SIDIC INFO Février 2011
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SIDIC INFO Février 2011
36ème ANNÉE FÉVRIER 2011 MENSUEL N° 362 Éditorial « Voici : l’hiver est passé ; La pluie a cessé, elle s’en est allée, Les fleurs paraissent sur la terre, Le temps de chanter est arrivé, Et la voix de la tourterelle se fait Entendre dans nos campagnes. Le figuier embaume ses fruits, Et les vignes en fleur exhalent leur parfum. » Ct 3,11-13 Qu’ils sont bienvenus ces versets du Cantique, chant d’espoir et de réconfort, après le long hiver que nous venons de vivre. Merveille des saisons qui se succèdent en une perpétuelle résurrection et nous disent que l’hiver n’a jamais le dernier mot. Oui, le printemps est à notre porte .sachons le voir ! Voici que je fais du nouveau, ne le reconnaissezvous pas ? Is 43,19 SOMMAIRE ÉDITORIAL 1 R E V UE D E P R E S S E 2 À T R AV E R S L ' A CT UA L I TÉ 3 V O I CI MO N A L L I A NCE … A son tour le SIDIC est en train de vivre un nouveau printemps : des professeurs juifs de plus en plus nombreux enseignent à l’Ecole cathédrale, un Centre Chrétien d’Études Juives à pris naissance au Collège des Bernardins, des groupes bibliques et de dialogue se mettent en place en plusieurs paroisses et diocèses. Un SIDIC de plein-vent, un SIDIC hors-lesmurs est en train de naître ! Voici que je fais du nouveau, ne le reconnaissezvous pas ? Oui, le printemps est à notre porte, sachons le voir ! JN E NT R E M O I E T V O US … 4-5 E CHO S D U S I D I C e t D ’ A I L L E UR S 6 L I V R E S E T CI NÉ M A 7 D E L ' I NCE ND I E D U M ONT CA R M E L À T O U B I CHE VAT 8 De même que tu ne connais pas le chemin que suit le vent, de même tu ne connais pas l’œuvre de Dieu qui fait tout. Qohelet 11,5 e-mail : [email protected] - Site web : http://www.sidic-paris.org Abonnement annuel (10 N°) : France 22 € - Etranger - Avion 25 € - Soutien à partir de 25 € Revue de Presse Bible – judaïsme Dossier sur le prophétisme La revue Tenou’a (MJLF) a publié dans son numéro d’hiver 2010-11 un très beau dossier : Prophètes, voir, prévoir. Portraits de prophètes bibliques, articles de rabbins (dont Ph. Haddad, M.-A. Ouaknin, S. Allali), de chercheurs et d’écrivains, avec pour point de départ le verset talmudique : « Depuis le jour de la destruction du Temple, la prophétie a été retirée des prophètes et a été donnée aux fous et aux enfants ». (Baba Batra, 12a). Disponible en ligne sur www.tenoua.org. Prière et musique pop Le chanteur-compositeur américain Lenny Salomon a travaillé à l’adaptation de mélodies des Beatles pour les chants de Shabbat. Ses motivations ? « Chaque chanson qui naît dans ce monde possède une étincelle sainte. Pour un musicien juif, c’est une obligation de prendre les meilleures mélodies du monde profane et de les amener vers la lumière. (…) Je suis aussi convaincu [que] beaucoup de gens qui ne fréquentent pas une synagogue (…) pourraient être familiarisés aux saintes paroles de nos prières du shabbat via cette musique ». (Actualité Juive, 13/01/11) Cacherout et législation Les défenseurs du bien-être animal voudraient faire interdire l’abattage rituel, selon eux source de « grandes souffrances ». Les tenants de la liberté de choisir en conscience ce que l’on consomme voudraient obliger une mention sur l’emballage. Les religieux s’inquiètent, et voient dans ces démarches non seulement une campagne de désinformation (sur le degré de souffrance de l’animal) mais surtout une menace pour la liberté de culte. Pour l’instant, les propositions de loi déposées au parlement ont été retirées. Signe de l’intérêt suscité par un tel sujet, qui touche à la place du religieux dans la société laïque : l’article en ligne a reçu plus