ∈ β„•βˆ— , 𝑏𝑛 𝑓 =
On a π‘Žπ‘› 𝑓 = 0 car f est impaire et par IPP,
βˆ€π‘ ∈ β„• , 𝑏2𝑝 = 0 ,
πœ‹
2
πœ‹
sin 𝑛𝑑 𝑑𝑑 =
0
2
1 βˆ’ (βˆ’1)𝑛
πœ‹π‘›
4
πœ‹(2𝑝 + 1)
𝑏2𝑝+1 =
𝑓 définie sur ℝ, π‘ͺ𝟏 par morceaux sur ℝ et 2Ο€-périodique donc on peut appliquer le théorème de Dirichlet
La série de Fourier réelle de f converge simplement et a pour somme la régularisée 𝑓 de 𝑓. Or ici f est égale à
sa régularisée, donc on obtient le résultat demandé.
𝒏
3. Montrer que :
∞ (βˆ’πŸ)
𝒏=𝟎 πŸπ’+𝟏
𝝅
4. Montrer que :
𝟏
∞
𝒏=𝟎 πŸπ’+𝟏 𝟐
πœ‹
2
= πŸ’ . Il suffit de prendre π‘₯ =
=
𝝅²
πŸ–
On peut appliquer la formule de Parseval puisque f est continue par morceaux.
∞
π‘Ž0 2
+
2
π‘Žπ‘› 2 + 𝑏𝑛 2 =
𝑛=1
∞
∞
4
πœ‹(2𝑛 + 1)
2
𝑏𝑛 =
𝑛=1
𝑛=1
1
πœ‹
=
𝝅²
πŸ”
2
𝑓 𝑑
𝑑𝑑
βˆ’πœ‹
16
=
πœ‹²
∞
𝑛=1
1
(2𝑛 + 1)²
1
1 𝑑𝑑 = 2πœ‹ = 2
πœ‹
βˆ’πœ‹
𝒏=𝟏
𝟏
∞
𝒏=𝟏 π’πŸ
2
πœ‹
πœ‹
∞
5. En déduire que :
1
πœ‹
𝟏
π…πŸ
=
πŸ–
(πŸπ’ + 𝟏)²
𝒏
∞ (βˆ’πŸ)
𝒏=𝟏 π’πŸ
, 𝒆𝒕 𝒒𝒖𝒆
𝝅²
= βˆ’ 𝟏𝟐
Comme
2𝑁+1
𝑛=1
1
=
𝑛²
𝑁
𝑝=1
1
+
(2𝑝)²
𝑁
𝑝=0
1
(2𝑝 + 1)²
On peut passer à la limite (en N) car toutes ces séries converges donc
+∞
𝑛=1
1
=
𝑛²
3
4
+∞
𝑝=1
+∞
𝑛=1
1
+
(2𝑝)²
1
πœ‹2
=
8
𝑛²
+∞
𝑝=0
1
1
=
(2𝑝 + 1)² 4
∞
π‘‘π‘œπ‘›π‘ ∢
𝒏=𝟏
+∞
𝑝=1
1
πœ‹2
+
8
𝑝²
𝟏
𝝅²
=
𝟐
𝒏
πŸ”
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∞
𝒏=𝟏
(βˆ’πŸ)𝒏
=
π’πŸ
+∞
𝑝=1
1
βˆ’
(2𝑝)²
+∞
𝑝=0
1
1 πœ‹² πœ‹ 2
=
βˆ’
π‘‘π‘œπ‘›π‘
8
(2𝑝 + 1)² 4 6
∞
𝒏=𝟏
(βˆ’πŸ)𝒏
πœ‹2
=
βˆ’
π’πŸ
12
Transformée de Fourier
La transformée de Fourier (notée 𝓕 ou TF) d’une fonction f donnée est une opération qui transforme une
fonction f intégrable sur ℝ en une autre fonction notée 𝑓 π‘œπ‘’ 𝐹.
β„± ∢ 𝑓 ⟢ 𝑓 ( π‘œπ‘’ 𝐹)
𝑓 π‘₯ =
+∞
1
2πœ‹
𝑓 𝑑 𝑒 𝑖π‘₯𝑑 𝑑𝑑
βˆ’βˆž
Remarque : Cette définition est celle adoptée par les physiciens, on peut aussi définir 𝑓 sans le facteur
1
.