de mille commentaires. (Le Figaro.fr, 20/01/11) Israël Prière pour la pluie et dialogue La source d’Ein Henya, située entre Jérusalem et Bethléem, à la limite d’Israël et de l’Autorité palestinienne, sert de terre commune où Juifs et Arabes peuvent se rassembler loin des forces de sécurité. En novembre dernier, des représentants juifs, chrétiens et musulmans s’y sont associés pour prier pour demander la pluie. « Je crois que si Dieu voit ses enfants œuvrer ensemble, les cieux s’ouvriront. Alors non seulement la pluie viendra, mais la paix viendra aussi. » (rabbin M. Froman, de Tekoa). « Je suis venu ici, avec mes frères juifs et musulmans, prier que Dieu ait pitié de nous et fasse venir sur cette terre sainte sa bénédiction et la pluie » (révérend grec orthodoxe I. E. Mousleh, de Jérusalem). « Dieu aime l’unité, et quand les gens s’unissent sur la terre cela est très bon. Allah a envoyé la religion pour la paix et non pour la guerre » (cheik A. Najib, de Bethléem). Après les déclarations d’unité, chaque groupe a prié selon sa propre tradition. (L’arche, 01/2011) Nouvelle loi pour les retraits des territoires Depuis le 22 novembre 2010, tout projet d’accord impliquant la cession d’un territoire sous juridiction israélienne (comme le plateau du Golan, Jérusalem-Est ou certaines implantations en Cisjordanie) devra être soumis au Parlement, puis à un référendum si l’Assemblée n’a pas adopté le projet à une majorité des deux tiers. (L’arche, 01/2011) Territoires palestiniens Une enquête d’opinion tend à montrer que l’ensemble des Palestiniens pense que les niveaux de sécurité et de liberté se sont davantage améliorés avec le gouvernement du Fatah qu’avec celui du Hamas. Les résultats révèlent également le fossé qui s’est creusé entre les deux régions : les habitants de Cisjordanie, interrogés sur les conditions de vie des Gazouis, ont des réponses très décalées de celles des intéressés, et inversement. (L’arche, 01/2011) Dialogue Assise, rencontre interreligieuse Benoît XVI a annoncé, pour le 25e anniversaire de la rencontre interreligieuse d’Assise pour la Paix, le renouvellement de cette expérience en octobre prochain. Interrogé dans cette perspective par La Croix, le cardinal Tauran (président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux) répète que le dialogue et l’éducation sont les seules solutions face à la violence. Il appelle « les croyants [à] mettre leur capital de spiritualité au service de tous ». (La Croix, 19/01/11) Le Crif et la béatification de Jean-Paul II Joint par France Catholique, R. Prasquier s’est dit « heureux de voir l’enthousiasme du monde catholique » à la nouvelle de cette prochaine célébration, rendant hommage au pape qui n’a « jamais transigé sur l’antisémitisme », au Polonais engagé pour les relations entre juifs et catholiques, au vieil homme malade duquel se dégageait une grande « force spirituelle » (www.francecatholique.fr ; www.crif.org). Livre du rabbin Ph. Haddad sur les paraboles de Jésus Témoignage Chrétien (20/01/11) offre presque toute une page pour la présentation de Quand Jésus parlait à Israël, et de son auteur. Il est même possible de commander l’ouvrage, édité à compte d’auteur, 2 directement sur le site de la revue : www. temoignagechretien.fr. Diaspora Tunisie Interrogés sur leur perception de l’ancien président, les Juifs tunisiens, ou français s’étant rendus en Tunisie, évoquent un homme plutôt protecteur de la communauté, ayant encouragé l’organisation de pélerinages juifs. (Actualité Juive, 20/01/11) France - histoire La synagogue de Boulogne (Hauts-de-Seine) vient de fêter ses 100 ans d’existence. France - soin aux plus démunis À Paris, a eut lieu la pose de la première pierre du foyer Brunswic, premier foyer de la communauté juive en France destiné aux personnes vieillissantes présentant un handicap mental, qui comportera une soixantaine de logements. (L’arche, 01/2011) États-Unis Le National Museum of American Jewish History, créé à Philadelphie en 1976, et logé jusqu’à présent en une seule galerie attachée à une synagogue, a inauguré fin 2010 son nouveau bâtiment. Il offre désormais cinq niveaux d’exposition et de salles pour animations culturelles et artistiques (www.nmajh.org). Iran Le mausolée abritant les tombes d’Esther et de Mardochée, classé jusqu’à présent comme site de pélerinage, risque à terme d’être transformé en « mémorial de l’holocauste », dédié aux « victimes iraniennes d’Esther et de Mardochée ». Le Centre Simon Wiesenthal a demandé à l’UNESCO d’agir afin que les autorités iraniennes fassent cesser « cette campagne de racisme et de profanation ». (Actualité Juive, 20/01/11) Shoa Exposition sur Hitler Franc succès au Musée de l’Histoire de Berlin pour la première exposition consacrée aux rapports entre Hitler et les Allemands. Photos, vidéos, documents, incitent le visiteur à analyser les mécanismes de la confiscation du pouvoir et les causes de la fascination d’une partie du peuple pour le dictateur. (Actualité Juive, 13/01/11 ; La Croix, 22/11/11) Mémoire Parmi les nombreuses initiatives pour la Journée de la mémoire de la Shoa, et commémorations de la libération du camp d’Auschwitz-Birkenau (27 janvier), celle de la ville d’Ivry-sur-Seine, renouvelée maintenant depuis plusieurs années, est un bel exemple. C’est en effet toute une série de films, débats, témoignages, lectures, spectacles, expositions, qui s’enchaînent dans le cadre de la « Semaine de la mémoire du génocide des Juifs et des Tziganes, pour la prévention des crimes contre l’humanité, la lutte contre le racisme et l’intolérance ». Avec une grande place accordée aux enfants (www.ivry94.fr). A.M. S.I. 362.02.11 À T RAV E R S L ' A C TU A L I T É Au cours de son livreentretien « Lumière du Monde »*, Benoît XVI ne consacre pas de chapitre particulier aux relations avec le judaïsme. Mais au fil de l’ouvrage, il aborde plusieurs aspects du dialogue entre juifs et chrétiens. En voici quelques extraits : Juifs d'Allemagne « Lequel de mes grands-parents aurait pu imaginer cela ? », demande Nirit Bialer, une jeune femme israélienne installée depuis une quinzaine d’années à Berlin, où elle anime à la radio allemande une émission en hébreu, Kol Berlin, destinée à la communauté israélienne. Aujourd’hui, 13 000 Israéliens vivent à Berlin et parmi eux beaucoup de jeunes jouissant de la double nationalité qui ont découvert un jour cette ville « vibrionnante et tolérante », avec sa vie de bohème, ses ateliers d’artistes et ses soirées techno, mais offrant en même temps « l’anonymat de ses espaces verts et un tempo plus calme que celui de Tel Aviv »... « Frères aînés dans la foi » : « Les juifs n’aiment guère s’entendre appeler (ainsi)… Dans la tradition juive, le «frère aîné», Esaü, est aussi le frère réprouvé. On peut pourtant employer ces mots parce qu’ils disent quelque chose d’important. Mais il est exact aussi de dire que les Juifs sont aussi nos «pères dans la foi»… Ces mots rendent peut-être encore plus visible la manière dont nous sommes liés. » (p. 114) « … le Vatican défend Israël, défend le judaïsme de ce monde, et… nous reconnaissons les juifs comme nos pères et nos frères. » (p. 170) Prière « pour la conversion des juifs » le Vendredi Saint : « La formulation (en) était réellement blessante… et par ailleurs n’exprimait pas de manière positive l’unité interne de l’Ancien et du Nouveau Testament. (…) Je l’ai