2πœ‹
Il suffit en fait que le produit des constantes dans (1) et (2) fasse 1/2Ο€
Existence : Une condition suffisante d’existence de 𝑓 est que la fonction f soit absolument intégrable.
La transformée de Fourier inverse. Soit f une fonction donnée admettant une TF
𝑓 π‘₯βˆ’ + 𝑓 π‘₯+
1
=
2
2πœ‹
+∞
𝑓 𝑑 𝑒 βˆ’π‘–π‘₯𝑑 𝑑𝑑
βˆ’βˆž
Exercice 3 :
𝑓 π‘₯ = 1 si π‘₯ ≀ π‘Ž
𝑓 π‘₯ = 0 π‘ π‘–π‘›π‘œπ‘›
Calculer la TF f pour f définie par :
Réponse :
𝑆𝑖 π‘Ž π‘›π‘œπ‘› 𝑛𝑒𝑙, 𝑓 π‘₯ =
2 𝑠𝑖𝑛 π‘Žπ‘₯
,
πœ‹ π‘Ž
𝑒𝑑 π‘π‘œπ‘’π‘Ÿ π‘Ž = 0 𝑓 π‘₯ = π‘Ž
2
πœ‹
Exercice 4 :
1. Montrer que si f est paire :
𝑓 π‘₯ =
2
πœ‹
+∞
𝑓 𝑑 cos π‘₯𝑑 𝑑𝑑 𝑒𝑑 π‘žπ‘’π‘’ 𝑓 π‘₯ =
0
2
πœ‹
+∞
𝑓 𝑑 cos π‘₯𝑑 𝑑𝑑
0
2. Montrer que si f est impaire :
𝑓 π‘₯ =
2
πœ‹
+∞
𝑓 𝑑 sin π‘₯𝑑 𝑑𝑑 𝑒𝑑 π‘žπ‘’π‘’ 𝑓 π‘₯ =
0
2
πœ‹
+∞
𝑓 𝑑 sin π‘₯𝑑 𝑑𝑑
0
Exercice 5 :
1. Montrer que la TF 𝑓 pour 𝑓 définie par :
𝑓 π‘₯ = 1 βˆ’ π‘₯² si π‘₯ ≀ 1
est
𝑓 π‘₯ = 0 si π‘₯ > 1
𝑓 π‘₯ =2
2 π‘₯ cos π‘₯ βˆ’ sin π‘₯
πœ‹
π‘₯3
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2. Montrer que :
∞
0
π‘₯ cos π‘₯ βˆ’ sin π‘₯
π‘₯
3πœ‹
cos 𝑑π‘₯ =
3
π‘₯
2
16
Exercices complémentaires autocorrectifs :
Exercice 6 :
Soit f 2Ο€-périodique, paire, définie par : βˆ€ 𝒙 ∈ 𝟎; 𝝅 , 𝒇 𝒙 = 𝒙.
𝝅
𝟐
1. Montrer que : βˆ€π’™ ∈ ℝ, 𝒇 𝒙 = βˆ’
πŸ’
𝝅
𝟏
∞
𝒏=𝟎 (πŸπ’+𝟏)² 𝐜𝐨𝐬
πŸπ’ + 𝟏 𝒙
2
On a 𝑏𝑛 𝑓 = 0 (car f est paire) et par IPP
βˆ€π‘› ∈ β„•βˆ— , π‘Žπ‘› 𝑓 = πœ‹
πœ‹
0
2
𝑑 cos 𝑛𝑑 𝑑𝑑 = πœ‹π‘› ² (βˆ’1)𝑛 βˆ’ 1
2
π‘Ž0 𝑓 = πœ‹
βˆ€π‘ ∈ β„• , π‘Ž2𝑝+1 𝑓 =
πœ‹
0
𝑑 𝑑𝑑 = πœ‹
βˆ’4
πœ‹(2𝑝 + 1)²
π‘Ž0 𝑓 = πœ‹
2. En déduire que :
𝟏
∞
𝐧=𝟎 𝟐𝐧+𝟏 𝟐
=
𝛑²
πŸ–
On prend π‘₯ = 0.