modifiée afin qu’elle exprime notre foi dans le fait que le Christ est le sauveur de tous, (…) mais aussi dans l’idée que l’on ne prie pas immédiatement pour la conversion des juifs au sens missionnaire du terme, mais pour que le Seigneur suscite l’heure historique à laquelle nous serons tous unis les uns les autres. » (pp. 144-145) Affaire Williamson : Il y eut… la catastrophe Williamson. Question du co-auteur : Si vous aviez su que se trouvait parmi les évêques un homme qui nie l’existence des chambres à gaz nazies, auriez-vous signé la levée de l’excommunication ? Réponse : « Non, il aurait fallu mettre le cas Williamson à part. » (p. 164) Conflit en Israël : [Au cours de notre voyage en Terre Sainte], « nous avons aussi vu l’autre face de la souffrance… c’est un large panorama de la souffrance dans les deux camps qui s’est déployé devant nous… Nous avons encore mieux compris (que) la seule solution, c’est la paix, et tout doit être fait pour que les deux parties puissent coexister en paix dans ce pays tourmenté. » (p. 171) %Joseph Ratzinger, Benoît XVI : Lumière du monde – le Pape, l’Église et les signes des temps – Bayard %Une page (148) est consacrée à l’action positive de Pie XII envers les juifs. À côté de cette jeunesse branchée, née bien après la période 1933-1945, il y a aussi en Allemagne des juifs plus âgés descendant des survivants de la Shoa. Certains d’entre eux – comme le chanteur d’opéra, Amit Friedman – ne sont pas très à leur aise chez les Allemands, se demandant si leur « rapport profond aux Juifs a vraiment changé » et déplorant qu’ils « ignorent tout d’Israël et du conflit au Proche-Orient »... Mais d’autres - comme l’actuel président du Conseil central des juifs d’Allemagne, Dieter Graumann – veulent surtout se tourner vers l’avenir, « montrer les côtés positifs du judaïsme » et rassembler une communauté encore fragile dans sa diversité, où coexistent orthodoxes, conservateurs, libéraux, et « juifs progressistes ». Et puis, il y a tous ces juifs originaires de l’ancien bloc soviétique qui représentent la très grande majorité des 200.000 juifs actuellement recensés en Allemagne. Ils sont arrivés pour la plupart dans le cadre de la loi « d’accueil humanitaire des réfugiés » en vigueur de 1991 à 2004. Ils ont dû « tout apprendre » de la vie juive : les traditions, les fêtes,... et la langue allemande en plus. Quel sera l’avenir de cette communauté aux contours si variés dans un pays où se mêlent chez les habitants un vrai sentiment de « culpabilité », une « tolérance très décontractée »... et un vieil antisémitisme encore persistant ? B.V. La nouvelle identité de la communauté juive allemande (M. Verrier, Croix, 10.12.10) et Les jeunes Israéliens réconciliés avec Berlin (P. Saint-Paul, Figaro, 28.10.10) 3 S.I. 362.02.11 V O IC I MON A L L I A N C E … /DFLUFRQFLVLRQ±H[FLVLRQGXSUpSXFH±SUDWLTXpHSDUQRPEUHGHSHXSOHVGHSXLVODSOXVKDXWHDQWLTXLWpHVW VDQVGRXWHOLpHDXFDUDFWqUHVDFUpGHODIpFRQGLWp&KH]OHVMXLIVFHULWHDSULVXQVHQVWUqVSUpFLVGHSXLVTXH OD*HQqVHODIDLWUHPRQWHUjO¶DOOLDQFHFRQFOXHHQWUHOH6HLJQHXUHW$EUDKDP 'LHXGLWj$EUDKDP9RLFLPRQDOOLDQFHTXHYRXVJDUGHUH]HQWUHPRLHWYRXVHWWDUDFHDSUqVWRL WRXWPkOHG¶HQWUHYRXVVHUDFLUFRQFLV9RXVVHUH]FLUFRQFLVTXDQWjODFKDLUGHYRWUHSUpSXFHHWFHOD GHYLHQGUDOHVLJQHGHO¶$OOLDQFHHQWUHPRLHWYRXVVXLYDQWYRVJpQpUDWLRQV$LQVLPRQ$OOLDQFHGDQV YRWUHFKDLUGHYLHQGUD$OOLDQFHSHUSpWXHOOH*Q $EUDKDPpWDLWkJpGHTXDWUHYLQJWGL[QHXIDQVTXDQGLOIXWFLUFRQFLVGHODFKDLUGHVRQSUpSXFH ,VPDsOVRQ¿OVpWDLWkJpGHWUHL]HDQV*Q /D FLUFRQFLVLRQ HVW DSSHOpH %HULW PLOD DOOLDQFH GH OD FLUFRQFLVLRQ 6FHDX HW FRQGLWLRQ GH O¶DSSDUWHQDQFH DX SHXSOHGH'LHXODFLUFRQFLVLRQHVWXQHPLWVYD±SUpFHSWH $X KXLWLqPH MRXU RQ FLUFRQFLUD OH SUpSXFH GH O¶HQIDQW /Y(OOHHVWSUDWLTXpHSDUXQPRKHO±FLUFRQFLVHXU /(120 /DFRXWXPHDpWpWUqVDQFLHQQHPHQWLQVWDXUpHGH GRQQHU OH QRP j O¶RFFDVLRQ GH OD FLUFRQFLVLRQ 6DQV GRXWH SDUFH TXH OD FLUFRQFLVLRQ G¶$EUDKDP LQWHUYLHQWGDQVOD*HQqVHORUVTXH'LHXIDLWDOOLDQFH DYHF $EUDKDP DSUqV DYRLU FKDQJp VRQ QRP TXL WUDGXLWVDYRFDWLRQjVDYRLUFHTX¶LODjGHYHQLU ©SqUHª±$YG¶XQHPXOWLWXGHKDP 'HODPrPHPDQLqUH'LHXGLWj$EUDKDP©7D IHPPH 6DUDw WX QH O¶DSSHOOHUDV SOXV 6DUDw PDLV VRQ QRP HVW 6DUD -H OD EpQLUDL HOOH GHYLHQGUD GHV QDWLRQV HW GHV URLV ª *Q 6DUDw VLJQL¿H±©PDªSULQFHVVHF¶HVWOHQRPSDUOHTXHO $EUDKDP O¶DSSHOOH GpVRUPDLV HOOH V¶DSSHOOHUD 6DUD ± SULQFHVVH ± SULQFHVVH GHVQDWLRQVHWGHVURLVFRPPH $EUDKDP GHYLHQGUD © SqUH G¶XQHPXOWLWXGHGHQDWLRQVª / HQIDQWOHSDUUDLQHWOHPRKHO /(©+8,7,Ê0(ª-285 /HKXLWLqPHMRXUGpVLJQHXQH©VRUWLHGXWHPSVª OHWHPSVDHQHIIHWXQU\WKPHVHSWpQDLUHVHPDLQH GHVHSWMRXUVOH©KXLWLqPHªQ¶DSSDUWLHQWSOXVj FH U\WKPH KDELWXHO ,O SRLQWH GRQF YHUV O¶DXGHOj GXWHPSVYHUVOHPRQGHjYHQLUODFLUFRQFLVLRQ OH © KXLWLqPH ª MRXU HVW VLJQH GH O¶DOOLDQFH TXL WUDQVFHQGHOHWHPSV /HV PRGDOLWpV GX ULWXHO GH OD FLUFRQFLVLRQ VRQW GLUHFWHPHQW WLUpHV GHV VRXUFHV ELEOLTXHV GH OD WUDGLWLRQ RUDOH UpVXPpH GDQV OH 6KXOKDQ $URXNK 4XHOTXHV FRXWXPHV RQW pWp DMRXWpHVDX¿OGXWHPSV 'DQV FKDTXH V\QDJRJXH RQ WURXYH XQ VLqJH QRPPp ³IDXWHXLO GX SURSKqWH (OLH´ &HFL SRXUVLJQL¿HUODSURPHVVHTXH'LHX¿Wj(OLH G¶DVVLVWHUjWRXWHVOHVFLUFRQFLVLRQVHWDLQVLOH FRQVROHU GH O¶pGLW G¶$QWLRFKXV (SLSKDQH TXL LQWHUGLVDLWDX[MXLIVGHSUDWLTXHUFHULWH 4 S.I. 362.02.11 E N T RE M O I E T V O U S … (G n 1 7 , 1 0 ) -HDQ%DSWLVWH -pVXV /HWHPSVR(OLVDEHWKGHYDLWDFFRXFKHUDUULYD (WHOOHHQIDQWDXQ¿OV 6HVYRLVLQVHWVHVSDUHQWVDSSULUHQWTXHOH6HLJQHXU DYDLWIDLWpFODWHUHQYHUVHOOHVDPLVpULFRUGH (WLOVVHUpMRXLUHQWDYHFHOOH /HKXLWLqPHMRXULOVYLQUHQWSRXUFLUFRQFLUHO¶HQIDQW (WLOVO¶DSSHODLHQW=DFKDULHGXQRPGHVRQSqUH /RUVTXHIXUHQWDFFRPSOLV OHVKXLWMRXUVSRXUVDFLUFRQFLVLRQ LOIXWDSSHOpGXQRPGH-pVXV QRPLQGLTXpSDUO¶DQJH /F /F +,672,5( /HSUHPLHU&RQFLOH±GH-pUXVDOHPHQGHO¶qUHFRPPXQH±D VWDWXpTXHODFLUFRQFLVLRQQHVHUDLWSDVLPSRVpHDX[QRQMXLIVTXL DGKpUHUDLHQWjODIRLHQ-pVXV&KULVW 0DLVFHjTXRLOHVQRQMXLIVVRQWWHQXVWRXWDXWDQWTXHOHVMXLIVF¶HVW jODFLUFRQFLVLRQGXF°XUFRPPHOHGLVHQWOD7RUDHWOHVSURSKqWHV &LUFRQFLVLRQGXF°XU &LUFRQFLVH]YRWUHF°XUHWQHUDLGLVVH]SOXVYRWUHQXTXH'W &LUFRQFLVH]YRXVSRXUOH6HLJQHXU{WH]OHSUpSXFHGHYRWUHF°XU-U /HXURUHLOOHHVWLQFLUFRQFLVHLOVQHSHXYHQWSDVrWUHDWWHQWLIVLG %DUWRORPHR9HQHWR/D&LUFRQFLVLRQ'pWDLO $FWLIHQ9HQHWLHHWHQ/RPEHUGLHHQWUH HW0XVpHGX/RXYUH3DULV &RPPHjVRQKDELWXGHO¶eFULWXUHH[SOLTXHSURJUHVVLYHPHQWFHTX¶HOOHYLHQWGHGLUH/DQXTXHUDLGHSHUVRQQL¿H FHOXLTXLQHSRXYDQWWHQGUHO¶RUHLOOHSRXUpFRXWHUUHIXVHG¶REpLUOHSUpSXFHGXF°XUHVWFHTXLOHUHFRXYUHTX¶LO IDXGUDLWFRXSHUFLUFRQFLUHSRXUTX¶LOVRLWGHFKDLUSURSUHjODWHFKRXYD±UHSHQWDQFHXQHRUHLOOHLQFLUFRQFLVHHVW UHFRXYHUWHERXFKpHGRQFHPSrFKpHG¶HQWHQGUHGHIDLUHDWWHQWLRQ ©/DFLUFRQFLVLRQGH-pVXVHVWVLJQHGHVRQLQVHUWLRQGDQVODGHVFHQGDQFHG¶$EUDKDPGDQVOHSHXSOHGHO¶DOOLDQFH GHVDVRXPLVVLRQjOD/RLHWGHVDGpSXWDWLRQDXFXOWHG¶,VUDsODXTXHOLOSDUWLFLSHUDSHQGDQWWRXWHVDYLHª&DWpFKLVPH GHO¶eJOLVHFDWKROLTXH /DIrWHGHOD&LUFRQFLVLRQGH-pVXVHQYLJXHXUGDQVO¶eJOLVHDYDQWOH&RQFLOH9DWLFDQ,,pWDLWFpOpEUpHOHHUMDQYLHU ±KXLWMRXUVDSUqV1RsO±VXLYLHOHMDQYLHUGHODIrWHGX1RPGH-pVXV7XOXLGRQQHUDVOHQRPGH-pVXV/F (QVHVRXPHWWDQWjFHWXVDJH-pVXV©IDLWªFHTX¶LOGLUDSOXVWDUG-HQHVXLVSDVYHQXDEROLUPDLVDFFRPSOLU 0W(WLOQHFHVVHUDjODVXLWHGHVSURSKqWHVG¶LQYLWHUjODFRQYHUVLRQTXLHVWFLUFRQFLVLRQGXF°XU 2QSHXWV¶pWRQQHUGHFHTXHGDQVODOLWXUJLHSRVWFRQFLOLDLUHFHVGHX[IrWHVDLHQWpWpVXSSULPpHVDORUVTXHOD 'pFODUDWLRQ1RVWUD$HWDWHUpKDELOLWDLWOHSHXSOHMXLIjODUDFLQHGHODIRLFKUpWLHQQH&HWWHµLQFRKpUHQFH¶HVWGXH jODFKURQRORJLHGX&RQFLOH/D&RQVWLWXWLRQ6DFURVDQFWXP&RQFLOLXPVXUODOLWXUJLHTXLOHVDVXSSULPpHVDpWp YRWpHGDQVOHVSUHPLqUHVVHVVLRQVGpFHPEUHWDQGLVTXH1RVWUD$HWDWHO¶DpWpjOD¿QGX&RQFLOHRFWREUH 5 S.I. 362.02.11 ÉCHOS DU