Exercice 7 :
Soit f 2Ο€-périodique, impaire, définie par : βˆ€ 𝒙 ∈ 𝟎; 𝝅 , 𝒇 𝒙 = π’”π’Šπ’² 𝒙.
1. Montrer que : βˆ€π’™ ∈ ℝ, 𝒇 𝒙 =
βˆ’πŸ–
𝝅
𝟏
∞
𝒏=𝟎 πŸπ’βˆ’πŸ πŸπ’+𝟏 (πŸπ’+πŸ‘) 𝐬𝐒𝐧
πŸπ’ + 𝟏 𝒙
βˆ€π‘› ∈ β„• , π‘Žπ‘› = 0
βˆ€π‘ ∈ β„•βˆ— , 𝑏2𝑝 = 0
βˆ’8
βˆ€π‘ ∈ β„• , 𝑏2𝑝+1 =
πœ‹ 2𝑝 βˆ’ 1 2𝑝 + 1 (2𝑝 + 3)
2. En déduire que :
(βˆ’πŸ)𝒏
∞
𝒏=𝟎 πŸπ’βˆ’πŸ πŸπ’+𝟏 (πŸπ’+πŸ‘)
=
βˆ’π…
πŸ–
Avec π‘₯ = πœ‹/2
3.
𝟏
∞
𝒏=𝟎 πŸπ’βˆ’πŸ ² πŸπ’+𝟏 ²(πŸπ’+πŸ‘)²
πŸ‘π…²
= πŸπŸ“πŸ”
On applique Parseval
Exercice 8 :
1. En utilisant le résultat de l’exercice 3, montrer que
La transformée de Fourier inverse.
𝑓 π‘₯ βˆ’ +𝑓 π‘₯ +
2
=
+∞ 𝐬𝐒𝐧 𝒂𝒕 𝐜𝐨𝐬 𝒙𝒕
βˆ’βˆž
𝒕
1
2πœ‹
+∞
𝑓
βˆ’βˆž
𝒅𝒕 =
𝝅 π’”π’Š 𝒙 < π‘Ž
𝝅
π’”π’Š 𝒙 = 𝒂
𝟐
𝟎 π’”π’Š 𝒙 > π‘Ž
𝑑 𝑒 βˆ’π‘–π‘₯𝑑 𝑑𝑑 donc
M.Trabelsi, M. Regragui, M. Duffaud : http://www.math93.com/gestclasse/classes/ipsa_ing1.html
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+∞
1
2πœ‹
1
πœ‹
+∞
βˆ’βˆž
βˆ’βˆž
2 𝑠𝑖𝑛 π‘Žπ‘₯ βˆ’π‘–π‘₯𝑑
𝑒
𝑑𝑑 =
πœ‹ π‘Ž
𝑠𝑖𝑛 π‘Žπ‘₯
1
cos π‘₯𝑑 𝑑𝑑 + 𝑖
π‘Ž
πœ‹
+∞
βˆ’βˆž
1 𝑠𝑖 π‘₯ < π‘Ž
1
𝑠𝑖 π‘₯ = π‘Ž
2
0 𝑠𝑖 π‘₯ > π‘Ž
𝑠𝑖𝑛 π‘Žπ‘₯
sin π‘₯𝑑 𝑑𝑑 =
π‘Ž
1 𝑠𝑖 π‘₯ < π‘Ž
1
𝑠𝑖 π‘₯ = π‘Ž
2
0 𝑠𝑖 π‘₯ > π‘Ž
La partie imaginaire est nulle (fonction impaire) donc on obtient le résultat demandé.
2. En déduire que :
+∞ 𝐬𝐒𝐧 𝒕
𝟎
𝒕
𝒅𝒕 =
𝝅
𝟐
Suffit de prendre π‘₯ = 0 𝑒𝑑 π‘Ž = 1.
M.Trabelsi, M. Regragui, M. Duffaud : http://www.math93.com/gestclasse/classes/ipsa_ing1.html