SIDIC ET D'AILLEURS… LES JEUDIS DU SIDIC 14H30-16H Q 3 février : Le Hassidisme avec Sœur Louise Marie NIESZ Q3 mars : La Bénédiction dans le Judaïsme Q10 mars : La clarinette raconte et chante : Magnificat ! avec Rose Bacot CALENDRIER QVacances : Le SIDIC sera fermé du vendredi 11 février à 12h au lundi 28 février à 14h Session Nationale de Formation à Lyon-Ecully QSamedi 2 avril (9h30) – Dimanche 3avril (16h) 2011 : Thème : JÉSUS ET LE PEUPLE JUIF Question difficile et centrale, ce thème nous permettra de mieux comprendre la position de Jésus dans la tradition juive, mais aussi de répondre aux questions soulevées par la relation entre le peuple juif et Jésus. Renseignements et inscriptions : Service National pour les Relations avec le Judaïsme 114, Boulevard de Magenta 75010 Paris Tel : 01 42 88 04 39 Fax : 01 42 88 17 63 ou sur le site du SIDIC NOS INTERVENTIONS QLes 28, 29 et 30 janvier : à l’Espace Brémontier de la Paroisse Saint François de Sales, exposition de panneaux du SIDIC sur la Shoa pour la commémoration de la journée internationale du 27 janvier. QNous accompagnons l’association « Epiphanie de la beauté » sur la « route des psaumes », découverte à travers la lecture juive et la lecture chrétienne. DANS NOS COLLÈGES ET LYCÉES Pour préparer la journée du 20 janvier qui, au lycée-collège de Paris, portait sur « les chrétiens d’Orient », son directeur, M. Toussaint, avait demandé une rencontre avec le personnel-cadre de l’établissement (professeurs, surveillants, membres du personnel ). À ce public particulièrement attentif, S. Dominique a présenté deux caractéristiques majeures de l’éducation à Notre-Dame de Sion : l’ouverture à l’autre et la Bible, comme vivier des valeurs essentielles à cette éducation. Que Monsieur Toussaint soit particulièrement remercié d’être attentif au caractère propre de NotreDame de Sion, dans une école qui n’est pas, officiellement, sous la tutelle de la Congrégation. DATES À RETENIR QAssemblée Générale de D.A.V.A.R. le 6 mars 2011 à 14h15 au Centre Communautaire – 119 rue Lafayette – Paris 75010 16h : Conférence du Père Rafic Nahra : « Les Chrétiens, fils de Noé » QAssemblée Générale du SIDIC le dimanche 22 mai 2011 de 14h à 18h au Collège des Bernardins QSéjour en Israël : 24 avril - 6 mai 2012 Principalement centré sur Jérusalem et terminé par deux jours en Galilée. Hébergement à Jérusalem : Ecce Homo RÉUNION DE TUTELLE À GRANDBOURG Le plus grand nombre des collèges et lycées dénommés : « Notre Dame de Sion » sont sous la tutelle de la Congrégation. Cette organisation, assez généralement répandue dans les congrégations, vise à maintenir vivants les différents « charismes » des familles religieuses ayant animé et dirigé les établissements scolaires avant leur prise en charge par des laïcs. Chaque année, en janvier, la tutelle de NDS propose à ses nouveaux professeurs une session de formation de trois jours portant sur l’histoire de la Congrégation, son charisme propre, les marques distinctives de l’éducation et de l’enseignement dans les écoles qui portent le nom de ‘Notre Dame de Sion’. Ces journées ont été suivies cette année par 46 nouveaux professeurs, jeunes dans l’ensemble, tous désireux d’approfondir, avec Sœur Louise-Marie, « la spiritualité de la charte spécifique » de ces établissements. Au mois d'octobre 2010 est décédée, à Clamart, Mme Aguadiche née Denise Paulin, ancienne sœur de Sion, Sœur Joséphine, qui, pendant les années d'occupation, a aidé à sauver un nombre important de juifs d'abord à Grenoble puis à Paris. En septembre 1940, beaucoup de juifs, réfugiés à Grenoble, viennent demander aide et assistance aux sœurs de Sion. Très vite se forme un petit groupe autour de l'amitié chrétienne. Sous les ordres de Germaine Ribière et en coopération avec les organisations juives, Denise Paulin commence à cacher des enfants juifs, leur procure de faux papiers et parfois les fait passer en Suisse. En 1943, inquiétée par la police, elle quitte Grenoble pour Paris et rejoint le père Devaux dans la maison de Notre Dame de Sion, rue Notre Dame des Champs. Elle y retrouve Germaine Ribière et aide à nouveau à cacher les enfants et à les convoyer. Elle recevra le titre de ‘juste parmi les nations’ en 1989. Source : Du site : Juifs de France et d'ailleurs. 6 S.I. 362.02.11 L IV RE S E T C I N É M A /DIRUFHGXQRP/HXUQRPLOVO¶RQWFKDQJp 6RXVODGLUHFWLRQGH&pOLQH0$6621HW0LFKHO*DG:2/.2:,&= 'HVFOpHGH%URXZHUS /HGHX[LqPHGHOD7RUD&KHPRWFRPPHQFHSDU©(WYRLFLOHVQRPVGHV¿OVG¶,VUDsO«ª 7RXWDXORQJGHOD%LEOHFHUWDLQVVRQWQRPPpV$GDP,VDDFG¶DXWUHVFKDQJHQWGHQRP$EUDKDP 6DUD%LHQGHVMXLIVGH)UDQFHVDYHQWFHTXHYHXWGLUH©FKDQJHUGHQRPªXQFKRL[LPSRVpSRXU pYLWHUOHVSHUVpFXWLRQVHWO¶DQWLVpPLWLVPH /H QRP PrPH GH 'LHX QRXV HVW LQFRQQX HW OHV TXDWUH FRQVRQQHV TXL OH IRUPHQW GHPHXUpHV LPSURQRQoDEOHVVRQWVRXYHQWUHPSODFpHVSDU+D&KHP/H1RP 1RPPHUOHVGLVSDUXVHQUHQGDQWKRPPDJHFKDTXHDQQpHDX[VL[PLOOLRQVGHYLFWLPHVGHODEDUEDULH QD]LHOHXUUHQGODSODFHGDQVOHVJpQpUDWLRQVGRQWOHXUVERXUUHDX[RQWYRXOXOHVSULYHU %LHQG¶DXWUHVWKqPHVVRQWDERUGpVGDQVFHWRXYUDJHTXLUpXQLWOHVLQWHUYHQWLRQVGHGHX[FROORTXHV FRPSOpPHQWDLUHV WHQXV j 3DULV HW j -pUXVDOHP HQ ,O DLGH j SHUFHYRLU O¶LPSRUWDQFH GH OD GpQRPLQDWLRQGHODWUDQVPLVVLRQGHO¶LGHQWLWpGHODUHFRQQDLVVDQFHGHO¶DXWUHGDQVOHMXGDwVPH FRPPHGDQVO¶H[LVWHQFHGHFKDFXQ 09 Nous avons reçu : -HU{PH$/(;$1'5( /HPDUW\UH 3DUROHHW6LOHQFH±&ROOqJHGHV%HUQDUGLQV±S /H PDUW\UH RFFXSH XQH SODFH FHQWUDOH GDQV OD YLH FKUpWLHQQH HW QH VH OLPLWH SDV DX[ SUHPLHUV VLqFOHV/HUpFHQW¿OPVXUO¶DVVDVVLQDWGHVPRLQHVGH7LEKLULQHOHUDSSHOOH«$SUqVDYRLUUHGRQQp OH VHQV GX PDUW\UH j SDUWLU GH OD YLH GX &KULVW HW GH VRQ HQVHLJQHPHQW UHVLWXpV GDQV O¶XQLYHUV G¶,VUDsOO¶DXWHXUpWXGLHGLYHUVH[HPSOHVHWGRFXPHQWVDQFLHQVHWFRQWHPSRUDLQVH[WUDLWGHODqPH GHFRXYHUWXUH 3LHUUH/(1+$5'7 /¶8QLWpGHOD7ULQLWp±¬O¶pFRXWHGHODWUDGLWLRQG¶,VUDsO 3DUROHHW6LOHQFH±&ROOqJHGHV%HUQDUGLQV±(VVDLV±S /HP\VWqUHGHOD7ULQLWp'LHX8Q3qUH)LOVHW6DLQW(VSULWQHVHSURXYHSDV«RQSHXWFHSHQGDQW HQDYRLUXQHFHUWDLQHFRQQDLVVDQFH«jSDUWLUGHVWpPRLJQDJHVUHFXHLOOLVGDQVOH1RXYHDX7HVWDPHQW HWGHVHQVHLJQHPHQWVGHOD7UDGLWLRQGHO¶eJOLVHTXLGHSXLV9DWLFDQ,,VRQWpFODLUpVSDUOD7UDGLWLRQ G¶,VUDsOVXUO¶8QLWpLQHIIDEOHGX'LHX8QHW8QLTXHH[WUDLWGHODqPHGHFRXYHUWXUH 8QOLYUHTXLRXYUHGHVSLVWHVGHUpÀH[LRQLQpGLWHVHWIRQGDPHQWDOHVHWGRQWQRXVIHURQVXOWpULHXUHPHQW ODUHFHQVLRQ /D5HYXH7KpRORJLTXHGHV%HUQDUGLQVYLHQWGHYRLUOHMRXU6RQSUHPLHUQXPpURHVWGDWpGHIpYULHU C I N é M A Traduire Documentaire franco-israélien de Nurith Aviv Durée : 1h10 Vu pour nous par Françoise Pastré Ce documentaire est le dernier volet d’une trilogie de Nurith Aviv, après « D’une langue à l’autre » et « Langue sacrée, Langue parlée ». Des traducteurs du monde entier s’expriment ici dans leur langue maternelle. Ils exposent leurs expériences, leurs difficultés de passeur de la littérature hébraïque écrite à travers les siècles : la septante, le midrash dans les évangiles, la poésie médiévale, particulièrement en 7 Espagne, la littérature moderne et contemporaine. Ce « passage » nécessite un réel changement de contexte culturel. Loin d’une simple transcription d’un texte original il s’agit bien d’un véritable questionnement sur la transmission et l’interprétation des textes. Beau film sur la rencontre des civilisations, leur dialogue, leur compréhension mutuelle, mais film austère. S.I. 362.02.11 DE L'INCENDIE DU MONT CARMEL À TOU BICHEVAT $ XGpEXWGHGpFHPEUHXQLQFHQGLHGjXQHQpJOLJHQFHHWDJJUDYpSDUODVpFKHUHVVHTXLDIIHFWHODUpJLRQ GHSXLVSOXVLHXUVDQQpHVDUDYDJpOHVKDXWHXUVERLVpHVGX0RQW&DUPHOO¶XQHGHVSOXVEHOOHV]RQHVYHUWHV G¶,VUDsOXQHUpVHUYHQDWXUHOOHjODIDXQHHWjODÀRUHSURWpJpHV$XWHUPHGHFLQTMRXUVGHOXWWHpSURXYDQWHGHV SRPSLHUVHWGHVVROGDWVLVUDpOLHQVVRXWHQXVSDUXQHDLGHLQWHUQDWLRQDOHGHVSpFLDOLVWHVGHVLQFHQGLHVOHIHXDSURYRTXp ODPRUWGHSHUVRQQHVHWGHVFHQWDLQHVGHEOHVVpVGpWUXLW%HLW2UHQXQNLEERXW]GHKDELWDQWVWUqVIUpTXHQWpSDU OHVWRXULVWHVDQpDQWLOHYLOODJHG¶DUWLVWHVG¶(LQ+RGHWUDYDJpKHFWDUHVGHIRUrW$YHFOHVFLQTPLOOLRQVG¶DUEUHV GpWUXLWVGHQRPEUHX[DQLPDX[RQWSpULHWFHX[TXLRQWpFKDSSpDX[ÀDPPHVVRQWFRQIURQWpVjODGHVWUXFWLRQGHOHXU KDELWDWQDWXUHO *HVWLRQQDLUHGHODIRUrWHQ,VUDsOOH.HUHQ.D\HPHW/H,VUDsO../V¶HVWYXFRQ¿HUODUpKDELOLWDWLRQGHVVLWHVGpYDVWpV SDUO¶LQFHQGLHHQUHSODQWDQWGHPDQLqUHLQWHQVLYHOHV]RQHVWRXULVWLTXHVRXIRUWHPHQWHQGRPPDJpHVHQFRQWU{ODQWOD UHSRXVVHGHVHVSqFHVHQGpPLTXHVGHODUpJLRQFRPPHOHSLQG¶$OHSHWHQSULYLOpJLDQWODGLYHUVL¿FDWLRQGHVHVVHQFHV TXLIDYRULVHODUpVLVWDQFHDX[ÀDPPHV,OV¶DJLWDXVVLGHSUHQGUHOHVPHVXUHVDSSURSULpHVSRXUHPSrFKHUO¶pURVLRQGHV VROVIDYRULVpHSDUODGLVSDULWLRQGHODYpJpWDWLRQG¶pYDFXHUOHVDUEUHVUHVWHVGHEkWLPHQWVRXREMHWVGLYHUVFDOFLQpV HWG¶DPpQDJHUDXSOXVW{WGHVSDUHIHXHWGHVYRLHVG¶DFFqVpODUJLHV$¿QG¶DVVRFLHUODSRSXODWLRQLVUDpOLHQQHjVRQ DFWLRQOH../YDSUR¿WHUGHODIrWHGH7RX%L&KHYDWSRXUUHQIRUFHUVRQSURJUDPPHGHUHSODQWDWLRQVZZZNNOIURX ZZZNNORUJLO )rWHPLQHXUHGXFDOHQGULHUKpEUDwTXH7RX%L&KHYDWHVWPHQWLRQQpGDQV OD 0LFKQD FRPPH XQ VXMHW GH GLVFRUGH HQWUH 6KDPPDw HW +LOOHO &¶HVW ¿QDOHPHQWFHGHUQLHUTXLDXUDJDLQGHFDXVHSXLVTXHODGDWHGX&KHYDW HQOHMDQYLHUTX¶LOGpIHQGDLWDpWpUHWHQXHSRXUODIrWH$XGHOj GH OD TXHUHOOH HQWUH OHV GHX[ VDJHV OD GDWH D XQH FHUWDLQH LPSRUWDQFH SXLVTX¶LOV¶DJLWGHGpWHUPLQHUODVpSDUDWLRQHQWUHGHX[UpFROWHVG¶DERUG SRXUGHVUDLVRQV¿VFDOHVODGvPHpWDQWSD\pHVXUODUpFROWHSDVVpHSXLV SDUFHTXHOD7RUDLQWHUGLWGHFRQVRPPHUOHVIUXLWVG¶XQDUEUHGHPRLQVGH WURLVDQV7RX%L&KHYDWVHUWDORUVGHUpIpUHQFHSRXUGpWHUPLQHUO¶kJHGHV DUEUHV'HSXLVOH;9,HVLqFOHXQUHSDVSDUWLFXOLHUDFFRPSDJQHODIrWHGH 7RX%L&KHYDWDXFRXUVGXTXHOVRQWFRQVRPPpVGLYHUVIUXLWV6HORQOHV UpJLRQVLOHVWSDUIRLVGLI¿FLOHGHWURXYHUGHVIUXLWVIUDLVHWLOVVRQWDORUVUHPSODFpVSDUGHVIUXLWVVHFV/DFRXWXPHGH SODQWHUGHVDUEUHVjFHWWHRFFDVLRQDFRPPHQFpjOD¿QGX;,;HVLqFOHORUVTXHOHIRQGDWHXUG¶XQPRXYHPHQWVLRQLVWH UHOLJLHX[DSURFpGpjXQHSODQWDWLRQG¶DUEUHVGDQVODFRORQLHDJULFROH=LNKURQ<DDFRYHQWHUUHG¶,VUDsO$VDVXLWH OH../V¶HPSORLHUDDLQVLjSODQWHUGHVDUEUHVVXUODWHUUHG¶,VUDsOTXLFRPSWHDXMRXUG¶KXLSOXVG¶DUEUHVTX¶LO\D FLQTXDQWHDQV /H©QRXYHODQGHVDUEUHVªPDUTXHODUHQDLVVDQFHGHODQDWXUHDXPRPHQWRMXVWHPHQWOHV DUEUHVQHSRUWHQWSDVHQFRUHGHIUXLWV&RPPHO¶DPDQGLHUOHSUHPLHUjUHÀHXULUDSUqVO¶KLYHU HW GRQW OHV ÀHXUV QDLVVDQWHV UHSUpVHQWHQW O¶HVSRLU GX UHQRXYHDX 7RX %L&KHYDW D PDUTXp ORQJWHPSVSRXUOHVMXLIVH[LOpVHQ'LDVSRUDO¶HVSRLUGXUHWRXUHQ(UHW],VUDsO&¶HVWDXVVL O¶RFFDVLRQGHSURFODPHUODORXDQJHGHO¶(WHUQHOTXLSHUPHWDX[DUEUHVGHSURGXLUHGHVIUXLWV HWGHQRXUULUOHVKRPPHVREMHWVGH6RQXQLTXHVROOLFLWXGH$X;,HVLqFOH5DFKLpFULYDLW ©4XDQGODWHUUHG¶,VUDsOGRQQHUDVHVIUXLWVDYHFJpQpURVLWpDORUVOD¿QGHO¶H[LOVHUDSURFKH HWLOQ¶\DSDVGH¿QTXLVRLWSOXVpYLGHQWHTXHFHOOHOjª 3UpVHQWVGqVOHMDUGLQG¶(GHQ*QHWWRXWHVVRUWHVG¶DUEUHVFURLVVHQWGDQVOH3UHPLHU HWOH1RXYHDX7HVWDPHQW$EUDKDPDFFXHLOOHVRXVXQDUEUHOHVWURLVYLVLWHXUV*Q GDQVOHGpVHUWUHYHUGLURQWOHFqGUHO¶DFDFLDOHP\UWHHWO¶ROLYLHU,V=DFKpHPRQWH GDQVXQV\FRPRUH/FHWOH¿JXLHUMRXHVDVXUYLHVXUODSURPHVVHGHIUXFWL¿HU/F &RPPHOHUDSSRUWHOH/LYUHGHV3URYHUEHVOD7RUDHVW©DUEUHGHYLHSRXUFHX[TXLODVDLVLVVHQWª 09 6RXUFHV/¶$UFKHIpYHWMDQY$FWXDOLWpMXLYHMDQY%LEOH72%6LWHV,QWHUQHWGX../ Imprimeur : Digital Média – 46, rue Notre-Dame des Champs – 75006 Paris Numéro Commission paritaire 1012 G 82172 – ISSN n° 0338-273 – Dépôt légal à parution Rédacteur en chef : D. de La Maisonneuve – Directeur de la Publication : J. Niesz Comité de Rédaction : A. Mallet, P. Marx, F. Pastré, M. Quérette, B. de Varine, M. Véjux 8 S.I. 362.02.11